Le Bapteme Et La Justice De Notre Seigneur - La Porte Menant A Lʼeglise

La Seule Paix De L'esprit

MEDITATION


Les Amusements Génèrent Un Flot de Tentations

 

   Aujourd’hui, notre lecture commence à la page 39 de  Les Paraboles de Jésus:

  « Il arrive que l’église, qui devrait être « la colonne et l’appui de la Vérité », encourage l’amour égoïste du plaisir. Quand l’Eglise a besoin d’argent, à quels moyens a-t-elle recours? Aux ventes de charité, aux buffets, aux tombolas et autres procédés de ce genre. Souvent, on profane le lieu de culte mis à part pour le service divin, en le transformant en salle de festin où l’on vient pour manger et pour boire, acheter, vendre et s’égayer.… Les villes sont des centres d’amusements et de plaisirs. Bien des parents, en s’y établissant, croient offrir ainsi de plus grands avantages à leurs enfants, mais ils sont vite désappointés et regrettent trop tard leur grave erreur. Aujourd’hui, nos villes deviennent semblables à Sodome et à Gomorrhe.… La jeunesse se laisse entraîner par le courant populaire. Ceux qui apprennent à aimer le plaisir pour lui-même ouvrent toute grande la porte de leur cœur aux tentations.… En goûtant à toutes les formes de dissipations, ils finissent par n’avoir plus ni la force ni la volonté de mener une vie utile. »

  Prions maintenant, pour les parents et les enfants, car l’Eglise elle-même, au plus bas spirituellement encourage la mondanité en recourant à des moyens impies pour récolter des fonds ; la maison de Dieu est désacralisée, et les villes sont l’image de Sodome et Gomorrhe. Prions pour que nous, en tant que parents et gardiens, puissions ne pas nous éloigner du Maître et recherchions l’aide Divine en conduisant les enfants dans la droiture voulue par Dieu. Car il en va de leur salut.

 

LE BAPTEME ET LE SEIGNEUR NOTRE JUSTICE -
LA PORTE CONDUISANT A L’EGLISE

 

DISCOURS DE V.T. HOUTEFF
MINISTRE DES ADVENTISTES DU SEPTIEME JOUR D.
SABBAT 20 DECEMBRE 1947
CHAPELLE DU MONT CARMEL
WACO, TEXAS

 

  « Pierre leur dit: Repentez-vous et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » Actes 2:38.

  Nous constatons que le billet pour recevoir le baptême est la repentance. Par conséquent, le baptême est la porte par laquelle on entre dans l’Eglise. Puis suit le don du Saint-Esprit.

  Par conséquent, la question suivante se pose: De quoi doit-on se repentir – En parlant de façon générale, la réponse serait se repentir du péché. Ceci est vrai, mais comment saurons-nous ce qu’est le péché? Nous-même n’en savons rien, déclare l’Inspiration: 

  « Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme d’iniquité ses pensées; qu’il retourne à l’Eternel qui aura pitié de lui, à notre Dieu, qui ne se lasse pas de pardonner. Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Eternel. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées. Comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n’y retournent pas sans avoir arrosé, fécondé la terre, et fait germer les plantes, sans avoir donné de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche; elle ne retourne point  à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins.» Esa. 55:7-11. 

  En outre, l’Inspiration souligne que c’est en étudiant les Ecritures que Jésus Lui-même apprit à faire la différence entre le bien et le mal.

  « C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, voici, la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un fils, et elle lui donnera le nom d’Emmanuel. Il mangera de la crème et du miel, jusqu’à ce qu’il sache rejeter le mal et choisir le bien. » Esa. 7:14,15.

  Très certainement ces versets prédisent la première venue du Christ; mais les Ecritures déclarent également que Christ mangea de toute nourriture saine qui Lui était présentée: «Car Jean est venu, ne mangeant ni ne buvant, et  ils disent: Il a un démon. Le Fils de l’homme est venu, mangeant et buvant, et ils disent: C’est un mangeur et un buveur, un ami des publicains et des gens de mauvaise vie. Mais la sagesse a été justifiée par ses œuvres.» Matt. 11:18,19.

  Le beurre et le lait doivent être par conséquent des symboles, et que peuvent-ils donc symboliser, si ce n’est la Parole de dieu, la source à partir de laquelle Jésus apprit à choisir le bien et à refuser le mal? Il a donné l’exemple, et l’Inspiration avertit clairement que « Car c’est de crème et de miel que se nourriront tous ceux qui seront restés dans le pays. » Esa. 7: 22. Il est évident que ceux qui ne se nourrissent pas de ce beurre et de ce lait spirituels seront mis à l’écart et ils ne resteront pas dans le pays. « C’est pourquoi les habitants du pays sont consumés, et il n’en reste qu’un petit nombre.» Esa. 24:6.

  Oui, même après que les pécheurs auront été retranchés du pays, les justes qui sont dans le Seigneur, ceux qui sont laissés continueront à étudier la Parole infinie de Dieu. Il est alors manifeste que pour que quelqu’un parvienne à la conclusion qu’il connaît déjà la Bible, qu’il n’a plus rien à apprendre, en effet, c’est commettre un blasphème alors que le rouleau se déroule.

