Les Doctrines Et Leurs Remedes

La Seule Paix De L'esprit

MEDITATION

 

  Je lirai dans Une Vie Meilleure, page 134, en commençant par le premier paragraphe. Cette lecture est basée sur le texte de l’écriture « Pardonne-nous nos péchés, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. »

  V.M. p.134 : « Jésus nous enseigne ici que Dieu ne peut nous accorder Son pardon que dans la mesure que nous l’accordions nous-mêmes à nos semblables. C’est l’amour de Dieu qui attire à Lui et cet amour ne peut toucher nos cœurs sans susciter en nous de l’amour pour nos frères.

  Après avoir terminé cette prière, Jésus ajouta : ‘Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi. Mais, si vous ne pardonnez pas aux hommes leurs offenses, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses.’ Celui qui ne pardonne pas se prive du seul moyen par lequel il puisse bénéficier de la miséricorde de Dieu. Ne pensons pas que, si ceux qui nous ont fait du tort ne confessent pas leur péché, nous avons le droit de leur refuser notre pardon. Sans aucun doute, leur devoir est d’humilier leur cœur par le repentir et la confession ; mais nous devons nous montrer miséricordieux envers ceux qui nous ont offensés, même s’ils ne reconnaissent pas leurs torts. Aussi douloureusement qu’ils aient pu nous meurtrir, nous ne devons pas entretenir en nous des rancœurs et nous apitoyer sur notre nous-mêmes du mal qui nous a été infligé, mais au contraire nous devons accorder notre pardon à ceux qui nous ont fait du tort, comme nous espérons le recevoir de Dieu pour nos offenses envers Lui. »

  Maintenant, quel devrait être le sujet de notre prière cet après-midi ? - Que nous devons aimer nos frères ; pardonner les erreurs des autres qu’ils aient ou pas pardonné nos fautes; que nous devons confesser nos péchés sans nous soucier de ce que feraient les autres.

 

LES DOCTRINES ET LEURS REMEDES

 

DISCOURS SPECIAL DONNE PAR V.T. HOUTEFF,
MINISTRE DES ADVENTISTES DU 7ème JOUR DAVIDIENS
SABBAT 09 NOVEMBRE 1946
CHAPELLE DU MONT CARMEL
WACO, TEXAS

  Permettez-moi d’introduire mon sujet en vous racontant une histoire simple.

  Il était une fois, six frères qui construisaient un pont soi-disant pour le dieu de Justice. Le but du pont était de relier l’Est à l’Ouest.

  Ils n’eurent aucune difficulté à poser les fondations et à dresser les piliers. Mais voilà, quand ils vinrent pour relier l’aile Est à l’aile Ouest, ils se trouvèrent confrontés à un extraordinaire obstacle : ce qu’ils avaient bâti durant le jour était démoli durant la nuit et ce miracle continua jour après jour. Finalement, les frères s’assirent et tinrent conseil pour discuter de la façon de résoudre ce problème harassant. Ils sentaient que tout laisser tomber serait la plus grosse bêtise qu’ils pourraient faire, car cela aurait jeté leurs noms dans le déshonneur. Ils étudièrent et prièrent.

  A la fin, ils conclurent que le dieu de Justice était pour quelque raison, fâché contre eux et qu’un sacrifice humain pourrait l’apaiser. Ainsi donc, ils décidèrent de sacrifier la meilleure de leurs épouses. Ceci, cependant, ne devrait pas être divulgué aux femmes. Par ailleurs, dans le but de faire une sélection impartiale et acceptable, ils décidèrent que le lendemain, chacun d’eux devait demander à sa femme de lui préparer le meilleur petit déjeuner et dîner et de les lui apporter sur le pont le plus tôt possible. Ils devaient expliquer à leurs épouses qu’ils avaient besoin de manger et de prier à côté du pont pour la gloire du dieu de la Justice et pour la réussite de leur projet. La femme qui arriverait la première avec la nourriture sera la victime.

  Cinq de ces hommes, toutefois, ne restèrent pas fidèles à leur serment solennel. Chacun d’eux dirent immédiatement à leurs femmes ce qui allait se passer et que par conséquent, elles ne devraient pas se presser d’arriver jusqu’au pont avec les repas.

