MEDITATION
Dans la Bonne Terre
Je lirai dans « Les Paraboles de Jésus » le deuxième paragraphe de la page 45.
P.J. . 45: « La parole de Dieu entre souvent en conflit avec nos tendances héréditaires ou acquises et avec nos mauvaises habitudes, mais l’auditeur représenté par la bonne terre reçoit la parole et soumet à toutes ses exigences…..
« Et il porte du fruit ‘avec persévérance’. Aucun de ceux qui reçoivent la parole de Dieu, est à l’abri des difficultés et des épreuves, mais le véritable chrétien ne se laisse mas aller à l’impatience, au doute et à l’abattement. Même si nous ne pouvons pas connaître l’issue de l’épreuve et comprendre les desseins de Dieu à notre égard, nous ne devons pas perdre confiance. Souvenons-nous de la miséricorde de notre Dieu; déchargeons-nous sur lui de tous nos soucis et attendons patiemment l’heure de la délivrance.
« L’épreuve fortifie la vie spirituelle. Supporté vaillamment, elle modèle notre caractère et nous apporte de grandes bénédictions. La tempête et l’obscurité sont parfois nécessaires pour amener à maturité ces fruits parfaits de la foi que sont la douceur et l’amour.
Prions pour que nos perceptions spirituelles puissent être stimulées afin que nous comprenions plus facilement les réponses de Dieu à nos prières; qu’à travers les épreuves notre vie spirituelle soit fortifiée, et pour que nous nous réjouissons, comme Paul d’être trouvé digne d’avoir souffert avec patience, l’affliction, sans avoir gaspillé notre assurance.
CHRONIQUEMENT MALADE PAR TROP
DE CONNAISSANCE ET PAR PEU DE COMPREHENSION.
ÉTUDE PRÉSENTÉE PAR V.T. HOUTEFF MINISTRE DES ADVENTISTES DAVIDIENS DU 7e JOUR, SABBAT 14 FEVRIER 1948,
CHAPELLE MONT CARMEL
WACO TEXAS
Pour illustrer le sujet de notre étude en cet après-midi, nous citerons en exemple le livre sur Daniel et l'Apocalypse, édité par la Dénomination, les deux livres les plus inestimables de la Bible. Le livre auquel je me réfère, fut à l'origine intitulé « Pensées sur Daniel et l'Apocalypse. » Il est écrit de façon très savante et son contenu est si convainquant que des milliers d'exemplaires ont été vendus à travers le monde dans un grand nombre de langues. Toute personne capable décrire un livre semblable, possède de toute évidence beaucoup de connaissances. Cependant, nous devrions sonder afin de voir quelle est la compréhension que l'on a sur les livres de Daniel et l'Apocalypse eux-mêmes.
Citons comme exemple, le douzième chapitre de l'Apocalypse 12, où il est fait mention de la femme couronnée de 12 étoiles. Dans le livre que j'ai cité, la Dénomination explique que cette femme est un symbole de l'église Chrétienne, que son vêtement (soleil) est l'Evangile de Christ, et le public semble bien accepter cette explication. (Et cela semble être bien accepté du public)
Cependant si on posait aux frères la question: «Comment la femme serait-elle un symbole de l’église Chrétienne, et être en même temps la mère de Christ? » Ils mettraient du temps à répondre, car c’est Christ lui-même qui donna naissance à l’église Chrétienne trente ans ou plus après sa naissance. Par conséquent, l'église ne saurait être sa mère.
Et si on leur demandait: « Comment la femme revêtue du soleil pourrait-elle symboliser l’église Chrétienne revêtue de l’Evangile de Christ, comme vous le prétendez? ». Ils auraient des difficultés à répondre, car la femme était revêtue du soleil avant la naissance de Christ, et avant même l’existence de l’Evangile.
Si ces questions étaient posées aux frères, je suis assuré qu’ils seraient dans une confusion profonde en essayant de répondre. Mais le fait qu’aucun d’eux ne se pose ces questions, est une preuve qu’il existe vraiment trop peu de compréhension à ce sujet au sein de la Chrétienté.
