MEDITATION
Je lirai dans « Parabole de Jésus » à la page 50-51, le dernier paragraphe.
P.J. p. 50-51:« Le blé donne « d’abord l’herbe, puis l’épi, puis le grain tout formé dans l’épi. » C’est pour multiplier les graines que le cultivateur jette la semence et entretient son champ. Il veut obtenir du pain pour l’affamé et de la semence pour les moissons futures. De même, le divin laboureur s’attend à une moisson à la suite de ses efforts et de ses sacrifices. Jésus-Christ désire reproduire son image dans les cœurs et il le fait par l’intermédiaire de ceux qui croient en lui. La vie chrétienne n’a pas d’autre raison d’être que de porter du fruit: ce fruit est la reproduction du caractère du Maître dans le cœur du croyant et, par lui, dans d’autres vies.
Nous prierons maintenant que nous laissons Christ se reproduire Lui-même en nous, et qu’à travers nous, Il puisse œuvrer pour qu’Il se reproduise Lui-même dans les autres; que nous ne vivions pas pour nous-mêmes; que nous nous souvenons que le Chrétien doit être un représentant de Christ en toutes choses.
LE SEIGNEUR NOTRE JUSTICE
ÉTUDE PRÉSENTÉE PAR V.T. HOUTEFF MINISTRE DES ADVENTISTES DAVIDIENS DU 7e JOUR SABBAT 24
AVRIL 1948 CHAPELLE MONT CARMEL WACO, TEXAS
Notre texte se trouve dans Jérémie 23 commençant au verset cinquième jusqu’au huitième.
Jé. 23:5 - «Voici, les jours viennent, dit l’Eternel, où je susciterai à David un germe juste; il régnera en roi et prospérera, il pratiquera la justice et l’équité dans le pays.»
Il est question ici d’une prophétie concernant la première venue de Jésus, un Germe Juste qui doit exécuter le jugement et la justice sur terre.
Jé. 23:6 - «En son temps, Juda sera sauvé, Israël aura la sécurité dans sa demeure; et voici le nom dont on l’appellera: L’ETERNEL NOTRE JUSTICE.»
« En son temps », c’est-à-dire à l’époque où le Germe Juste sera suscité, à l’époque de Jésus, dans l’ère chrétienne fait savoir que Juda sera sauvé et qu’Israël habitera en sécurité sur la terre.
Cette promesse est faite, donc, non aux juifs incroyants, mais aux croyants Chrétiens, à ceux qui se sont appropriés de la justice de Christ.
Cependant ces chrétiens dont il est fait mention ici, sont les descendants à la fois de Juda et d’Israël qui à la suite de la dispersion, et aussi en se joignant à l’église chrétienne ont perdu leur identité raciale au cours des siècles. L’église Chrétienne donc, selon les Ecritures, est composée essentiellement des descendants de Jacob, dont la semence devait être comme le sable de la mer.
Ils doivent appeler Jésus, le SEIGNEUR NOTRE JUSTICE: Ils verront clairement que leur propre justice n’est que vêtements souillés, et ils s’approprieront entièrement la justice de Christ. Autrement, ils ne sauraient l’appeler à juste titre « LE SEIGNEUR NOTRE JUSTICE ».
Jé. 23:7,8 - « C’est pourquoi voici, les jours viennent dit l’Eternel, ou l’on ne dira plus: l’Eternel est vivant, Lui qui a fait monter du pays d’Egypte les enfants d’Israël! Mais on dira: l’Eternel est vivant, Lui qui a fait monter et qui a ramené la postérité de la maison d’Israël du pays du septentrion et de tous les pays où je les avais chassés! Et ils habiteront dans leur pays. »
Etant parvenu au grand jour du rassemblement durant la période Chrétienne, du grand jour de leur délivrance de tous les pays, de leur second exode et antitypique, naturellement, ils ne diront pas « le Seigneur est vivant lui qui nous a fait monter du pays d’Egypte ou de Babylone », mais « le Seigneur est vivant lui qui nous a fait monter de tous pays où il nous avait chassés». Ils l’ont reconnu dans leur dispersion et dans leur rassemblement et aussi du fait qu’ils habitent en sécurité dans leur propre pays. Ceux là vous remarquez, ne sont pas des Juifs incroyants, mais des Chrétiens totalement convertis. Ils habiteront le pays.
En outre, quand cela arrivera il n’y aura ni frayeur, et ni de meurtre parmi le peuple de Dieu, pas de fusillade, ils ne seront pas bombardés. Le pays habitera en sécurité. « Et aucun habitant ne dira, je suis malade: le peuple de Jérusalem aura le pardon de ses iniquités ». Esaïe 33:24
« Je serai pour elle, dit l’Eternel une muraille de feu tout autour, et je serai sa gloire au milieu d’elle. Pousse des cris d’allégresse et réjouis-toi, fille de Sion! Car voici, je viens et j’habiterai au milieu de toi, dit l’Eternel, beaucoup de nations s’attacheront à l’Eternel en ce jour là et deviendront mon peuple. Et j’habiterai au milieu de toi et tu sauras que l’Eternel des armées m’a envoyé vers toi ». Zacharie 2:5,1011.
La chose importante qu’on devrait chercher à savoir en ce moment précis est qu’est ce que la Justice du Seigneur, et comment se l’approprier afin que nous ayons droit à Son Royaume.
Cependant, le Seigneur voudrait premièrement savoir ce que nous avons contre lui:
Mi. 6:3-5 « Mon peuple que t’ai-je fait? En quoi t’ai-je fatigué? Réponds-moi! Car je t’ai fait monter du pays d’Egypte, je t’ai délivré de la maison de servitude, et j’ai envoyé devant toi Moïse, Aaron et Marie. Mon peuple, rappelle-toi ce que projetait Balak, roi de Moab, et ce que lui répondit Balaam, fils de Béor, de Sittim à Guilgal afin que tu reconnaisses les bienfaits de l’Eternel. »
Puisque nous ne pouvons penser que nous pourrions avoir quelque chose contre le Seigneur, nous ferions mieux de trouver quelle fut la réponse de Balaam à Balak afin que nous apprenions ce qu’est la Justice du Seigneur et comment se l’approprier. Tournons nous donc vers le livre de Nombres.