  Au matin, à l’heure fixée, les hommes se tenaient à l’emplacement du pont. Alors, peu de temps après, ils virent dans le lointain quelqu’un venir vers le pont. Durant quelques instants, personne ne sut avec certitude de qui il s’agissait, mais bientôt l’homme qui avait respecté l’accord, reconnut sa femme. Bien entendu, il fondit immédiatement en larmes et avec des gémissements, tomba sur le sol. Voyant l’étrange attitude de son époux, la femme lâcha son panier de nourriture et accourut vers son mari, les cinq autres frères la saisirent et la jetèrent dans un trou sur le pont, et là ils la cimentèrent vivante. Alors, les frères, avec confiance, espéraient que le pont allait tenir, car ils pensaient avoir fait tout ce qu’ils pouvaient pour apaiser le dieu de Justice.

  C’est ainsi que les cinq hommes malhonnêtes regagnèrent leur domicile gaiement ; l’honnête homme, par contre rentra chez lui en peine.

  Le matin suivant, tous les hommes se précipitèrent jusqu’au pont, espérant le trouver toujours debout et intact. Mais, à leur grande surprise et avec consternation, ils trouvèrent le pont en son entier complètement démoli sur le sol.

  Naturellement, l’incident se répercuta à travers la ville et les juges de la ville vinrent pour voir ce qui provoquait une telle excitation. Lorsqu’ils écoutèrent les bâtisseurs argumenter et philosopher de cause à effet, ils apprirent que la malheureuse femme n’avait pas été sacrifiée par un loyal hasard, mais par fraude. Alors, ils estimèrent que tout ce désastre était dû au fait que des hommes injustes avaient essayé de construire un pont au nom d’un dieu de Justice. L’affaire fut portée devant la Justice et les juges décidèrent finalement que justice devait être faite, sans quoi non seulement le pont, mais leur ville même serait anéantie. En conséquence, en ce même jour, les cinq hommes malhonnêtes furent exécutés et l’homme honnête fut nommé maire de la ville.

  Les Chrétiens sont en train de construire un pont, pour ainsi dire, au Dieu de la justice depuis de nombreuses années. Mais, ils ne semblent pas avoir plus de succès que les six bâtisseurs du pont. Et pour quelle raison ? - Pour la même raison que les six bâtisseurs avaient échoué : des hommes égoïstes sont engagés dans cette œuvre, et bien qu’ils voient la nécessité d’un sacrifice, d’une façon ou d’une autre, ils s’arrangent toujours pour que ce soit les autres qui fassent le sacrifice.

  Alors vous souvenez-vous que bien que la construction de la tour de Babel était contre le commandement et la volonté de Dieu, durant tout ce temps, les bâtisseurs travaillaient avec beaucoup d’harmonie entre eux. Leur projet prospérait et leur tour montait en flèche. Mais, lorsque leur langue fut confondue et qu’ils ne purent se comprendre, alors la progression de la tour cessa. Pour leur montrer qu’Il était en désaccord avec leur projet et qu’Il était Celui qui avait confondu leur langue, Dieu foudroya la tour à tel point qu’elle s’écroula sur le sol. Ce qui arriva au pont arriva aussi à la tour.

  Les Chrétiens travaillent les uns contre les autres. Un frère Chrétien trahit un autre frère. Les pasteurs Chrétiens, plutôt que de prêcher la Vérité, prêchent les uns contre les autres. Un édifie, mais un autre derrière démolit tout. Ils ne voient pas du même œil, ils ne se comprennent pas davantage que les bâtisseurs de la tour dont la langue fut confondue.

  Aussi longtemps que l’égoïsme et la malhonnêteté, la confusion et l’animosité existeront parmi les Chrétiens, leur pont et leur tour, pour ainsi dire, n’aboutiront pas, aussi sûrement que le pont des six briseurs de serment et la tour des détracteurs du prophète Noé. On ne peut mettre fin au problème de doctrine sans en détruire l’origine, pas plus qu’une blessure avec une écharde ne peut cicatriser si l’on ne retire cette écharde.

  Vous êtes familiers au fait qu’il n’y avait pas de problème de doctrines durant l’époque de Moïse, aussi longtemps que Moïse interprétait seul la Parole de Dieu pour le peuple. Mais, dès que Koré, Dathan, Abiram et les autres convoitèrent le poste de Moïse, les problèmes de doctrines débutèrent. Alors, le seul remède que Dieu Lui-même trouva c’était de faire que la terre ouvrit sa bouche et engloutisse toute la multitude qui inspirait les doctrines, qui s’autoproclamait les représentants de Dieu.