Vous ne sauriez encore nier le fait que la Dénomination a fait un exposé très savant sur les Sept Trompettes, en avançant péniblement dans un symbolisme complexe, soutenant ses explications sur le sujet par des commentaires et l’histoire, et faisant que le peuple l’accepte bien comme il le fait. Par leur méthode savante, cependant, ils prétendent que les sauterelles qui ont été libérées aussitôt que l’Etoile d’origine Céleste ouvrit « le puits », au moment où sonna la cinquième trompette (Ap. 9:1-3), ils prétendent que ces sauterelles sont un symbole de l’armée des Musulmans. Ils prétendent cela en dépit du fait que les sauterelles ne devaient tuer personne, mais seulement tourmenter ceux qui n’avaient pas le sceau de Dieu sur leur front, tandis que les Musulmans tuèrent tous ceux qui leur résistèrent, particulièrement les Chrétiens, ceux qui avaient le sceau.
Qui plus est, les frères expliquent que les 200 000.000 chevaux et cavaliers qui devaient tuer un tiers des hommes (Ap. 9:18), sont un symbole de la cavalerie Musulmane, quoique les Musulmans n’ont jamais eu une telle cavalerie depuis qu’ils existent.
En outre, Jean le révélateur dit clairement que la queue des chevaux était semblable à des serpents et que leurs têtes étaient semblables à des têtes de lions qui crachaient du feu, de la fumée et du soufre. Contrairement à ces faits, les frères disent que les chevaux étaient de vulgaires chevaux Arabes que montaient des Turcs armés de fusils et que Jean n’a pas su détecter que le feu, la fumée et le soufre sortaient des fusils et non de la bouche des chevaux.
Pour que quelqu’un embrouille autant les Ecritures et fasse croire encore aux gens qu’il déroule de cette façon la Vérité, Je dis que cette personne doit être très habile et qu’elle possède trop peu d’intelligence sur le fait que si Jean s’est trompé concernant cette portion de la vision, il a dut se tromper sur toute l’Apocalypse, et que quelqu’un fasse de cette manière entendre son opinion sur les Ecritures, cette personne ne bâtit pas la foi dans les tous prophètes, mais elle la détruit, et elle est responsable de ce que l’on pourrait dire que si les Ecritures sont si imparfaites comme ils le soulignent, alors de quel bien pouvons-nous en tirer? Et comment pouvons nous trouver la Vérité et être sauvés par Elle, car si les prophètes eux-mêmes ne pouvaient dire les faits, comment alors pourrait l’un de nous pourrait le faire des milliers d’années après leurs époques?
Puisque les frères n’ont pas été capables de discerner cela, et puisque aucun de ceux qui a étudié leur exposé n’en a été capable non plus, ne vous semble-t-il donc pas que quoique il y ait beaucoup de connaissance partout, qu’il y a très peu de compréhension?
Traitant d’une situation similaire à celle-ci, Paul déclara:
1 Co. 3:1 - « Pour moi frères, ce n’est pas comme à des hommes spirituels que j’ai pu parler, mais comme à des hommes charnels, comme à des enfants en Christ. »
Ici, Paul condamnait ceux qui semblait posséder beaucoup de connaissance, mais dont la compréhension était bornée, ceux qui n’ont pas avancé spirituellement à la même mesure que le temps, qui ne s’attachait pas strictement à ce que déclare la Parole, qui ne se sont donc pas développés jusqu’à la stature de Chrétiens mâtures. Il fut donc obligé de déclarer:
1 Co. 3:2 - « Je vous ai donné du lait, non de la nourriture solide, car vous ne pouviez pas la supporter; et vous ne le pouvez pas même à présent, parce que vous êtes encore charnels. »
Paul fut déçu par les progrès qu'avaient atteints les corinthiens: ils étaient toujours incapables de prendre de la nourriture solide. Parlant de façon concrète, il déclara:
1 Co. 3:3, 4 - « En effet, puisqu’il y a parmi vous de la jalousie et des disputes, n’êtes-vous pas charnels, et ne marchez-vous pas selon l’homme? Quand l’un dit: Moi je suis de Paul! Et un autre: Moi, d’Apollos! N’êtes-vous pas charnels? »
En prenant parti, les uns pour Paul, les autres pour Apollos, ils acceptaient en réalité ce que Dieu envoyait par un messager, et ils rejetaient ce qu’il envoyait par l'autre messager. Nous allons le constater de façon plus frappante dans les versets qui suivent.
