Batir Les Villes, Consoler Sion, Choisir Jerusalem

La Seule Paix De L'esprit

MEDITATION POUR LA PRIERE D’OUVERTURE

 

  Je lirai dans Une Vie Meilleure, en commençant par le premier paragraphe de la page 130.

  V.M. p.130 : « La volonté de Dieu est résumée dans les préceptes de Sa sainte loi, dont les principes régissent le ciel … Mais dans le ciel, l’obéissance est spontanée. Jusqu’au jour où Satan s’est révolté contre Jéhovah, les anges n’eurent pas conscience d’être soumis à une loi ; car ils n’obéissent pas comme des serviteurs, mais comme des fils. Une harmonie parfaite les unit à leur Créateur. Pour eux, l’obéissance n’est nullement pénible, car leur amour pour Dieu fait de chacun de leurs actes une expression de joie. Il en est de même de toute âme où habite Jésus « l’espérance de la gloire, » et ces paroles y trouvent un écho : ‘Je veux faire Ta volonté, Oh mon Dieu ! Et Ta loi est au fond de mon cœur’.

  « Les mots : ‘Que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel’ exprime le désir de voir sur cette terre la fin du règne de Satan, la destruction définitive du péché et l’établissement du royaume de la justice. Sur la terre comme au ciel, s’accompliront alors « les desseins bienveillants de Sa bonté. »

  Nous devons maintenant prier pour que la loi de Dieu soit écrite dans nos cœurs ; pour que nous obéissions à la loi parce que nous le voulons et non pas parce que nous le devons ; que nous réalisions que garder les commandements de Dieu est pour notre propre bien. Et par dessus tout, prions pour que notre plus grande joie puisse être de faire Sa volonté. Ainsi, que la volonté de Dieu soit faite sur la terre comme au ciel.

 

BATIR LES VILLES, CONSOLER SION
CHOISIR JERUSALEM


DISCOURS DE V.T. HOUTEFF,
MINISTRE DES ADVENTISTES DU 7ème JOUR DAVIDIENS
SABBAT 19 OCTOBRE 1946
CHAPELLE DU MONT CARMEL
WACO, TEXAS


  Dans notre étude de Sabbat dernier, nous avons appris que la prophétie de Zacharie se rapporte à deux peuples et à deux périodes différentes : premièrement, aux Juifs alors qu’ils retournaient de Babylone à Jérusalem, deuxièmement, à ceux qui au temps de la fin doivent sortir de toutes les nations (Apo. 7 : 9 ; 18 : 4). Nous avons appris aussi que le réveil et la réforme qui eurent lieu à l’époque de Zacharie sont un type du réveil et de la réforme qui doivent avoir lieu à notre époque et que le retour du peuple de l’ancienne Babylone est un type du retour du peuple de la Babylone des derniers jours. (Apo.18 : 4).

  Tournons-nous vers :

  Zach. 1 : 1 : « Le huitième mois, en la seconde année de Darius, la parole de l’Eternel vint à Zacharie… »

  Ici, il nous est dit que le prophète Zacharie fut appelé au ministère prophétique durant la seconde année de Darius, le roi. Pourquoi a-t-il été appelé dans cette année particulière ? Pour la réponse nous nous tournerons vers Esdras : « alors s’arrêta l’ouvrage de la maison de Dieu à Jérusalem ». Donc, ils cessèrent durant la seconde année du règne du Roi Darius le Perse (Esdras 4 : 24).

  Manifestement, Zacharie fut appelé à cette période particulière parce que les travaux du temple de Jérusalem avaient été interrompus et abandonnés. L’Eternel, par conséquent, à travers les prophètes Zacharie et Aggée envoya un message de reproche aux bâtisseurs et leur demanda de reprendre rapidement la construction.

  Versets 2-6 : « L’Eternel a été très irrité contre vos pères. Dis-leur donc : Ainsi parle : l’Eternel des armées : Revenez à moi, dit l’Eternel des armées, et je reviendrai à vous, dit l’Eternel des armées. Ne soyez pas comme vos pères, auxquels s’adressaient les premiers prophètes, en disant : Ainsi parle l’Eternel des armées : Détournez-vous de vos mauvaises voies et de vos mauvaises actions ! Mais ils n’écoutèrent pas, ils ne firent pas attention à moi, dit l’Eternel. Vos pères, où sont-ils ? Et les prophètes, pouvaient-ils vivre éternellement ? Cependant mes paroles et les ordres que j’avais donnés à mes serviteurs les prophètes, n’ont-ils pas atteint vos pères ? Ils se sont retournés, et ils ont dit : L’Eternel des armées nous a traités comme il avait résolu de le faire selon nos voies et selon nos actions. »