No. 23:16,17 « L’Eternel vint au-devant de Balaam; il mit des paroles dans sa bouche, et dit: Retourne vers Balak, et tu parleras ainsi. Il retourna vers lui; et voici, Balak se tenait près de son holocauste, avec les chefs de Moab. Balak lui dit: Qu’est-ce que l’Eternel a dit? »
Ecoutons maintenant la réponse de Balaam:
No. 23:18,19 « Balaam prononça son oracle, et dit: Lève-toi, Balak, écoute! Prête-moi l’oreille, fils de Tsippor! Dieu n’est point un homme pour mentir, ni fils d’un homme pour se repentir, Ce qu’il a dit, ne le fera-t-il pas? Ce qu’il a déclaré, ne l’exécutera-t-il pas? »
Vous comprenez que la Justice de Dieu est Son intégrité, Ses promesses sûres, Son pouvoir de faire. Ses promesses sont garanties. Elles ne font jamais défaut. Par conséquent posséder la Justice du Seigneur c’est posséder son intégrité et sa fidélité, et cela aussi longtemps que nous douterons de lui, nous ne pouvons l’avoir. Jamais, aussi longtemps que nous doutons de sa parole; car douter n’est rien d’autre que l’appeler menteur! Douter est la plus grande offense que l’on puisse commettre! Personne ne peut douter de Dieu et continuer à recevoir ses bénédictions ses promesses. Par conséquent, pour recevoir la Justice du Seigneur nous devons absolument croire EN LUI SANS RẾSERVE; et où s’attend-il à ce que nous commencions? Il veut que nous commencions par les choses qui nous tracassent le plus – les choses temporaires de demain. Il veut que nous apprenions que nous ne pouvons nous servir et servir Dieu.
Mt. 6:24–26 « Nul ne peut servir deux maîtres, car ou il haïra l’un et aimera l’autre; Ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et mammon. C’est pourquoi je vous dis: ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtu. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture el le corps plus que le vêtement? Regardez les oiseaux du ciel: ils ne sèment ni ne moissonnent et ils n’amassent rien dans les greniers et votre Père céleste les nourrit. Ne valez vous pas beaucoup plus qu’eux? »
Ces trois versets disent clairement que vivre afin de gagner sa vie et s’inquiéter de quoi nous serons nourris demain, n’est pas moins que servir mammon (soi-même); vous ne pouvez vous servir et servir Dieu à la fois que si vous servez Dieu, de même que les oiseaux, vous serez débarrassés des soucis futurs. Vous devez croire de tout votre cœur aussi longtemps que vous le servirez il ne vous laissera et n’abandonnera jamais.
Es. 41:17 « Les malheureux et les indigents cherchent de l’eau et il n’y en a point; leur langue est desséchée par la soif. Moi l’Eternel, je les exaucerai: Moi, le Dieu d’Israël, je ne les abandonnerai pas »
Es. 49:15 « Une femme oublie-t-elle l’enfant qu’elle allaite? N’a-t-elle pas pitié du fruit de ses entrailles? Quand elle l’oubliera moi je ne l’oublierai point. »
Mt. 6:27-34 « Qui de vous par ses inquiétudes peut ajouter une coudée à la durée de sa vie? Et pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement? Considérez comment croissent les lys des champs: ils ne travaillent ni ne filent; cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire n’a pas été vêtu comme l’un d’eux. Si Dieu revêt ainsi l’herbe des champs qui existe aujourd’hui et qui demain sera jeté au four, ne vous revêtira–t-il pas à plus forte raison gens de peu de foi? Ne vous inquiétez donc point et ne dites pas: que mangerons-nous? Que boirons-nous? De quoi serons nous vêtus? Car toutes ces choses ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement le royaume et la Justice de Dieu; Et toutes ces choses vous seront données par-dessus, ne vous inquiétez donc pas du lendemain, car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine ».
Ne vous inquiétez pas du lendemain car il prendra soin de lui-même. Pourquoi traverser des ponts avant de les atteindre? Pourquoi vous inquiétez vous du moyen par lequel vous remplirez vos estomacs et de quoi vous couvrirez vos corps demain.
Pourquoi vous inquiétez de vos propres besoins, pourquoi ne pas vous inquiéter à faire avancer l’œuvre. Faites des heures supplémentaires à la réalisation de tentes ou de répare des chaussures pour vivre, cela est bien, si vous ne dites pas: « Je ferai telle ou telle chose, j’aurai de l’argent pour m’acheter ceci ou pour bâtir cela ». Au lieu de cela, vous devriez dire, » Si Dieu permet, je ferai ceci ou cela, je pourrais m’acquérir telle ou telle chose, je ferai ceci ou cela pour faire avancer sa cause. » Tout ce que vous faites doit être fait pour l’avancement de Son Royaume. Pourquoi ne pas faire de Son business votre principal intérêt? Pourquoi pas le Royaume de Dieu et Sa justice, afin que « toutes ces choses vous soient ajoutées »? Pourquoi travailler afin de vous nourrir? Pourquoi ne pas travailler pour Dieu et le laisser vous nourrir et vous vêtir? Il est lus à même de pourvoir vos besoin que vous ne l’êtes. Pourquoi ne pas Le laisser s’occuper de votre travail, de votre maison, de votre corps?
Tandis que vous faites sa volonté, il ne va pas vous décevoir. Pourquoi ne pas faire cela, et être un Chrétien? Pourquoi ne pas être un vrai chrétien? Pourquoi être un chrétien de nom et païen dans le cœur et dans la foi? Ne travaillez pas plus longtemps pour le moi, travaillez pour Dieu et soyez sans inquiétude. Soyez libéré à l’idée que vous aurez à gagner de quoi vivre à votre manière. Les pêcheurs de Galilée alors qu’ils pêchaient à leur manière, ils échouèrent, mais lorsqu’ils jetèrent le filet là où Jésus le leur avait demandé, il fut sur le champ rempli de poissons.
Mt. 11:28-30 « Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos/ prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. »
Il faut que vous vous souveniez toujours que Dieu ne vous a pas appelés à votre poste afin de vous nourrir ou de vous rendre riche, mais c’est afin de vous sauver et de sauver les autres par vous. Par conséquent, tout ce que vous faîtes, faîtes le pour la gloire de Dieu. Alors et seulement alors il pourvoira à toutes ces choses; les choses que Dieu considère comme convenables à donner. Il fera que vous fassiez face à vos besoins d’une manière où d’une autre. Rien de moins que la foi de Noé, de Job et de Daniel ne paiera la facture, Frère, Sœur, car rien de moins que cela est une insulte à Dieu. C’est comme si on L’appelait un trompeur. Le doute quant aux promesses de Dieu vole à celui qui doute toutes les bénédictions et les promesses de Dieu. Seulement lorsque vous apprendrez à lui faire confiance qu’il sera pour vous « Esaïe 32:2.
Cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice et toutes ces choses vous seront ajoutées ». Cette promesse était valable à l’époque de David et le sera aujourd’hui:
Ps. 4:6 « Offrez des sacrifices de justice, et confiez-vous à l’Eternel.
Par expérience personnelle, David connaissait la fidélité de Dieu. Ayant fait tout ce qu’il fallait en Dieu, il était assuré que, lorsque l’ours et le lion venaient dévorer ses agneaux, Dieu le délivrerait s’il faisait tout ce qu’il pouvait pour les épargner.
De plus, il croyait que Dieu lui avait promis le royaume, et ayant été oint afin d’être roi sur le peuple de Dieu, David n’avait aucun doute. Acceptant son devoir, il alla sans crainte à la rencontre de Goliath le géant qui avait défié Dieu et Son Royaume, et il était assuré que le géant ne lui ferait aucun mal. Par la foi il libéra son peuple du pouvoir du géant. Par la foi, il vainquit le lion et l’ours, et sauva les agneaux. Par la foi, il savait que Saül ne lui enlèverait pas sa vie, ne le priverait du trône et qu’il ne saurait lui enlever le trône.
Non, aucune bête, ni aucun homme, ne peut enlever votre vie ou vous priver de votre promotion. Si vous faites ce que Dieu demande, si vous savez que Celui qui garde Israël ne sommeille ni ne dort (Ps. 121:3,4); qu’il sait tout à votre sujet, vos amis, à tout moment de la journée et de la nuit; qu’il remarque même les cheveux qui tombent de votre tête; que quelque soit ce qui vous arrive relève de la volonté de Dieu, pour votre bien. Je sais, que si vous savez et que vous croyez qu’il est Dieu et le gardien de vos corps et âmes, alors sans vous soucier de ce qui pourrait vous arriver, vous vous en réjouirez et vous remercierez Dieu, vous ne murmurez pas mais vous le glorifierez même dans vos épreuves et vos afflictions.
Es. 26:4 « Confiez-vous en l’Eternel à perpétuité, car l’Eternel, l’Eternel est le rocher des siècles. »
Si vous croyez en Dieu de tout votre cœur, et si le monde….devait tomber dans l’espace et entrer en collision avec les étoiles, vous serez transportés d’allégresse pour Dieu.
Tournons nos Bibles donc maintenant dans la 2ème Epitre aux Corinthiens, au chapitre premier, et voyons ce que Paul connaissait par expérience au sujet des soins que Dieu lui prodiguait:
2 Co. 1:8,9 « Nous ne voulons pas, en effet, vous laissez ignorer, frères, au sujet de la tribulation qui vous est survenue en Asie, que nous avons été excessivement accablés, au-delà de nos forces, de telle sorte que nous désespérions même de conserver la vie. Et nous regardions comme certain notre arrêt de mort, afin de ne pas placer notre confiance en nous-mêmes, mais de la placer en Dieu, qui ressuscite les morts. »
Paul apprit par expérience personnelle qu’il est futile de se confier en l’homme et en soi, mais que ça rapporte gros de croire en Dieu, que Lui seul peut protéger et garder le corps aussi bien que l’âme.
Ps. 127:1 « Cantique des degrés. De Salomon. Si l’Eternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain; Si l’Eternel ne garde la ville, celui qui la garde veille en vain. »
Beaucoup des fidèles de Dieu ont connu la même expérience que Paul. Cependant, le temps ne me permet pas de parler beaucoup. Quand nous entrons dans la conviction que recommande la Bible alors nous sommes prêts à faire l’expérience que Dieu voudrait que nous fassions personnellement, ce qui compte le plus pour nous. Permettez-moi de vous relater mon expérience personnelle comme un exemple concret de ce que Dieu peut faire lorsque nous le lui permettons.
Alors, que je dirigeais un petit hôtel, dans l’Est, en 1919, je m’intéressai vivement à la religion et j’ai rejoint providentiellement les Adventistes du Septième Jour. A ce moment la ils se réunissaient dans une grande salle qu’ils louaient, pas très attirant pour une église. Les gens paraissaient très pauvres. Mais à part le prédicateur, j’étais le seul à conduire une voiture, et il avait une Ford complètement usée pour laquelle je ne donnerais pas un dollar si je devais la conduire.
Imaginez maintenant ce qui me traversa l’esprit et vous saurez que j’ai rejoins l’église seulement à cause de la vérité. En effet, je n’avais aucun autre encouragement. Mes espoirs de devenir riche un jour devinrent un cauchemar à l’idée de devenir pauvre. Oui, le diable me donna une aussi bonne image de la pauvreté, qu’il donna au Seigneur une image de la gloire des royaumes. J’ai néanmoins résolu de demeurer du coté de la Vérité que j’avais apprise sans tenir compte de ce qui se passait.
Seigneur une image de la gloire des royaumes. J’ai néanmoins résolu de demeurer du coté de la Vérité que j’avais apprise sans tenir compte de ce qui se passait.
Le moment arriva où je vendis l’hôtel et je me retrouvai dans une affaire de marchandises. Mais après quoi j’ai réalisé que je ne voulais pas y travailler et je la vendis à perte. Alors cette image sombre et triste de devenir pauvre devint 100 fois plus grande, cependant je fis de mon mieux pour rester joyeux dans le Seigneur.
Quelque temps après que je disposai de l’épicerie, je quittai la ville et six mois plus tard j’atterrissais en Californie. Là, je tombai malade et après avoir fait tout ce que je connaissais, un des pasteurs retraité qui vivait là au même endroit que moi me dit: « Laisse moi t’emmener dans le sanatorium de Glendale, et je te recommanderai comme étant avec l’église, et ils s’occuperont bien de toi, et te donnerons un meilleur prix, aussi. »
Lorsque nous sommes arrivés à la réception et après que le pasteur ait dit tout ce qu’il avait à dire, le réceptionniste me demanda quel genre d’acompte dont je déposais pour l’admission. Je dis, « Un chèque » Cela me surprit quelque peu, car j’ai été dans l’hôpital déjà il ne ‘a jamais été demandé de payer quoi que ce soit d’avance; no même pas à mon départ. Il m’expédie la facture. Lorsqu’il vit que le chèque provenait d’une banque de l’Illinois il m’a fallut lui expliquer que j’étais nouveau dans l’Ouest et que je n’avais pas encore transféré mon compte bancaire. L’employé hésitant prit le chèque, et une chambre me fut attribuée et il me fût dit poliment que je devais attendre le docteur jusqu’à ce qu’il vienne.
