Seulement deux chemins

La Seule Paix De L'esprit

MEDITATION POUR LA PRIERE D’OUVERTURE

  Nous continuerons la lecture où nous nous sommes arrêtés sabbat dernier : Une Vie Meilleure page 116.

  V.M., p. 116 – « Pendant Son séjour ici-bas, Jésus ennoblit chaque détail de la vie en rappelant sans cesse aux hommes la gloire de Dieu et en subordonnant tout à la volonté de Son Père. Nous pouvons être assurés, si nous suivons Ses traces, que toutes les choses dont nous avons besoin nous « seront données par-dessus ». Pauvreté ou richesse, maladie ou santé, la promesse de Sa grâce pourvoit à tout.

  « L’amour éternel de Dieu entoure l’âme qui attend de Lui son secours. Les collines et leurs parures précieuses disparaîtront, mais l’âme qui vit pour Dieu, demeurera éternellement. « Le monde passe et sa convoitise aussi mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. » La cité de Dieu ouvrira ses portes d’or pour accueillir celui qui, sur la terre aura appris à recevoir d’en haut la sagesse, la consolation, l’espérance et se laissera guider par Lui au milieu des afflictions. Les chants des anges l’accueilleront et l’arbre de vie donnera pour lui ses fruits. « Quand les montagnes s’éloigneraient, quand les collines chancelleraient, mon amour ne s’éloignera point de toi et mon alliance de paix ne chancellera point, dit l’Eternel qui a compassion de toi. » »

  Et quel sera le sujet de notre prière cet après-midi ? — Oui, prions pour que nous réalisions que si nous dépendons pleinement de l’Eternel, lui faisant confiance pour le conseil et la sagesse, il ne nous décevra pas; nous devons prier pour que nous réalisions que Ses bras éternels sont prêts à entourer l’âme qui se tourne vers Lui pour avoir de l’aide; et nous devrions prier pour une foi implicite dans Sa promesse que si nous soumettons toute chose à la volonté du Père, alors toutes les choses nécessaires de cette vie « nous seront données » pour nos intérêts éternels.

  SEULEMENT DEUX CHEMINS

DISCOURS ADRESSE PAR V.T. HOUTEFF
MINISTRE DES ADVENTISTES DU 7EME JOUR DAVIDIENS
SABBAT 10 AOUT 1946
CHAPELLE DU MONT CARMEL
WACO, TEXAS

  Souvent, vous entendez dire qu’il y a plusieurs chemins qui conduisent au Royaume éternel de paix et de prospérité, que nous pouvons prendre l’un d’entre eux pour y parvenir. Pour ma part, je crois qu’il y a seulement deux chemins, que l’un conduit à la vie éternelle et l’autre à la mort éternelle. Pour vous donner ma raison de croire qu’il n’y a que ces deux chemins, je lirai dans le Livre qui ne fait jamais d’erreur.

  Matt. 7 : 13, 14 – « Entrez par la porte étroite ; car large est la porte, et spacieux le chemin qui mène à la perdition, et nombreux sont ceux qui entrent par elle ; car étroite est la porte, et resserré le chemin qui mène à la vie, et peu nombreux sont ceux qui le trouvent. »

  Combien de chemins ? — Seulement deux : le bon chemin et le mauvais chemin. Ces deux chemins ont toujours été devant nous et seront toujours là tant que l’homme charnel, ainsi que l’homme spirituel habiteront sur la terre. Ils vinrent à l’existence avec les deux premiers frères qui vécurent sur la terre : Caïn et Abel. Ceux qui voyagent sur le chemin étroit sont les Abélites et ceux qui voyagent sur le chemin large sont les Caïnites. Il y a beaucoup de voyageurs sur ce dernier parce que tous ceux qui viennent dans ce monde commencent par ce chemin, et la plupart d’entre eux y demeurent à jamais.

