LE RÉPONDEUR 4

LE RÉPONDEUR 4

Copyright 1944 
par V. T. Houteff
Tous droits réservés

 
 

QUESTIONS – RÉPONSES

QUELLE PROPHETIE FUT ACCOMPLIE CELLE DE JEAN OU CELLE DE JOSIAH?

  Question N° 77:---Puisque la prédiction de la chute de l’Empire Ottoman, le 11 Août 1940, s’est accomplie de façon frappante, Josiah Litch était-il correct en réclamant que la prophétie de l’Apocalypse 9:5,15-20 était ainsi parfaitement promulguée?

  Réponse:---« Bien que dans l›accomplissement de la prédiction de Litch, il y eut un élément de coïncidence vraisemblablement puissant, l›évènement en question ne pouvait avoir été celui décrit dans la prophétie de Jean, car la dernière révèle que les quatre anges liés sur le fleuve l›Euphrate devaient tuer le tiers des hommes. Et où dans les Ecritures qu›une nation païenne quelconque est symbolisée par des anges? De plus, l’Empire Ottoman ne tombait du tout pas; plutôt, il se plaçait ‘sous le contrôle des Nations Chrétiennes’. – La Tragédie Des Siècles, p. 335. De plus, les anges avaient une armée de 200000000 de cavaliers, tandis que la Turquie dans toute la durée de sa vie n’avait jamais chiffré une cavalerie aussi nombreuse ! Plus encore, la prophétie de la Révélation appelle au massacre du ‘tiers des hommes’ (Ap. 9:15), tandis que dans l’accomplissement de la prédiction de Litch, aucun massacre n’eut lieu. En vue de tous ces faits, il est auto-évident que bien que la prédiction de Litch puisse avoir été accomplie, elle n’a en aucun cas référence à celle du Révélateur.

  La Tragédie des Siècles rapporte simplement que la prédiction personnelle de Litch était accomplie, mais pas celle du Révélateur. Ainsi, la prédiction de Litch, étant basée de façon erronée sur la Révélation, était une puissante coïncidence non pas l’accomplissement de la prophétie du Révélateur. 

LA GRANDE TRIBULATION ET LE TEMPS DE TROUBLE SONT-ILS IDENTIQUES?

  Question N° 78:---Comment peut-on prouver que la « grande tribulation, telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde… et qu’il n’y en aura jamais » (Mt. 24:21), n’est pas le « temps de détresse tel qu’il n’y en a pas eu depuis qu’il existe une nation? » (Da. 12:1)

  Réponse:---En prophétisant « la grande tribulation », CHRIST avertit que ce serait un temps de persécution, de privation et de morts pour les saints, et qu’ils devaient, par conséquent, fuir « dans les montagnes » pour sauver leurs vies, de peur qu’aucun d’eux ne soit sauvé » Mt. 24:16,22. 

  Mais Daniel prédit que dans « le temps de détresse, tel qu’il n’y en a point eu », Michael se lèvera et délivrera chacun des saints, pour qu’ils n’expérimentent pas la mort. 

  Manifestement, donc ces deux évènements se produisent à deux moments différents, chacun étant spécial et unique, la plus grande de son genre. En effet, la prophétie déclare qu’il n’y aura jamais une autre «tribulation » telle que celle-ci, et qu’il n’y aura jamais un autre temps de trouble, tel que celui-là.

  (Voir Questions-Réponses, Livre N°2, Question N° 47, pour une description détaillée de ces deux évènements.) 

QUAND LES HOMMES SE SONT-ILS RÉCLAMÉS DU NOM DU SEIGNEUR?

  Question n°79:---Abel ne s’est-il pas réclamé du nom du SEIGNEUR quand il a offert le sacrifice (Ge. 4:4)? Si oui, pourquoi Ge. 4:26 (en marge) dit que ce fut après la naissance de Seth que « les hommes ont commencé à se réclamer du nom du SEIGNEUR»? 

  Réponse:---Quoique de la mort d’Abel jusqu’à la naissance de Seth, (Ge. 4:25), Caïn fut le seul fils vivant d’Adam, cependant ni lui ni sa postérité ne servaient DIEU. Ainsi étaient-ils « les fils des hommes ». Mais Seth et ses descendants, qui avaient l’esprit d’Abel, se réclamèrent du nom du SEIGNEUR, et étaient « les fils de DIEU ». Ge. 6:2

  Ainsi, puisqu’il y avait deux catégories d’adorateurs (les vrais et les faux) en contact étroit les uns avec les autres, il s’avéra nécessaire de leur attribuer des noms afin d’établir une distinction entre ceux qui suivaient les hommes et ceux qui suivaient DIEU. Les descendants de Seth furent les premiers.

  Les « fils de DIEU » ne devraient-il pas, en ces tout comme les Juifs qui bien après qu’ils aient accepté CHRIST furent les premiers à être appeler Chrétiens. Et tout comme les juifs qui continuèrent à s’appeler eux-mêmes juifs, ainsi les descendants de Caïn continuèrent à s’appeler « les fils des hommes ». 

  D’après ce passage de l’Écriture, il apparaît évident que les pratiques religieuses que nous voyons aujourd’hui, et qui relève de l’ignorance et de l’insouciance, et qui se traduisent par un esprit de persécution entre ceux qui adorent DIEU exactement comme il l’a demandé, tirent leur origine de Caïn. Nous voyons aussi que l’esprit d’Abel exerce son influence d’obéissance, et qu’elle nous ait parvenu jusqu’à ce jour. Ainsi y a-t-il toujours encore dans le monde «les fils des hommes » ainsi que « les fils de DIEU ». Et tout comme la religion des « fils des hommes » en ces jours-là s’apparentait à celle pratiqué par leur père Caïn, –non pas selon l’ordre de DIEU, mais selon leur propre choix. Ainsi en est-il aujourd’hui. Un grand nombre de personnes adorent de la même manière que leurs pères, sans qu’ils ne prennent la moindre peine de savoir pour eux-mêmes la différence entre le faux et le vrai, mais ils se précipitent naturellement et sans réfléchir dans l’abîme, comme les pourceaux de Gadaréniens se jetèrent de la falaise dans la mer (Mt. 8:32; Mc. 5:13). 

  Mais en dépit du nom sacré que portait les fils de Seth, bon nombre d’entre eux se marièrent avec les filsdes hommes; c’est ainsi que « les fils de DIEU virent que les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu’ils choisirent.» Ge.6:2. Cette pratique pernicieuse amena la méchanceté des fils des hommes dans le foyer des fils de DIEU. « L’Éternel vit que la méchanceté des hommes étaient grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. L’Éternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et Il fut affligé en son cœur. Et L’ÉTERNEL dit: J’exterminerai de la face de la terre l’homme que J’ai crée, depuis l’homme jusqu’au bétail, aux reptiles et aux oiseaux du ciel; car Je me repens de les avoir faits. » « Et moi, Je vais faire venir le déluge d’eaux sur la terre, pour détruire toute chair ayant souffle de vie sous le ciel, tout ce qui est sur la terre périra. » Ge. 6:5-7,17

  Jetant ces regards à notre époque, JÉSUS déclare: « Car dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche; et ils ne se doutèrent de rien, jusqu’à ce que le déluge vînt et les emportât tous: il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme. » Mt. 24:38,39. Les « fils de DIEU » ne devraient-il pas, en ces jours, prêter d’autant plus attention à ces exemples et se tenir séparés des « filles des hommes »?

  Ces leçons enseignent que chaque individu lui-même, sans qu’il ne subisse l’influence d’un autre, devrait se résoudre à connaître et à pratiquer la Vérité s’il désire échapper aux filets invisibles que l’Ennemie tend sur notre sentier. Il devrait connaître sa situation si désespéré soit-elle s’il désire conserver la couronne de la vie éternelle, son trésor le plus précieux. Sinon il l’a perdra. choses qui entraîneront ma perte. Quel espoir y a-t-il pour moi?

LA RÉFORME N’EST-ELLE PAS LA PERFECTION ?

  Question n° 80:---La déclaration du « Code Symbolique » de Juillet 1935, Vol. 1, N° 13, p. 9, dit que « si un individu ne se réforme pas au moment où il est convaincu de la Vérité, il ne se réformera pas plus tard ». Cette déclaration m’effraie, car si c’est le cas, j’ai fait des choses qui entraîneront ma perte. Quel espoir y a-t-il pour moi? 

  Réponse:---Le Code symbolique ne veut pas dire par le mot « réforme » que l’on doit être parfait d’un seul coup. On atteint la perfection en continuant à avancer dans la Vérité et en grimpant l’échelle de la perfection pas à pas. (Voir Témoignages vol. 1, p. 69,70) Un vrai Chrétien ne reste jamais en arrière, mais comme le grain parfait du champ se développe dans l’épi, ainsi se développe-t-il dans sa sphère de Chrétien autant qu’il est conduit dans la Lumière. Ainsi, si vous avez commencé la course et que vous la poursuivez, il n’y a pas de raison que vous soyez perdu, « car sept fois le juste tombe et il se relève. » Pr. 24:16. « Et si quelqu’un a péché, nous avons un Avocat auprès du Père, JÉSUS-CHRIST, le juste. » 1 Jean 2:1

  Ceux qui ne se réforme pas, d’après la déclaration du Code Symbolique sont ceux qui ne commencent pas la course lorsqu’ils sont convaincus de la Vérité qui progresse, mais qui, à l’instar des Juifs ou des Laodicéens d’aujourd’hui disent: Nous sommes «riches, nous nous sommes enrichis et nous n’avons besoin de rien » (Ap. 3:17); ou à l’instar de Félix s’excusant auprès de Paul disait: « Pour le moment retire-toi; quand j’en trouverai l’occasion, je te rappellerai. » Ac. 24:25

  Le fait que vous vous efforciez de vaincre le péché en marchant dans la Lumière, est la preuve suffisante que vous n’êtes pas perdu. Et si vous continuez ainsi, vous serez sauvé sinon nous serions tous perdus. 

  L’Ennemie voudrait nous séduire d’une manière ou d’une autre, peut lui importe la manière dont il se prend et nous ne devrions pas lui donner la moindre occasion. Le conseil de Paul est: « Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte. » Hé. 12:1. 

SANCTIFIE EN UN MOMENT OU JOUR APRES JOUR?

  Question N°81:---Quel rôle jouons-nous dans le processus de la sanctification, et quand une personne est-elle sanctifiée? 

  Réponse:---« Nous devons considérer les paroles de l›Apôtre Paul, dans laquelle il appelle ses frères, par les miséricordes de DIEU, à présenter leurs corps ‘comme un sacrifice vivant, saint, acceptable devant DIEU’… La sanctification n’est pas simplement une théorie, une émotion, ou une forme de mots, mais un principe vivant, actif entrant dans la vie de chaque jour. Elle requiert que nos habitudes de manger, de boire, de nous habiller, soient telles à sécuriser la préservation de la  santé physique, mentale et morale, afin que nous puissions présenter nos corps au SEIGNEUR – non comme une offrande corrompue par les mauvaises habitudes, mais – ‘comme un sacrifice vivant, saint, acceptable devant DIEU.’ Ro. 12:1 » — Conseils sur la Santé, p. 67 

  « La véritable sanctification s’obtient par la soumission aux principes de l›amour. ‘DIEU est amour et celui qui demeure dans l’amour demeure en DIEU et DIEU en lui.’ La vie de celui dans le cœur duquel le CHRIST habite, sera une manifestation de piété réelle. Le caractère sera purifié, élevé, ennobli, et glorifié. La pure doctrine sera associée aux œuvres de justice; les préceptes divins se confondront avec les saintes pratiques.

  «La sanctification… n’est pas acquise par une heureuse effusion de sentiments, mais c’est le résultat d’une mort définitive au péché et d’une vie constante en CHRIST. Des efforts faibles et intermittents ne sauraient ni redresser les erreurs, ni opérer de réforme dans le caractère. Ce n’est que par un labeur long et persévérant, par une discipline sévère et un dur combat que nous pouvons vaincre. Nous ne savons pas aujourd’hui quelle sera la sévérité de la lutte de demain. Aussi longtemps que Satan règnera, nous aurons à soumettre le moi, à vaincre nos péchés; tant que nous vivrons, il n’y aura aucun arrêt dans notre marche chrétienne. Nous ne pourrons jamais dire: J’ai pleinement abouti. La sanctification, c’est le résultat de toute une vie d’obéissance. » — The Acts of the Apostles, p. 560 (Les Conquérants Pacifiques, pp. 499,500) 

  « À chaque instant, un travail énergique de renoncement et de sanctification doit avoir lieu en soi-même, alors les œuvres manifesteront que JÉSUS demeure dans le cœur par la foi. La sanctification ne ferme pas l’âme à la connaissance, mais ouvre l’esprit et l’incite à sonder la vérité à la façon d’un trésor caché. » — Counsels of Teachers, p. 449 (Conseils aux Educateurs, p. 362 

  « Il n›y a pas de sanctification — celle de la Bible — pour qui rejette une partie de la vérité » (Testimonies, Vol. 1,p.338. Témoignages pour l’Église, Vol. 1, p. 127), car « cette œuvre ne peut pénétrer le cœur si une lumière faite sur une quelconque partie de la vérité est rejetée ou négligée. L’âme sanctifiée ne se contentera pas de rester dans l’ignorance, mais elle voudra marcher dans la lumière et cherchera une lumière plus grande. Voyez comme le mineur creuse pour trouver l’or et l’argent, il en est de même le disciple du CHRIST qui cherchera la vérité comme un trésor caché, et sera en quête constante de lumière, croissant toujours en connaissance. Il grandira sans cesse en grâce dans la connaissance de la vérité. »–The Review and Herald, 17 Juin 1890.

  « Nombreux… ne vivent pas dans la vérité. Ils parlent de sanctification et laissent l’Ecriture de côté. Ils prient pour obtenir la sanctification, ils la chantent et l’exaltent….. La vérité révélée pour notre époque, qui est pourtant le vrai moyen de sanctification, est foulée aux pieds. Les hommes peuvent bien crier: ‘ Sainteté! Sainteté! Sanctification! Sanctification! Consécration! Consécration! ’ et cependant ne pas avoir plus d’expérience de ce dont ils parlent qu’un quelconque pécheur avec ses tendances mauvaises. DIEU arrachera bientôt ce manteau de propre justice dont se sont parés ceux qui vivent encore selon la chair afin de cacher la difformité de leur âme. » — Testimonies, Vol. 1, p. 338,336. Témoignages pour l’Église, Vol. 1, p. 126, 125. 

  « Le prophète Daniel était un exemple de la vraie sanctification. Sa longue vie était remplie d›un service noble pour son Maître, Il était un homme ‘grandement aimé’ du Ciel. Pourtant au lieu de réclamer d’être pur et saint, ce prophète honoré s’identifia lui-même avec la réalité pécheresse d’Israël, comme il plaida avec DIEU en faveur de son peuple:

  ‘Nous ne présentons pas nos supplications à Toi à cause de notre justice, mais à cause de tes grandes miséricordes.’ ‘Nous avons péché, nous avons commis la méchanceté.’ Il déclare, ‘je parlais encore, je priais, je confessais mon péché, et le péché de mon peuple.’ Et quand à un moment plus tard le Fils de DIEU apparut pour lui donner instruction, Daniel déclara, ‘mon apparence changea en moi en corruption, et je ne retins plus de force.’ 

  « Quand Job entendit la voix de L’ÉTERNEL dans le tourbillon, et s’écria, ‘Je me prends en horreur, et je me repens dans la poussière et la cendre.’ C’était quand Esaïe vit la gloire de DIEU, et entendit le chérubin crier, ‘Saint, saint, saint, est L’ÉTERNEL des armées’, qu’il cria, ‘Malheur à moi! Car je suis impur.’ Paul, après avoir été ravi au troisième ciel, et entendit des choses qu’il n’était pas possible à un homme de prononcer, parle de lui-même comme ‘moindre que le moindre des saints’. – La Tragédie des Siècles, pp. 470,471 

  La sanctification de Paul était le résultat d’une lutte constante avec le moi. Il disait, ‘Je meurs chaque jour.’ Sa volonté et ses désirs étaient chaque jour en conflit avec l’œuvre et la volonté de DIEU, Au lieu de suivre ses inclinations, il fit la volonté de DIEU, crucifiant cependant sa propre nature. 

  « DIEU conduit son peuple étape par étape. La vie Chrétienne est une lutte et une marche. Dans cette guerre il n›y a point de relâche; l›effort doit être continu et persévérant.

  C’est par un dévouement incessant que nous maintenons la victoire sur les tentations de Satan. L’intégrité chrétienne doit être recherchée avec une énergie inestimable, et maintenue avec une détermination d’objectif résolue.