Hé bien, j’ai attendu toute la journée, mais pas une âme ne vint! Dans la soirée, (aussi) malade que je l’étais, je mis mes vêtements et j’allai souper dans la salle à manger. Il me fût dit alors que le médecin était sorti, et qu’il me verrait aussitôt qu’il reviendrait. Cela dura quatre jours, et personne ne vint dans ma chambre! J’aurais pu mourir et personne ne l’aurait su peut être plusieurs jours après. Je pense qu’ils ont vérifié si mon compte était débité, avant qu’il ne s’occupe de moi!
Finalement au quatrième jour, l’aumônier du Sanatorium vint s’excuser pour cette longue attente. « Si je savais que vous étiez Adventiste du Septième Jour » expliqua t-il, « je vous aurais consulté plus tôt » Je ne l’attendais pas et cela me fit aucune différence pour moi. Mais je me dis,« Si vous ne saviez pas qui j’étais, vous seriez venu plus tôt.»
Enfin le docteur vint, et après un examen spécialisé, il me fut dit que j’étais un homme très malade, et que j’avais besoin d’une infirmière matin et soir afin de veiller sur moi et m’administrer les traitements d’hydrothérapie. Avec mon consentement un infirmier étudiant vînt. Mais lorsque les ombres de la nuit courraient le ciel, l’infirmier me dit qu’ils étaient à court d’infirmiers spécialisées et ainsi que lui-même devait veiller sur moi pendant la nuit, si je lui permettais de transporter son lit de camp dans ma chambre. Durant tout le temps, où je fus il ne s’est jamais levé la nuit une seule fois pour veiller sur moi.
Et ainsi, j’avais un infirmier privé de jour et de nuit, et à la fin cela me revins à 50 cents par heure. Six dollars chaque jour pour celui qui prenait soin de moi durant la journée et si dollars par nuit parce qu’il dormait avec moi dans la chambre!
Cela en plus ce que j’avais payé était lourd, mes économies en diminution. Et l’image de devenir fauché et de rester pauvre grandissante de plus en plus dans mon esprit, mais je guéris de ma maladie et fût reconnaissant.
Cependant, l’incident du Sanatorium produisit une autre image décevante dans mon esprit. Ce sanatorium est-il le lieu de Dieu pour Ses enfants malades? Je me le demandais. Ces gens sont-ils vraiment le peuple de Dieu. La réponse à ces questions fut: Le Sanatorium appartient à Dieu et l’église aussi, mais les gens qui les dirigent, sont des réactionnaires, ce sont les prêtres modernes, les scribes et les Pharisiens, il y a un besoin de davantage de samaritains parmi eux.
Cependant, c’est à cet endroit que la Vérité de Dieu se trouve, et je me dis avec l’aide de Dieu, je ferai avec elle. Oui, Dieu, m’aida, je gardai la foi, ne me plaignant de rien et je resterai dans l’église avec un bon témoignage que certain.
Après avoir laissé l’hôpital, cependant, j’étais faible et mon compte en banque était presque épuisé. Il me semblait aussi que je ne pourrais rien obtenir en ne travaillant pas le Sabbat, que je me retrouverai à la merci de quelques œuvres de charité, ou je mourrai de faim. De plus, pendant plusieurs mois, je n’avais envoyé ni dîmes ni offrandes à l’église de l’Ouest, par conséquent, je devais à pu près 75 dollars. Je pensée alors que si je ne payais pas cette dette maintenant, tandis que j’avais suffisamment d’argent pour la régler, je ne pourrais jamais avoir à nouveau tout cet argent et elle resterait impayée pour toujours. Je me suis dit que c’est mieux d’être fauché maintenant et être libre de dettes que d’être fauché plus tard et d’être débiteur pour toujours.
Je précise que mon compte en banque était juste un peu supérieur à ma dette. Quand je rédigeai le chèque afin de tout mettre à jour et que je l’envoyai à l’église de l’Ouest, il me restait 3.50 $ en poche, et avec aucun travail en vue. Alors j’écrivis à la banque du Middle ouest leur disant que je clôturais mon compte et s’ils devraient m’envoyer les chèques mis en opposent ainsi que les autres documents à mon adresse en Californie.
A ce moment de ma vie, bien que le cours de ma vie changea, comme ce fut le cas pour Abraham après qu’il ait tout fait afin d’offrir son fils Isaac sur l’autel de Dieu, juste quelques jours après avoir écrit à la banque j’eux de leur nouvelle et à ma grande surprise ils avaient joint un chèque d’un montant approximatif de 350 $ comme régularisation finale. Je n’ai jamais découvert comment cela s’était produit.
Entre temps, je trouvai du travail dans une agence de machines à laver et juste à cette période les Adventistes du Septième Jour tenaient leur camp meeting de 1923 à Los Angeles. Alors je décidai d’y participer, et d’essayer de vendre des machines à laver « Maytag » entre les réunions dans le voisinage. Et à votre avis que s’est-il passé? J’ai vendue une machine par jour et quelques aspirateurs à côté. Cela a duré pendant toute la période du camp meeting, et mon premier chèque venant de l’entreprise s’élevait à peu près à 425 $. Mais ce n’était pas tout. Je fus submergé par une autre surprise. Quelques années auparavant, j’avais acheté de la marchandise, qui à mon avis n’avait pas de valeur, mais à mon étonnement, je reçus une lettre dans laquelle la société me demandait si je voulais les leur revendre, et le prix qu’ils offraient représentait plus que le double de celui que j’avais payé la marchandise. J’avais là une expérience réelle personnelle comme promis dans Malachie 3:10.
De plus, cette agence Maytag était nouvelle et lorsque j’allai travailler pour eux, bien qu’ils prospéraient et grandissaient à l’instar de Laban lorsque Jacob travaillait pour lui. En l’espace de trois années, ils créèrent d’autres succursales dans tout les environs de Los Angeles, puis ils érigèrent leur appartement qui ressemblait à une banque à l’intérieur et à l’extérieur, d’une profondeur de 150 m, et qui mesurait à peu près 60 pieds de largeur (1pied = 30 cm environ). Je vous dirai un peu plus tard comment s’est terminé leur prospérité.
Mon succès inattendu en vendant les machines à laver, servait bien sûr de tremplin aux autres vendeurs, et le responsable, devint très curieux au sujet des ma religion. La dernière fois que je lui parlai, il me dit:
« Houteff, cela doit être merveilleux de croire comme tu le fais, mais tu sais je ne pourrai jamais être un Adventiste du Septième Jour ». Je lui demandai alors pourquoi il ne le pourrait pas, et il répondit: Parce que si je commence à observer le Sabbat, comme tu le fais, je perdrai mon travail. » Je dis, « c’est mieux de perdre son travail, que de perdre sa vie ». Et la conversation s’arrêta là.