  Il en est ainsi, parce que premièrement nous sommes nés de la chair : nous sommes des « Caïnites » par nature. Par conséquent, avant que nous naissions de nouveau, que nous naissions de l’Esprit et qu’ainsi nous nous placions sur le chemin étroit, nous voyagions tous par le chemin large. De plus, le chemin large est suffisamment large pour que quelqu’un transporte tout ce que le péché offre, mais le chemin étroit est suffisamment étroit pour tout exclure, sauf, le voyageur lui-même. Par conséquent, en termes relatifs, il y en a peu qui choisissent de renoncer aux désirs de la chair et d’abandonner le péché sous toutes ses formes. Donc, naturellement beaucoup voyagent par « la voie qui paraît droite à un homme » bien que « ….son issue c’est la voie de la mort » Prov. 14 : 12. Maintenant, tournons-nous vers l’évangile de Jean, chapitre 9 :

  Jean 9 : 39 – « Puis Jésus dit : Je suis venu dans ce monde pour un jugement, pour que ceux qui ne voient point voient, et que ceux qui voient deviennent aveugles. »

  Ici, il nous est dit que Jésus est venu pour exercer un jugement qui fera que ceux qui voient deviennent aveugles ; et que les aveugles voient. L’expression est bizarre mais la signification est claire : il est venu pour changer chaque être humain – pour renverser la situation de chacun – ceux qui sont aveugles verront et ceux qui voient deviendront aveugles.

  Evaluons maintenant notre propre cas. Si notre vision, en ce moment, est la même qu’elle a toujours été, alors il est assez clair que Sa venue ne nous a pas encore profité : Si, lors de Sa visite nous présumons que nous voyons déjà et savons suffisamment et n’avons besoin de rien de plus et que nous ne pouvons être convaincus autrement, alors nous deviendrons aveugles pour toujours, nous ne serons jamais capables de voir ce qu’Il désire nous faire voir. Mais, si nous admettons que nous sommes aveugles aux choses spirituelles, que nos yeux ont besoin d’être ouverts, alors Christ nous fera voir. De telles personnes diront par expérience : « J’étais aveugle, mais maintenant je vois. L’expérience de l’aveugle doit être la notre.

  Versets 40, 41 – « Quelques pharisiens qui étaient avec lui, ayant entendu ces paroles lui dirent : Nous aussi, sommes-nous aveugles ? Jésus leur répondit : Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché. Mais maintenant vous dites : Nous voyons. C’est pour cela que votre péché subsiste. »

  Si vous dites que vous voyez et continuez encore à pécher, vous devenez vous-même responsable de votre péché. Mais, si vous ne voyez pas, Il vous fera voir, ainsi vous pourrez arrêter de pécher.

  Jean 10 : 1 – « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n’entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui monte par ailleurs, est un voleur et un brigand. »

  Voulez-vous entrer dans la « bergerie » ? Si vous le voulez vous devez entrer par la « Porte. » Si vous entrez par une autre voie, vous serez finalement jetés dans les ténèbres du dehors, pour y grincer des dents. A partir de ces alternatives nous devons tous faire notre choix.

  Verset 2 « Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. »

  Au verset 9 Christ dit : « Je suis la porte. » Relier le verset 9 avec le verset 2 et vous verrez que ceux qui entrent selon la manière que l’Eternel a choisie sont les seuls qu’Il reconnaît comme bergers de Son troupeau. L’Eternel, par conséquent, sous-entend qu’il y a des bergers non autorisés qui conduisent Ses brebis.

 Verset 3 – « Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix ; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors. »

  Le portier, celui qui est responsable, ouvre la porte seulement à ceux qui se sont conformés aux exigences requises pour l’admission. En d’autres termes, l’Eternel nous dit clairement que personne ne peut éviter l’inspection du portier et s’en sortir pour toujours. Et cependant, malgré cet avertissement et en dépit du fait que passer par la porte est même plus facile que grimper la clôture, certains prennent le risque de voler leur voie d’accès — en prétendant être dans la « foi », entrant ainsi dans la bergerie et espérant prendre la direction ou obtenir des disciples. Cependant, il n’est pas possible de pousser les vraies brebis de Dieu à les suivre, car elles connaissent la Voix du véritable Berger.

  Seuls ceux qui parviennent à entrer par la Porte et à qui « le portier » (celui à travers qui l’Esprit de prophétie est manifesté) ouvre sont les bergers autorisés dont les brebis de Dieu entendent la voix. Tous ces bergers appellent les brebis par leur nom: ils connaissent bien leurs troupeaux, parce qu’ils s’intéressent intensément à eux et ils les font soigneusement entrer et sortir.

