Consolez-Vous, Consolez-Vous, Mon Peuple

La Seule Paix De L'esprit

MEDITATION POUR LA PRIERE

Le Sentier Etroit et Ascendant

 

  Je lirai dans Une Vie Meilleure, en commençant à la page 160 au premier paragraphe.

  V.M. p.160 : Ces chemins raboteux qui conduisaient au foyer et au repos, fournirent à Jésus une image saisissante de la route du chrétien. Le chemin que j'ai placé devant vous, dit-Il, est étroit et l’entrée est difficile car la règle d'or en interdit l’accès à tous ceux qui sont encore sujets à l’orgueil et à l’égoïsme. II existe bien, en vérité, une route plus large, mais elle mène à la perdition. Si vous consentez à gravir le sentier de la vie spirituelle, vous vous élèverez sans cesse, car il monte, mais vous serez avec le petit nombre, car la multitude choisit le chemin qui descend.

  « La route qui mène à la mort est assez large pour que l’humanité y chemine avec son esprit mondain et intéressé, son orgueil, son improbité et sa déchéance morale. Toutes les opinions et les doctrines humaines y ont leur place. On peut y suivre ses propres inclinations et satisfaire les exigences de son égoïsme. Inutile de chercher longuement sa route, car la porte est large, le chemin spacieux et c’est naturellement que les pieds s’y engagent. »

  Nous devrions prier pour la puissance qui nous permettra de nous détourner de la voie large, de ne plus suivre le moi - la voie sur laquelle nous nous trouvons depuis la naissance jusqu'à cette date. Nous devrions prier pour pouvoir choisir la voie étroite avec la minorité, pour connaître avec certitude que c'est seulement le chemin étroit et ascendant qui conduit à la maison et à la paix.


Copyright Réimprimé en 1953

Tous droits réservés

à V.T. HOU T'EFF'

 

 

CONSÔLEZ-VOUS, CONSÔLEZ-VOUS, MON PEUPLE

 

DISCOURS DE V.T. HOUTEFF,
MINISTRE DES ADVENTISTES DU 7ème JOUR DAVIDIENS
SABBAT 12 AVRIL 1947
CHAPELLE DU MONT CARMEL
WACO, TEXAS

 

  La semaine dernière, nous avons terminé l'étude du trente cinquième chapitre du livre d'Esaïe. Les chapitres 36 à 39 inclus interrompent le thème de la prophétie d'Esaïe avec des données historiques comme nous pouvons facilement le constater, nous continuerons donc au chapitre 40 où l'Inspiration reprend le fil de la pensée avec un tendre appel au peuple qui porte le message de Dieu :

  Esa. 40 : 1, 2 - « Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu. Parlez au cœur de Jérusalem, et criez-lui que son temps de détresse est accompli, que son iniquité est acquittée ; car elle a reçu de la main de l'Eternel le double pour tous ses péchés. »

  Le verset 2 ne laisse aucun doute sur le fait que l'Inspiration s'adresse à un peuple dans les derniers jours, - les jours où la guerre, le pèlerinage et la captivité du peuple de Dieu, fatigué se sont accomplis. Ayant reçu le double pour leur péché et rébellion, leur iniquité leur est pardonnée et ils sont bientôt sur le point d'être délivrés. Vous ne pouvez pas vous permettre d'ignorer ce message de consolation. Vous ne devez pas négliger votre préparation, car c'est pour cette raison que ce message est maintenant descellé et vous est délivré gratuitement. Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu, c'est le thème principal de ce message.

  Verset 3 - « La voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin de l’Eternel, aplanissez dans le lieu stérile une route pour notre Dieu. » (Version d’Arby).

  Il est vrai que le verset trois trouva son accomplissement dans l'œuvre de Jean-Baptiste ; mais les versets précédents et également les versets suivants, s'appliquent manifestement au peuple des derniers jours et seulement partiellement au peuple aux jours de Jean. Par conséquent, la vérité fait ressortir nettement que l'accomplissement direct de ce chapitre se trouve à notre époque, faisant ainsi de l'œuvre de Jean un exemple de la nôtre : l'œuvre de Jean, le type et de la nôtre, l'antitype.