  « Personne ne sera portée là-haut sans un effort persévérant, et sévère en sa propre faveur. Tous doivent s’engager dans cette guerre pour soi-même… la lutte pour la conquête sur soi-même, pour la sainteté et pour le ciel, est une lutte qui dure toute la vie. Sans un effort continuel et une activité constante, il ne peut y avoir d’avancement dans la vie divine, pas d’acquis de la couronne de victoire. » Témoignages pour l’Eglise, Vol. 8, p. 313

  « C›est la volonté de DIEU pour les êtres humains, leur sanctification même. En avançant dans notre chemin d›en-haut, le chemin du ciel, chaque faculté doit être tenue dans la meilleure condition sanitaire, préparée à faire un service fidèle, Les pouvoir dont DIEU a dotés l›homme doivent être soumis à un allongement… L›homme peut ne pas possiblement faire cela de lui-même; il doit avoir l’aide Divine. Quel rôle l’agent humain doit-il jouer? –‘Réalisez votre propre salut avec crainte et tremblement. Car  c’est DIEU qui accomplit en vous le vouloir et le faire selon Son bon plaisir.’ PhiI. 2:12,13 » — Id., p. 64.

  Enfin, la réalisation du principe de la vraie sanctification dans le cœur du Chrétien de façon inimitable dans la parabole de CHRIST de la croissance du grain: « D’abord l’herbe, puis l’épi, après quoi le grain tout entier dans l’épi. » Marc 4:28.

  Ainsi de grâce en grâce s’élève la vraie sanctification, qui est le processus dynamique d’une régénération progressive par l’attribution ‘continuelle de la justice du CHRIST, « par la puissance intérieure de l’Esprit de DIEU » (The Great Controversy, p. 469; La Tragédie des Siècles, p. 469); car « l’attribution de l’Esprit est l’attribution de la vie de CHRIST » (Gospel Workers, p. 285; Ouvriers Evangéliques, p. 285) – la sanctification complète. 

  Par comparaison: « La justice par laquelle nous sommes justifiés [la première phase de la sanctification] est imputée. La justice par laquelle nous sommes sanctifiés [la seconde phase] est impartie. La première est notre titre pour le ciel, la seconde est notre convenance pour le ciel. » — The Review and Herald, 4 Juin 1895 (CHRIST notre Justice, p. 98) 

  « La germination du grain représente le commencement de la vie spirituelle, et le développement de la plante une belle figure de la croissance Chrétienne. Comme dans la nature, de même que dans la grâce ; il ne peut y avoir de vie sans croissance. La plante doit soit grandir soit mourir. Comme sa croissance est imperceptible et silencieuse, mais continue, de même est le développement de la vie Chrétienne. A chaque étape du développement notre vie peut être parfaite ; mais si le plan de DIEU pour nous est accompli, il y aura un continuel avancement. La sanctification est l’œuvre de toute une vie. Comme nos opportunités se multiplient, notre expérience s’élargit, et notre connaissance, augmente. Nous deviendrons forts pour porter des responsabilités, et notre maturité sera en proportion de nos privilèges » — Les Paraboles de JÉSUS, pp. 65,66

  « Voici la sanctification Biblique. Elle n’est pas simplement une démonstration ou une œuvre extérieure. Elle est la sanctification reçue par le canal de la Vérité. Elle est la vérité reçue dans le cœur, et observée pratiquement dans la vie. » — Témoignages pour l’Eglise, Vol. 1, p. 339 

  « CHRIST pria pour Ses disciples en ces mots: ‘Sanctifie-les par Ta vérité. Ta Parole est la Vérité. Il n’y a pas d’authentique sanctification, sauf par l’obéissance à la vérité. » — La Vie Sanctifiée, p. 49 

VOMI OU REJETE?

  Question N° 82:---S’il vous plaît expliquez la déclaration suivante tirée de « La Verge du Berger », Vol. 1, p. 153: «Maintenant Il donne à Son peuple une année pour bien faire. » 

  Réponse:---La déclaration précédente veut simplement dire que DIEU limitait les dirigeants de Laodicée à une année dans laquelle accepter le message du scellement et de le porter dans leurs églises respectives. Par leur échec de faire cela à la fin de la période de grâce limitée, Il les a rejetés comme Ses serviteurs. Et maintenant, si quiconque d’entre eux accepte le message additionnel (Testimonies to Ministers, p.106; Gospel Workers, p. 304), et désire le porter aux Laïcs, ils peuvent le faire seulement sous la direction du message présent – la «réorganisation » dont il est parlé dans CHRIST Notre Justice, édition 1941, p.121.

QU’EST CE QUE « LA VERGE DE MON FILS»?

  Question N° 83:---Pouvez-vous expliquer s’il vous plaît la signification de la « Verge » comme employée dans Ezéchiel 21: 8-15?

  Réponse:---En appelant Israël la « verge » de Son fils (Ps. 74:2; 110:2), DIEU montre qu’il était sa verge pour punir les païens, tout comme Assyrie était sa verge pour punir Israël (Es. 10:5). Ainsi la verge est un emblème de puissance ou de gouvernement, aussi un instrument de châtiment.

QU’EST-CE QUE L’ÉPÉE DU SEIGNEUR?

  Question N° 84:---La Bible veut-elle dire couteaux, fusils, ou baïonnettes quand elle parle de « l’épée de L’ÉTERNEL » dans les derniers jours? 

  Réponse:---Le terme « épée », comme employée dans les Ecritures, signifie guerre, effusion de sang et vengeance. L’épée de DIEU est l’instrument quelconque qu’Il emploie pour exécuter le jugement; ce n’est pas nécessairement une lame d’acier: Souvent ça a été la peste, le feu, la famine, le tremblement de terre, la guerre, et une armée d’autres forces élémentaires, même les méchants, comme, témoigne le cri de David: « Délivre mon âme de la main du méchant, qui est Ton épée. » Ps.17:13.

SION ET JERUSALEM SONT-ELLES LES MÊMES?

  Question No.85:---S’il vous plaît expliquez la différence entre les termes « Sion » et « Jérusalem » d’Es. 52:1 et d’Ap.14:1. 

  Réponse:---« Sion » et « Jérusalem » d›Ésaïe 52:1 doivent représenter des gens, car il serait ridicule de dire à une colline et à une ville, « Réveille-toi, réveille-toi, revêts ta force, revêts tes beaux habits. »

  Sur les collines élevées de l’Ancienne Sion se tint le palais du roi, « et les chefs du peuple habitent à Jérusalem: le reste du peuple aussi tire au sort, pour amener un dixième du peuple à habiter à Jérusalem la ville sainte, et les neuf dixièmes à habiter dans les autres villes. » Néh.11:1. Ainsi la famille royale résidait à la montagne de Sion, et les chefs moindres et les autres représentants du gouvernement habitaient à Jérusalem même.

  L’appel, « Réveille-toi, réveille-toi; revêts ta force, O Sion; revêts tes beaux habits, O Jérusalem », est applicable à l’église de Laodicée, la dernière des sept églises, et celle qui termine la période du « blé » et de « l’ivraie… » mélangés ensemble, parce qu›après qu›elle se revête de ses beaux habits, « les souillés n›entreront plus au milieu d›elle. Ceux qui se réveillent à l›appel enthousiasmant, se revêtent de force en se séparant des méchants, et en se revêtant de leurs beaux habits en se tournant vers la justice, sont ceux-là qui « dans les derniers jours », formeront Sion et Jérusalem –les princes et les chefs du peuple dans l›église du Royaume restauré.

  Puis « revêtue de l’armure de la justice du CHRIST, l’église entrera dans son conflit final. ‘Belle comme la lune, pure comme le soleil, et terrible comme des troupes sous leurs bannières’, elle ira dans tout le monde en vainqueur et pour vaincre. » — Prophets and Kings, p. 725 (Prophètes et Rois, p. 549) 

  De là, « seuls ceux qui ont résisté à la tentation avec la force du Tout-Puissant seront permis d’avoir un rôle à jouer dans sa proclamation, le message du Troisième Ange quand il deviendra un Grand Cri. » — Review and Herald, N° 19, 1908 

  Maintenant quant à la signification des deux termes, Sion et Jérusalem comme employés dans Apocalypse 14:1, la seconde référence en question, le Révélateur explique que les 144000 des douze tribus d’Israël sont ceux qui composent Sion. Ses paroles sont, «Et Je regardai, et voici, un Agneau se tenait sur la Montagne de Sion, et avec Lui cent quarante-quatre mille personnes, ayant le nom de Son Père écrit sur leurs fronts. » Ap. 14:1.

  Ceux-ci étant les premiers fruits (Ap.14:4), cela montre de plus qu’ils sont les premiers fruits de la moisson à « la fin du monde ». Mt.13:39. Évidemment donc, ceux-là qu’on voyait après eux, la « grande foule… de toutes les nations » (Ap. 7:9), ne sont rien d’autre que les seconds fruits de la moisson, dont certains d’entre eux habiteront à Jérusalem.

  Ainsi à ce temps de moisson, « Il arrivera que la Montagne de la maison de L’ÉTERNEL [la montagne de Sion] sera établie sur le sommet des montagnes, et qu’elle s’élèvera au-dessus des collines; et toutes les nations y afflueront». Es. 2:2  

LES A-T-IL FOULÉS OU LES FOULERA-T-IL AUX PIEDS?

  Question No.86:---Dans Esaie (chapitre 63, verset 3) CHRIST déclarait de Lui-même: « J’ai été seul à fouler au pressoir; et personne parmi les peuples n’était avec Moi: car Je les foulerai dans Ma colère, et Je les écraserai dans Ma fureur; et leur sang a jailli sur Mes vêtements, et Je tacherai Mes vêtements.» Est-ce que cette écriture s’applique à l’œuvre de CHRIST au moment de Sa première venue ou de Son second avènement?

  Réponse:---La première partie du verset s’applique à la première venue de CHRIST, et la dernière partie au temps de la purification de l’Eglise. Ainsi par usage du langage prophétique, semble regarder à travers le temps de ses souffrances alors qu’II était sur la croix, mettant l’emphase qu’il n’y avait personne avec Lui, et que donc, par déduction, ceux qui n’avaient pris aucune part dans son agonie n’ont aucun droit de domination, sur ceux-là qu’Il avait libérés ; et que quiconque continue de garder son peuple dans l’esclavage et dans l’ignorance de la Vérité, c’est celui-là qu’Il foulera dans Sa colère et qu’II écrasera dans Sa fureur et répandra leur sang sur Ses vêtements, et par là tacher tout Son vêtement, et mettant ainsi son peuple en liberté. 

BAPTISÉ POUR LA RÉMISSION DES PÉCHÉS, OU POUR PROGRESSER AVEC LA VÉRITÉ?

  Question N°87:---Comme nous avons été admis dans l’assemblée de l’église Adventiste du Septième Jour sur notre premier baptême à l’église Baptiste, est-ce nécessaire maintenant pour nous d’être rebaptisés?

  Réponse:---Les Saintes Écritures enseignent le besoin d’un seul baptême (Ép. 4:5). Comme vous avez été baptisés par immersion à l’église baptiste, et unis plus tard à l’église Adventiste du Septième Jour, pour aucune raison autre que de marcher dans une plus brillante lumière de la parole, vous n’avez pas besoin de rebaptême. Et si vous avez été fidèles à vos vœux chrétiens aussi dans l’église Adventiste du Septième Jour, vous n’avez donc point besoin de rebaptême maintenant. 

  Supposons que vous ayez été baptisés par l’apôtre Paul et reçus dans l’assemblée de l’église, que vous ayez vécu jusqu’à ce temps présent, et pendant tout ce temps vous marchiez dans la lumière avancée de L’ÉTERNEL, vous l’auriez suivi à travers tous les sept mouvements successifs de la Réforme – les sept périodes de l’Eglise. Dans la période Protestante, vous aurez été d’abord Luthériens, et Davidiens à la fin. Dans votre façon d’avoir fidèlement suivi la lumière de la Vérité, il n’est ni Scripturaire ni logique que DIEU exigerait que vous soyez rebaptisés chaque fois que vous faites un pas en avant. 

QUI EST LE ROI DU CENTRE DE MONT CARMEL DIEU OU L’HOMME?

  Question No.88:---La plupart d’entre nous menaient une lutte pour nous libérer des liens que les dirigeants actuels avaient placés sur nous, et il ne semble pas plus vrai que nous avons l’assurance que le SEIGNEUR dirige tous les mouvements de Mont Carmel. Puissions-nous savoir juste combien de l’œuvre de Mont Carmel est sous la direction du SEIGNEUR? 

  Réponse:---Une analyse approfondie de ce sujet peut aboutir: seulement à la réalisation, que, comme DIEU avait promis de prendre les rênes en mains, c est donc exactement ce qu’Il doit, par nécessité être en train de faire. De là, toute la confusion et la perplexité avec les contestations, les critiques et le doute sur l’œuvre, sont irraisonnables, inexcusables et désastreux.

  « Satan », dit l›Esprit de Prophétie, « a la capacité de suggérer des doutes et d›inventer des objections au témoignage tranchant que DIEU envoie, et beaucoup pensent que c’est une vertu, une marque d’intelligence en eux, de se méfier, de contester et de chicaner. Ceux qui désireront douter en auront suffisamment d›espace. DIEU ne se propose pas d’enlever toutes les occasions de ne pas croire. Il donne l’évidence  qui doit être soigneusement investiguée avec un esprit humble et un esprit d›enseignement, et tous doivent décider avec le poids d›évidence. » — Témoignages pour l’Eglise, Vol. 3, p. 255

  De plus, personne ne peut juger l’œuvre par sa propre sagesse ou par la sagesse d’autres êtres humains, car, l’Esprit de Vérité déclare: « Les ouvriers seront surpris par les moyens simples qu’Il emploiera pour accomplir et perfectionner son œuvre de justice… Laissez-moi vous dire que le SEIGNEUR travaillera dans cette dernière œuvre d’une manière très différente de l’ordre commun des choses, et d’une façon contraire à tout plan humain. » — Testimonies to Ministers, p.300 

  « Vous ne devez pas être intimidés par les apparences extérieures, si contraignantes puissent-elles être. Mais vous devez porter l’œuvre de l’avant comme le SEIGNEUR a déclaré qu’elle doit être portée. » — Témoignages pour l’Eglise, Vol. 9, p.141.

  Si chacun joue bien son rôle dans l’œuvre qui lui est donnée à faire, il verra bientôt qu’il n’a ni besoin ni capacité de soigner les affaires du SEIGNEUR, ou l’œuvre qui est assignée à d’autres. Il saura que la plus grande et l’unique bonne chose qu’il peut faire est d’ accepter courageusement le grand défi de’ « l’ange de L’ÉTERNEL » à Josué: « Si tu marches dans Mes voies, et si tu prends Ma charge, alors tu jugeras aussi Ma maison, et tu garderas aussi Mes tribunaux, et Je te donnerai des endroits pour marcher parmi ceux-là qui attendent. » Za. 3:7 

  Pour les croyants de la Vérité Présente, l’une des évidences les plus sûres que le SEIGNEUR a la direction dans l’œuvre de Mont Carmel, est que, en dépit  de l’opposition incessante, la pauvreté des ouvriers, et beaucoup d’autres handicaps, l’œuvre avance résolument vers l’avant avec une puissance irrésistible. Elle est en effet comme la graine de moutarde. 

  Malgré son début humble et insignifiant, la critique et l’opposition contre elle, et les obstacles sous toutes les formes et les entraves qu’elle a eues à surmonter, elle est en train de réveiller des multitudes à travers toute Laodicée. Elle a lancé le bateau de la Réforme, et tandis que beaucoup sont déjà montés à bord, d’autres prennent rapidement la décision de chercher la sécurité qu’elle offre. Ils sont en train de réétudier la Bible à la lumière Divine de La Verge du Berger. Les messages des Trois Anges sont devenus pour eux aussi clairs et aussi doux qu’une source sur la montagne. Et ceux-là qui ne possédaient jamais, et mêmes ceux-là qui ne croyaient jamais, les écrits de l’Esprit de Prophétie, sont maintenant en train d’acheter tous les volumes.