  Ici, l’étudiant de la Vérité présente remarquera que par cette illustration, Christ indique que les seuls bergers qu’Il reconnaît comme siens sont ceux à qui le « portier » ouvre la Porte et invite à entrer. L’étudiant notera également que tous les autres sont étiquetés comme des imposteurs. Et Il déclare que les brebis qui écoutent la voix du faux berger ne sont pas Ses brebis. Verset 4 – « Lorsqu’il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. »

  Puisque Ses brebis ne connaissent pas les visages, mais connaissent les voix, alors ceux qui prêtent attention aux visages et qui ne peuvent faire la différence entre les voix sont sûrs d’être induits en erreur par des bergers qui se sont désignés eux-mêmes. Mais, ceux qui prêtent attention seulement à la Voix, la Voix de la Vérité seront conduits doucement à l’abri, à l’intérieur et dehors dans de verts pâturages. Le peuple de Dieu ne s’embarrasse pas avec les visages, mais prête la plus grande attention aux voix désignées par Dieu prononçant la Vérité.

  Versets 5, 8, 10 – « Elles ne suivront point un étranger; mais elles fuiront loin de lui, parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers...Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands; mais les brebis ne les ont point écoutés... Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. »

  Ainsi, les brebis de Dieu sont soigneusement conduites à l’intérieur et à l’extérieur, à la fois pour un abri et pour « la nourriture solide au temps convenable, » à la vérité présente. Les « boucs » cependant, ceux qui évitent le portier alors qu’ils entrent doivent bien sûr faire de même quand ils sortent. Par conséquent, ils ne peuvent être conduits par les bergers que Dieu a désignés. Tournons-nous vers Jean chapitre 14 et lisons un seul verset.

  Jean 14:6 – « Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. »

  A partir de ceci, nous voyons que Jésus est le seul chemin qui mène au Royaume. Donc, l’idée qu’il y a plusieurs chemins alors qu’il n’y a qu’un seul, Jésus et que tous conduisent au Royaume Eternel est uniquement «un chatoiement d’hypocrisie » que les coeurs non sanctifiés aiment entendre. Ils font partie de ceux qui évitent le portier à la « Porte », qui savent que leurs oeuvres ne peuvent supporter l’inspection.

  Si nous devons avoir une maison dans le Royaume, nous ne devons jamais leur ressembler. Nous devons connaître le pire qui est en nous. Nous ne devons jamais dire que si « untel » y parvient, nous aussi nous y parviendrons. Il est peut-être vrai que si « untel » devait y parvenir, nous tous y parviendrions aussi, mais « untel » n’y parvient pas. Nous ne devons pas, par conséquent, agir en insensé en faisant de « untel » notre exemple. Nous devons suivre le Seigneur à travers Sa Vérité, la Vérité qui nous affranchie.

  Comme il n’y a qu’un seul vrai Chemin et qu’une seule Porte et comme tous les Chrétiens ne voient pas de la même manière et ne marchent pas tous ensemble, se pourrait-il que nous soyons tous dans le faux? Tous, allant dans une mauvaise direction? Non, cela ne pourra jamais être aussi longtemps que le Seigneur n’abandonne pas la terre. Non, en effet, car Il doit avoir un peuple à qui confier Sa Vérité et qui doit sauver ceux qui choisissent d’aller par Son chemin. Ainsi, ceux qui choisissent d’aller par un autre chemin découvriront à la fin que le Diable, et non le Seigneur, est derrière eux et que l’enfer, et non le Royaume, est devant eux.

  Nous ferions mieux de discuter quelques minutes sur les critères que doit posséder un berger pour soutenir l’inspection du portier. J’utiliserai quelques illustrations peut-être seulement deux ou trois.

  Vous souvenez-vous qu’il y avait un enfant du nom de Samuel qui très tôt marcha dans « le Chemin » et y fut formé. Maintenant, pensez à ce qui s’est passé: une nuit, Samuel, vous rappelez-vous fut soudainement réveillé par une Voix. Supposant que c’était la voix d’Eli, rapidement il sauta hors du lit et alla s’enquérir auprès d’Eli. Bien sûr Eli était surpris, mais il dit calmement: « Je ne t’ai pas appelé. Retourne te coucher. » Puisqu’il n’y avait personne d’autre qu’Eli dans les environs, Samuel était persuadé que le vieil homme l’avait appelé. Néanmoins, il obéit et retourna immédiatement se coucher.