  Il fut premièrement rappelé aux bâtisseurs qu’ils étaient à Babylone parce que leurs pères n’avaient pas obéi à la Parole de l’Eternel qui leur parvint par Ses prophètes et à cause de leurs péchés, le Temple et leur royaume furent détruits. Il fut clairement dit aux bâtisseurs que si leur projet devait jamais prospérer, ils devraient éviter de marcher sur les traces de leurs pères et prêter une oreille spéciale aux prophètes Zacharie et Aggée. Les bâtisseurs promirent qu’ils ne suivraient pas le chemin de leurs pères.

  Ce fut durant le huitième mois que Zacharie leur délivra ce message de réforme. L’acceptation sincère des Juifs de ce message prépara la voie à un autre message qui devait venir dans l’espace de trois mois. Le voilà:

  Versets 7, 8 – « Le vingt quatrième jour du onzième mois, qui est le mois de Schebat, la seconde année de Darius, la parole de l’Eternel fut adressée à Zacharie, fils de Bérékia, fils d’Iddo, le prophète, en ces mots : « Je regardai pendant la nuit, et voici un homme était mon Verset té sur un cheval roux, et se tenait parmi des myrtes dans un lieu ombragé ; il y avait derrière lui des chevaux roux, fauves, et blancs. »

  Pour l’interprétation de ce symbole, nous lirons la question du prophète et l’explication que l’ange en donne dans :

  Versets 9 - 11 – « Je dis : Qui sont ces chevaux, mon Seigneur ? Et l’ange qui me parlait me dit : Je te ferai voir qui sont ces chevaux. » L’homme qui se tenait parmi les myrtes prit la parole et dit ; Ce sont ceux que L’Eternel a envoyés pour parcourir la terre. « Et ils s’adressèrent à l’ange de l’Eternel, qui se tenait parmi les myrtes, et ils dirent : Nous avons parcouru la terre, et voici, toute la terre est en repos et tranquille. »

  Puisque les chevaux sont envoyés par le Seigneur pour parcourir la terre et qu’ils pouvaient parler, tout ceci révèle manifestement que les chevaux symbolisent les messagers du Seigneur, ceux qu’Il envoie aux nations.

  Le roux, le fauve et le blanc - plusieurs espèces de chevaux, tout ceci décrit un groupe de serviteurs de races et de nationalités différentes. Les chevaux, par conséquent ne peuvent être pris pour symboliser ni les serviteurs Hébreux au jour de Zacharie ni ceux aux jours du Christ, car les serviteurs du Seigneur, à ces périodes, étaient tous d’une même race : Juive, ni roux, ni fauve ni blanc. Ayant rempli leur mission, les chevaux ont rapporté qu’ils « avaient parcouru toute la terre » et qu’en dépit de cela, la terre est en repos et tranquille - elle ne fait rien.

  Puisque c’est un fait connu que durant l’époque de Zacharie, les porteurs de messages étaient tous des Juifs (un peuple d’une seule race et d’une seule nation), le symbolisme s’applique formellement à une époque durant laquelle Dieu assigne des évangélistes de races et de nations différentes qu’Il envoie parcourir la terre, vers toutes les nations.

  Toutes ces identifications formelles indiquent clairement que les chevaux représentent les Adventistes du Premier jour qui survinrent entre les années 1833 et 1844 et qui, ensuite, réalisèrent cette prophétie symbolique en proclamant le second avènement du Christ dans chaque mission chrétienne, dans le monde entier, mais qui l’ont confondu avec la purification du sanctuaire (Dan. 8 : 14) ; la purification de l’église ; l’œuvre du Jugement, la moisson, en séparant le bon grain de l’ivraie (Matt. 13 :30) ; le bon poisson du mauvais (verset 47,48) ; les vierges sages des vierges folles (Matt. 25 : 1-12) ; les brebis d’avec les boucs (Matt. 25 : 32) ; les invités vêtus de l’habit de noces et ceux qui n’avaient pas l’habit (Matt. 22 : 2-13). Cette œuvre du jugement commence premièrement parmi les morts (dans les livres seulement, bien entendu - Dan 7 : 10) puis parmi les vivants (séparation physique réelle, la purification - Ezéchiel 9).