  Certainement personne ne peut en toute conscience dire que telle est l’œuvre de l’ennemi, sans attribuer l’autorité de la Bible à Satan. Si la Bible est du SEIGNEUR, le message dans la Verge ne peut être du Diable, car il est dans la Bible dévoilée. Jamais sans la puissance de DIEU qu’il pouvait lever la Dénomination toute entière, car le Tout-Puissant déclare: « Moi L’ÉTERNEL, Je le garderai, Je l’arroserai à chaque moment, de peur que personne ne lui fasse du mal, Je le garderai nuit et jour. La fureur ne se trouve pas en Moi qui placerai des épines et des ronces en bataille contre Moi? Je passerai au milieu d’elles, Je les consumerai ensemble. » Es. 27:3,4 

  Ceux qui professent croire sont ici avertis que le SEIGNEUR connaît leur œuvre, et qu’Il ne laissera pas Ses ouvriers dans les ténèbres au sujet de cela. Exposant leurs secrets, Il déclare: « toi aussi, fils de l’homme, les enfants de ton peuple parlent toujours contre toi dans les rues et dans les portes des maisons, et se parlent l’un à l’autre, chacun à son frère en disant, viens, je te prie, et écoute la parole qui vient de la bouche de L’ÉTERNEL. Et ils viennent vers toi comme le peuple vient, et ils s’asseyent devant toi comme mon peuple, et ils écoutent tes paroles, mais ne les mettent pas en pratique : car de leur bouche ils montrent un grand amour, mais leurs cœurs vont après leur convoitises. Et voici, tu es pour eux comme un très tendre cantique de quelqu’un qui a une voix agréable, et qui peut bien jouer un instrument.: car ils entendent tes paroles, mais ne les mettent pas en pratique. Et quand cela arrivera, (voici, il vient), alors ils sauront qu’un prophète a été au milieu d’eux. » Ez. 33:30-33.

EST-IL TROP TARD POUR ENTRER DANS LE FILET?

  Question N°.89:---Il y a parmi nous quelqu’un qui enseigne que si le filet était tiré du rivage (Mt. 13:47,48) en 1930, alors ceux-là qui ne s’y trouvaient pas en ce temps-là (c’est- à- dire qui n’étaient pas alors membres de l’église Adventiste du Septième Jour) ne peuvent espérer d’être une partie des premiers fruits. Si c’est vrai, pourquoi donc quelqu’un tenterait-il d’entrer maintenant plutôt que d’attendre le temps des seconds fruits? ou s’il est déjà dans le message, pourquoi continuerait-il à s’efforcer d’être à sa hauteur si ses efforts sont liés à la futilité parce qu’il a manqué la date limite?

  Réponse:---L’action parabolique de tirer le filet sur le rivage (le SEIGNEUR faisant un arrêt momentané à Son œuvre), n’empêche pas dans la relation littérale, à quiconque d’entrer dans le filet s’il fournit l’effort nécessaire. Car, comme poisson, en tant que poisson, il ne peut réellement nager vers le filet après qu’il ait été tiré au rivage, mais en tant que peuple ils peuvent réellement entrer dans l’église jusqu’à la fin du temps de grâce.

  Assurément, si les bons poissons réussissent à entrer dans le filet tandis qu’il est en train d ‘être transporté au rivage, les pêcheurs ne les jetteront pas avec les mauvais simplement parce que le filet ne les a pas attrapés. Plutôt, ils seront estimés plus précieux même à cause de leur effort extra dépensé pour y entrer, sans que personne n’aille à leur recherche vers le filet. Si quelqu’un ne peut pas voir la possibilité pour lui en tant que poisson d’entrer dans le filet, il peut facilement se voir comme une brebis entrant dans le troupeau.

  Clairement donc, l’idée finale est un précieux concept, qui peut seulement décourager le progrès des Chrétiens, poussant certains déjà dans le message à rationaliser leur abandon parce que c’est futile d’y rester, et en justifiant les autres à ne pas faire l’effort nécessaire pour entrer dans le filet du salut lorsque l’opportunité se présente. En effet, elle les oblige même à renoncer à leur opportunité présente et d’attendre une autre qui ne viendra jamais!

   « Aujourd’hui », déclare l’Esprit de DIEU, « si vous entendez Sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs. » Hé. 4:7 

QUE FAIRE QUAND ON EST EXCOMMUNIÉ?

  Question N°.90:---Est-ce que ceux-là parmi nous qui ont été excommuniés doivent continuer à assister aux  services d’église? Si c’est ainsi, et si l’opportunité se présente à nous de parler accidentellement en rapport à la Vérité Présente, le devons-nous? Mais quoi, s’il nous est demandé de ne rien dire qui soit suggestif à la Vérité Présente devons-nous accepter et rester en silence pour toujours? Et que devons-nous faire s’ils ne nous laissent pas participer au service de la communion?

  Réponse:---Notre relation à l’église est la même que celle de Jean-Baptiste, de JÉSUS-CHRIST, et des Apôtres: Nous avons un message à proclamer à l’église, et bien que les officiers de l’église nous ordonnent de sortir, comme le Sanhédrin ordonnait aux Apôtres de quitter « le temple », nous devons d’une manière juste, refuser d’abandonner, et devons continuer à retourner à l’église. Car si nous nous retirons et restons éloignés et devenons des étrangers, comment donc proclamerons-nous le message à notre peuple? 

  Tous doivent  réaliser, cependant, qu’il ne sied guère à un Chrétien de ne provoquer aucun dérangement à aucun moment, spécialement durant les services d église. Il n’est non plus possible pour aucun de nous, de leur présenter le message par de telles méthodes, ou pour les convaincre que nous déclarons « les paroles de la vie. » Par un témoignage silencieux, révérencieux, et circonspect dans l’église, nous ne donnerons provocation à rien qu’aux fausses accusations.

  À l’École du Sabbat, il est parfaitement bien et permis de répondre aux questions soulevées en rapport avec la leçon. Pour cela, on ne peut justement accuser personne de provoquer le trouble, comme ce n›est en aucun cas une infraction à l›objectif constitué et aux règlements de l’École du Sabbat. Mais s’il est interdit à quelqu’un spécifiquement de répondre aux questions, qu’il s’abstienne donc de le faire plutôt que de provoquer le déplaisir. C›est mauvais de créer la controverse ou de se prononcer sur tous les points qui peuvent se lever. Rien que la nuisance à la cause de la Vérité Présente peut résulter d’une telle procédure. Que votre comportement gagne la confiance du peuple.

  Les deux principales raisons pour ne pas rester éloignés de l’Ecole du Sabbat et des services de l’Eglise sont: (1) que nous nous priverons du privilège de l’adoration publique dans l’église que nous aidons à construire, et (2) en nous abstenant des services, nous serions adevenus des étrangers pour nos frères et nous devrions nous faire reconnaître à nouveau à eux si jamais nous devions leur donner le message. En continuant pourtant d’aller à l’église, il nous est donc offert, après que la Congrégation soit congédiée, une opportunité de parler aux frères dans l’intérêt du message, leur conseillant d’investiguer pour eux-mêmes soit en assistant à nos études ou bien en lisant les publications de la Vérité Présente. Aussi il y a toujours une opportunité d’avoir un ou plusieurs nouveaux noms et adresses à envoyer pour notre liste postale. 

  Ainsi, si nous restons volontairement éloignés des services d’église, nous nous exposons ouvertement à la charge d’être des rejetons séparés du corps, et en même temps perdrons l’opportunité d’entrer en contact avec la congrégation. 

  De plus, si dans ce cas nous nous séparons nous-mêmes, alors dans l’accomplissement d’Ezéchiel 9, quand ceux-là qui n’ont pas reçu la « marque » sont éliminés, nous n’aurons pas le même droit de réclamer un héritage dans la Dénomination. 

  En rapport à notre participation au service de la Communion à la Dénomination, nous croyons que dans la mesure où elle célèbre régulièrement cette ordonnance, nous devons y prendre part autant que cela est possible. Car si nous nous y abstenons volontairement, nous leur donnerions alors une mauvaise impression. Si l’église refuse de nous servir ou de nous laisser servir les autres dans le service d’humilité, il n’y a rien que nous pouvons faire sinon que d’attendre jusqu’à ce que le service soit achevé. Et s’ils nous ignorent quand ils passent le pain et le vin, nous ne devons pas murmurer ou dire quoique soit, mais d’endurer patiemment l’affront. En nous nous abaissant ainsi, ceux qui sont honnêtes dans la Congrégation verront l’attitude non chrétienne el la folie des officiers d’église, et commenceront à s’éveiller et à entrer dans la situation.

  Bien que nous puissions, contre notre volonté, être exclus de participer aux ordonnances, nous aurons néanmoins nos noms dans le Livre de Vie, et pareil au voleur non baptisé sur la croix, nous entrerons dans le Paradis pour avoir fait le meilleur de nous-mêmes. C’est pourquoi, Frères, soyons fidèles à  notre participation aux services d’église et à notre comportement, « de peur, qu’à la promesse qui nous reste d’entrer dans Son repos, qu’aucun de nous ne paraisse être venu trop tard. » Hé. 4:1.

QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE «VENU» ET «VENANT»?

  Question No. 91:---Dans « La Verge du Berger », Vol. 1, p. 20, le point est fait que Jean vit l’ange d’Apocalypse 18, non pas en train de venir, non pas en vol, en train de descendre mais « descendu », c’est-à-dire déjà arrivé. Mais tout bonnement « Come down» signifie descendre. Et Sœur White déclare: « Comme il descendait. » Comment donc, la Verge peut-elle mettre l’accent sur l’idée que Jean le vit déjà « venu » — déjà arrivé?

  Réponse:---Quand une chose de grande vitesse tel qu’un boulet ou une foudre vient, son voyage de haut niveau ne donne pas de temps à un observateur de voir la continuité de son progrès vers l’avant – sa « venue »; on est capable de le contempler seulement quand il est finalement arrivé – « venu. » Ainsi le fait que l’ange d’Apocalypse 18:1 est vu, non pas « en train de venir» (comme l’est l’ange d’Apocalypse 7:2), mais est «venu », signifie qu’il arrive soudainement – comme l’ange de Daniel 9:21.

  En contraste, en contemplant l’approche d’un objet tel que le soleil, un observateur est bien capable de garder résolument en vue la continuité de sa «montée ». Par conséquent, la Verge observe que l’ange d’Apocalypse 7:2 était vu alors qu’il était éloigné, « en train de monter du coté Est » parce qu’il venait lentement comme le soleil; tandis que l’ange d’Apocalypse 18 était vu soudainement « venu», parce que la vitesse terrifiante de son vol vers la descente ne donnait pas suffisamment à l’œil humain le temps de le voir « venir ».  

  Cette différence entre la vitesse des deux anges, à cause de la signification différente de chacune, est le point de tension. 

SI C’EST LA MOITIÉ ET ALORS LA MOITIÉ, QUOI DONC AUJOURD’HUI?

  Question•No.92:---La Verge du Berger, Vol. 1, p.30, fait la déclaration que la Dénomination Adventiste du Septième Jour comptait 300000 membres au temps où le livre fut écrit, ce fait suggère qu’environ la moitié, 144000, sont des vierges sages, et que l’autre moitié sont des vierges folles. Mais comment cela peut-il être ainsi quand aujourd’hui la Dénomination compte 500000?

  Réponse:---Écrite en 1930, la Verge parlait en des termes, non pas des membres inconnus d’alors, mais des membres établis en ce temps-là. Et bien que le nombre d’alors (300000) a environ bien suggérer une répartition même des membres (deux classes, bons et mauvais – « vierges sages » et «vierges folles »), mais comme il y a seulement 144000 Israélites à être scellés, le nombre des non scellés aurait donc dépassé le nombre des scellés. 

  Dans l’analyse finale, cependant, ce n’est ni l’objectif ni l’intention de la Verge de dire combien de sages et combien de folles il y aura dans cette moisson de premiers fruits, car quand toute la Vérité est rendue connue, la figure des « cinq vierges sages», comprenant outre les 144000 des tribus d’Israël, peut être trouvée pour inclure un nombre considérable sorti des nations Païennes.

ÉTRE MEMBRE, SURPASSE-T-IL LA CONNAISSANCE DE LA VÉRITÉ?

  Question No, 93:---Bien que je ne sois pas membre de l’église Adventiste du Septième Jour, mais puisque j’ai reçu la lumière sur Ezéchiel 9 et sur la Vérité des 144000, tomberai-je dans le massacre des méchants si je n’accepte pas totalement et ne suis pas à la hauteur de la lumière? Et, de façon inverse, serai-je sujet de la joie des privilèges des 144000 et d’être l’un d’entre eux si j’obéis à toute la lumière de ce message?

  Réponse:---Même si vous n’êtes pas membre de l’église, vous serez toujours tenu  responsable de la lumière que vous avez reçue sur le sujet, car personne ne trouve la Vérité par accident, ou ne la voit sans l’aide du Saint-Esprit. 

  Par la même loi de la responsabilité ou de la responsabilité sacrée, même si vous êtes entré dans le message que récemment seulement, vous pouvez être éligible pour l’élection des 144000 si vous êtes à la hauteur du message qui doit les purifier et les sceller. Que vous soyez ou pas avec certitude, cependant, l’un d’entre eux nous ne savons pas, mais si vous êtes fidèle au message, vous serez au moins un avec eux. 

JE CROIS AUJOURD’HUI, MAIS SUIS-JE AUTORISÉ À ÊTRE MEMBRE?

  Question No. 94:---Si quelqu’un a lu les séries de « La Verge du Berger», et a appris et cru ce que le message enseigne, lui conseilleriez-vous de se joindre d´abord à la dénomination Adventiste du Septième Jour?

  Réponse:---Si quelqu’un a accepté sans réserve toute la Vérité, son privilège et son devoir c’est d’être baptisé dans l’assemblée de l’Eglise. Mais ayant étudié le message du Troisième Ange par le moyen de la Verge, qui est opposée par le ministère Adventiste du Septième Jour, il peut avoir nié en conséquence leur baptême et leur assemblée. Néanmoins s’il a fait tout ce qu’il peut pour recevoir le baptême et d’être joint à l’église, et qu’ils lui ont refusé, alors son devoir est de s’arranger avec le Centre du Mont Carmel pour le Baptême et le droit de membre. 

  C’est le fait pour quelqu’un d’avoir son nom dans les livres, pas simplement de l’église, mais du ciel, qui est la sûre valeur du salut. Et c’est l’acceptation du message de l’heure, et un effort proportionné d’obéir fidèlement à tous ses enseignements, qui gagne au saint son droit de membre et son certificat de fils du ciel.

  Comme quelqu’un témoigne pour la Vérité Présente, ses ennemis dans la Dénomination s’opposeront à lui et l’excommunieront s’il y avait déjà été retenu comme membre, mais une telle privation ne doit pas le décourager. « Heureux êtes-vous », dit le SEIGNEUR, « quand les hommes vous haïront, et quand .ils vous sépareront de leur compagnie, et qu’ils vous reprocheront, et rejetteront votre nom comme infâme à cause du Fils de l’Homme. » Luc 6:22

  « Ecoutez la parole de l›Eternel, vous qui tremblez à Sa parole; vos frères qui vous haïssent, et qui vous rejettent à cause de Mon nom, disent, que l›Eternel se glorifie: mais Il apparaîtra à votre joie, et ils seront confondus. » Es. 66:5

« QUOI AU SUJET DE PIERRE ET LES CLEFS»

  Question No. 95:---Expliquez Matthieu 16:15-19, s’il vous plait. Pourquoi CHRIST donna-t-Il les Clefs à Pierre? Pourquoi pas à un autre, ou à tous?

  Réponse:---Pierre était le seul à donner la vraie réponse à la question, « Mais qui dites-vous que Je suis? » C’est pourquoi JÉSUS dit à Pierre seul et à personne d’autre, « Je te donnerai les clefs du royaume du ciel», lui ayant assuré d’abord que « ce ne sont point la chair et le sang qui le lui ont révélé » mais c’est Son Père qui est dans le ciel. 

  Quand DIEU fait connaître à l’homme quelque chose qui est au-delà de la connaissance finie, la Bible appelle cet acte, Inspiration, De là, JÉSUS déclarait Pierre inspiré. Cette Inspiration et le témoignage de JÉSUS, furent donc les Clefs au thème central du salut de l’homme – la connaissance du fils de DIEU, Voilà la Vérité, l’Evangile qui devait être proclamé: Elle était Vérité Présente -un message inspiré venu directement de DIEU. Doté d’une révélation par laquelle chaque homme devait être jugé soit pour le salut, soit pour la condamnation, Pierre et ses associés étaient devenus responsables soit de fermer ou bien d’ouvrir le salut à toute âme vivante qui est sous le ciel.