Mais la fois d’après, quand j’allais dans le bureau, je vis une pancarte suspendue à la porte et tout le monde semblait être embêté. Et il me fut dit que Mr Harney, le responsable des ventes, fut soudainement malade durant la nuit et mourut tôt ce matin là.
A peu près à la même époque l’expert comptable, commença à discuter de religion avec moi.
Alors que le temps passait, je discutai avec lui comme je le fis avec Mr Harney et à la fin lui aussi me dit, « Houteff, cela doit être merveilleux de faire votre expérience, cependant je ne pourrai jamais être un adventiste », Je demandai «Pourquoi? »
« Oh, je ne pourrais garder le sabbat et garder aussi mon travail » répondit-il.
« Hé bien », dis-je, « c’est mieux de perdre son travail plutôt que sa vie, Mr Barber. »
Et assurément, la fois d’après quand j’allai au bureau, je trouvai tout le monde en train de parler au lieu de travailler! Il me fut rapporté alors, que Mr Barber, l’expert comptable fut, retrouvé mort, ce matin là dans sa chambre! Croyez-le, ou non, mais ce qui arriva aux deux hommes après qu’ils aient vendu leurs convictions pour le prix d’un travail!
Quelques temps après, je pensai que je devais avoir quelque chose à mon compte au lieu de continuer à travailler pour Mr Sleuler. Aussi, je passais la plupart de mon temps à expérimenter des bonbons pour la santé - et puisque je ne vendais qu’une machine de temps à autre je n’étais pas très bien vu par la compagnie. Et comme la société me devait quelques commissions, je décidai de découvrir pourquoi étaient-elles retenues. Après avoir discuté du sujet plusieurs fois avec le directeur commercial, il me dissuadait à chaque fois en me promettant d’y penser. Mais un jour, je m’enhardi plus fort, à la suite de quoi, il me dit, « Houteff, j’en ai assez de cela, et je m’en moque, vous pouvez démissionner, » La fois d’après, lorsque j’y allais, j’ai appris que Mr Lisco, le directeur commercial fut congédié et qu’on avait donné à Mr Foster son poste, vous voyez, Mr Lisco fut celui qui devait démissionner et non moi.
Je me rendis donc auprès du nouveau directeur en ce qui concerne mes commissions. Il me promit qu’il étudierait l’affaire et me tiendrait au courant la prochaine fois que je viendrais. Il fit la même chose que Mr Lisco. Et lorsque je m’enhardis comme je le fis pour Mr Lisco lui aussi déclara « Houteff, j’en ai assez de cette affaire et peu m’importe si vous démissionnez ». Assez étrange cependant, la fois d’après, j’entrai, il me fut dis que Mr Foster, le directeur commercial, était licencié et ne faisait plus parti de la société! J’étais encore là.
A ce moment, mon affaire marchait assez avec me bonbons de santé, et ceci m’occupait et j’étais sur le point de tout abandonner. J’allais donc voir Mr Sleuter lui-même à propos de mes commissions mentionnées plus haut, mais il me reçut très froidement, et me dit clairement, que je ne recevrai rien. Je donnai ma démission en moins de six mois à peu près, je pense, il perdit l’agence et un autre homme pris possession de la société. C’est de cette façon que se termina sa prospérité.
Peu de temps après cela je travaillais pour cette société, et tandis que je faisais du démarchage, je rencontrai une femme dont le mari était un descendant de Juif, mais elle, était une scandinave, et Adventiste du Septième Jour. Elle me dit que son mari était terriblement opposé à sa religion, et qu’une fois il avait jeté sa bible dans le four. Elle désirait que je puisse aider son mari à changer d’attitude. Je lui demandai de dire à son mari que j’aimerais le voir chez lui le soir suivant. Elle promit d’essayer et de me tenir au courant.
Il s’assit à plusieurs études avec moi, chez lui, en présence de sa famille. J’étais surpris de ce qu’il fut très d’accort avec ce qui était présenté, tout à fait le contraire de ce que sa femme m’avait dit! Après que je lui eût donné trois études, il m’appela en aparté, il retourna sa poche de son pantalon, et il me dit:» voyez-vous j’ai une famille à nourrir et que je n’ai que trois cents dans ma poche. Avant que vous ne veniez me voir, expliqué t-il, j’ai tout fait pour obtenir du travail mais je n’ai pas réussi à en trouver ». Sans ma détresse, continua t-il « Je pensai que c’était une réponse à ma prière, et j’étais impatient de vous rencontrer. Et c’est la raison pour laquelle vous m’avez trouvé si ouvert à votre religion. Mais maintenant, dit-il, « Je sais que Dieu vous a envoyé. »
Je lui demandai, si il aimerait vendre des machines à laver, et il répondit « Je suis prêt à faire tout ce que vous proposez. » Je l’emmenai dans la société pour laquelle je travaillais et il se mit au travail tout de suite, transportant avec sa propre camionnette! Son salaire et quelques ventes occasionnelles lui rapportèrent plus de 200 $ par mois.
Il devint propriétaire de la maison dans laquelle il vivait, et comme le coût de la vie n’était pas très élevé à cette époque, il pouvait épargner une bonne partie de son salaire. Quelques années après, il vendit sa maison, acheta un terrain de cinq acre (1 acre= 10 000 m²) et bâtit une nouvelle maison de la volaille lâchée sur le terrain. Puis il me dit alors qu’il avait l’intention de travailler pour la société pendant encore 18 mois à peu près et qu’à ce moment, il aurait la voie libre pour sa maison et sa terre, ou en quelque sorte s’en acquitter, pour pouvoir ensuite mener une bonne vie sur un terrain de cinq acres.
En fait, tout cela semblait bien se passer. Mais un sabbat matin, il me rencontra à l’église et me dit que la société devait changer de successeur ce jour-là. Il voulait savoir si je pouvais l’accompagner pour écouter les discours qui auraient lieu pendant le transfert. - je le raisonnai lui disant que ce n’était pas l’endroit où il fallait passer le Sabbat, mais il affirma que s’il n’était pas présent, qu’ils pourraient embaucher, un autre homme à sa place, et qu’il ne pouvait se permettre de perdre son travail. Il assista donc à la réunion d’affaire. Peu de temps après, la nouvelle société le licencia. Par conséquent, il ne put faire face aux paiements de la propriété et la société trust fut fermée sur lui! Puis sa femme mourut!