  Comme la prophétie du chapitre 8 de Daniel, à savoir les 2300 soirs et matins, indiquait que l’œuvre du jugement devait commencer en 1844 après Jésus-Christ, mais, comme au lieu de cela il fut compris à tort que le monde touchait à sa fin, ils furent grandement désappointés quand la date limite arriva et que rien ne se passa. Ainsi, alors que la date limite approchait, ils sont revenus de leurs champs missionnaires avec la pleine conviction qu’ils avaient accompli et fini leur mission, - qu’ils avaient « parcouru la terre » - et qu’ils n’avaient plus de temps, que le monde devait donc toucher à sa fin.

  En ce qui concerne l’envergure de leur œuvre, la Tragédie des Siècles page 398 dit ceci : « Les écrits de Miller et de ses associés furent envoyés jusque dans les pays les plus lointains. L’heureuse nouvelle du prochain retour du Christ atteignit les missionnaires dans toutes les parties du monde. » Le message de l’évangile éternel se répandit partout : ‘Craignez Dieu et rendez-Lui gloire, car l’heure de Son jugement est venue !’ ».

  C’est ainsi que les chevaux, (les messagers) pensaient que leur travail était terminé, mais l’ange, qui connaissait réellement tous les faits et voyait que le peuple de Dieu était toujours en captivité, toujours éloigné de sa patrie alors que les païens étaient bien tranquilles, plaida pour l’action :

  Verset 12 – « Alors l’ange de l’Eternel prit la parole et dit : Eternel des Armées, jusques à quand n’auras-tu pas compassion de Jérusalem et des villes de Juda, contre lesquelles tu es irrité depuis soixante-dix ans ? »

  La prédiction du prophète Jérémie selon laquelle les Juifs devaient passer soixante dix années en captivité à Babylone était finie, alors, qu’ils étaient toujours à Babylone. Mais puisque, cette prophétie symbolique trouve son accomplissement à notre époque au lieu de l’époque de Zacharie, le plaidoyer de l’ange pour « le pardon et la miséricorde sur Jérusalem et les villes de Juda » trouve, par conséquent, son application directe durant cette période. Toutefois, il y a ce parallèle : la période de captivité Babylonienne dépassait de plusieurs années la période de retour à Jérusalem. De la même manière, la prédiction de Jean selon laquelle l’église devait revenir à la vigne après avoir passé 1260 années dans le désert (dans le pays des païens) (Apo. 12 : 6), cette période avait pris fin en 1798 et se poursuivait même au-delà de cette date et aucun signe de son retour n’était visible. Comme la Dénomination n’était pas en condition d’accepter des Vérités additionnelles, il en résulte que l’église est toujours dans le désert. Concernant cette situation l’Inspiration dit : « Si le peuple de Dieu avait œuvré comme ils le devraient après la rencontre de Minneapolis en 1888, le monde aurait été averti en deux ans et le Seigneur serait alors revenu » – Bulletin de la Conférence Générale, 1892.

  Maintenant, ce message déclare fermement que son séjour dans le désert touche à sa fin et que bientôt elle sera debout sur le Mont Sion avec l’Agneau (Apo. 14 : 1). De ce point de vue analytique on voit encore que le plaidoyer de l’ange, pour la miséricorde sur Jérusalem et sur les villes de Juda, s’applique directement au peuple de nos jours et seulement indirectement au peuple de l’époque de Zacharie.

  Versets 13-14 – « L’Eternel répondit par de bonnes paroles, par des paroles de consolation, à l’ange qui parlait avec moi. Et l’ange qui parlait avec moi me dit : Crie, et dis : Ainsi parle l’Eternel des armées : Je suis ému d’une grande jalousie pour Jérusalem et pour Sion. »

  Plutôt que de dire : « Sion… sera labouré comme un champ et Jérusalem deviendra un simple amas de pierres… » - Michée 3 : 12, le Seigneur exprime Sa grande jalousie pour eux et ordonne à Ses serviteurs de « crier à nouveau » et de dire :

  Versets 16-17 – « C’est pourquoi, ainsi parle l’Eternel : je reviens à Jérusalem avec compassion ; ma maison y sera rebâtie, et le cordeau sera étendu sur Jérusalem. Crie de nouveau, et dis : Ainsi parle l’Eternel des armées : Mes villes auront encore des biens en abondance ; l’Eternel consolera encore Sion, il choisira encore Jérusalem. »

  Puisque la lumière sur ces prophéties brille sur notre sentier pour la première fois, depuis que Zacharie les a écrites, et puisque ce message est en train d’être diffusé maintenant à travers Laodicée, la Vérité selon laquelle le Seigneur est enfin retourné (a visité) avec miséricorde est très évidente.