  Par conséquent, quand CHRIST donna les Clefs à Pierre, Il lui donna l’Evangile et une commission divine pour le prêcher. Et aussi longtemps que Pierre et ses collaborateurs étaient fidèles à cette charge, juste aussi longtemps qu’ils possédaient les Clefs pour ouvrir et fermer aux hommes le Royaume de DIEU, et pour avoir sanctionné dans le ciel quel que soit ce qu’ils ont lié on délié sur la terre. Par conséquent, avec l’Inspiration et la révélation progressive, la Vérité Présente, marchent les Clefs.

  Evidemment donc, un message venu du ciel, proclamé par les serviteurs choisis par DIEU, est Tout-Puissant, et par lui la destinée de l’homme est décidée.

  Clairement donc, les Clefs ne sont pas l’église elle-même, mais se trouvent dans le message qu’elle proclame. Ainsi personne ou un groupe d’hommes n’a le pouvoir de lier ou de délier avec l’approbation du ciel sauf à l’exemple d’un message donné directement du Ciel pour eux de porter pour le temps donc présent: « les différentes périodes de l’histoire de l’église ont chacune été marquée par le développement de quelque vérité spéciale, adaptée aux nécessités du peuple de DIEU en ce temps-là. » — La Tragédie des Siècles, p. 609. Il a été ainsi depuis le temps immémorial. 

  Noé aussi possédait les clefs, et était ainsi capable de lier ou de délier dans le ciel et sur la terre. Le fait que même « les portes de l’enfer » ne pouvaient prévaloir contre l’arche, porte témoignage à cela. 

  Et la promesse de DIEU à Abraham, « Je bénirai ceux qui te béniront, et Je maudirai celui qui te maudira: et toutes les familles de la terre seront  bénies en toi. » (Ge. 12:3), montre que lui aussi possédait les Clefs du ciel.

  Aussi dans la main de Moïse, Providentiellement contrôlée, les Clefs tournaient pour ouvrir les portes du royaume pour la libération et le salut des justes, et les fermèrent pour la condamnation des méchants. Aussi « Moïse disait, Par là vous saurez que L’ÉTERNEL m’a envoyé pour accomplir toutes ces choses; car je ne les ai pas faites de mon esprit à moi. Si ces hommes meurent d’une mort commune à tous les hommes, ou s’ils sont visités d’un même jugement que tous les hommes; alors… L’ÉTERNEL ne m’a point envoyé. Mais si le SEIGNEUR fait une chose nouvelle, et que la terre ouvre sa bouche, et les engloutit, avec tout ce qui leur appartient, et qu’ils descendent rapidement dans l’abîme; vous comprendrez alors que ces hommes ont provoqué L’ÉTERNEL. Et il arriva, comme il acheva de prononcer ces paroles, que le sol se fendit par-dessous leurs pieds; et la terre ouvrit sa bouche, et les engloutit, et leurs maisons, et tous les hommes qui appartenaient à Koré, et à tous leurs biens. » No. 16:28-32

  Par Moïse DIEU remit les Clefs à l’armée Hébraïque, et les enleva au temps de CHRIST quand les Juifs le rejetèrent. Alors Il transféra les Clefs aux fondateurs de l’Eglise Chrétienne. 

  Mais en dépit des exemples du passé, les adhérents du Mouvement des Apôtres répétaient éventuellement aussi les erreurs des disciples de Moïse. Pourtant à travers les âges de ténèbres, et spécialement durant la période de la Réforme, DIEU continua à susciter messager après messager, et mouvement après mouvement, avec les legs Divins. Mais de temps à autre à travers la Réforme jusqu’à l’appel de William  Miller, chaque groupe successif répétait la folie de devenir satisfait d’un message statique, jusqu’à ce que finalement quand toutes les églises Protestantes du temps de Miller eurent rejeté le message pour ce temps-là, eux-aussi inconsciemment à n’être plus les gardiens des Clefs sacrées.

  Ainsi Miller et ses associés les possédaient jusqu’au prochain message de DIEU, le Jugement des morts, quand les Clefs sacrées passèrent du Mouvement de Miller à la Dénomination Adventiste du Septième Jour. Mais si elle rejette aujourd’hui les supplications de DIEU pour oindre ses yeux avec le collyre qu’Il est en train de lui offrir, elle aussi, laissera les clefs échapper de sa prise et elles passeront aux mains de ceux-là qui doivent proclamer le message additionnel, le Jugement des vivants, le message du Grand Cri. (voir Premiers Ecrits, pp.277-279), Et tragédie des siècles! C’est cette chose même que les Laodicéens sont, dans leur aveuglement, en train de faire, répétant par là l’histoire du peuple de DIEU à travers les âges. 

A QUI MA DÎME DEVRAIT-ELLE ALLER?

  Question N° 96:---Tandis qu’on est encore membre de la dénomination Adventiste du Septième Jour, devrait-on payer la dîme aux Davidiens?

  Réponse:---On peut mieux répondre à cette question en se posant les questions suivantes: Est-ce que je crois que la Verge du Berger contient le message de l’heure, le scellement des 144000? En ai-je reçu quelque aide spirituelle? M’a-t-il fait me repentir des péchés auxquels je me livrais autre fois? Suis-je maintenant un meilleur Adventiste qu’avant de l’avoir accepté? M’a-t-il fait aimer la Bible, l’Esprit de Prophétie, et les frères plus que jamais auparavant?

  Si la réponse de la personne à chacune de ces questions est « Non », alors elle devrait payer sa dîme à l’église de laquelle elle est encore membre. Si sa réponse est « Oui », et si elle a encore des doutes concernant le lieu où elle devrait payer sa dîme, elle devrait s’interroger davantage:

  Si j’avais continué dans la course Laodicéenne dans laquelle la Verge m’a trouvée, pourrais-je être sauvée et prête à rencontrer le Seigneur à sa venue? Mes frères Adventistes du Septième Jour peuvent-ils être sauvés en demeurant dans leur condition actuelle?

  Si la réponse de la personne à ces deux questions est « Non », alors ses réponses aux questions suivantes l’informeront du lieu où elle doit payer sa dîme.

  Puisque je suis responsable de la lumière qui est maintenant en train de briller sur mon sentier, et puisque je dois aider à la donner à mes frères, devrais-je payer ma dîme à la Dénomination afin que les ministres puissent avoir de l’argent avec lequel combattre à la fois le message et mes tentatives personnelles pour atteindre les gens avec, et par cela, travaillant à buts croisés, les aider seulement à les maintenir dans les ténèbres? Où devrais-je payer ma dîme aux Davidiens, l’«entrepôt» de la Vérité Présente, où elle devrait naturellement aller pour promouvoir l’avancement d’une réforme qui sonde les cœurs et pour sauver mes frères Adventistes du Septième Jour d’une ruine éternelle ?Et comme eux-mêmes ne sont pas préparés à rencontrer le Seigneur (Testimonies, Vol. 6, p 371), ¿Alors comment peuvent-ils préparer convenablement les païens?  En vue de tous ces faits, ma dîme ira-t-elle à la dénomination Adventiste du Septième Jour en faveur des païens, ou au message du scellement en faveur des frères? Si je n’ose pas mettre ma dîme pour le soutien de ce que je crois être la Vérité Présente, alors comment sera-t-elle supportée, et où d’autre puis-je consciencieusement placer ma dîme?

  En outre, je la place dans la Dénomination pour être utilisée largement pour l’évangélisation des mondains, plutôt que dans l’entrepôt de la Vérité Présente pour être utiliser au profit de mes frères, ne suis-je pas alors en train de le faire en manquant d’égards pour mes propres frères, et de cette façon en train de nier le fait que je sois le serviteur fidèle……» Testimonies, Vol 1, p 198.

MA MAISON NE PEUT-ELLE PAS ÊTRE SON DÉPOT?

  Question N° 97:---Est-il écrit que quelqu’un retienne ou utilise personnellement sa dîme et ses offrandes en vue de porter de l’avant l’œuvre évangélique dans sa propre communauté, selon ses propres plans?

  Réponse:---Nous ne trouvons nulle part dans les Ecritures, la permission d’utiliser l’argent du SEIGNEUR à notre propre discrétion. La seule justification pour faire ainsi serait une incapacité pure, pour certaine raison, de l’employer au « dépôt » du SEIGNEUR. Si quelqu’un s’engage volontairement  pourtant dans une telle pratique, il établirait donc le mauvais exemple devant les autres. Et si en suivant sa conduite, d’autres assument le même droit, leur course doit inévitablement résulter à handicaper sérieusement l’œuvre du SEIGNEUR, à saigner et à déstabiliser son trésor, et désorganiser ainsi son œuvre et réduire l’église à une simple coquille, tandis que ses membres se donnent eux-mêmes comme ouvriers dans la Vigne du SEIGNEUR, s’aidant eux-mêmes de l’argent du SEIGNEUR, et courant sans avoir été envoyé! Quelle Babylone ce serait!

  Bien que le SEIGNEUR commande: « Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes » (Mt.3:10), Il ne dit pas d’apporter toutes les offrandes. Ainsi, Il montre que si nous nous engageons dans une charité personnelle quelconque ou activité missionnaire, nous devons la soutenir des offrandes, mais non de la dîme. 

  « Des anges tiennent un rapport fidèle, de l›œuvre de chacun, et comme le jugement passe sur la maison de DIEU, la sentence de chacun est enregistrée à côté de son nom, et l’ange chargé de ne pas épargner les serviteurs infidèles, mais de les éliminer au temps du massacre… Et les couronnes qu’ils auraient gagnées s’ils avaient été fidèles, seront placées sur les têtes de ceux-là qui sont Sauvés par les serviteurs fidèles…» — Testimonies, Vol. 1, p. 198 (Témoignages pour l’Eglise, Vol. 1, p. 74.) 

EST-CE MON DEVOIR D’ARRANGER LE TRESOR DU SEIGNEUR?

  Question N° 98:---Devrions-nous payer notre dîme à l’« entrepôt » si nous savons qu’il n’est pas utilisé correctement?

  Réponse:---Sachant que notre dîme appartient à l’entrepôt du Seigneur, notre plus grande  charge  devrait  être  de  faire attention  qu’elle  y  soit  fidèlement payée. Nulle part dans la Bible nous ne trouvons que le Seigneur aie imposé à aucun de ceux qui payent la dîme de policer les canaux par lesquels ces fonds passent.

  Le trésor du Seigneur est sous Son contrôle, et si lui-même ne devrait pas juger convenable de corriger un abus dans le maniement de Son argent, il est certain que nous ne pourrions pas le corriger quelques grands que soient les efforts que nous puissions faire. Si nous surveillons cette part de Son œuvre qu’il nous a confiée soigneusement, notre seule préoccupation sera de découvrir où est Son « entrepôt », et alors de fidèlement y déposer Son argent. Il ne nous a pas rendus responsables de son utilisation; cela, il en prendra la suite personnellement-même comme il est en train de prendre les rênes dans Ses propres mains.»

  Quand la Terre Promise fut divisée entre les douze tribus d’Israël, la tribu de Lévi ne reçut aucune terre en héritage, comme les onze tribus. Au lieu de cela, le Seigneur décréta que les dîmes des autres tribus devaient aller aux lévites. C’était leur héritage. Ce fut effectivement le leur. Et tout comme eux, en tant que ceux qui recevaient la dîme, n’avaient pas le droit de dicter aux autres, ceux qui payaient la dîme, ce qu’ils devaient faire avec leur propre revenu après avoir prélevé la dîme dessus, de même ceux qui payaient n’avaient pas le droit de dicter à ceux qui recevaient la dîme ce qu’il fallait faire avec la dîme. Chaque tribu devait être responsable de ce qu’il lui avait confié envers le Seigneur. Il doit en être ainsi  aujourd’hui.

SUR QUOI DOIT-ON PRELEVER LA DÎME? 

  Question N° 99:---Deutéronome 14:22 dit: «  Tu prélèveras fidèlement la dîme de tout le rapport de ta semence, que le champ produit d’année en année. » Comment dois-je prélever la dîme de ma récolte?

  Réponse:---Pour faciliter la réponse à cette question, considérons par exemple le cas d’un cultivateur de pommes de terre. Disons qu’il n’a pas de dépenses pour la main-d’œuvre embauchée, l’irrigation, le loyer etc… S’il est débarrassé de tels frais, et si ses recettes brutes sont de 250F  par demihectare, alors il devrait prélever la dîme sur toute la somme, une dîme qui naturellement serait de 25F par demi-hectare. Si toutefois, il doit travailler avec des frais généraux pour produire sa récolte, alors évidemment une telle dépense devrait être déduite de la valeur brute du rendement, et seulement sur le reste il doit prélever la dîme. Si la valeur brute de la récol- te est de 250F par demi-hectare, et les frais généraux de 50F par demi- hectare, et la dîme seulement de 20F au lieu de 25F par demi-hectare. 

  Si d’autre part, quelqu’un est salarié, supportant les frais de sécurité sociale, le transport aller-retour du travail, etc…, alors il déduit la somme des frais de ce genre de son salaire avant de prélever la dîme dessus. Par exemple, s’il reçoit 500F de salaire par mois, et doit dépenser 50c par jour, ou environ 15F par mois, pour le transport, il déduit donc 15F de 500F, ce qui laisse 485F sur lesquels prélever la dîme.

  Si le revenu de quelqu’un provient de loyers, alors il déduit la somme dépensée pour l’entretien de la propriété de son revenu brut sur lequel la dîme n’est pas prélevée. Calculant ainsi son revenu, la personne prélève la dîme de tout son rapport.

LA DÎME CONCERNE-T-ELLE TOUS LES DONS?

  Question N°100:---Puisque la Bible enseigne qu’on doit payer la dîme sur toute son augmentation, doit-on payer la dîme sur tous les dons?

  Réponse:---Utilisé comme un nom, le mot « augmentation » signifie « ce qui est ajouté au stock original; les profits» — le revenu du travail et de l’héritage de quelqu’un, comme nous ne savons pas si cela peut être interprété selon les Ecritures pour commander le paiement de la dîme sur les petits dons d’amour, la décision doit rester entièrement à la charge de l’individu.

QUELLE « ASSURANCE » LES CHRÉTIENS DOIVENT-ILS PORTER?

  Question N° 101:---« L›assurance de la sépulture » vient-elle sous le titre de « l’Assurance-vie »?

  Réponse:---Dans sa nature même, l’assurance de la sépulture est nécessairement une sorte de soi-disant « Assurance-vie ». La classer comme telle cependant, ne doit pas la condamner hors de la main. L’Esprit de Prophétie porte témoignage contre l’ assurance-vie, pas tant parce que c’est une assurance-vie, mais parce que le monde au lieu de l’église la donne. 

  Si l’erreur et la honte de cette pratique ne paraissaient pas immédiatement claires, il devient douloureusement évident quand on se pose soi-même les questions suivantes: Est-ce qu’un citoyen fidèle et loyal du Royaume de CHRIST doit chercher secours ou protection auprès d’un citoyen d’un autre royaume quelconque?, Le SEIGNEUR a-t-Il choisi le monde ou l’église pour prendre soin de son peuple? A-t-Il demandé à ses enfants de rompre toute relation avec le monde quand ils vont bien, seulement pour retourner à lui quand ils sont dans la détresse, dans la maladie, ou dans la mort, pour que le monde prenne soin d’eux? Est-ce que les Chrétiens doivent croire en CHRIST seulement quand ils vont bien, et dans le Diable quand ils sont malades ou mourant? Le SEIGNEUR n’a-t-Il pas privilégié l’église pour recevoir une bénédiction même pour avoir donné un verre d’eau à l’un de ses plus petits (Mt.10:42)? 

  La réponse à celles-ci et aux questions pertinentes similaires sont auto-évidentes, En plus elles donnent une réponse tout-à-fait correcte: Jamais les membres de l’église ne doivent dépendre du monde, Ils doivent dépendre seulement d’elle, tondant ses membres comme, un berger tond ses moutons jusqu’au comble tandis qu’ils vont bien et ont de la « laine » à donner, l’église est moralement condamnée à prendre soin de chacun quand il est malade ou boiteux et sans aucune substance en plus à donner, et alors pour fournir à chacun d’eux une sépulture de saint. Par là, une église qui permet à ses membres de porter n’importe quelle police d’assurance personnelle sauf celle de l’église elle-même fait honte à la Chrétienté ct déshonore le SEIGNEUR. Et un Chrétien qui néglige de se rendre lui-même digne d’une police d’Assurance d’église est pareil à l’homme fou qui bâtit sa maison sur le sable. Les besoins des laïcs ayant été totalement négligés, la Verge crie aujourd’hui à nous en toute urgence, afin qu’en tant que croyants et Réformateurs de la Vérité Présente, nous venions en aide au SEIGNEUR et corriger immédiatement ces maux. 