N’importe qui peut voir que tous ces évènements se succédant lié étroitement un à l’autre. Et le monde peut se rendre compte que touts ces évènement de l’époque qui se succédaient étaient étroitement liés, rien ne s’interposait entre eux, ils ne sauraient être accidentels mais providentiels.
Permettez-moi de vous relater un autre miracle qui a eu lieu à peu près à la même époque. Un mercredi, je conduisais dans la zone affaires de Los Angeles. Ayant terminé mes affaires très tard, dans l’après midi, tandis que je traversais la rue, je vis une femme conduisant dans ma direction. Mais comme je me trouvais presque au milieu de la rue, je ne vis aucun danger car elle avait beaucoup de place pour conduire. Cependant, elle dirigea sa voiture droit sur moi. Elle me heurta sur ma gauche et étant très nerveuse, elle ne put arrêter sa voiture que lorsqu’elle arriva au milieu de l’immeuble. Elle poursuivit sa route jusqu’au milieu de l’allée. Qu’est ce qui m’arriva lorsque la voiture me heurta? M’a-t-elle aplatit dans la rue, et m’a-t-elle écrasé? Non, cela ne se passa pas car quelque chose de plus grand arriva.
Une main invisible m’a maintenue au devant de la voiture faisant légèrement mes pieds sur le trottoir, mon côté droit en avant, et mon côté gauche contre le radiateur de la voiture. Après avoir parcouru à peu près, la moitié de la distance avant que la voiture ne s’arrête, quelque chose me fit asseoir sur le pare-chocs de la voiture, et je mis ma main gauche autour du phare de la voiture! Puis je me dis « Maintenant, Madame, vous pouvez continuer,» quand elle s’arrêta, je déposai mes pieds sur le sol, et je m’éloignai de la voiture.
Je réalisai alors que le crayon qui se trouvait dans la poche de mon manteau fut cassé en six morceaux à cause de l’impact, mais mes côtes furent intactes! A ce moment la voiture et moi-même furent entourés de personne et trois policiers cherchaient l’homme qui avait été écrasé. Mais ils ne trouvèrent personne allongé dans la rue, ou accroché sous la voiture, je leur dis que c’est moi qui avais été écrasé! Il voulait m’emmener à l’hôpital, et quand je leur dis que je n’étais pas blessé, mas est trop émotionné et ne connais pas sa condition, son état! »
Alors ils me firent lever mes pieds et lever et baisser mes bras, plusieurs fois, «il est fait de caoutchouc»! La femme fut accusée de rouler à 30 miles/heurs. Alors je me rendis à ma voiture que se torula je passai près de 3 immeubles afin de récupérer ma voiture et me rendit à ma réunion de prière à l’église… au moment des témoignages je leur parlai de l’accident et de ses suites. Nous vivons toujours dans la période des miracles, vous voyez.
Après toutes ces expériences et bien d’autres encore, le message que nous nous efforçons de donner aux laodicéens arriva. Au lieu de s’assurer qu’ils n’étaient pas entrain de rejeter la vérité, les ennemis e la vérité, ne négligeait rien qui pourrait les aider à trouver quelque chose contre moi.
Ils essayèrent par tous les moyens de me mettre quelque chose sur le dos, et d’interrompre mes activités, mais ne trouvèrent rien, et généralement à peu près 30 membres de l’église restaient dans mes réunions spéciales chaque sabbat après midi. Le moment vint où les anciens de l’église refusèrent de nous laisser l’église pour le déroulement de nos réunions et ils nous firent tous partir. Mais une des sœurs qui habitait une grande maison de l’autre côté de l’église offrit de tenir chez elle, les réunions, et il y eut un grand tumulte, protester, parmi les voisins. Certains étaient pour nous et d’autres contre nous.
Ce fût ainsi que la maison que de l’extérieur par les fenêtres. Les ennemis ne réussirent pas à casser nos réunions, et nous avions la victoire.
Ensuite, ils nous interdirent d’assister aux services de leur église, et ils commentèrent à radier ceux qui voulaient encore assister à nos réunions. Ils essayèrent de m’expulser aussi, mais ils n’y parvinrent pas. Alors ils tentèrent d’avoir une injonction de la cour contre quiconque parmi nous se rendait à l’église, mais ils échouèrent. Une fois ils ont appelés la police afin de m’arrêter en m’accusant faussement de troubler les réunions, mais après que les officiers de police entendirent mon histoire et les accusations des diacres, ils commandèrent aux deux policiers qui nous emmenèrent au poste de nous prendre dans leur voiture et de nous ramener à l’église d’où ils nous avaient prit.
Après cela, les anciens tentèrent de me mettre dans un asile d’aliénés. « Le maître de Glendale vint dans l’église un sabbat matin afin de déposer des charges et me faire emmener et enfermer dans l’asile. Après avoir parlé avec moi quelques minutes, l’officier me fit rien, mais me dit qu’il ne m’embêterait plus! Alors le responsable de la ville qui pesait 200 livres se senti plus petit que moi qui ne pesait que 135 livres.
Ils firent toutes ses choses malveillantes et beaucoup d’autres, en plus ils parlèrent et prêchèrent contre moi. Et bien que je n’aie eu personne mais le Seigneur pour me défendre à tout moment, dans toutes ces choses la victoire fut mienne.
Lorsque nous déménagèrent notre bureau de la Californievers le Texas, où nous n’avions ni ami, ni de croyants dans le message, les anciens d’église étaient contents et pensaient que notre œuvre disparaîtrait à coup sûr. Néanmoins, elle grandissait plus que jamais auparavant qu’elle eut lieu au milieu de la dépression en 1395, tandis que les centaines de milliers de commerces allaient liquider et alors que les hommes aisés devenaient pauvres --Cependant nous qui avions débuté sans rien, nous prenait de l’expansion et prospérions. Cependant, dans aucune de nos réunions nous…, et nous n’avions jamais fait d’appel pour avoir de l’argent. Alors, notre littérature gratuite qui partait de semaines en semaines qui nous coûtaient des centaines de milliers de dollars, semaines après semaine, et années après années, sans compter le prix de la construction de l’Institution.
Et aujourd’hui après avoir fait des cauchemars en supposant que je pourrais avoir une vie de pauvreté comme je l’ai expliqué auparavant, mon crédit est illimité et les chèques que je rédige s’élève à des milliers de dollars semaines après semaines et année après années. Bien que je n’aie aucun engagement, je ne possède aune propriété et n’ai aucun compte en banque personnel. De plus, je paie ma secrétaire, autant que je me paie moi-même et quelques uns de mes ouvriers, je paie deux fois plus. Il y a d’aussi grand miracle aujourd’hui qu’autrefois.