  Le « désert » et les « lieux arides » (verset 3) étant en contraste avec la « vigne, » la maison de Juda dit d'une façon littérale et antitype : « La voix de celui qui crie dans le pays des Gentils, qui dit, préparez le chemin du Seigneur, aplanissez dans le monde des Gentils une route pour notre Dieu. »

  Verset 4 – « Toute vallée sera relevée, et toute montagne et toute colline seront abaissées ; et ce qui est tortueux sera rendu droit, et les lieux raboteux deviendront une plaine unie. » (Version d’Arby).

  Pour aplanir cette route, « la voix » doit comme ce fut le cas, élever les vallées, abaisser les montagnes et les collines et raboter les lieux abrupts. C'est-à-dire, toute obstruction doit et sera enlevée, les saints seront rassemblés quelque soit le lieu où ils habitent.

  Verset 5 - « Alors la gloire de l'Éternel sera révélée, et au même instant toute chair la verra ; car la bouche de l'Éternel a parlé. »

  Cela arrivera aussitôt que la route sera préparée.

  Versets 6-8 – « Une voix dit : Crie ! - Et il répond : Que crierai-je ? Toute chair est comme l'herbe, et tout son éclat comme la fleur des champs. L'herbe sèche, la fleur tombe, quand le vent de l'Éternel souffle dessus. Certainement le peuple est comme l'herbe : l'herbe sèche, la fleur tombe ; mais la parole de notre Dieu subsiste éternellement. »

  La « voix » proclame que tous sont de l'herbe, que tout ce qui est bon en l'homme est comme les fleurs des champs, mais que la parole de Dieu subsiste éternellement. Les hommes doivent être forcément aveugles à ces réalités, sinon, elles ne leur seraient pas rappelées. Ils dépendent certainement de la chair, au lieu de dépendre de la Parole de Dieu et de Son Esprit.

  Versets 9-11 - « Sion, messagère de bonnes nouvelles, monte sur une haute montagne ; élève ta voix avec force, Jérusalem, messagère de bonnes nouvelles : élève-la, ne crains point : dis aux villes de Juda : Voici votre Dieu ! Voici, le Seigneur l'Eternel viendra avec puissance, et son bras dominera pour lui. Voici, son salaire est avec lui, et sa récompense devant lui. Comme un berger Il paîtra Son troupeau ; par Son bras Il rassemblera les agneaux et les portera dans Son sein ; Il conduira doucement celles qui allaitent. » (Version d’Arby).

  Nous voyons, que le message contenu dans ce chapitre n'est pas un message qui doit être prêché au monde, mais aux villes de Juda antitype, l'église. Et ceux qui le proclament sont des citoyens de Sion et de Jérusalem antitypes, les membres de l'église. Ils doivent sans crainte élever leurs voix avec force.

  Ils doivent expliquer que le peuple que Dieu utilise pour faire Son œuvre est « Son bras » ; qu'ils doivent diriger pour Lui ; que Sa rétribution est avec Lui et Son œuvre le précède ; qu'Il nourrira Son troupeau et avec Son bras (avec Son église) Il rassemblera les brebis (les nouveaux convertis) et les conduira à Son Royaume.

  Versets 12-20 - « Qui a mesuré les eaux dans le creux de sa main, et réglé des cieux avec l'empan, et mesuré dans un boisseau la poussière de la terre ? Qui a pesé les montagnes au crochet, ou les collines dans la balance ? Qui a dirigé l'Esprit de l'Eternel, et l'a instruit comme l'homme de son conseil ? Avec qui a-t-il tenu conseil, et lui a donné de l'intelligence, et l'a instruit dans le sentier du juste jugement, et lui a enseigné la connaissance, et lui a fait connaître le chemin de l'intelligence ? Voici, les nations sont réputées comme une goutte d'un seau, et comme la poussière d'une balance ; voici, il enlève les îles comme un atome et le Liban ne suffit pas pour le feu, et ses bêtes ne suffisent pas pour l'holocauste. Toutes les nations sont comme un rien devant lui ; elles sont réputées par lui comme moins que le néant et le vide. A qui donc comparerez-vous Dieu, et à quelle ressemblance l'égalerez-vous ? L'ouvrier fond une image, et l'orfèvre étend l'or dessus et lui fond des chaînes d'argent. Celui qui est trop pauvre pour faire une offrande choisit un bois qui ne pourrisse pas ; il se cherche un habile ouvrier pour établir une image taillée qui ne branlera pas. » (Version d’Arby).