1 Co. 3:5-7 - « Qu’est-ce donc qu’Apollos, et qu’est-ce que Paul? Des serviteurs, par le moyen desquels vous avez cru, selon que le Seigneur l’a donné à chacun. J’ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu a fait croître, en sorte que ce n’est pas celui qui plante qui est quelque chose ni celui qui arrose, mais Dieu qui fait croître. »
Dieu est tout et les hommes qu’Il s’est choisis ne sont que Ses porteparoles.
1 Co. 3:8,9 - « Celui qui plante et celui qui arrose sont égaux, et chacun recevra sa propre récompense selon son propre travail. Car nous sommes ouvriers avec Dieu. Vous êtes le champ de Dieu, l’édifice de Dieu. »
Ces partis-pris faisaient la ruine des chrétiens à l’époque de Paul et ils continuent à les perdre à notre époque; c’est à dire que les gens placent leur affection sur les hommes qui leur portent la connaissance de l’Evangile au lieu de la placer sur Celui qui leur a envoyé l’Evangile. Et pis encore, est le fait que des multitudes placent leur affection même sur des hommes qui n’ont pas la moindre étincelle d’Inspiration, des hommes qui ne sont pas envoyés par Dieu du tout, mais qui courent de leur propre chef.
1 Co. 3:10 - « Selon la grâce de Dieu qui m’a été donnée, j’ai posé le fondement comme un sage architecte, et un autre bâtit dessus. Mais que chacun prenne garde à la manière dont il est bâtit dessus. »
La vie chrétienne est, pour ainsi dire, un bâtiment en construction. Un messager de Dieu pose la fondation, l’autre bâtit dessus. Il s’ensuit donc que tous les matériaux de construction ne sont pas confiés à un seul messager.
Par conséquent, si quelqu’un devrait choisir d’écouter ce messager ou cet autre, au lieu d’écouter Dieu et tous Ses serviteurs, puisqu’Il les envoie Lui-même les uns après les autres, cette personne va se retrouver manquant de matériaux de construction et par conséquent sans les exigences qu’il doit nécessairement posséder à la venue du Seigneur.
1 Co. 3:11-18 - « Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ. Or, si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, du vois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée; car le jour la fera connaître, parce qu’elle se révèlera dans le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre bâtie par quelqu’un sur le fondement subsiste, il recevra une récompense. Si l’œuvre de quelqu’un est consumée, il perdra sa récompense; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu. Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira; car le temple de Dieu est saint, et c’est ce que vous êtes. Que nul ne s’abuse lui-même: si quelqu’un parmi vous pense être sage selon ce siècle, qu’il devienne fou, afin de devenir sage. »
Il nous est rapporté ici que les théories- le bois, le foin, le chaume-présentées par les hommes que Dieu n’a pas envoyés, des hommes qui ne sont pas inspirés, de tels hommes sur lesquels au départ j’ai attiré votre attention, qui ont des théories qui semblent sortir d’un grand magasin de connaissance, mais qui sont dépourvues de l’Esprit, qui est comme vous l’avez déjà constaté sont du chaume sur lequel le feu de Dieu s’étend, et sur lesquelles meurent de faim les âmes des hommes.
Il nous est dit encore que la sagesse des hommes est folie devant Dieu, et que si nous voulons que la structure de la Vérité résiste à la tempête, nous devons nous débarrasser des détritus et prendre tous les matériaux que Dieu a envoyés alors que nous continuons à bâtir.
1 Co. 3:19,20 - « Car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu. Aussi est-il écrit: Il prend les sages dans leur ruse. Et encore: Le Seigneur connaît les pensées des sages, il sait qu’elles sont vaines. »
Puisque la sagesse de ce monde est folie pour Dieu, il vaudrait mieux ne pas nous y intéresser, et nous devrions arrêter de prendre parti l’un pour Luther, l’autre pour Wesley, un autre encore pour Campbell ou White -- et nous ferions mieux de nous placer du coté du Seigneur, et d’accepter toutes les Vérités par tous Ses Serviteurs qu’Il a choisi d’envoyer. Autrement lorsque nous arriverons à la porte, il devra nous dire: « Retirez-vous de Moi, Je ne vous ai jamais connus ».