  Comment la Parole définit-elle le péché? -- Nous trouvons la réponse dans les versets qui suivent:

  « Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi. Or, vous le savez, Jésus a paru pour ôter les péchés, et il n’y a point en lui de péché. Quiconque demeure en lui ne pèche point; quiconque pèche ne l’a pas vu, et ne l’a pas connu. Petits enfants que personne ne vous séduise. Celui qui pratique la justice est juste, comme     lui-même est juste. Celui qui pèche est du diable, car le diable pèche dès le commencement. Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les œuvres du diable. Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. C’est par là que se font reconnaître les enfants de Dieu et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, non plus que celui qui n’aime pas son frère. » 1 Jean 3:4-10.

  « Si nous gardons ses commandements, par là nous savons que nous l’avons connu. Celui qui dit: Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui: par là nous savons que nous sommes en Lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même. » 1 Jean 2:3-6.

  Lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même. » 1 Jean 2:3-6.

  « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé. Celui donc qui supprimera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là serra appelé grand dans le royaume des cieux. Car, je vous le dis, si votre justice ne dépasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens: Tu ne tuera point; celui qui tuera mérite d’être puni par les juges. »  Matt. 5:17-21.

  « Et l’affection de la chair, c’est la mort, tandis que l’affection de l’esprit, c’est la vie et la paix; car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas. » Romains 8:6,7. 

  « Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, c’est le péché qui habite en moi. Je trouve donc en moi cette loi: quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur; mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres. Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort?… Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur!… Ainsi donc, moi-même, je suis par l’entendement esclave de la loi de Dieu, et je suis par la chair esclave de la loi du péché. » Rom. 7:19-25.

  De ces versets vous vous rendez compte que la loi des dix commandements, la loi éternelle qui a toujours existé et qui existera toujours, est la loi qui définit le péché, et qui juge un homme qu’il ait raison ou tort. Or, puisque toute l’humanité a violé cette loi, ils sont tous condamnés à la mort éternelle, mais nous remercions Dieu que Jésus mourut à notre place, qu’il ressuscita, nous libérant de la condamnation de la loi. Oui, sa mort et sa résurrection nous libèrent de la mort imposée par la transgression de la loi.

  Tous ceux qui se repentent d’avoir violé la loi, et qui l’acceptent comme leur Sauveur, se lèveront pour marcher en nouveauté de vie. Une vie qui est en harmonie avec la loi est vraiment la justice de Christ. En outre, ils ne pèchent plus, leur salut est assuré parce que l’Apôtre Jean déclare « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. » 1 Jean 2:1. Par conséquent, il ne peut pécher, ni demeurer dans le péché. Il est juste dans le Seigneur.

  Cependant, ce n’est que lorsque le Seigneur nous ramènera dans notre pays pour y changer nos cœurs et y inscrire sa loi (Ezech. 36:24-28), jusque là la lutte dans laquelle se trouvait l’Apôtre Paul – une lutte pour obéir à la loi de l’Esprit, tandis que la loi de la chair s’y oppose – cette lutte sera notre lot. Mais nous remercions Dieu qui nous donne la puissance de vaincre jour après jour dans le Seigneur notre Sauveur.

  Même si nous tombons sept fois le jour, bien que nous péchons involontairement, si nous nous levons et faisant la courrons, nous serons vainqueurs. Nous ne pouvons perdre, car nous avons un Avocat, Jésus-Christ le Juste. Notre assurance du salut est par conséquent garantie.

  Ainsi, Jean-Baptiste nous avertit que nous ne devrions pas être comme les Scribes et les Pharisiens: « Mais, voyant venir à son baptême beaucoup de pharisiens et de saducéens, il leur dit: races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir? Produisez donc du fruit digne de la repentance, et ne prétendez pas dire en vous-même: Nous avons Abraham pour père! Car je vous déclare que de ces pierres-ci Dieu peut susciter des enfants à Abraham. » Matt. 3:7-9.

  Ici, vous voyez, ceux qui désirent être baptisés doivent premièrement faire preuve de repentance, et se montrer dignes. L’on doit voir qu’ils ont renoncé à leurs péchés, et qu’ils vivent en nouveauté de vie. En outre, ils ne doivent pas penser que Dieu a besoin d’eux, qu’Il ne peut se passer d’eux, mais au contraire, qu’ils ont besoin de Lui; car si le besoin se présente, des pierres Il peut créer des gens.

   Rechercher le baptême comme moyen d’échapper à l’enfer n’est autre que de répéter les actes des Pharisiens. Le baptême doit être recherché comme le moyen de devenir un fils de Dieu, pour devenir un être éternel et immortel. Le baptême, voyez-vous, est un acte public démontrant que nous renonçons au péché, et le certificat du baptême avec le don de la Justice du Seigneur ouvre grand la porte de l’Eglise.

  Afin de préparer ses candidats au baptême, Jésus enseigna premièrement les choses relatés dans Matthieu aux chapitres 5, 6 et 7, le sermon sur la Montagne. Même après le baptême nous ferions bien de lire souvent ces chapitres, afin de ne pas les oublier.