  Ceux qui ne connaissent pas Dieu le comparent à quelque chose. Mais la grande question est : A quoi Le comparons-nous ? Est-ce à une chose auquel il ne peut être comparé ?

  Versets 21–26 « Ne le savez-vous pas ? Ne l'avez-vous pas appris ? Ne vous l'a-t-on pas fait connaître dès le commencement ? N'avez-vous jamais réfléchi à la fondation de la terre ? C'est lui qui est assis au-dessus du cercle de la terre, et ceux qui l'habitent sont comme des sauterelles ; Il étend les cieux comme une étoffe légère, Il les déploie comme une tente, pour en faire sa demeure. C'est lui qui réduit les princes au néant, et qui fait des juges de la terre une vanité ; Ils ne sont pas même plantés, pas même semés, leur tronc n'a pas même de racine en terre : Il souffle sur eux, et ils se dessèchent, et un tourbillon les emporte comme le chaume. A qui me comparerez-vous, pour que je lui ressemble ? Dit le Saint. Levez vos yeux en haut, et regardez ! Qui a créé ces choses ? Qui fait marcher en ordre leur armée ? Il les appelle toutes par leur nom ; Par Son grand pouvoir et par Sa force puissante, Il n'en est pas une qui fasse défaut. »

  Oh ! Quel grand Dieu est notre Dieu ! Et combien nous sommes lents à saisir Ses promesses. Combien nous sommes lents à Le laisser se charger complètement de nous comme Il se charge des étoiles.

  Verset 27 - « Pourquoi dis-tu, ô Jacob, et parles-tu, ô Israël : Ma voie est cachée à l'Eternel, et ma cause a passé inaperçue de mon Dieu ? » (Version d’Arby).

  Il est évident que le peuple de Dieu se trompe concernant la connaissance qu'Il a au sujet de leurs voies.

  Versets 28-31 - « Ne sais-tu pas, n'as-tu pas entendu, que le Dieu d'éternité, l'Eternel, créateur des bouts de la terre, ne se lasse pas et ne se fatigue pas ? On ne sonde pas son intelligence. Il donne de la force à celui qui est las, et il augmente l'énergie à celui qui n'a pas de vigueur. Les jeunes gens seront las et se fatigueront, et les jeunes hommes deviendront chancelants ; mais ceux qui renouvelleront, leur force ; ils s'élèveront avec des ailes, comme des aigles ; ils courront et ne se fatigueront pas, ils marcheront et ne se lasseront pas. » (Version d’Arby).

  Ces versets expliquent que le peuple de Dieu doit connaître toutes ces choses avant qu'ils n'obtiennent le droit de marcher dans Son Saint Royaume. Et quel merveilleux privilège est le notre si seulement nous attendions le Seigneur, si seulement nous demeurions vrais et fidèles à Sa Parole. Alors, Il renouvellera notre force comme les aigles, nous courrons et nous ne seront pas fatigués ; nous marcherons et ne tomberons pas.

  Alors que le jour grand et redoutable du Seigneur approche à grands pas, et comme il nous est déjà dit ce qu'il faut faire pour être prêts, nous ne devons pas être réprouvés. « Certainement, son salut est près de ceux qui le craignent, afin que la gloire demeure dans notre pays. … La vérité germera de la terre et la justice regardera des cieux. L'Eternel aussi donnera ce qui est bon, et notre pays rendra son fruit. La justice marchera devant lui, et mettra ses pas sur le chemin. » Psa. 85 : 10-14. (Version d’Arby).

  Quel message de consolation ! Nulle doute que le Tout-Puissant commande avec insistance : « Consolez, consolez mon peuple. »