  Après le désappointement dans l’année 1844, il fut demandé aux messagers de la Vérité en Christ de « crier à nouveau » (continuer à prêcher) et de dire : « Ainsi parle l’Eternel des armées, mes villes auront des biens en abondance, et le Seigneur consolera encore Sion et choisira encore Jérusalem. »

  Donc, aussitôt que la date arrêtée en 1844 fut passée et que les peuples perdirent espérance, le Seigneur les encouragea en donnant à Sœur White une vision du rassemblement des premiers fruits, les 144 000, les premiers à atteindre le Mont Sion et à s’y tenir debout avec l’Agneau (Apo. 14 : 1), la consolation de Sion et de Jérusalem. Alors, ils se mirent encore au travail avec l’objectif arrêté de rassembler les 144 000 serviteurs de Dieu sans défaut, ceux qui devaient être utilisés pour le rassemblement des seconds fruits, la grande foule de toutes nations que personne ne peut compter (Apo. 7 : 9). Mais, alors que le temps passait, plutôt que d’œuvrer avec Dieu, la Dénomination s’est égarée du fait de son incrédulité dans l’Esprit de Prophétie (Testimonies vol. 5 p. 217) et ainsi elle perdit de vue la Vérité qui devait encore être révélée et qui est maintenant portée à la lumière.

  Ainsi, aussitôt que survînt le désappointement de 1844 qui est symbolisé par le petit livre qui devint amer après qu’il fut mangé, l’ange déclara : « Il faut que tu prophétises de nouveau sur beaucoup de peuples, de nations, de langues et de rois » (Apo. 10 : 10-11). Le second mouvement Adventiste fut donc réorganisé et le titre Adventiste du 7ème jour lui fut donné. Ainsi, le Seigneur ordonna à Ses messagers de « crier à nouveau », de proclamer encore, de continuer à prêcher la lumière additionnelle : le Jugement des Morts. La purification du sanctuaire (Dan. 8 :14), la purification par l’action d’enlever dans les livres (Dan. 7 :10), le nom de ceux qui ne sont pas trouvés éligibles pour ressusciter lors de la première résurrection, la résurrection des saints (Apo. 20 : 5, 6).

  Ici, on voit que l’Inspiration n’éclaire pas notre chemin une fois pour toute jusqu’à la fin, mais qu’Elle le fait pas à pas ; que la Vérité de Dieu est progressive, et que nous ne pouvons jamais réellement dire que nous avons toute la vérité pour éclairer le chemin qui nous mène au-delà des Portes de Perles.

  Quant au moyen qui rendra possible le retour du peuple de Dieu dans leur propre pays, nous lirons :

  Versets 18-19 – « Je levai les yeux et je regardai, et voici il y avait quatre cornes. Je dis à l’ange qui parlait avec moi : Qu’est-ce que ces cornes ? Et il me dit : Ce sont les cornes qui ont dispersé Juda, Israël et Jérusalem. »

  Auparavant, le royaume d’Israël occupait la partie Nord de la terre promise et le royaume de Juda occupait la partie Sud. Le premier fut dispersé par les rois d’Assyrie et le second par le roi de Babylone. Ceux qui revinrent à Jérusalem à l’époque de Zacharie venaient du royaume de Juda, les Juifs, mais comme le royaume d’Israël était assimilé par les nations, par conséquent il perdit son identité raciale et nationale. Les puissances qui ont dispersé à la fois Juda et Israël, vous remarquerez, sont symbolisées par les quatre cornes.

  Versets 20-21 – « Et l’Eternel me fit voir quatre ouvriers. Et je dis : Que viennent faire ceux-ci ? Et il parla, disant : Ce sont là les cornes qui ont dispersé Juda, de manière que personne ne levait la tête ; mais ceux-ci sont venus pour les effrayer, pour jeter loin les cornes des nations qui ont levé la corne contre le pays de Juda pour le disperser.

  Ici, les mêmes puissances qui dispersèrent Juda et Israël sont à nouveau vu, non pas comme des cornes, mais comme des charpentiers ; non pas pour disperser le peuple de Dieu, mais, pour construire pour eux et pour chasser les cornes (les puissances) des païens - ceux qui gouvernent le pays.