  De nos jours, il y a même un plus grand fleuve d’interprétations personnelles des Ecritures (c’est la cause des doctrines d’aujourd’hui) que durant l’époque de Moïse. Et d’après Apocalypse 12 : 15, 16, le Seigneur prévient qu’Il utilisera à nouveau un remède identique à l’ancien remède contre le fleuve qui engendre les doctrines d’aujourd’hui. Alors, beaucoup apprendront à respecter la fonction de l’Esprit de Prophétie. Lisons maintenant le sort réservé à ceux qui choisissent de continuer à marcher à la lueur de leur lumière.

  Apo. 12 : 16 – « … et la terre ouvrit sa bouche et engloutit le fleuve que le Dragon avait lancé de sa bouche. »

  Ici, nous voyons qu’un remède identique ayant entraîné la cessation des doctrines durant l’époque de Moïse sera de nouveau utilisé pour obliger les doctrines à s’arrêter de nos jours. C’est la seule solution pour que l’harmonie soit rétablie entre les membres dans l’église elle-même, mais aussi parmi les Chrétiens en général.

  2 Tim. 3 : 16-17 – « Toute Ecriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre. »

  2 Pie. 1 : 20-21 – « Sachant tout d’abord vous-mêmes qu’aucune prophétie de l’Ecriture ne peut être un objet d’interprétation particulière. Car, la prophétie n’est jamais venue par la volonté de l’homme, mais de saints hommes de Dieu ont parlé, étant poussés par l’Esprit Saint. »

  De façon affirmative, toutes les Ecritures, pas seulement une partie de Celles-ci, sont inspirées. De façon négative, pas une seule ne doit être interprétée de façon personnelle, pour la raison qu’Elle n’est pas venue des hommes, mais, de Dieu ; c’est à dire, comme l’Esprit de Dieu a dicté aux hommes les Ecritures, donc l’Esprit de Dieu doit interpréter les Ecritures aux hommes, car aucun homme individuellement (sans l’Inspiration) n’est capable de révéler les prophéties scellées ou d’interpréter une quelconque partie de ces prophéties ou même de comprendre leur importance après qu’elles aient été interprétées, si ce n’est par le don de l’Esprit de la Vérité. « Aucun des méchants, par conséquent, ne comprendra, mais les sages comprendront. » Dan. 12 : 10.

  Nous devrions maintenant être convaincus qu’aussi longtemps que ce commandement et ce principe divin pour interpréter la Parole de Dieu seront négligés et malmenés, et aussi longtemps que l’égoïsme et la bigoterie existeront parmi les Chrétiens en général, et parmi les étudiants de la Bible en particulier, les doctrines continueront à s’accroître, et la force du peuple continuera à se gaspiller inutilement, exactement comme le fut la force, à la fois des bâtisseurs de la tour et les constructeurs du pont. Oui, aussi certainement que la nuit suit le jour, il est certain que leurs efforts échoueront et leur honte sera révélée au grand jour.

  L’Inspiration nous avertit symboliquement à travers le prophète Zacharie que nous ne pouvions être conduits dans toute la Vérité, sans le don de l’Esprit de Prophétie. Tournons-nous donc vers Zacharie quatre et commençons par le premier verset.

  Zach. 4 : 1-4 – « L’ange qui parlait avec moi revint, et il me réveilla comme un homme que l’on réveille de son sommeil. Et il me dit : Que vois-tu ? Et je répondis : Je regarde, et voici il y a un chandelier tout d’or, surmonté d’un vase et portant sept lampes, avec sept conduis pour les lampes qui sont au sommet du chandelier ; et il y a près de lui deux oliviers, l’un à la droite du vase et l’autre à sa gauche. Et reprenant, je dis à l’ange qui parlait avec moi : Que signifient ces choses, mon seigneur ? »

  Vous remarquez que l’image présente ici est une exacte reproduction du symbolisme de Zacharie. Pour que notre étude soit simplifiée et précise, nous étudierons le chapitre avec l’illustration.

ZACHARIE QUATRE

  Maintenant écoutons l’explication de l’ange au sujet de ce symbolisme.

  Versets 5-6 – « L’ange qui parlait avec moi me répondit : Ne sais-tu pas ce que signifient ces choses ? Je dis : Non, mon seigneur. Alors il reprit et me dit : C’est ici la Parole de l’Eternel à Zorobabel : Ce n’est ni par la puissance ni par la force, mais c’est par mon esprit, dit l’Eternel des armées. »

  L’ange dévoila deux choses : premièrement, il fit savoir que le symbolisme concernait la Parole de l’Eternel (la Bible) aux serviteurs de Dieu, et deuxièmement que Sa Parole est révélée non par la force de l’homme ni par la puissance, mais, par l’Esprit de Dieu.