  Peu de temps après, cependant, peut-être aussitôt que Samuel se soit rendormi, la Voix l’appela une seconde fois. Vous savez que Samuel pouvait facilement se dire « Ce vieil homme doit être en train de rêver. Voici il m’appelle encore. Mais je ne m’occuperai plus de lui. Je le laisserai juste brailler autant qu’il peut. » Samuel néanmoins, aussi rapidement qu’auparavant se dépêcha d’aller auprès du lit de son maître, uniquement pour entendre les paroles: « Retourne te coucher, je ne t’ai pas appelé.» Encore une troisième fois il entend quelqu’un l’appeler et aussi volontiers et respectueux qu’avant il se rend auprès du lit de son maître pour la troisième fois. Finalement, Eli perçu que l’Eternel devait appeler l’enfant, par conséquent, il instruisit Samuel sur ce qu’il devait faire. Et que fit Samuel? — Exactement ce qui lui a été dit.

  Si Samuel n’avait pas été aussi volontaire, aussi respectueux et patient comme il l’était, pensez-vous qu’il aurait accédé à la plus haute fonction dans le pays? Bien sûr que non. Il n’y avait rien d’autre que la sainteté des traits de caractères que démontra Samuel cette nuit qui l’éleva au poste de prophète, prêtre et juge.

  Nous demandons-nous toujours pourquoi Samuel fut appelé hors du lit à trois reprises successives et pourquoi lui ainsi qu’Eli furent dérangés cette nuit? — Il y a deux raisons à cela: (1) Pour prouver qu’en dépit des inconvénients, Samuel n’hésiterait pas à se lever quand il serait appelé, et qu’il ne se fâcherait pas, « ne répondrait pas » à Eli. (2) L’Eternel voulait aider Eli, il voulait enlever à Eli la possibilité de conclure que Samuel était mal avisé et remettait en question son habilité à discipliner ses propres fils. Si l’opportunité n’avait pas été donnée à Eli pour savoir avec certitude que l’Eternel parlait à l’enfant, alors il aurait pu facilement conclure que Samuel complotait contre les fils d’Eli. Mais, les circonstances providentielles étant telles qu’Eli certainement savait sans aucun doute que Dieu avait un message pour lui. Il n’y avait pas de place pour le doute.

  Les garçons aujourd’hui, comme dans les temps passés, sont anxieux d’arriver dans la vie, cependant des millions d’entre eux n’atteignent pas leur but et beaucoup ruinent leurs vies. Ils veulent devenir de grands hommes, mais ils ne parviennent même pas à devenir des hommes moyens. Et quelle en est la raison? —C’est simplement parce qu’ils surestiment leurs propres pouvoirs et sous-estiment le pouvoir de Dieu. Ils ne savent pas qu’avec Dieu il n’y a pas d’échec, et qu’avec Lui «ils peuvent atteindre des sommets. »

  Garçons et filles donnez-vous sans réserve à Dieu. Il a besoin de grands hommes, et Il peut vous rendre tels. Quand vous apprendrez le chemin de Dieu et deviendrez un garçon ou une fille responsable comme Samuel, Dieu ne fermera pas les yeux sur votre zèle, intégrité et sincérité. Il vous donnera quelque chose de grand pour récompense. Oui, alors en effet vous serez grand.

  L’ancien David était également un jeune garçon et rien de plus qu’un simple berger. Mais, il était un bon berger, le meilleur du pays. Dieu vit qu’il était attentif et fidèle à ses devoirs et ainsi, Il fut déterminé à faire de ce garçon un roi sur Son peuple. En effet, quand une personne fait une chose bien, il est probable qu’il fera une autre chose tout aussi bien. David était aussi bon dans ses devoirs que l’était Samuel dans les siens. C’est pourquoi il fut élevé: de la bergerie il fut placé dans un palais.

  Je pense à un autre garçon, un jeune garçon dans son adolescence: Joseph. Le Seigneur vit quelque chose en lui qu’Il ne pouvait pas trouver chez les frères de Joseph. Non seulement, il était le fils préféré de son père, mais il était aussi le favori de Dieu. Dieu avait à l’esprit quelque chose de grand pour Joseph plus grand que le monde ne pourrait jamais imaginer. Pour prouver qu’il était digne de confiance, Joseph dût premièrement devenir un esclave. Il devait être formé pour le grand travail.