  Les ministres de DIEU ne sont pas appelés à être des vendeurs, des promoteurs, ou des commissaires-priseurs afin d’obtenir des moyens avec lesquels porter Son œuvre de l’avant. Plutôt, ils sont appelés à être des prédicateurs de la Vérité et des sous-bergers de Son peuple, veillant tendrement sur chaque brebis, car tels sont dignes d’être bien soignés et bien protégés non seulement dans la santé mais dans la maladie, non seulement dans la vie mais dans la mort. C’est un reproche à CHRIST quand son peuple est laissé sous la garde soit des compagnies d’assurance du monde ou à la merci des sociétés caritatives du monde. L’église est à la fois obligée d’étendre ses bras maternels à ses enfants et de leur donner un tendre soin.

  Ainsi, en tant que conservateurs de l’église, nous sommes défiés sur ce devoir aussi, et nous ne devons pas oser échouer. Cette grande responsabilité, en plus de celle de porter notre programme de maintenance au siège social de « l’œuvre finale en faveur de l’église » exige, bien sûr une plus grande somme de moyens que simplement la première dîme, le revenu ministériel. Quoi donc? 

  Nous ne pouvons recourir à la pratique de la Dénomination d’élever des plans durant les services d’église, car une telle pratique nuit à l’objectif des rencontres et profane et la maison de DIEU et Son Saint Jour. Un tel trafic souillé sur une base sainte doit cesser! N’attendez pas que le SEIGNEUR manifeste sa grande puissance, et pousse au dehors les brebis et les bœufs en plus des changeurs de monnaie, renverse leurs tables, et disperse leurs revenus illicites!

  Le message annonce donc de façon sans équivoque que les Davidiens qui plairont au SEIGNEUR, contribueront fidèlement et systématiquement une seconde dîme de son revenu à ce fond nécessaire, et aider par là à construire un mur défensif contre la possibilité de l’Ennemi d’amener un trafic souillé, de temps et d’esprit de meurtre dans nos rencontres de dévotion et d’éducation. En agissant ainsi, chaque croyant fidèle investira automatiquement dans cette police d’assurance sacrée qui assurera ses propres besoins et ceux de sa famille non seulement dans cette vie mais aussi dans la vie à venir. Si le revenu de quelqu’un est $15 par semaine, alors sa première dîme sera un montant de $1,5; et sa seconde dîme sur les $13.5 restant sera un montant de $1,35. Ainsi sa première et sa seconde dîmes sur un revenu de $15 totalisent $2.85, Est-ce trop grand, mon frère, ma sœur, pour une œuvre si grande et si noble comme celle présentée dans le message Davidien, si vital à votre salut et à votre bien-être?

  Que tous les croyants de la Vérité Présente paient fidèlement une première et une seconde dîme autant que possible, alors l’Association pourra maintenir son école ministérielle, en plus de son école avec pensionnat pour tous les enfants nécessiteux et dignes de la Vérité Présente qui sont en âge d’aller à l’école, et de fournir un foyer pour les personnes âgées, des soins médicaux pour les malades qui en ont besoin, de la nourriture pour ceux-là qui ont faim, une sépulture pour ceux-là qui tombent à leur poste du devoir.

  Cet appel très urgent aussi bien que pénible, mon frère, ma sœur, met en défi votre fidélité, votre loyauté, votre coopération, votre vision dans la pleine compréhension du message, et votre amour pour l’héritage du SEIGNEUR. Lève-toi donc, et brille!

  « N›est-ce pas le jeûne que j›ai choisi? » demande le SEIGNEUR, « de détacher les liens de la méchanceté, d’annuler les fardeaux lourds, et de renvoyer libres les opprimés, et que vous brisiez toute sorte de joug? N’est-ce pas de partager ton pain avec celui qui a faim, et que tu amènes dans ta maison les pauvres qui sont rejetés? Quand tu voies celui qui est nu, que tu le couvres; et que tu ne caches pas à ta propre chair?

  « Alors ta lumière poindra comme le matin, et ta santé jaillira rapidement: et ta justice marchera devant toi; la gloire de L’ÉTERNEL sera ta récompense. Alors tu appelleras, et L’ÉTERNEL répondra; tu crieras, et II dira me voici. Si tu éloignes de ton sein le joug, les gestes menaçants, et les propos injurieux et tu livres ton âme à celui qui a faim, et satisfais l’âme affligée; alors ta lumière se lèvera dans l’obscurité, et tes ténèbres seront comme le midi: et L’ÉTERNEL te guidera continuellement, et il satisfera ton âme dans la sécheresse, et Il rendra tes os gras: et tu seras comme un jardin arrosé, et comme une source d’eau, dont les eaux ne manquent pas. Et ceux qui seront de toi rebâtiront tes anciens lieux dévastés: et tu relèveras des fondements de beaucoup de générations; et tu seras appelé, le Réparateur des brèches, le restaurateur des sentiers pour y habiter. » Es. 58:6-12

  Les contributions requises des Hébreux pour des buts religieux et caritatifs totalisaient un quart complet de leur revenu. Une taxe si lourde sur les revenus du peuple qu’on pouvait s’attendre à les réduire à la pauvreté; mais au contraire, l’observation fidèle de ces règlements était l’une des conditions de leur prospérité. À la condition de leur obéissance, DIEU leur fit cette promesse: ‘Je menacerai celui qui dévore à cause de vous, et il ne détruira pas les fruits de votre sol; et votre vigne ne jettera pas non plus son fruit avant son temps dans votre champ… et toutes les nations te diront bénie; car tu sera un pays de délices, dit L’ÉTERNEL des armée.’ » — Patriarchs and Prophets, p. 527 (Patriarches et Prophètes, p. 511.)

  « Quand Paul envoya Titus à Corinthe pour réconforter les croyants là-bas, il l›instruisit… dans la grâce de donner…, leur bienveillance témoignait qu›ils n›avaient pas reçu la grâce de DIEU [le message] en vain. Q’est-ce qui pouvait produire une telle libéralité si ce n›est que la sanctification de l’Esprit? 

  « La richesse spirituelle d’une église est étroitement liée à la générosité chrétienne. Les disciples du CHRIST devraient se réjouir du privilège qu’ils possèdent en révélant par leurs vies la magnanimité de leur Rédempteur. Tout en apportant leur offrande au SEIGNEUR, ils ont l’assurance que ce qu’ils donnent de plus précieux s’élève comme un encens jusque dans les parvis célestes…. Le semeur multiplie sa semence en la jetant abondamment.… ils augmentent leurs bénédictions personnelles. » — .Acts of the Apostles, pp. 344, 345 (Conquérants Pacifiques, p. 305, 306).

  L’église donc, est sous la lourde obligation morale, aussi bien que loyale, non seulement pour porter l’assurance à tous ses disciples fidèles et vrais, mais pour les assister dans tous leurs besoins si à un moment donné ils deviennent eux-mêmes incapables, en tant que ses membres à supporter son œuvre et à obéir à son message Divin.

  Établissant ce devoir divinement imposé au peuple, et le mépris total de leurs bergers Laodicéens de lui, ainsi que le résultat final de leur échec au devoir, Ezéchiel avertit:

  « Fils de l’homme, prophétise contre les pasteurs d’Israël! …Ecoutez la Parole de l’Éternel! Je suis vivant! dit le SEIGNEUR, l’Éternel, parce que mes brebis sont au pillage et qu’elles sont devenues la proie de toutes les bêtes des champs, faute de pasteur, parce que mes pasteurs ne prenaient aucun souci de mes brebis, qu›ils se paissaient eux-mêmes, et ne faisaient point paître mes brebis, – à cause de cela, pasteurs, écoutez la parole de l’Éternel! Ainsi parle le SEIGNEUR, l’Éternel: Voici, J›en veux aux pasteurs! Je reprendrai mes brebis d›entre leurs mains, Je ne les laisserai plus paître mes brebis, et ils ne se paîtront plus eux-mêmes; Je délivrerai Mes brebis de leur bouche, et elles ne seront plus pour eux une proie. 

  Car ainsi parle le SEIGNEUR, L’ÉTERNEL: Voici, J’aurai soin moi-même de mes brebis, et J’en ferai la revue. Comme un pasteur inspecte son troupeau quand il est au milieu de ses brebis éparses, ainsi Je ferai la revue de mes brebis, et Je les recueillerai de tous les lieux où elles ont été dispersées au jour des nuages et de l’obscurité. Je les retirerai d’entre les peuples, Je les rassemblerai des diverses contrées, et Je les ramènerai dans leur pays; Je les ferai paître sur les montagnes d’Israël, le long des ruisseaux, et dans tous les lieux habités du pays. Je les ferai paître dans un bon pâturage, et leur demeure sera sur les montagnes élevées d’Israël; là elles reposeront dans un agréable asile, et elles auront de gras pâturages sur les montagnes d’Israël.

  C’est Moi qui ferai paître Mes brebis, c’est Moi qui les ferai reposer, dit le SEIGNEUR, L’ÉTERNEL. Je chercherai celle qui était perdue, Je ramènerai celle qui était égarée, Je panserai celle qui est blessée, et Je fortifierai celle qui est malade. Mais Je détruirai celles qui sont grasses et vigoureuses. Je veux les paître avec justice. 

  Et vous, Mes brebis, ainsi parle le SEIGNEUR, L’ÉTERNEL: Voici, Je jugerai entre brebis et brebis, entre béliers et boucs. Est-ce trop peu pour vous de paître dans le bon pâturage, pour que vous fouliez de vos pieds le reste de votre pâturage? de boire une eau limpide, pour que vous troubliez le reste avec vos pieds? Et Mes brebis doivent paître ce que vos pieds ont foulé, et boire ce que vos pieds ont troublé! 

  C’est pourquoi ainsi leur parle le SEIGNEUR, L’ÉTERNEL: Voici, Je jugerai entre la brebis grasse et la brebis maigre. Parce que vous avez heurté avec le côté et avec l’épaule, et frappé de vos cornes toutes les brebis faibles, jusqu’à ce que vous les ayez chassées, Je porterai secours à Mes brebis, afin qu’elles ne soient plus au pillage, et Je jugerai entre brebis et brebis. 

  J’établirai sur elles un seul pasteur, qui les fera paître, Mon serviteur David; il les fera paître, il sera leur pasteur. Moi, L’ÉTERNEL, Je serai leur DIEU, et Mon serviteur David sera prince au milieu d’elles. Moi, L’ÉTERNEL, J’ai parlé. 

  Je traiterai avec elles une alliance de paix, et Je ferai disparaître du pays les animaux sauvages; elles habiteront en sécurité dans le désert, et dormiront au milieu des forêts. Je ferai d’elles et des environs de Ma colline un sujet de bénédiction; J’enverrai la pluie en son temps, et ce sera une pluie de bénédiction. L’arbre des champs donnera son fruit, et la terre donnera ses produits. Elles seront en sécurité dans leur pays; et elles sauront que Je suis L’ÉTERNEL, quand Je briserai les liens de leur joug, et que Je les délivrerai de la main de ceux qui les asservissaient. Elles ne seront plus au pillage parmi les nations, les bêtes de la terre ne les dévoreront plus, elles habiteront en sécurité, et il n’y aura personne pour les troubler.

  J’établirai pour elles une plantation qui aura du renom; elles ne seront plus consumées par la faim dans le pays, et elles ne porteront plus l’opprobre des nations. Et elles sauront que Moi, L’ÉTERNEL, leur DIEU, Je suis avec elles, et qu’elles sont Mon peuple, elles, la maison d’Israël, dit le SEIGNEUR, L’ÉTERNEL. Vous, Mes brebis, brebis de Mon pâturage, vous êtes des hommes; Moi, Je suis votre DIEU, dit le SEIGNEUR, L’ÉTERNEL. » Ez. 34:2,7-31. 

QUI SONT DIGNES DES AUMÔNES?

  Question N° 102:---Qui sont les « pauvres dignes »?

  Réponse:---Les « pauvres dignes » sont ceux-là qui, par malchance, et non par mauvaise gestion ou par paresse, sont dans le besoin des nécessités de la vie, et qui s’efforcent honnêtement de marcher dans toute la lumière qu’ils reçoivent. 

  « ‘L’objectif des paroles du Sauveur dans Luc 12:33, n’a pas été clairement présenté. Je vis que l’objectif de la vente n’est pas pour donner à ceux-là qui sont capables de travailler et de se supporter soi-même, mais pour répandre la Vérité. C’est un péché de supporter et de complaire dans la paresse ceux qui sont capables de travailler. Certains ont été zélés, à assister à toutes les rencontres, non pas pour la gloire de DIEU, mais pour des « pains et des poissons ». De telles personnes auraient mieux fait de rester à la maison et de travailler de leurs mains,   « à ce qui est bien », pour subvenir aux besoins des leurs et avoir quelque chose à donner pour soutenir la cause de la vérité présente.’» — Premiers Ecrits, p. 94

  L’instruction imposée à l’Eglise (1 Ti. 5:9) conseille qu’aucune veuve en-dessous de soixante ans d’âge ne doit s’appuyer sur l’église pour sa subsistance. 

  Nous voyons donc en tout que les pauvres dignes sont ces membres fidèles de l’ église dont l’ adversité a dépouillés des choses substantielles de la vie. Et nous aurons besoin de nous souvenir que ce malheur peut tomber sur n’importe qui d’entre nous à n’importe quand  puisque comme il est écrit, « le temps et les circonstances les atteignent tous. » Ec. 9:11

  « Comme nous avons donc l›opportunité », dit Paul ‹« faisons du bien à tous les hommes, spécialement à ceux-là qui sont de la famille de la foi » (Gal. 6:10), à ceux-là qui tiennent un Certificat de Membre. 

A QUOI LA SECONDE DÎME EST-ELLE EMPLOYEE?

  Question N° 103 :---A quelle fin la seconde dîme est-elle remise?

  Réponse:---« Pour encourager l’assiduité au service divin comme pour secourir les pauvres, DIEU réclama des Israélites une seconde dîme de tous leurs revenus. Voici ce qu’il avait dit de la première dîme:

  ‘Quant aux enfants de Lévi, voici, Je leur donne en héritage toutes les dîmes d’Israël.’ A l’égard de la deuxième, il avait ordonné: ‘Tu mangeras, en présence de L’ÉTERNEL, ton DIEU, dans le lieu que L’ÉTERNEL aura choisi pour que son nom y soit invoqué, la dîme de ton blé, de ton vin nouveau, de ton huile, des premiers-nés de ton gros et de ton menu bétail, afin que tu apprennes à craindre toujours L’ÉTERNEL, ton DIEU.’ Deux années de suite, les Israélites devaient apporter au sanctuaire cette seconde dîme ou son équivalent en argent. Après avoir fait à DIEU une offrande d’actions de grâces et donné une portion déterminée au prêtre, l’offrant devait consommer le reste en agapes religieuses auxquelles il invitait l’étranger, l’orphelin et la veuve. Cette ordonnance permettait à l’Israélite, à l’époque des fêtes annuelles, non seulement d’offrir au SEIGNEUR des dons reconnaissants, mais aussi d’inviter à des repas fraternels les prêtres et les Lévites qui, mis ainsi en contact avec le peuple, avaient l’occasion de l’encourager et de l’instruire dans le service divin. 

  « Chaque troisième année, en échange, cette deuxième dîme devait être utilisée pour recevoir sous son toit le Lévite et le pauvre. ‘Tu la donneras, ordonnait la loi, au Lévite et à l’étranger, à l’orphelin et à la veuve, afin qu’ils aient à manger dans tes villes et qu’ils soient rassasiés.’ Cette dîme constituait ainsi un fonds destiné à des buts charitables et hospitaliers.

  D’autres dispositions encore étaient prises pour les pauvres. Les droits de DIEU mis à part, ce qui frappe dans les lois données par Moïse, c’est l’esprit de libéralité, de compassion et d’hospitalité qui caractérise les recommandations relatives aux pauvres. Bien que DIEU eût promis à son peuple d’abondantes bénédictions, il n’avait jamais dit que la pauvreté y serait entièrement inconnue. Il y aurait toujours, dans le pays, des pauvres et des gens qui feraient appel à la sympathie et à la bienfaisance. Comme aujourd’hui, on était sujet au malheur, à la maladie et à des pertes matérielles. Mais aussi longtemps qu’Israël fut fidèle aux divins préceptes, on n’y vit jamais de mendiants, ni personne souffrant de la faim.

  La loi de DIEU donnait aux pauvres le droit à une certaine portion des produits du sol. Il était permis à chacun d’apaiser sa faim dans le verger ou dans la vigne de son voisin. C’est en vertu de cette tolérance que les disciples de JÉSUS avaient cueilli et mangé des épis un jour de Sabbat. 