  Manifestement, ce symbolisme comme un tout, représente le système par lequel le Seigneur transmet Sa Parole révélée à Son peuple. Afin d’avoir une compréhension approfondie de ce système divinement conçu, nous avons besoin de savoir ce que chaque partie composant cette illustration signifie. L’Esprit de Prophétie donne l’indice. La Tragédie des Siècles p.287 explique que les « oliviers » représentent « l’Ancien et le Nouveau Testament ». Testimonies to Ministers p.188 dit que l’huile dorée représente l’Esprit Saint ; et la p.337 du même livre et Apocalypse 1 : 20 disent que les sept lampes représentent l’église et que les sept conduits (les dirigeants) qui transportent l’huile jusqu’aux églises.

  Maintenant, étudions l’illustration elle-même comme nous étudierons n’importe quelle image. Tout d’abord, les oliviers représentent la Parole de Dieu (la Bible – à la fois le Nouveau et l’Ancien Testament – deux oliviers).

  Ici, l’on voit que tout le symbolisme a pour but de dépeindre l’accomplissement d’une seule chose : maintenir les sept lampes (l’intégralité des membres de l’église) alimentées par l’huile spirituelle (la Vérité de la Bible) pour que la lumière spirituelle soit donnée tout autour d’elle et ainsi, l’église pourra éclairer le monde entier avec la révélation de la Parole de Dieu. Puisque le devoir des dirigeants est de nourrir l’église avec la nourriture spirituelle, le fait est que les sept conduits représentent les dirigeants au travail amenant l’huile (la Vérité révélée) du vase vers les sept lampes, les églises. Maintenant, la Vérité c’est que dans l’illustration, les conduits (les dirigeants) ne prennent pas l’huile directement des oliviers (la Bible) ; ceci indique de façon catégorique que le vase dans lequel l’huile est déposée représente le récipient ou la réserve dans laquelle les compilations des interprétations inspirées de la Bible sont emmagasinées et que c’est de cet endroit et non des oliviers que les dirigeants prennent eux-mêmes l’huile et la portent jusqu’aux sept lampes (à l’église).

  Par conséquent, les deux conduits d’or ne sont qu’une représentation des canaux inspirés, lesquels sont capables d’extraire l’huile (lumière de la Vérité) des oliviers (les deux Testaments) et de l’emmagasiner dans le vase (des livres), afin que les conduits (les dirigeants) la transportent au chandelier (aux églises).

  Le symbolisme, par conséquent, indique la méthode que le Ciel avait décrétée pour dispenser la Parole de Dieu à Son église : que l’Esprit de Prophétie à l’œuvre est le seul remède contre les doctrines dans l’église et dans le monde.

  Ceux qui ne se munissent pas de l’huile dorée et ceux qui continuent toujours à chercher un certain type d’huile ou quiconque essaiera d’extraire sa propre huile, ceux-là tomberont évidemment dans la fosse quand la terre ouvrira sa bouche pour engloutir le fleuve. C’est alors que ceux qui inspirent des doctrines et ceux qui sont en quête de doctrines s’éteindront à jamais.

  Versets 8-9 – « La Parole de l’Eternel me fut adressée en ces mots : les mains de Zorobabel ont fondée cette maison, et ses mains l’achèveront ; et tu sauras que l’Eternel des armées m’a envoyé vers vous. »

  Ces versets suggèrent formellement qu’il existait des doutes dans l’esprit de certains, à savoir, si c’est Zorobabel antitype ou quelqu’un d’autre qui finira l’œuvre que Zorobabel a commencée. Qui Zorobabel représente-t-il ?