  Donc, la Providence oeuvra d’une manière telle que ses frères le vendirent pour être esclave. Alors, aussitôt, il se rappela ce que l’Eternel lui avait promis dans un rêve, qu’en plus de ses frères, même son père et sa mère devaient se prosterner devant lui. Pouvez-vous imaginer quelle splendide opportunité il avait de maudire Dieu alors qu’il se voyait lui-même sur le chemin de l’esclavage? Il aurait pu dire: « Pourquoi devrais-je servir un Dieu qui promet la gloire, mais qui au lieu de cela donne l’humiliation, l’épreuve et l’isolement? » Mais Joseph agit aussi sagement que Job: en sanctifiant Dieu dans son coeur, il disait: « En effet, même s’Il me tue, je me confierai encore en Lui. »

  Joseph rapidement se fit à l’idée de sa situation, confiant que Dieu son père connaissait tous ses problèmes. Ainsi, ses maîtres esclavagistes, les Ismaélites reconnurent immédiatement qu’ils étaient en possession d’un excellent esclave, un esclave qu’ils pourraient vendre pour une forte somme d’argent. Comment est-ce que je sais cela? — Je le sais parce que les Ismaélites le proposa tout de suite à un homme qui n’achèterait rien de moins que le meilleur, l’homme le plus riche d’Egypte, celui qui pouvait payer le prix. Les hommes riches vous savez n’achètent pas les choses à bon marché, les marchands non plus ne leur proposent pas des choses à bon marché.

  Alors même qu’il avait du chagrin, Joseph a dû démontrer son habilité à servir, et a dû manifester un grand respect à ses maîtres esclavagistes, alors qu’il était en route pour l’Egypte, parce que c’est alors que les trafiquants découvrirent la valeur de leur captif et réalisèrent alors qu’ils pouvaient le vendre à quelqu’un qui voulait quelque chose de bon et qui pouvait payer le prix. Bientôt, Potiphar également découvrit que Joseph était à tous égards digne de confiance.

  C’est ainsi qu’il devint l’homme numéro 1 de Potiphar. Même Mme Potiphar tomba amoureuse de lui. C’est à ce carrefour qu’il atteignit l’apogée de son test de qualification. Ayant passé le plus grand test de sa vie, il obtint son diplôme à la maison de Potiphar, puis à la prison, après quoi il fut promu au trône d’Egypte, le plus grand trône du monde. Dans la gloire ou dans l’humiliation, Joseph donna gloire à Dieu et fit de son mieux. Dans toutes les situations où il fut placé, il était sans pareil et ainsi il devint le plus grand parmi toutes les créatures de la terre.

  Quant au secret réel de son succès, vous le trouverez dans un simple principe – la fermeté contre la tentation de pécher et la fidélité au devoir: « Ah ! Je ne peux pas faire ce mal. Je ne pécherai ni contre les hommes, ni contre Dieu » fut sa réponse à la tentation.

  C’est pourquoi Joseph fut grand dans la maison de son père, dans les mains des Ismaélites, dans la maison de Potiphar, dans la cellule de prison, sur le trône de Pharaon et dans le monde entier. C’est pourquoi tout l’ancien monde se prosterna devant lui.

  De ces faits biographiques, on voit que les simples principes qui apportèrent du succès à Samuel, David et Joseph peuvent sans aucun doute apporter du succès à chacun de nous. Et souvenez-vous que le succès commence là où vous vous trouvez, dans la cour du temple, dans la bergerie, dans les mains d’un maître esclavagiste, dans la prison ou dans le palais de roi, — où vous vous trouvez ne fait aucune différence. Vous n’avez pas besoin de courir pour attraper le succès, mais, vous avez besoin de vous courber pour le ramasser. Oui, en effet le succès tombe du ciel, mais pour le ramasser vous devez vous courber très bas.

  Vous devez faire cela si vous souhaitez réellement réussir dans quoique que ce soit.

  Maintenant, le Seigneur est en train de chercher au moins 144 000 sauveurs de vie avec comme quartier général, le célèbre Mont Sion – un poste plus grand que celui détenu par Joseph. Serez-vous l’un d’entre eux? Aujourd’hui, il y a de plus grandes opportunités que jamais auparavant. Pourquoi ne pas s’aventurer dans quelque chose dans lequel il n’y a aucun risque? N’importe qui peut réussir s’il est disposé à payer le prix.