  Il est donc clair, d’une part que les nations qui ne gouvernent pas la Palestine doivent s’élever comme les « cornes » contre celles qui la gouvernent, d’autre part ils doivent s’élever comme des charpentiers pour le peuple de Dieu. C’est ainsi que s’accomplira le temps des nations (Luc 21 : 24). Donc, seuls ceux qui survivront au Jugement des Vivants dans la maison de Dieu (1 Pierre 4 : 17), ceux dont les noms ne sont pas enlevés du Livre (Apo. 3 : 5) vont constituer l’église, au sein de laquelle doivent se trouver les 144 000 fils de Jacob (Apo. 7 : 3-8) et lorsque Michaël se lèvera, ceux dont les noms sont laissés dans le Livre, seront délivrés de la « détresse telle qu’il n’y en a jamais eu » (Dan. 12 : 1). Ils sont « le reste », ceux qui sortiront vivants du Jugement des Vivants dans la maison de Dieu. Ainsi, le temple antitype doit être construit (Ezéchiel chapitre 40 à 43) et les villes devront s’étendre.

  Puis, les serviteurs de Dieu sans défaut, les premiers fruits, doivent être envoyés vers les nations qui n’ont pas entendu parler de la gloire de Dieu (les non chrétiens) et ils publieront Sa gloire parmi les païens, et amèneront tous leurs frères, les seconds fruits, tous ceux qui doivent être sauvés, à la maison du Seigneur (Esaïe 66 : 16, 19, 20) à l’église purifiée de Dieu où il n’y aura aucun péché. Et où il n’y aura aucun risque d’être touché par les fléaux (Apo. 18 : 4).

  Aveugles à cette Vérité : le Jugement des Vivants, « le jour grand et redoutable du Seigneur », le jour où toutes choses seront restaurées, les Laodicéens sont vus dans une triste déception. Lisez Testimonies vol. 3, p.255 et Testimonies vol. 5 p. 217. A moins qu’ils ne prennent conscience de leur situation, ils se retrouveront errants et seront vomis.

  Les Juifs devinrent aveugles, car ils avaient fermé leurs oreilles aux prophètes et ne prêtèrent aucune attention à ce qu’ils disaient. L’ange de l’église de Laodicée aujourd’hui se vante en disant : « je n’ai besoin ni de prophètes, ni de plus de Vérité », rejetant les prophéties et les messages avant même qu’ils ne viennent, bien qu’ils savent très bien que le message du Jugement des Morts n’est pas le dernier. Le Jugement des Vivants est le dernier.

  Le livre de Zacharie dans son intégralité a toujours été un livre fermé, mais comme sa profonde signification spirituelle est maintenant descellée et clairement portée à l’attention de l’église, alors, ceux qui le rejettent et qui travaillent contre lui sont en train de faire pire que les Juifs qui tuèrent les prophètes et le Seigneur.

  On voit maintenant clairement que la Parole de Dieu demeure pour toujours. Les hommes peuvent massacrer les messagers de Dieu, mais, ils ne peuvent détruire Sa Parole. Elle est en effet, comme la graine de moutarde. Bien qu’Elle soit foulée au pied, afin qu’on ne la sonde plus, comme la graine de moutarde après être jetée dans la terre, dès que le rouleau se déroule, elle resurgira de nouveau. 

  Quand ce message commença à se dévoiler, les Laodicéens essayèrent désespérément de le détruire, néanmoins, il continue toujours à s’accroître très rapidement. Ils essayent toujours de le tuer, mais puisqu’ils étaient incapables de le faire quand il était aussi petit et aussi faible qu’un minuscule brin d’herbe venant de la graine de moutarde, comment peuvent-ils le détruire maintenant qu’il a grandi et porté des fruits ?

  Par conséquent, nous ne devons pas nous inquiéter sur la possibilité que quelqu’un puisse faire du mal à l’œuvre de Dieu. Nous ne devons pas non plus nous inquiéter de la façon dont nous devons atteindre le Mont Sion, mais devons être sûrs d’être prêts à embarquer sur le char de Dieu quand les anges crieront : « Tous à bords ! ». Rappelons-nous toujours que ceux qui ont détruit l’ancien royaume et chassé Son peuple, viendront maintenant pour le reconstruire et pour chasser les cornes des païens qui maintenant gouvernent le pays. Ainsi, Dieu met même nos ennemis d’hier pour travailler pour nous aujourd’hui.