  Tout ce qui restait dans les champs de blé, dans les vergers et dans les vignes, après la récolte, appartenait aux pauvres: ‘Quand tu feras la moisson dans ton champ, disait Moïse, si tu as oublié une poignée d’épis dans le champ, tu ne retourneras point pour la prendre.…Quand tu auras secoué tes oliviers, tu ne reviendras pas pour passer en revue chaque branche. …Quand tu vendangeras ta vigne, tu ne cueilleras pas les grappes qui y sont restées; elles seront pour l’étranger, pour l’orphelin et pour la veuve. Tu te souviendras que tu as été esclave dans le pays d’Égypte.’

  « Il était tout particulièrement pourvu au soin des pauvres durant la septième année. L’année sabbatique, comme on l’appelait, commençait à la fin de la moisson. Au temps des semailles, qui suivaient immédiatement la moisson, il ne fallait rien semer; la vigne, au printemps, ne devait pas être cultivée. Cette année-là, on ne comptait ni sur une moisson ni sur une vendange. On pouvait manger ce que le sol produisait spontanément, mais il était interdit de rien emmagasiner. Les fruits de la terre étaient mis à la libre disposition des étrangers, des orphelins et des veuves comme aussi des animaux des champs.

  « On se demandera comment le peuple pouvait vivre durant la septième année, puisque la terre ne produisait que juste de quoi subvenir aux besoins de ses habitants. DIEU y avait pourvu par cette promesse: ‘Je vous enverrai ma bénédiction la sixième année, et elle donnera une récolte pour trois ans. Vous sèmerez la huitième année, et vous mangerez de l’ancienne récolte; jusqu’à la neuvième année, jusqu’à ce que sa récolte soit venue, vous mangerez de l’ancienne’ » — Patriarchs and Prophets, pp. 530, 531 (Patriarches et Prophètes, pp. 517,518). 

  Ainsi, la seconde dîme, tandis que sur une base plus volontaire que la première est tout aussi importante, et est en réalité une contribution divinement ordonnée à long terme pour favoriser son propre bien-être. A l’heure actuelle il constitue nos offrandes générale. Autrefois il était utilisé pour faire avancer notre œuvre académique et payer une partie de ses arriérés. Mais maintenant, que l’Association grandit et se développe, l’utilisation de la deuxième dîme s’élargit de même.

  En premier lieu, elle s’occupe maintenant de cette partie de l’œuvre éducationnelle pour laquelle la première dîme ne pouvait en toute légitimité être utilisée. Et en second lieu, elle s’occupe des besoins des pauvres dignes. En bref, elle est en réalité l’originale et la seule police d’assurance mutuelle vraie, et doit être apportée par les Davidiens éligibles qui détiennent le Certificat de Membre. 

  Ainsi, tandis qu’il est impératif que tous les croyants de la Vérité Présente s’approprient de ce Certificat de Membre, il est même plus urgent que toutes ces personnes-là soient des payeurs de première et de seconde dîmes, parce que si un certificat de membre est décerné à ceux-là qui pouvaient l’être mais ne sont pas de tels payeurs de dîme, ils seraient devenus non seulement une influence démoralisante pour les croyants, mais aussi des parasites mortels au milieu d’eux. C’est pour cette raison évidente que l’Association est donc obligée d’accorder des Certificats de Membre seulement à des croyants en pleine naissance et à des pratiquants joyeux de la Parole. (Dans les cas où il est impossible de payer une seconde dîme complète, donc, bien sûr une partie est acceptable). 

  La négligence de la Dénomination à prendre soin de ses membres, un mépris pour lequel elle estsous la lourde condamnation,  devrait être une sévère leçon pour  nous, que nous les réformateurs et les porteurs de message n’osent échouer. Privilégié pour bâtir ce qui était ruiné dès longtemps, pour relever les désolations anciennes et renouveler les villes ruinées les lieux désolés de génération en génération. (Es. 61:4), nous devons si nécessaire taxer chaque nerf, chaque muscle afin de nous conformer aux désirs du SEIGNEUR. Et plus même à cet égard  parce qu’elle est le bénéfice matériel aussi bien que spirituel de chacun de nous. Elle est la partie du programme balancé d’un plan économique infaillible donné par DIEU à Moïse sur le Mont Sinaï, et longtemps négligé et laissé dans les ténèbres. Comme telle, elle est l’une des «institutions divines» (Prophets and Kings, p. 658; Prophètes et Rois, p. 515) qui doit être restaurée «avant l’arrivée du Jour grand et terrible de L’ÉTERNEL». 

  Posons-nous donc nous-mêmes avec honnêteté et intelligence les questions. Si nous tombons sous les organisations caritatives du monde ou sous les compagnies d’assurance du monde, comment pouvons-nous donc, en tant que Davidiens  être les piliers de l’église et ainsi du monde? Et le SEIGNEUR, a-t-Il choisi l’Eglise ou le monde pour prendre soin de son peuple particulier? Si nous, en tant que sauveurs, nous ne pouvons pas prendre; soin de ceux-là qui sont dans le monde, alors le moindre que nous pouvons faire c’est de prendre soin des nôtres. 

  « Tel qui donne libéralement, devient plus riche, et tel qui épargne à l›excès s›appauvrit. L›âme libérale sera engraissée: et Celui qui arrose sera arrosé. » Pr. 11:24,25 

  « Le paresseux ne labourera pas à cause du froid; c›est pourquoi il sera dans la mendicité à la moisson, et ne trouvera rien. » Pr. 20:4 

  « Et il arrivera que, si vous écoutez avec intelligence la voix de L’ÉTERNEL ton DIEU, pour observer et pratiquer tous Ses commandements que je te prescris aujourd’hui, afin que L’ÉTERNEL ton DIEU t’établisse par-dessus toutes les nations de la terre et toutes ces bénédictions seront déversées sur toi, et te surprendront, si tu écoutes la voix de l’Eternel ton DIEU. Tu seras béni dans la ville, tu seras béni dans les champs. Le fruit de tes entrailles sera béni, ainsi que le fruit de ton sol, et le fruit de ton bétail, le revenu de tes troupeaux, et les troupeaux de tes brebis. Ta corbeille et ton sac seront bénis. Tu seras béni quand tu entreras, et tu seras béni quand tu sortiras.

  « L›Eternel fera que tes ennemis qui s›élèvent contre toi soient brisés devant ta face: ils monteront contre toi par un chemin et s›enfuiront devant toi par sept chemins. L’Eternel ordonnera la bénédiction sur toi dans tes dépôts, et dans tout ce que tu mettras ta main; et Il te bénira dans le pays que l’Eternel ton DIEU te donne. L’Eternel t’établira peuple saint pour lui, comme Il l’a juré envers toi, si tu observes les commandements de L’ÉTERNEL ton DIEU, et que tu marches dans Ses voies.

  « Et tous les peuples de la terre verront que tu es appelé du nom de l’Eternel; et ils auront peur de toi. Et l’Eternel te rendra fécond dans les biens, dans le fruit de tes entrailles, et dans le fruit de ton bétail,  et dans le fruit de ton sol, dans le pays que l’Eternel a juré à tes pères de te donner. L’Eternel ouvrira pour toi Son bon trésor, le ciel pour faire tomber la pluie sur ton pays en sa saison, et pour bénir toute l’œuvre de ta main: et tu prêteras à beaucoup de nations, et tu n›emprunteras pas. 

  « Et l’Eternel fera de toi la tête, et non la queue; et tu seras en haut seulement, et tu ne seras jamais en bas; si tu écoutes les commandements de l’Eternel ton DIEU que je te prescris aujourd’hui, pour les observer et les mettre en pratique. » De. 28:1-13 

QU’EST-CE QUI FAIT L’UNITE

  Question n° 104:---Comment les croyants peuvent-ils atteindre et maintenir l’unité parmi eux?

  Réponse:---Pour vaincre l’Ennemi et maintenir l’unité et l’harmonie, que chaque croyant cesse de trouver à redire contre ses frères; qu’il surveille ses propres pas et non les leurs; qu’il réalise qu’ils ont la même opportunité que lui de connaître la différence entre le bien et le mal, qu’il porte ses propres responsabilités et non les leurs; qu’il les estime meilleurs que lui-même; et qu’il ne fasse et ne dise rien qu’il n’aimerait pas qu’ils lui fassent ou lui disent.

  Que chacun réalise, comme Paul, que la charité – l’indulgence par l’amour – est la plus élevée, la plus urgente et la plus indispensable de toutes les acquisitions de l’esprit:

  « Si je parle les langues des hommes et des anges, et que je n’ai pas la charité, je suis devenu comme un airain résonnant, ou une cymbale retentissante. Et si j’ai le don de prophétie, et de comprendre tous mes mystères, et toute la connaissance; et si j’ai toute la foi, pour pouvoir déplacer des montagnes et que je n’ai pas la charité, je ne suis rien.

  « Et si je donne tous mes biens pour nourrir les pauvres et si je donne mon corps pour être brûlé, et que je n’ai pas la charité, cela ne me profite de rien. La charité souffre longtemps, et est bonne; la charité n’envie pas; la charité ne se vante pas, n’est pas gonflée d’orgueil, ne se conduit pas avec inconvenance, ne cherche pas son propre intérêt, n’est pas facilement irritée, ne pense pas de mal; ne se réjouit pas de l’iniquité, mais se réjouit de la vérité; supporte tout, croit tout, espère tout, endure tout.

  « La charité n’échoue jamais: mais s’il y a des prophéties, elles feront défaut; s’il y a des langues, elles cesseront; s’il y a de la connaissance, elle disparaîtra. Car nous connaissons en partie, et nous prophétisons en partie. Mais quand ce qui est parfait sera venu, alors ce qui est en partie sera abandonné. Quand j’étais un enfant, je parlais comme un enfant, je comprenais comme un enfant: mais quand je suis redevenu un homme, j’ai rangé les choses enfantines. Car maintenant nous voyons à travers un miroir, sombrement; mais par la suite face à face: maintenant je connais en partie; mais par la suite je connaîtrai même comme je suis connu aussi. Et maintenant ces trois choses demeurent, la foi, l’espérance et la charité, mais la plus grande de ces choses c’est la charité ». 1 Cor. 13.

  Faites ceci, Frères, et le Diable s’enfuira et vos désordres après lui. Souvenez-vous que « Satan est vivant, et est actif, et chaque jour nous avons besoin de crier sincèrement à Dieu pour demander l’aide et la force de lui résister. Aussi longtemps que Satan règne, nous aurons le moi à soumettre, des grands défauts à vaincre, et il n’y aura aucun arrêt, il n’y aura aucun point auquel nous puissions parvenir et dire que nous l’avons pleinement atteint.

  « La vie Chrétienne est constamment une marche en avant. Jésus s’assied comme un raffineur et un purificateur de son peuple; et quand son image est parfaitement reflétée en eux, ils sont parfaits et saints, et préparés pour la translation. » Testimonies, Vol. 1, p 340

  Si les Chrétiens ne s’accusent jamais l’un l’autre, ne se communiquent jamais l’un à l’autre les erreurs, les manques, les points faibles, et les ennuis des autres, ils se trouveront si unis que rien ne pourra briser leur lien Chrétien commun. Mais un tel esprit d’accord ne peut être maintenu que par des gens qui veillent inlassablement sur eux-mêmes, pour toujours voir les choses du même œil et dire les mêmes choses en abandonnant leurs propres voies et pensées en échanges de celles du SEIGNEUR. 

  Il est par conséquent impératif que chaque croyant de la Vérité Présente n’enseigne et ne pratique que la Vérité Présente – n’enseignez ni plus, ni moins de ce qui est publié, n’y entrelacez pas des interprétations ou des constructions, des théories et des idées privées, et ne faites rien de moins, ni rien de plus que ce que le message demande.

  Mettant ainsi de côté vos propres pensées et vos propres voies, et aidez-vous de celles du Seigneur (Esa. 55:8,9), en dévotion exclusive à l’Esprit de Vérité, vous verrez réellement les choses du même œil, et direz les mêmes choses. C’est alors seulement que vous serez capables de chasser l’esprit de confusion et de retenir l’esprit d’amour et d’unité.

  Et puisqu’il n’y a de force et de spiritualité que là où il y a de l’union, aucun membre d’un groupe de gens ne peut se permettre de négliger son devoir de maintenir une telle unité Chrétienne.

QUE DEVRAIT ETRE LE FOYER? 

  Question n° 105:---Pourriez-vous s’il vous plaît expliquer Ephésiens 5:22-24?

  Réponse:---« Femmes, soumettez-vous à vos maris, comme au Seigneur. Car le mari est le chef de la femme, de même que Christ  est le chef de l’église; et Il est le Sauveur du corps. Par conséquent, comme l’église est soumise au Christ, que les femmes le soient à  leurs propres maris en chaque chose. » Eph. 5:22-24.

  Cette injonction divine ordonne clairement à la femme de respecter son mari. Comme elle respecterait le Seigneur, le mari étant le sauveur temporel de la famille, comme le Seigneur est le Sauveur éternel de l’église. « … Christ … » a aimé l’église et s’est donné pour elle afin qu’il puisse la sanctifier et la purifier avec le bain d’eau par la parole. Eph. 5:25,26. Quand elle ne tient aucun compte de cette injonction divine, elle insulte Dieu.

  «  Maris, aimez vos femmes, de même que Christ aussi aime l’église. »  Eph. 5:25.

  Ainsi, tout obligatoire et sacrée est la responsabilité du mari envers sa femme. Il doit la considérer comme Christ considère Son église. Toutes les fois qu’il fait moins que cela, il viole la loi du Seigneur.

  Donc tandis que le devoir de l’église l’oblige à respecter Son Seigneur et à lui obéir, la femme doit respecter son mari et lui obéir ; et le devoir du mari l’oblige à aimer sa femme et à prendre soin d’elle comme le Seigneur aime Son église et en prend soin. Il s’ensuit que la maison du Seigneur est rendue semblable à la maison du mari. En conséquence, de la même manière que le Seigneur dirige les affaires de Sa maison, le mari doit aussi diriger les affaires de son foyer, la famille.

  Et puisque le propre bien-être de l’église dépend de sa coopération avec la volonté du Seigneur, de même le bien-être de la famille dépend de sa coopération avec la volonté du père. Par conséquent, doublement clair est le fait que tout comme CHRIST a en mains la direction de l’église, le père aussi a en mains la direction du « foyer ». Et tout comme l’église convertie se réjouit en faisant plaisir à sa tête CHRIST, de même aussi la femme convertie se réjouit à faire plaisir à sa tête, son mari. Dans cet heureux état, tous deux l’homme et la femme réalisent, après tout, le deuxième moi l’un de l’autre. 

  «  Mais je voudrais que vous sachiez », déclare Paul, « que le chef de tout homme c’est Christ, et que le chef de la femme c’est l’homme, et le chef de Christ c’est Dieu. Tout homme priant et prophétisant, ayant la tête couverte, déshonore son chef. Mais toute femme qui prie ou prophétise avec la tête non couverte déshonore son chef; car c’est tout comme si elle était rasée. » Néanmoins ni l’homme n’est sans la femme, ni la femme sans l’homme, dans le Seigneur. Car comme la femme est de l’homme, ainsi de même l’homme est aussi par la femme, mais toutes choses procèdent de Dieu. 1 Cor. 11:3-5-11,12.

  Cette belle relation familiale est souvent minée et brisée par une mauvaise gestion financière ou par une éducation erronée, ou par les deux, parce que le modèle divin n’est pas suivi. Le Seigneur subvient à l’entretien de sa femme l’église, mais elle manie elle-même les moyens d’échange, l’argent, pour payer les choses qu’elle achète; par conséquent donc, bien que le mari subvienne à l’entretien du foyer, c’est la femme qui doit manier l’argent pour acquérir les choses nécessaires pour tenir le ménage. Et si le mari ne reçoit qu’un revenu tout juste suffisant pour vivre, encore plus particulièrement devrait-il alors donner le chèque de son salaire à sa femme, afin qu’elle puisse en faire un budget pour couvrir les nécessités du foyer jusqu’au jour de la prochaine paye. De grands profits seront ainsi obtenus avec la gestion de l’argent par la femme, car  c’est elle seule qui utilise et par conséquent, elle seule sait les choses dont on a besoin dans le foyer. Ainsi, connaissant ses limites financières journalières, elle saura précisément ce qu’elle peut et ce qu’elle ne peut pas acheter pour tenir le ménage.