  A la vue de ces infaillibles alternatives, je vous prie de me dire pourquoi les jeunes gens d’aujourd’hui sont si insouciants et indifférents? Pourquoi cela? Ce ne sont pas de mauvais garçons et de mauvaises filles. Ils sont nés avec la même nature que ceux des autres générations. En fait, ceux qui sont sur ce mont sont de bons garçons et de bonnes filles, mais ils ont besoin de naître de nouveau, naître selon l’Esprit – de changer, d’être rendus capables de voir.

  Les jeunes gens sont naturellement aveugles aux choses spirituelles tout comme des chatons nouveau-nés sont aveugles aux choses matérielles. On doit enseigner aux jeunes la voie spirituelle de la vie, ils ont besoin d’être débarrassés de la nature malade du péché qui est en eux et d’acquérir une nature qui hait le péché.
Les parents qui déjà sont rendu capables de voir ont besoin maintenant de se réveiller à leur devoir. Ils ont besoin d’éduquer leurs enfants dans la voie du Christ comme dans celle de la société. Ils ne peuvent faire cela que par le précepte et par l’exemple.

  Notre plus grand Exemple vînt du Ciel sur la terre, marcha et travailla avec les hommes durant trois décennies, mourut et ressuscita. Il fit cela afin de changer les hommes, de recréer l’image de Dieu en eux et de leur donner la vie pour toujours. Si ces garçons et ces filles font l’effort nécessaire pour faire quelque chose d’eux-mêmes, alors nous serons certainement disposés à les aider joyeusement à atteindre leur but.

  Vous hommes et femmes êtes venus sur ce mont, non parce que quelqu’un vous y a emmené, mais parce que vous pensiez que c’était votre devoir. Néanmoins, vous avez emmené avec vous ces petits. Vous êtes passés par la « Porte », mais les garçons et les filles sont passés dans vos bagages, pour ainsi dire. Et maintenant, s’ils doivent devenir des membres permanents de cette «bergerie» ils doivent réussir à l’examen. Vous voyez, ils ont leurs luttes maintenant comme vous avez eu les vôtres avant de venir ici. Et comme quelqu’un a fait un effort pour vous là, de même vous devez aider les jeunes ici.

  Nous avons besoins de jeunes évangélistes, des garçons et des filles convertis pour travailler en faveur des non convertis, pour exercer une bonne influence sur les autres garçons et filles. Ceci est essentiel parce que les garçons et les filles convertis font davantage pour les jeunes de leur âge que ne le peuvent les personnes plus âgées. Nous avons également besoin de jeunes hommes et de jeunes femmes pour aider les garçons et les filles dans l’oeuvre du salut des âmes – non pour leur prêcher mais pour les conduire.

  Vous avez vu comment les garçons traînaient près de D------ quand il était ici. Si D------ avait été converti, s’il s’était décidé à servir l’Eternel comme fit l’ancien David, imaginez quel pouvoir pour le bien il aurait pu être! Il aurait pu avoir une merveilleuse influence pour le bien parmi les jeunes. Il aurait pu devenir un grand dirigeant. Il avait une chance aussi grande que n’importe quel grand homme de Dieu des temps passés. Mais, l’opportunité qu’avait D------, tout garçon et toute fille l’a. Un garçon ou une fille converti peut changer une conversation mauvaise et non profitable en une conversation louable. Un seul bon exemple peut faire davantage qu’un sermon.

  Garçons et filles, l’opportunité vous est offerte de passer aux choses sérieuses avec Dieu et de décider de ce que vous voulez être. Vous n’avez pas besoin d’être un prédicateur pour commencer, mais vous pouvez tout de suite être des évangélistes sociaux. Garçons et filles vous pouvez détourner d’autres garçons et filles de leur stupidité, de leurs actions imprudentes et de leurs mauvaises conversations. D’autres suivront votre exemple. Quelle grande opportunité est la vôtre si seulement vous en profitiez!

  Nous avons envie de vous voir garçons et filles vous amuser. Nous sommes fatigués de vous imposer des restrictions. Faites en sorte d’obtenir notre confiance et vous vous libéreriez par-là des règles et restrictions.
Si vous nous montrez que vous êtes déterminés à être ce que fut Samuel et Joseph nous n’aurons pas à nous inquiéter de ce que vous faîtes ou où vous allez. Oui, faites en sortes d’obtenir notre confiance et vous ne serez jamais embêtés par nous. C’est seulement par la confiance que quelqu’un à en vous que vous obtiendrez quelque chose de toute façon.