  La Parole de Dieu explique que le Zorobabel d’antan est un signe, un type au moment où Dieu renverse les trônes des royaumes, au moment où leurs armées sont détruites par l’épée d’un « frère » Chrétien, fauchant un autre frère Chrétien (Aggée 2 : 22, 23). Zorobabel, par conséquent, représente le serviteur de Dieu à une époque où les rois couronnés, « le trône des royaumes » sont renversés et dans laquelle une nation Chrétienne sera en guerre contre une autre nation Chrétienne. Puisque les royaumes couronnés s’éteignent rapidement et d’autres formes de gouvernement remplacent ces royaumes ; tout cela prouve que l’apparition de Zorobabel antitype maintenant est échue. Et la réponse du Seigneur fut donc : « Les mains de Zorobabel ont posé les fondations de cette maison, ses mains l’achèveront aussi. »

  Verset 10 – « Car ceux qui méprisaient le jour des faibles commencements se réjouiront en voyant le niveau dans la main de Zorobabel. Ces sept sont les yeux de l’Eternel qui parcourent toute la terre. »

  Le jour où cette écriture s’accomplit, est le jour où le Seigneur des armées commence une œuvre de réforme apparemment petite et insignifiante ; et ceux qui méprisent ces débuts hésitants seront ravis à la fin de voir que Zorobabel antitype est celui qui dirige l’œuvre avec tous (sept) ses assistants. Ils sont les yeux du Seigneur. Quel jour mémorable ! Quel grand peuple ! Manifestement, ils représentent la « pierre » de Zacharie trois que nous avons étudié plusieurs semaines auparavant et nous avons appris qu’elle avait sept yeux, une vision spirituelle complète. Il est évident que c’est cette pierre est la même qui frappe la grande statue de Dan. 2 : 45.

  Versets 11-12 – « Je pris la parole et je lui dis : Que signifient ces deux oliviers, à la droite du chandelier et à sa gauche ? Je pris une seconde fois la parole et je lui dis : Que signifient les deux rameaux d’oliviers qui sont près des deux conduits d’or d’où d’écoule l’or ? »

  Tous ceux-ci ayant lieu en ce moment précis et les prophéties qui sont maintenant dévoilées prouvent que Zorobabel antitype est maintenant forcément présent et que comme il a commencé le travail, il doit aussi le finir. Le fait que l’Inspiration prenne la peine de dire qui doit finir l’œuvre prouve en lui-même qu’il doit y avoir des usurpateurs actifs de son poste, comme il y en eut pour le poste de Moïse.

  Versets 13-14 – « Et il me répondit: Ne sais-tu pas ce qu’ils signifient ? Je dis : Non, mon seigneur, et il me dit : ce sont les deux oints, qui se tiennent auprès du Seigneur de toute la terre. »

  Par l’information donnée par l’ange, il est maintenant clair que le symbolisme décrit le système d’interprétation de la Parole écrite de Dieu et la façon de La transmettre à l’église ; dont l’époque correspond à l’ère du Nouveau Testament quand les deux oliviers existent.

  Résumons maintenant la leçon à l’aide de l’illustration. Ici, nous voyons un chandelier (une église) tout en or, le plus beau des chandeliers (« pas d’ivraie » à l’intérieur). Il constitue le reste (ceux qui restent après que les pécheurs soient enlevés), qui garde les commandements de Dieu et qui ont le Témoignage de Jésus Christ, l’Esprit de Prophétie (Apo. 12 : 17 ; 19 : 10). Le magnifique chandelier est entièrement garni et allumé. Les deux conduits d’or (les interprètes inspirés de Dieu) emmagasinent l’huile d’or dans le vase d’or (les publications de l’Esprit de Prophétie). Et les sept conduits (les dirigeants dans leur ensemble) transportent du vase d’or, l’huile d’or, vers les sept lampes d’or (tous les laïcs).

  Sous ce parfait système de préparation et de dispensation de la Parole de Dieu, « la nourriture solide au temps convenable, » à Son peuple, nul n’a point besoin de craindre que le réservoir s’assèche ou que les lampes s’éteignent. C’est le seul système d’ailleurs qui peut rendre l’église parfaite, sans tâche, ni ride, ni rien de semblable – un peuple dans la bouche duquel il ne se trouve point de mensonge, tous voyant d’un même œil et tous disant la même chose. Véritablement, « un peuple nombreux et puissant, tel qu’il n’y en a jamais eu » Joël 2 : 2. Sans aucun doute, c’est la grande puissance qui éclaire la terre, c’est le Grand Cri. En effet, ce symbolisme révèle l’église au moment où elle est dotée de l’Esprit de Prophétie et de la justice du Christ.

  Manifestement, le système d’interprétation de la Bible décrite par Zacharie est le seul système du Seigneur. C’est le seul remède aux doctrines et aux discordes parmi les Chrétiens. C’est ainsi que Ses « sentinelles élèvent la voix ; elles chanteront ensemble des cris d’allégresse car elles verront de leurs propres yeux quand l’Eternel ramènera Sion. » Esa. 52 : 8.