Jacob, aussi, n’avait pas de justice à lui, mais il avait un grand zèle et un grand respect pour la justice du Seigneur, mais il avait un grand zèle et un grand respect pour la justice. Esaü cependant qui n’avait aucune estime pour la justice du Seigneur, vendit son droit d’aînesse, seulement pour un potage de lentilles. Quelle affaire ce fut pour Jacob! Cependant, la conséquence fut que Jacob devint un fugitif. Toutefois, la première nuit, loin du foyer, Dieu le rencontra, et ayant donné à Jacob une vision, ce dernier mit toute sa confiance en Dieu et fit le vœu d’être fidèle dans tous ses devoirs.
A ses débuts à Padam-Aram, Jacob n’avait rien d’autre que la foi et le zèle. Il n’était qu’un bon ouvrier, c’est tout. Laban reconnut immédiatement des qualités en Jacob et par conséquent non seulement Laban offrit à Jacob de lui donner sa fille Rachel pour femme, mais il inventa un stratagème par lequel il le forcerait à prendre ses deux filles. Rachel et Léa, les seules filles de la famille! En outre, bien que Jacob paya cher pour elles pendant quatorze bonnes années fidèles de labeur, au cours des six années qui suivirent il devint riche! Puis en retournant dans sa patrie il dit à Laban de tout son cœur, honnêtement, et avec une conscience libérée:
Ge. 31:38 – « Voilà vingt ans que j’ai passé chez toi; tes brebis et chèvres n’ont point avorté, et je n’ai point mangé les brebis de ton troupeau. »
Lorsqu’on lui demanda encore à la fin des quatorze années, ce qu’il réclamait pour son labeur, il choisit le salaire que Dieu donnerait, et non Laban. Car il dit à Laban:
« Tu ne me donneras rien. Je parcourais aujourd’hui tout ton troupeau; je mettrai à part les brebis et les boucs tachetés et marquetés et tout agneau noir; mets les à part pendant trois journées afin qu’il n’y ait aucune chance pour elle d’être mélangées. Toutes les brebis tachetés et non tachetées seront à toi, cependant après cela, toutes les tachetées qui naîtront des non tachetées (ce qui apparemment est impossible) seront miennes.
Laban apprécia beaucoup la négociation et Jacob alla travailler. Dieu bénit les efforts de Jacob, et en six ans il devint riche! Pourquoi?…Parce que Jacob servait Dieu de tout son cœur et il lui faisait totalement confiance pour son salaire. Il ne voulait que ce que Dieu lui donnerait. Il savait qu’aussi longtemps qu’il travaillait pour le Seigneur, le Seigneur ne le laisserait ni avoir faim ni être nu. Il savait que si Dieu revêtait ainsi l’herbe des champs, il vêtirait et le nourrirait dans Son vignoble.
Pourquoi Jacob reprit-il le chemin du retour vers la patrie, puisqu’il s’enrichissait, son beau-père voulut qu’il restât et en plus de cela il craignait Esaü? La réponse est simple; Dieu le lui avait demandé, en disant:
Ge. 31:13 – « Je suis le Dieu de Béthel, où tu a oint un monument, où tu m’a fait un vœu. Maintenant, lève-toi, sors de ce pays, et retourne au pays de ta naissance. »
De cette déclaration, nous voyons que Jacob était fidèle à son poste de responsabilité et qu’il était toujours attentif aux commandements de Dieu. Sommes-nous comme Jacob ou comme Judas Iscariote? Nous savons que Jacob s’occupa parfaitement des affaires de Laban et qu’il suivit les directives de Dieu en toute circonstance. Mais Judas Iscariote s’occupa parfaitement de ses intérêts égoïstes, aux dépens du Don de Dieu, et, au lieu de suivre les directives du Seigneur, il suivit les siennes. Maintenant donc, comparez la fin de Jacob et celle de Judas. L’œuvre de l’un se termina dans la gloire et celle de l’autre dans la honte et le désastre.
Pour qui travaillez-vous, mon Frère, ma Sœur? Pour vous-mêmes ou pour Dieu? …Vous dites pour Dieu et je pense que vous avez raison, mais souvenez-vous, comme je l’ai dit auparavant, qu’aucune entreprise ne fait monter en grade un employé qui n’est pas intéressé au moins, autant dans la prospérité de son entreprise comme il l’est du montant de son salaire. De plus aucune compagnie n’est intéressée par les affaires privées de l’employé. Elle est intéressée par sa propre affaire. Les affaires de Dieu sont de loin plus importantes et ont de plus grandes conséquences que les affaires d’aucun homme. Dieu n’est pas intéressé par votre affaire égoïste, Il est intéressé par Son affaire qui consiste à sauver les âmes. Vous ne pouvez donc donner à vos intérêts la première place. Vous ne sauriez donner à vos intérêts la première place et ceux de Dieu la seconde et en même temps obtenir Ses promesses et une réponse à vos prières. Si tel est le cas, vous êtes en train de vous appeler à tort un Chrétien. Selon Matthieu 6:32 vous êtes encore un Païen victime d’illusions.
Aux yeux de Dieu, être Chrétien ne doit jamais se glorifier mais louer Dieu pour sa bonté; être Chrétien c’est ne jamais vanter ses intérêts ou ses réussites, sinon vanter ceux de Dieu. N’essayez jamais de promouvoir vos affaires, mais essayer de promouvoir celles de Dieu. Ne priez jamais pour avoir la lumière dans le but de savoir que faire et où aller afin que vos affaires, vos propres intérêts prospèrent, mais priez plutôt pour recevoir la lumière afin que Dieu nous aide à faire ce que vous devez faire, et qu’il vous aide à vous rendre là où vous servirez au mieux sa cause, qu’il vous enseigne comment faire avancer Son royaume. Ce n’est qu’à ce moment que vous découvrirez que vous n’irez jamais dans la mauvaise direction! Tout autre motif vous conduira là où Dieu ne veut pas que vous alliez, et où vous aurez à porter votre fardeau indépendamment de Lui.
J’ai vu des individus jurer par le ciel et la terre, que Dieu les a conduits ici où là, dans ceci ou cela. Mais quand la situation ne leur plaisaient pas, alors, ils pliaient bagage en jurant fortement que Dieu ne les y avait pas conduits.
Et à nouveau, ils jurent de toute leur force comme avant, que Dieu les a enlevés de là pour les conduire dans quelque chose de meilleur. Et à nouveau, ils ressentent que Dieu les a à nouveau conduits dans leur déplacement, quoique ce fut le contraire de ce qu’il pensait: que Dieu les avait dirigés auparavant!