  Joseph et Samuel firent la chose essentielle. Ils mirent tout leur coeur dans quelque soit ce qu’ils faisaient. Tous les grands hommes dans le monde font ainsi et c’est pourquoi ils sont grands. Quoique vous fassiez garçons et filles, faites-le réellement. Ne soyez pas infidèles. A la fin de chaque jour vous devriez être capables de dire: «Mon oeuvre est presque parfaite et mes actions sont incontestables. » Vous pouvez faire ceci. Allez à la « Porte » et dites-Lui vos besoins et vos épreuves. Dites: « Seigneur, mes épreuves sont Tes épreuves. Je ne les laisserai pas me troubler plus longtemps. Je mettrai mon coeur et mon âme dans Ton oeuvre. »

  Faites cela garçons et filles et vous verrez les choses étonnamment différentes. Vous verrez que vos voies passées étaient des voies de folie. Vous vous direz: « N’étais-je pas un grand stupide pour faire ceci et cela? » Je sais de quoi je parle. Je vous parle par expérience.

  Pourquoi beaucoup voyagent par le chemin large? Parce que là vous pouvez être n’importe quoi. Mais, sur le chemin étroit vous devez être quelque chose de réellement grand.

  Un nombre de garçons et de filles ne sont plus avec nous parce qu’ils étaient déterminés à continuer sur le chemin large. Là, ils peuvent obtenir quelque satisfaction, mais ils sont au devant d’une grande épreuve et d’une grande perte également. A moins que tous ceux qui ne sont pas « nés de nouveau » ne rentrent en eux-mêmes comme fit le fils prodigue, ils feront tous, le trajet jusqu’à la fin de la route. Et quoi donc? — Le diable derrière et un grand précipice devant. Il y aura des pleurs et des grincements de dents. Pourquoi continuer sur le chemin du sot?

  Mieux vaut ne pas laisser passer votre opportunité alors qu’elle frappe à votre porte. Prenez le « droit chemin », et restez-y et vous aurez la prospérité et le contentement tous les jours de votre vie. Vous n’aurez ni manque ni regret. Vous avez besoin de cette paix de l’Esprit. Pourquoi ne pas la saisir?

Ne Ratez Pas Ceci

  Si vous n’avez pas encore fait la demande de votre exemplaire du petit livre sur la santé de 96 pages (Le Coin d’Entrée), le plus médiatisé et le plus discuté qui a remué le monde Adventiste et a mis au premier plan la Société du Coin d’Entrée, ne le ratez pas si votre santé, votre maison et votre bonheur signifient quelque chose pour vous. A notre avis, ce livre est le meilleur que nous ayons jamais vu sur le sujet. En réalité, nous pensons qu’il est envoyé par Dieu et qu’un exemplaire devrait se trouver dans chaque maison. Nous sommes informés que vous pouvez maintenant l’obtenir sans le coupon.

  Envoyez votre nom et adresse et le nom de l’église à laquelle vous appartenez (Il vous est demandé d’écrire en caractère d’imprimerie) à l’adresse qui se trouve sur la page de couverture.

UN CHRETIEN

Serais-je appelé Chrétien
Si tout le monde savait
Mes pensées et sentiments secrets
Et tout ce que je fais ?

Oh ! Pourraient-ils voir l’image de
Christ en moi chaque jour ?
Oh ! Pourraient-ils l’entendre parler
Dans chaque parole que je prononce ?

Oh ! Serais-je appelé Chrétien
Si tout le monde pouvait savoir
Que je suis dans des lieux
Où Jésus ne serait pas allé ?

Oh ! Pourraient-ils entendre son écho
Dans chaque chanson que je chante
Dans le manger, le boire, l’habillement
Pourraient-ils voir Jésus en moi ?

Serais-je appelé Chrétien
Si je suis jugé par ce que je lis
Par toutes mes récréations
Et par toutes mes pensées et actions ?

Serais-je considéré
Comme ressemblant à Christ
Quand maintenant je travaille, je prie
Désintéressé, gentil, pardonnant
Aux autres chaque jour ?


                                                                          -- The Evangel.

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