  Naturellement, alors elle verra diligemment qu’elle ne doit s’occuper d’abord que des besoins les plus nécessaires du foyer, empêchant de ce fait aucun achat en plus d’une chose de son côté, ou aucun achat insuffisant d’une autre chose par son mari; ou vice-versa - - Cette dernière situation en résulte s’il tient les cordes de la bourse et lui distribue l’argent au compte-goutte pour faire les courses. Mariée comme elle devait l’être, la bourse ne maigrira pas, et le foyer ne souffrira d’aucun manque, d’aucune dispute et d’aucune séparation. Naturellement, mari et femme devraient toujours se consulter pour obtenir une approbation mutuelle totale pour quelle que soit la chose qu’ils font.

  Si toutefois, les appointements de la famille sont  plus  que suffisants pour vivre, alors lui et la femme peuvent ensemble établir plus largement un budget de  leurs appointements, en s’occupant premièrement des dé- penses courantes nécessaires, en mettant ensuite en banque ou en investissant le reste.

  Ainsi, il est à comprendre que le mari n’est pas seulement le sac à argent, mais il est le roi du foyer, le « lien du foyer » et que la femme n’est pas une domestique seulement pour cuire les repas, laver la vaisselle et les vêtements, frotter le plancher et s’occuper des enfants et les éduquer, mail elle est la reine du foyer, l’aide convenable- - comprendre tout ceci, c’est avoir une juste appréciation de la nature saine d’un mariage divinement inspiré.

  « Qui peut trouver une femme vertueuse? Car son prix est de loin supérieur aux rubis: le cœur de son mari se confie sûrement en elle, afin qu’il n’y ait aucun besoin de butin. Elle lui fera du bien et non du mal tous les jours de sa vie. Elle cherche de la laine et du lin, et travaille volontiers avec ses mains. Elle est comme les navires des marchands, elle amène sa nourriture de loin. Elle se lève aussi alors qu’il est encore nuit, et donne à manger à sa maison et une portion à ses jeunes filles. Elle considère un champ, et l’achète; avec le fruit de ses mains, elle plante un champ de vigne. Elle se ceint les reins de force et fortifie ses bras. Elle s’aperçoit que sa marchandise est bonne: sa chandelle ne s’éteint pas de nuit. Elle met les mains au fuseau et tient la quenouille. Elle tend la main aux pauvres, oui elle tend les mains aux nécessiteux. Elle n’a pas peur de la neige pour sa maison; car toute sa maison est vêtue d’écarlate. Elle se fabrique des couvertures de tapisserie; elle est vêtue de soie et de pourpre. Son mari est connu aux portes quand il s’assied parmi les anciens du pays. Elle fabrique du fin lin et le vend et elle livre des ceintures au marchand. Elle est revêtue de force et d’honneur et elle jouira du temps à venir. Elle ouvre la bouche avec sagesse, et sur sa langue se trouve la loi de la bonté. Elle regarde bien aux voies de sa maison, et ne mange pas le pain de l’inaction. Ses enfants se lèvent et l’appellent bienheureuse, son mari aussi et il fait son éloge. Beaucoup de filles ont agi vertueusement; mais tu les passes toutes. La grâce est trompeuse et la beauté est vaine; mais une femme qui craint Dieu; c’est elle qui sera louée » Prov. 31: 10-30 

  Ainsi tandis que la femme reine s’occupe des affaires internes de la famille, le mari roi s’occupe des affaires externes de la famille.

  En outre, comme le Seigneur Lui-même est le Principal de Son église telle une école, et Sa « femme» (l’église mais surtout les ministres - - ceux qui donnent naissance aux convertis, des enfants dans la foi), l’enseignante de leurs enfants (les membres), le mari donc est le principal de son foyer telle une école, et sa femme l’enseignante de leurs enfants. 

  « Pour obtenir une parfaite compréhension de la relation de mariage, « dit l’Esprit de Prophétie », c’est l’œuvre de toute une vie. Ceux qui se marient entrent dans une école dans laquelle ils ne doivent jamais recevoir de diplômes dans cette vie.

* * *

  «  Dans votre union pour la vie, vos affections doivent être tributaires du bonheur de chacun… Mais tandis que vous devez vous allier pour faire un, aucun de vous ne doit perdre son individualité dans l’autre. Dieu est le propriétaire… C’est à Lui que vous devez demander:… Comment mieux répondre  au but  pour lequel je suis créé?… Votre amour pour ce qui est humain doit passer après votre amour pour Dieu. Le plus grand déversement de votre amour est-il  vers celui qui est mort pour vous? Si oui, votre amour l’un pour l’autre sera selon l’ordre du Ciel.

* * *

  «  Ni le mari, ni la femme ne doit chercher à dominer… Tous deux doivent cultiver l’esprit de bonté, étant déterminés à ne jamais chagriner ou faire du tort à l’autre… N’essayez pas de vous obliger l’un l’autre à faire comme vous désirez. Vous ne pouvez agir ainsi, et conserver l’amour l’un de l’autre. Des manifestations d’obstination détruisent la paix et le bonheur du foyer. Ne permettez pas que votre vie d’époux soit une vie de dispute. Si vous le faites, vous serez tous les deux malheureux. Soyez bons en paroles, doux en action, renonçant à vos désirs propres. Surveillez bien vos paroles, car elles ont une puissante influence pour le bien ou pour le mal. Ne laissez aucune brusquerie pénétrer dans vos voix. Introduisez dans votre union le parfum du caractère chrétien.

  Avant d’entrer dans une union aussi étroite que la relation de mariage, un homme devrait apprendre comment se contrôler et comment traiter les autres.

  « Mon frère, soyez bon, patient, indulgent. Rappelez-vous que votre femme vous a accepté comme mari, non afin que vous puissiez la gouverner, mais afin que vous soyez son aide…

  Il est une victoire que vous avez tous les deux à remporter - - la victoire sur la volonté tenace. Dans cette lutte vous ne pouvez vaincre que par l’aide du Christ. Vous pouvez lutter dur et longtemps pour soumettre le moi, mais votre volonté échouera à moins que vous ne receviez la force d’en haut. Par la grâce du Christ vous pouvez obtenir la victoire sur le moi et l’égoïsme. Tandis que vous vivez Sa vie, montrant le sacrifice de soi à chaque pas, faisant constamment d’une sympathie plus grande pour ceux qui ont besoin d’aide, vous obtiendrez victoire sur victoire. Jour après jour, vous apprendrez mieux comment vaincre le moi et comment fortifier les points faibles de votre caractère. Le Seigneur Jésus sera votre lumière, votre force, votre couronne d’allégresse, parce que vous soumettez votre volonté à Sa volonté… Par Son aide, vous pouvez détruire entièrement les racines d’égoïsme.

* * *

  « L’indulgence et le désintéressement caractérisent les paroles et les actions de ceux qui sont nés de nouveau, pour vivre la vie nouvelle en Christ » Testimonies Vol. 7, pp.45-50.

  Le grand mouvement de réforme doit être amorcé en présentant aux pères et mères et aux enfants les principes de la loi de Dieu… Montrez que l’obéissance à la parole de Dieu est notre seule sauvegarde contre les maux qui sont en train de ravager le monde jusqu’à la destruction… Par leur (des parents) exemple et leur enseignement, la destinée éternelle de leur maison sera décidée dans la plupart des cas…

  «  Si les parents pouvaient être amenés à retracer les résultats de leur action… beaucoup briseraient le charme de la tradition et de la coutume… Faites pénétrer dans la conscience des parents la conviction de leurs solennels devoirs, si longtemps négligés. Ceci détruira l’esprit de Pharisaïsme et de résistance à la vérité comme rien d’autre ne peut le faire. La religion dans le foyer est notre grand espoir, et fait briller la perspective de la conversion de la famille entière à la vérité de Dieu ». - - Testimonies , Vol. 6, p. 119.

  C’est seulement dans un tel foyer Chrétien que le Royaume du Christ est exemplifié. Et en reflétant ainsi le Royaume à présent, tous les foyers semblables, quand ils se seront ligués collectivement, composeront le Royaume par la suite. Combien il est donc important que le père et la mère coopèrent tout à fait en conduisant le foyer entièrement dans la voie du Christ afin d’assurer son existence à la fois maintenant et pour toujours!

  Un échec de part et d’autre dans l’application de ces principes, détruira le foyer et dispersera la famille non seulement pour le temps présent mais aussi pour l’éternité ; tandis qu’une pratique soigneuse sauvegardera la prospérité et le bonheur de la famille dans ce monde et assurera sa continuation éternelle dans le monde à venir.

SI DEUX NE S’ACCORDENT PAS, COMMENT PEUVENT-ILS MARCHER ENSEMBLE?

  Question N° 106:---Pourquoi les Adventistes Davidiens du Septième Jour et le Mouvement ______ ne s’unissent-ils pas?

  Réponse:---Les Adventistes Davidiens du Septième Jour et le Mouvement ______ ne peuvent s’unir parce que, malheureusement, ils ne sont pas d’accord. Leur large désaccord sur quelques questions doctrinales, rend l’union dans les circonstances, impossible.

  Une de ces différences doctrinales, par exemple, est que le Mouvement ________ enseigne que les péchés de la Mère, l’Église Adventiste du Septième Jour font d’elle une partie de Babylone, alors que les Davidiens enseignent que quoiqu’elle soit dans une triste condition, cependant elle n’est pas, et ne peut en effet jamais être Babylone: car les péchés ne font pas le nom plus que le nom fait les péchés. Babylone n’est pas ainsi nommée en raison de ses péchés, n’est pas non plus condamnée à cause du nom de Babylone, mais en raison de la chute et étant « devenue la demeure de démons et le repaire de tout esprit immonde, et le repaire de tout oiseau immonde et exécrable. » Ap. 18:2 (version Darby)

  L’Eglise Adventiste du Septième Jour peut être dans une condition même pire; —pire si tant, en fait, qu’elle ne sait même pas qu’elle est « malheureuse, misérable, pauvre, aveugle, et nue » (Ap. 3:17); mais en dépit de tout cela, elle s’appelle « Laodicée », non pas Babylone. Et ses membres se dressent, non pas pour être appelés à sortir comme le sont ceux dans Babylone, mais plutôt à y rester, et son « ange» (les dirigeants) se dressent pour être vomis. Les Davidiens travaillent pour les sauver tous les deux de cette tragédie, pour les renouveler dans la faveur de DIEU et ainsi les garder dans l’église Mère; tandis que le Mouvement _____ n’ayant pas de remède pour la maladie de Laodicée, travaille pour les faire sortir de son sein. 

  En croyant comme il croit et en rejetant par conséquent le message Davidien, le remède, il rend mutuellement impossible notre union avec eux et leur union avec nous.

  Comme le SEIGNEUR, de plus, a révélé la Vérité avancée par le biais des Davidiens, mais rien par le groupe, évidemment donc, s’il devait avoir aucune pareille union, ils doivent nécessairement corriger leurs vues et ensuite se joindre à nous en acceptant le message de la Onzième Heure, au lieu pour nous de jeter à l’eau ses joyaux de vérité et de retenir seulement un ou deux points spéciaux qu’ils exaltent.

  En outre, pour ce qu’ils sont maintenant en train de faire, ils ne se réclament même pas à l’ordre de  l’autorité inspirée. Ainsi, n’ayant pas le don prophétique parmi eux, le groupe _____ doit fonctionner sans avoir été envoyé. 

  « Si l’unité », déclare l’Esprit de Prophétie, en exprimant l’attitude de la première église Chrétienne, « pouvait être sécurisée seulement par le compromis de la Vérité et de la justice, alors que la différence soit, et même la guerre. » — Tragédie des Siècles, p. 45  

  « Nous sommes pour l’unité, mais pas sur une plateforme d’erreur. » — Les Séries de Mme E.G.White, B:2, p. 47. 

  On peut ainsi voir facilement que, bien que notre fervent désir soit d’accomplir la prière de CHRIST en faveur de l’unité, nous n’osons pas essayer de le faire en sacrifiant la Vérité, car alors nous ne serions pas un avec CHRIST, même si nous étions un avec les autres. 

  « II y a danger pour nous d’être si débordants de zèle pour sortir de Babylone », déclare la fondatrice de l’Eglise Adventiste du Septième Jour, «que nous commettrions sa plus remarquable erreur –celle de planter un poteau et de refuser de l’enlever et d’ avancer. Quand nous cessons de désapprendre les erreurs, nous tomberons comme ceux-là qui ont été avant nous. Nous avons appris beaucoup, et il n›y a pas de doute que nous avons beaucoup plus encore pour nous à apprendre… C’est l’esprit de la ‘continuité’ et de ‘l’avancement’ qui atterrira le reste ‘sans faute’ sur la Montagne de Sion Céleste. Ma conclusion est que nous n’abandonnons aucune Vérité des Ecritures, mais que nos fausses applications et nos fausses interprétations de l’Ecriture, et par conséquent des fausses idées de l’ordre et de la correction, doivent être abandonnées aussi vite que possible. » — The Review and Herald, 29Mai, 1860.

COMMENT ÉVITER DE DRESSER DES MARGINAUX?

  Question N° 107:---Comment pouvons-nous mieux aider les enfants entre l’âge de deux et douze ans à occuper leur temps?

  Réponse:---Parce que la plupart des enfants dans cette ère Laodicéenne sont à certains égards permis de grandir comme des roseaux sauvages plutôt que comme des êtres humains entraînés, la question de leur utilisation correcte est très pertinente en effet. 

  En premier lieu, tous les parents doivent réaliser la valeur d’avoir -leurs enfants entraînés aussi fidèlement, intelligemment, et courageusement que pour porter sur leurs épaules les devoirs de la vie et de faire face à ses problèmes, s’ils ne doivent devenir des parasites ou des inadaptés ou ne pas être dans son élément. Néanmoins, beaucoup laissent leurs enfants flâner non équipés à prendre soin d’eux-mêmes, indifférents au grand défi de la vie. Puis quand ils sont devenus matures, ces âmes déformées trouvent que la vie est une corvée ennuyeuse plutôt qu’une joie excellente; à chaque essai, à chaque tour sur le chemin, ils font face à d’amères défaites. Leurs maisons deviennent désordonnées et insalubres, impropres pour y vivre; et leurs familles en retour, deviennent déprimées, inutiles, une compagnie indigne de la société.

  Les enfants élevés ainsi, laissés à leurs propres conceptions, à gaspiller et à passer leur temps comme ils veulent, sont semblables à la sauterelle jouant, chantant, et s’exposant au soleil tout l’été ne se faisait aucune idée de l’approche du vent glacé d’hiver, devant lequel l’herbe verte disparaît dans les champs, la sauterelle a passé son temps sans rien faire, et maintenant, elle doit crever de faim, et mourir de froid dans le champ en plein air. Mais la fourmi, qui avait travaillé, très occupée pendant tout l’été, a beaucoup à manger et une bonne maison chaude en hiver-Seul un jugement pauvre et un amour aveugle laisseront les enfants à eux-mêmes pour grandir à la manière des sauterelles non entrainées à faire toute leur œuvre dans les six jours ouvrables de façon à mériter un Septième jour de repos. Les parents qui permettent à leurs enfants de gaspiller le temps, et par là, placer des pièges mortels devant eux; ils les rendent indignes de cette vie ainsi que de la vie à venir. 

  En leur donnant une éducation correcte au foyer, l’une des premières plus importantes leçons à leur enseigner est d’avoir toujours un endroit régulier pour s’habiller et se déshabiller et en tout temps d’accrocher leurs vêtements à la place convenable, ne jamais les étendre juste n’importe où. Ayant ainsi une place pour chaque chose et mettant chaque chose à sa place, allègera dès le tout début de la famille, non seulement le travail de la maison et gardera leur foyer propre et net et ordonné durant la nuit aussi bien que durant le jour, et ajoutera par la même occasion de la durée à leurs vêtements et à leurs accessoires, mais suivra aussi une longue route à cultiver la propreté et l’ordre d’une personne et d’une vie bien ordonnée et bien organisée. 

  Parmi les multiples passe-temps utiles aussi bien qu’édifiants, se trouvent les différents devoirs de maison tels que laver la vaisselle, le ménage des lits, le balayage, le dépoussiérage, le lavage des fenêtre, le nettoyage du parquet et la menuiserie, la pâtisserie, la cuisine, et la confection même d’articles simples de couture et de fourniture.  

  Ensuite, il y a les emplois extérieurs tels que garder les locaux nets et propres, le jardinage, l’élevage de la volaille, etc..? en plus des autres emplois pratiques, y inclus, faire des achats économiques d’une façon commerciale. 

  Et le plus de tous, la lecture et la mémorisation des passages Bibliques et de l’Esprit de Prophétie qui doit être cultivée avec soin, est une récréation suprême. 