D’autres ont ressenti que Dieu leur a ouvert la voie pour faire ceci ou cela, parce qu’ils ont pu avoir l’argent pour le voyage, ou qu’ils ont pu acheter ceci ou cela, avoir ceci ou cela. D’autres encore m’ont dit qu’ils ont dit qu’ils ont ouvert la Bible par hasard et que leurs yeux sont tombés sur un verset qui leur indiquait l’approbation de Dieu concernant leur départ. Un frère m’a dit qu’il a tiré à pile ou face, et un autre a trouvé une flèche Indienne lui indiquant la direction qu’il devrait emprunter! J’ai vu toutes ces signes en question réduits à néant, bien qu’on les considéraient comme des évidences positives de la volonté de Dieu.
Permettez-moi de vous dire que ces signes en eux-mêmes, n’étaient que pure présomption, hallucination et jeu et non des signes provenant de Dieu, pas le moins du monde. De plus, les plans de tout individu qui au- raient pour base des intérêts égoïstes, des plans qui seraient fondés sur oo et comment améliorer son profit personnel –faisant des projets alors qu’il professe être un Chrétien —je vous dis que cela n’est que stratégie et non des plans pour Dieu, indépendamment de la manière dont s’ouvre le chemin, ou de ce qui se passe. Le fait est que l’on n’a jamais donné à Dieu l’opportunité de diriger ces choses, car pour Lui donner l’opportunité il déclare: « Cherchez premièrement le Royaume de Dieu et sa justice et toutes ces choses vous seront données par-dessus.
Ainsi donc, lorsque vous ferez du Royaume de Dieuvotre principal intérêt, vous vous trouverez très certainement au bon endroit, au bon moment, faisant de bonnes choses et récoltant les plus riches bénédictions de Dieu. Vous pourrez alors vous reposer, assuré qu’il vous ouvrira la voie et vous conduira là où vous devriez être, même s’il doit vous retirer du puits et demander aux Ismaélites de vous emmener en Egypte pour vous faire travailler dans la maison de Potiphar. Il pourrait même vous mettre en prison avant qu’il ne vous fasse asseoir sur le trône de Pharaon. Il pourrait même vous faire fuir l’Egypte et vous faire garder les brebis dans la région du Mont Horeb. Il pourrait vous conduire devant la Mer Rouge tandis que les Egyptiens vous poursuivent. Il peut vous conduire dans le désert où il n’y a ni eau ni nourriture. Le lion et l’ours pourraient venir et enlever vos agneaux, Goliath pourrait venir tuer votre peuple et le Roi pourrait vous jeter dans la fournaise ardente ou dans la fosse aux lions.
Oui des centaines de milliers de choses pourraient arriver, mais celui qui se confie en Dieu et qui accomplit bien Sa tache, se rendra compte que tous ces pseudos-empêchements ou ces mésaventures ne sont que des délivrances merveilleuses et des voies conduisant au succès, toutes accomplissant les plans merveilleux de Dieu, les voies de Dieu en vue de votre promotion, d’une grande chose à une autre. Lorsque Dieu s’occupe de vous et que vous êtes sous Son contrôle, ne dites jamais que le Diable a fait ceci ou cela, quelque soit ce que cela pourrait être, car le Diable ne fait rien à moins qu’il soit autorisé à le faire. Reconnaissez toujours que Dieu en est l’auteur.
Je suis venu en Amérique, non parce que je le voulais, mais parce que Dieu voulait que j’y aille. Et puisque je ne savais pas quel serait mon futur travail, et comme Dieu au moment ne pouvait non plus me faire com- prendre, pas plus qu’il ne le fit comprendre au préalable à Joseph lors de son voyage pour l’Egypte, je fus donc chassé du pays par un fusil à bout portant, de même que Moïse fut chassé d’Egypte, bien que je n’avais rien fait pour m’attirer des problèmes. Et qui pensez-vous a demandé aux rebelles de me chasser du pays? Personne d’autre, si ce n’est l’Evêque Orthodoxe de la province! Où pensez-vous qu’il ait animer sa campagne de poursuite? Dans m’église, un Dimanche matin alors qu’il portait son uniforme pompeux, à environ soixante centimètres du lieu où je me tenais!
A cette époque, je ne savais pas ce que signifiais mon départ vers une terre si lointaine, mais maintenant je le sais, à l’instar de Joseph qui savait que l’espoir de ses frères de faire échouer les plans de Dieu à son égard, était justement le plan de Dieu pour qu’il descende en Egypte. Ainsi donc, au lieu de contrecarrer le plan, ils permirent finalement sa réalisation!
Aujourd’hui quand les choses se réalisent contrairement à leur volonté et contrairement à leur manière, la plupart des Chrétiens attribuent au Diable la responsabilité. Ce n’est que lorsque les choses se déroulent comme ils le voudraient, qu’ils reconnaissent que c’est Dieu qui en est l’auteur! Balaam aussi fut content lorsque la voie lui fut ouverte pour qu’il allât vers Balak, mais lorsque l’ange du Seigneur barra la route sur laquelle il voyageait, Balaam devint alors, aussi fou qu’un chien, et il frappa l’âne. Il n’y a que vous et rien d’autre qui peut faire échouer les plans de Dieu à votre égard. Qu’il s’agisse de vos amis ou de vos ennemis, des animaux ou des rois, vous constaterez que tous, involontairement ou volontairement, travaillent pour votre bien et non pour vous faire du mal, si vous accomplissez ce que Dieu vous demande. Quelle riche ressource que les Cieux! Et qui le sait!
Souvenez-vous donc, que quelque soit ce qui pourrait se présenter sur votre chemin, qu’il s’agisse de la Mer Rouge ou le fleuve du Jourdain, une montagne ou un désert, ceci même vous servira de votre tremplin.
Telle est la Justice duSeigneur et vous pouvez l’avoir au prix de votre propre justice. Vous découvrirez alors que les voies du Seigneur sont plus élevés que la terre. Ce n’est que lorsque cela arrivera, que vous pourrez déclarer avec intelligence, « Le Seigneur notre Justice. »
« A celui qui est ferme dans ses sentiments Tu assures la paix, la paix, Parce qu'il se confie en toi. Confiez-vous en l'Éternel à perpétuité, Car l'Éternel, l'Éternel est le rocher des siècles. Il a renversé ceux qui habitaient les hauteurs, Il a abaissé la ville superbe; Il l'a abaissée jusqu'à terre, Il lui a fait toucher la poussière. Elle est foulée aux pieds, Aux pieds des pauvres, sous les pas des misérables. » Es. 26:3-6.