1 Co. 3:21,22 - « Que personne donc ne mette sa gloire dans des hommes; car tout est à vous, soit Paul, soit Apollos, soit Céphas, soit le monde, soit la vie, soit la mort, soit les choses présentes, soit les choses à venir. »
Se glorifier dans l’homme, qu’il s’agisse de soi-même ou de quelqu’un d’autre, c’est se priver de tout. Citons en exemple les Juifs. Ils étaient décidés à « être de Moïse », et ils se rendirent compte qu’en acceptant les prophètes, ou même Jésus-Christ, revenait à dire laisser de côté Moïse! Le résultat fut, qu’au lieu de tout obtenir, ils perdirent tout, même Moïse, et où sont-ils aujourd’hui? Le bois, le foin, le chaume qu’ils ont amoncelés sur la structure de la Vérité, après le départ de Moïse, ont été balayés depuis longtemps par le Feu de la Vérité, le Saint-Esprit.
La seule manière sûre de bâtir est de le faire avec la Vérité envoyée du trône de Dieu. C’est de cette manière qu’ont bâti Moïse, les prophètes et les Apôtres, et c’est de cette manière que nous devons bâtir. Par exemple, Moïse posa le fondement de la structure de la Vérité sur le solide Roc de la création, la Genèse, sur l’œuvre de Celui qui créa les mondes (Hé. 1:1). Les prophètes qui l’ont succédé ainsi que les Apôtres, continuèrent à construire sur le même fondement, non sur les théories des prêtres et des rabbins, les prétendus éducateurs religieux de cette époque. C’est la raison pour laquelle l’édifice de Vérité est aujourd’hui plus ferme que jamais auparavant.
La connaissance, vous le voyez, quand elle est dépourvue de la compréhension divine est aussi dévastatrice pour l’âme que l’est le feu qui prend à une maison bâtie sur du bois et du chaume. Ne soyons plus par conséquent des gens qui ont des parti pris, mais venons à la table que le Seigneur a si abondamment remplie de nourriture spirituelle, venons-y sans partialité et libres des préjugés, festoyons pleinement, rafraîchissons notre âme et fortifions notre courage par une bonne compréhension afin que nous soyons à mêmes de résister aux maladies chroniques engendrées par une connaissance mondaine. Que nous remportions la victoire sur la tentation par la force du Tout-Puissant, et que nous soyons autorisés à prendre part à la proclamation du message lorsqu’il deviendra un Grand Cri.
Bientôt Il Vient
Longtemps sur la montagne, lasse, Ayez le troupeau dispersé été déchiré; Sombre les chemins de désert et morne; des problèmes douloureux ont ils supporté. Maintenant l’appel de collecte retentit, solennel dans sa voix d’avertissement; Union, foi et amour, abondant, Offrez joie à ton petit troupeau.
Maintenant la lumière de vérité qu’ils recherchent, dans sa trace en avant poursuivent; Tous les dix commandements en gardant, Ils sont saints, juste et vrais. Sur les mots de vie ils alimentent, Précieux à leur goût, si doux; Le fait de tenir en compte tous les préceptes de leur Maître, s’inclinant humblement à Ses pieds.
Dans ce monde de lumière et beauté, Dans cette juste ville d’or, Bientôt ses portes nacrées ils entreront, Et toute sa gloire partagera. Là, devinez les expansions de l’âme; Libre de péché et mort et douleur; Les larmes n’atténueront jamais ces hôtels particuliers, Où les saints règnent immortels.
Bientôt Il vient! En decendant sur les nuages; Tous Ses saints, ensevelis, surgissent; Les rachetés, dans mélange d’hymnes, Criez leur victoire par les cieux. O, nous attendons Votre apparition; Vient rapidement! O Sauveur!. Espoir Béni! Notre acclamation d’esprits, Prenez Vos enfants rachetés à la maison.
-–Annie R. Smith.