  Pour avoir une personnalité et un caractère complètement bien tournés, un enfant doit développer correctement les facultés physiques, et mentales, aussi bien que spirituelles… A cette fin, son éducation doit commencer très tôt dans la vie –juste aussitôt qu’il est capable de marcher et parler – parce que s’il est laissé à gaspiller son temps jusqu’à la croissance adulte, il acquerra une nature de zèbre – une nature impossible à changer, en passant de ne rien faire, à faire quelque chose. 

  Pour changer cette déformation de caractère avec le dommage virtuellement irréparable de toute la vie qui en résulte, soumettez-le à certains devoirs de la maison, et quand il a appris à maîtriser une chose, offrez-lui une autre. Le foyer doit être une école, et non une maison de jeu. Il ne doit non plus être laissé à  jouer trop de temps en dehors du foyer jusqu’à s’habituer lui-même seulement à la vie de jeu et de la malice.

  Et par tous les moyens ne permettez jamais à vos enfants de tomber dans l’habitude paresseuse de laisser les devoirs du matin pour l’après-midi, ou l’œuvre d’un jour pour un autre jour. Les assiettes doivent être lavées immédiatement après chaque repas; la nourriture ne doit jamais être laissée sécher et devenir dure en elles. « Tu travailleras six jours », dit le SEIGNEUR, « et tu feras tout ton ouvrage. » Ex. 20:9.

  Là où il y il plusieurs enfants dans une maison, les devoirs quotidiens de la maison doivent être repartis entre eux, et les parents doivent assumer les devoirs d’enseignants. Dans cette voie, chaque enfant ne se gardera pas seulement contre la paresse et les mauvaises compagnies, mais ils deviendront aussi utiles et industrieux, construisant en même temps un physique robuste, un caractère noble, et une heureuse personnalité. De cette sorte de croissance d’enfance assurée, quelqu’un dérivera rarement ou jamais dans le vagabondage de l’infidélité. 

  Mais, permettre à votre enfant de tomber  dans l’habitude malheureuse d’accomplir un devoir seulement qu’après l’avoir cajolé ou grondé, vous lui enseignerez à vous haïr et vous et le travail. Et par là, au lieu de l’entraîner à aimer une vie d’industrie qui le rendra heureux et indépendant, vous le conduirez dans l’oisiveté, la chose même contre laquelle vous vous efforcez de les garder et le prédispose même à l’agressivité. Mais faites-lui savoir que ce que vous dites, est ferme, et il devra beaucoup moins vraisemblablement que vous vous trompez, et en retour il devra beaucoup moins vraisemblablement contester votre parole et à penser que toute désobéissance à elle est justifiable et même louable.

  Ensuite aussi, efforcez-vous à conduire vos enfants à aimer leur œuvre en fixant leur intérêt en elle. Soyez comme DIEU. Enseignez-leur dans la manière même dans laquelle Il vous enseigne. En elle est écrit que « Le SEIGNEUR châtie celui qu’Il aime. » Hé.12:6. Il explique le bon et le mauvais coté de la vie, et vous avertit clairement des résultats qui suivront dans la quelconque course que vous poursuivrez- une bénédiction pour l’une et une malédiction pour l’autre. Faites de même avec vos enfants. Mais soyez prudents, qu’en la faisant, vous ne les tourniez contre DIEU en les menaçant que s’ils ne font pas bien, Il les punira de cette façon-ci ou cette façon-là. Mais enseignez-leur plutôt qu’II plaide avec eux afin d’éviter la course mauvaise parce que de soi-même, elle les conduira à récolter des malédictions plutôt que des bénédictions. 

  En imprimant à l’esprit des jeunes ces deux conséquences, employez des illustrations simples. Montrez par exemple, que si quelqu’un n’enlève pas les déchets de nourriture à ses dents en les brossant régulièrement après les repas, ils deviendront des bactéries mangées, comme fruit, ils deviendront des vers mangés quand les arbres ne sont pas aspergés et soignés, et le résultat en dernier lieu sera des maux, la perte des dents, la laideur, et les dépenses. À partir de cette séquence de cause à effet, dirigez l’esprit de votre enfant à voir son application universelle – que violer les lois de DIEU à tous les égards résultera naturellement en douleur, chagrin, un mauvais caractère, une vie malheureuse, et une mort prématurée.

  Pour être considéré aussi dans cette affaire vitale, est le fait ironique que les enfants s’inclinent naturellement vers les mauvaises habitudes plutôt que vers les bonnes, de même que les animaux carnivores cherchent naturellement la chair au lieu de l’herbe. «La folie », souvenons-nous, « est attachée au cœur de l’enfant, mais la verge de la correction l’éloigne ,de lui », Pr. 22:15. Il doit être patiemment et sagement entraîné, discipliné et châtié, « Instruis l’enfant dans la voie qu’il doit suivre, quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas. » Pr. 22:6. Mais s’il devient dur et intraitable, et refuse d’être instruit, alors « châtie ton fils, tandis qu’il y a de l’espoir; et ne laisse pas ton âme avoir pitié de ses pleurs. » « Celui qui épargne sa verge hait son fils mais celui qui l’aime le châtie tôt. » Pr. 19:18; 13:24. En effet, « N’épargne pas la correction à l’enfant; car si tu le bats avec la verge, il ne mourra pas. Tu dois le battre avec la verge, et tu délivreras son âme de l’enfer. » Pr. 23:13,14.

  Jusqu’à l’âge de cinq ou six ans, dépendant du tempérament de l’individu, les enfants peuvent être sujets à des punitions corporelles quand d’autres mesures de disciplines et de correction ont été infligées sans succès. Si à  ces occasions, la verge est correctement utilisée, l’enfant peut répondre aussi qu’il n’en aura jamais besoin à nouveau. Si cependant, la nécessité se lève à nouveau, soyez donc excessivement prudents à ce que vous faites, car de tels enfants exigent une punition plus drastique que l’enfant moyen, il peut devenir incorrigible et développer une crainte complexe et une haine correspondante de ceux-là qui les châtient. De même, tandis que ce châtiment est calculé pour prévenir la reproduction d’un plus grand mal en eux, c’est introduire pareillement un mal pire même, à  moins que des étapes soigneusement étudiées soient prises afin de s’assurer contre l’effet de sa brutalité. Il doit être administré avec une démonstration mesurée et convaincante d’un tel sentiment d’amour profond et le grand désir pour celui qui est errant afin qu’il ne perde pas le respect l’affection filiale pour ses correcteurs, et la vie dans sa maison devient un tel cauchemar de chasse nocturne pour lui jusqu’à l’emmener à s’éloigner au moment opportun. 

  Les parents « devraient raisonner avec leurs enfants, leur montrer clairement leurs torts et leur faire comprendre que non seulement ils ont péché contre leurs parents, mais contre DIEU. Le cœur soumis et plein de pitié et de tristesse pour vos enfants égarés, priez avec eux avant de les corriger. Alors, votre correction ne vous fera pas haïr. Au contraire, ils vous aimeront, car ils verront que vous les avez punis, non parce qu’ils vous avaient causé du désagrément ou parce que vous vouliez vous venger, mais pour leur bien, afin de ne pas les laisser grandir dans le péché.» — Témoignages pour l’Eglise, Vol. 1, p. 166

  A tous les prix, ils doivent toujours être influencés à  sentir que leurs correcteurs sont leurs meilleurs amis, non des tyrans et des ennemis. « Sans doute les mères demandent-elles: ‘Ne dois-je jamais punir?’ La correction corporelle est nécessaire quand tout le reste a échoué, mais il faut l’éviter dans la mesure du possible. Si les punitions plus douces s’avèrent inefficaces, corrigez l’enfant avec amour de façon à le faire revenir à de meilleurs sentiments. Souvent, il suffit d’une seule punition de ce type au cours d’une vie pour montrer à l’enfant qu’il n’est pas le maître.» — Conseils aux Enseignants, p. 97 

  Mais habituellement, empoigner les enfants sur n’importe quoi et à chaque provocation, et les secouer avec colère, par des revers de machette, des gifles, des fessées, ou les battre de verge, et entre temps, peser sur leurs têtes la menace de les frapper, est la folie la plus indulgente, en aversion pareillement à toute considération d’intelligence, de décence, et d’humanité. Sa continuité endurcira et brutalisera, ruinera plutôt que de sauver. II fera de ses victimes des petits animaux vicieux plutôt que des enfants nobles semblables à DIEU. 

  « Il est des parents qui corrigent leurs enfants sévèrement et avec colère. De telles corrections ne produisent aucun bon résultat. En cherchant à corriger un mal, ils en créent un second. Les reproches et les corrections continuels endurcissent les enfants et les détachent de leurs parents. » — Témoignages pour l’Eglise, Vol. 1, p. 166 

  Quand cependant, vous avez à discipliner, soyez sérieux, fermes, et faites-en un bon travail, un travail judicieux. Voyez que vous le faites si bien que vous n’aurez pas à recommencer. 

  Aujourd’hui, comme jamais auparavant, les jeunes sont en train d’affirmer une confiance en soi prématurée, à une étendue telle qu’ils menacent même de quitter la maison si tous leurs désirs ne sont pas satisfaits. Mais ne soyez pas en compromis avec eux à cette période critique, ou bien ils forceront finalement les choses à une telle issue qu’ils doivent éventuellement s’évader afin de rendre leur ruse bonne. Ne cédez pas. Assurez-les que s’ils veulent partir, vous les aiderez ouvertement et honorablement, mais qu’ils n’ont pas besoin de s’enfuir de façon honteuse et vague. 

  Enfin, ne les faites pas perdre de respect pour vous ou pour votre religion. Ils n’ont pas besoin si tant de doctrines au préalable comme ils pratiquent les leçons simples de la vie religieusement imprimées chaque jour sur leurs esprits. Faites-les aimer votre religion en les aidant à la comprendre, à voir sa vérité et sa beauté. N’essayez jamais (de les forcer à la prendre; ils la haïront seulement. Et n’oubliez jamais que si votre course les conduit à dominer sur vous plutôt que vous sur eux, ou vous, a dominé sur eux par la force plutôt qu’avec amour, elle les ruinera éternellement et, oui, vous aussi. Alors, quand DIEU demandera, « Où est le troupeau qui t’a été donné, ce beau troupeau? » tu resteras muet.

  Que chaque parent ou gardien, par la parole et par l’exemple inculque dans les esprits des jeunes le fait que

Le Temps Est Précieux.

  « Dès sa plus tendre enfance, le Sauveur eut une vie très active. » — Les Paraboles de JÉSUS, p. 299

  « Notre temps appartient à DIEU, et chacun de nos instants lui est dû. Nous sommes tenus, de façon impérative, d’en tirer le meilleur parti pour sa gloire. Il n’est aucun talent dont il nous demandera un compte aussi rigoureux que celui du temps.

  « La valeur du temps est incalculable. Le CHRIST considérait chaque moment comme précieux, nous donnant en cela un exemple. La vie est trop brève pour être gaspillée, et il nous reste bien peu de temps pour nous préparer en vue de l’éternité. Nous n’avons pas un instant à perdre, pas un instant à consacrer à des plaisirs égoïstes et aux jouissances du péché. C’est maintenant que nous sommes appelés à former des caractères pour le monde à venir. C’est maintenant que nous devons prendre nos dispositions en vue du Jugement dernier. 

  « L’homme est à peine né que le processus de la mort commence, et ses labeurs incessants n’aboutiront qu’au néant s’il ne reçoit pas la véritable connaissance de la vie éternelle. Celui qui apprécie le temps et le regarde comme un jour de travail se prépare en vue des demeures éternelles. Pour lui, c’est un bonheur d’être né.

  « Nous sommes exhortés à racheter le temps; mais jamais nous ne pourrons retrouver celui que nous avons perdu, pas même un seul instant. Il ne nous est possible de racheter le temps qu’en tirant le meilleur parti de celui qui nous reste, en collaborant avec DIEU au grand plan de la rédemption. 

  « Celui qui agit ainsi voit son caractère se transformer. Il devient fils de DIEU, membre de la famille royale, enfant du Roi des cieux. Il est digne d’entrer dans la compagnie des anges. 

  « C’est maintenant le moment favorable pour travailler au salut de nos semblables. Certains s’imaginent que s’ils donnent de l’argent pour la cause du CHRIST, on ne leur demandera rien d’autre. Ils perdent un temps précieux qu’ils pourraient consacrer à son service. Le devoir et le privilège de toute personne en santé, c’est de travailler pour le SEIGNEUR. Chacun doit s’employer à lui gagner des âmes. Les sacrifices pécuniaires ne peuvent pas remplacer l’engagement personnel. 

  « Chaque minute est chargée de conséquences éternelles. Nous devons être comme des gardes prêts à intervenir d’un moment à l’autre. 

  L’occasion qui s’offre à nous maintenant de parler à une âme en détresse peut ne plus jamais se représenter. Il est possible que DIEU dise à cette personne: ‘Cette nuit même ton âme te sera redemandée’, et à cause de notre négligence elle ne sera peut-être pas prête. Comment nous justifierons-nous devant le SEIGNEUR au jour du jugement?

  « La vie est trop solennelle pour que nous l’occupions tout entière à des questions d’ordre matériel et terrestre, et dans un souci constant des choses qui ne sont qu’un atome comparativement aux valeurs éternelles. Néanmoins, DIEU nous a aussi appelés à le servir dans les affaires temporelles. Le zèle apporté à cette tâche fait autant partie de la vraie religion que les exercices de piété. La Bible n’approuve jamais l’indolence –ce fléau le plus ruineux pour notre monde. Tout homme et toute femme vraiment convertis seront des travailleurs diligents. 

  C’est de l’emploi judicieux de notre temps que dépend le succès de notre formation intellectuelle. La pauvreté, une humble origine ou un milieu défavorable ne constituent pas un obstacle décisif à la culture. Appliquons-nous seulement à bien utiliser tous nos instants disponibles. Ceux que nous serions tentés de dissiper en conversations futiles ou au lit, le matin; le temps passé dans les transports publics, à la gare, avant de se mettre à table ou en attendant des gens qui ne sont pas exacts aux rendez-vous, tout cela devrait être employé à l’étude, à la lecture ou à la réflexion. Une énergique résolution, une application soutenue, une économie stricte de tous les instants nous permettront d’acquérir les connaissances et la discipline qui nous qualifieront pour n’importe quel poste de confiance.

  « Le devoir de chaque chrétien est de contracter des habitudes d’ordre, de perfection et de diligence. Quel que soit son ouvrage, l’homme qui le fait négligemment est inexcusable. Si l’on est toujours au travail et que ce dernier demeure sans cesse inachevé, c’est que l’on n’y a pas mis son esprit et son cœur. Celui qui est désavantagé par sa lenteur devrait aspirer à se corriger de ce défaut. Il faut qu’il s’applique à tirer de son temps le meilleur parti possible. Avec de l’adresse et de la méthode, certaines personnes feront en cinq heures autant de travail que d’autres en dix. Il est des ménagères qui sont toujours sur la brèche, non parce qu’elles ont fort à faire, mais parce qu’elles ne savent pas organiser leur journée. Elles n’avancent pas et se donnent beaucoup de peine pour peu de chose. Mais tous ceux qui le désirent peuvent surmonter leur embarras et leur lenteur habituelle. Il leur suffit de se fixer un but précis, de décider du temps nécessaire pour une tâche donnée et de faire tous leurs efforts pour tenir ce programme. L’exercice de la volonté rendra les mains habiles. 

  « Faute d’énergie et de décision pour se réformer, certains finissent par s’ancrer dans leurs mauvaises habitudes. Mais s’ils cultivent leurs facultés, ils deviendront capables d’accomplir un excellent travail. Leurs services seront alors requis en toutes circonstances. On les appréciera à leur juste valeur.

  « Combien d’enfants, de jeunes gens et de jeunes filles gaspillent un temps qui, utilisé à des travaux domestiques, aurait pu témoigner de leur affection à l’égard de leurs parents! La jeunesse pourrait charger sur ses robustes épaules de nombreux fardeaux que d’autres doivent porter. » — CHRIST’s Object Lessons, pp. 342-345 (Les Paraboles de JÉSUS, p.296-299) 

  « C’est l’essence même de toute vraie foi, de faire la chose qui convient au moment qui convient. » — Témoignages, Vol. 6, p.24 

(Tous les mots Italiques sont nôtres)

QUEL SERA VOTRE PROCHAINE ÉTAPE?

  Maintenant si vous avez aimé, apprécié et bénéficié de cette excursion au travers des questions-réponses par le biais du livre n° 4, et si vous désirez continuer, alors demandez le livre n° 5, il vous sera envoyé comme un service chrétien, sans argent ou d’obligation en retour.