  Après avoir dignement reçu le baptême d’eau, nous devons donc avec patience et confiance attendre le baptême du Saint-Esprit et de feu. Cette promesse nous le verrons, les disciples l’ont reçue au jour de la Pentecôte. 

  « Comme il se trouvait avec eux, il leur recommanda de ne pas s’éloigner de Jérusalem, mais d’attendre ce que le Père avait promis, ce que je vous ai annoncé, leur dit-il; car Jean a baptisé d’eau, mais vous, dans peu de jour, vous serez baptisés du Saint-Esprit. » Actes 1:4,5. 

  « Alors ils retournèrent à Jérusalem, de la montagne appelée des oliviers, qui est près de Jérusalem, à la distance d’un chemin de sabbat. Quand ils furent arrivés, ils montèrent dans la chambre haute où ils se tenaient d’ordinaire; c’étaient Pierre, Jean, Jacques, André, Philippe, Thomas, Barthélemy, Matthieu, Jacques, fils d’Alphée, Simon le Zélote, et Jude fils de Jacques. Tous d’un commun accord persévéraient dans la prière, avec les femmes et Marie, mère de Jésus, et avec les frères de Jésus. » Actes 1:12-14.  

  « Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer.» Actes 2:3,4.

  Depuis ce jour, les hommes n’ont jamais plus été baptisés du Saint-Esprit et du feu. En effet, ils ne sauraient l’être, car jamais depuis cette époque un groupe de Chrétiens ou une église n’est parvenue à un commun accord. Cependant la promesse d’un tel baptême subsiste, après que la pluie de la « première  saison et la pluie de l’arrière saison » tomberont sur le peuple de Dieu, après que son peuple aura atteint une pleine maturité spirituelle. 

  « Et vous, enfants de Sion, soyez dans l’allégresse et réjouissez-vous en l’Eternel votre Dieu, car il vous donnera la pluie en son temps, il vous enverra la pluie de la première et de l’arrière saison, comme autrefois. Après cela, je répandrai mon Esprit sur toute chair; vos fils et vos filles prophétiseront, vos vieillards auront des songes, et vos jeunes gens des visions. Même sur les serviteurs et sur les servantes, dans ces-jours là, je répandrai mon esprit.» Joël 2:23,28,29.

  La déclaration « sur toute chair » démontre que nous en tant que peuple, sans exception aucune, tous recevront à nouveau le baptême du Saint-Esprit.

  Par ailleurs, ce texte montre que la manifestation de l’Esprit au moment de la seconde Pentecôte, sera beaucoup plus grande que la première, qu’en comparaison, la première n’était qu’un échantillon. 

  « Quand cela aura-t-il lieu? - Il se fera aussitôt que Dieu aura trouvé un groupe de personnes « qui voient d’un même œil » (Esa. 52:8), que leur soi-disant bonnes œuvres ne sont que des vêtements souillés, et qui soient ainsi d’un même accord. Le seul groupe qui réponde à cette description dans la prophétie, vous le savez, ce sont les 144000, les premiers fruits, les serviteurs de Dieu qui se tiennent sur le Mont Sion avec l’Agneau, n’ayant point de mensonge dans leur bouche (Apo. 14:1,4,5.). Pour atteindre un tel état de joie sainte, l’Eglise doit faire l’expérience d’un réveil et d’une réforme puissants, un criblage, tels qu’elle n’en a jamais connus. Oui, si chacun voulait vraiment rejeter ses idées privées et ses opinions, ceci produirait en effet le plus grand réveil et la plus grande réforme depuis l’époque de la Pentecôte. C’est ce qui doit maintenant avoir lieu, et il aura lieu exactement comme le révèle les versets suivants: «Puis il cria d’une voix forte à mes oreilles: Approchez, vous qui devez châtier la ville, chacun son instrument de destruction à la main! Et voici, six hommes arrivèrent par le chemin de la porte supérieure du côté du septentrion, chacun son instrument de destruction à la main. Il y avait au milieu d’eux un homme vêtu de lin, et portant une écritoire à la ceinture. Ils vinrent se placer près de l’autel d’airain. L’Eternel lui dit: Passe au milieu de la ville, au milieu de Jérusalem, et fais une marque sur le front des hommes qui soupirent et qui gémissent à cause de toutes les abominations qui s’y commettent. Et à mes oreilles, il dit aux autres: Passez après lui dans la ville, et frappez; que votre œil soit sans pitié, et n’ayez point de miséricorde!  Tuez, détruisez les vieillards, les jeunes hommes, les vierges, les enfants et les femmes; mais n’approchez pas de quiconque aura sur lui la marque; et commencez par mon sanctuaire! Ils commencèrent par les anciens qui étaient devant la maison. » Ezech. 9:1,2,4-6.

  « Je demandai ce que signifiait le criblage que j’avais vu. On me répondit qu’il était causé par le conseil du Témoin véritable à l’Eglise de Laodicée. Ce conseil aura son effet sur le cœur de celui qui le reçoit; il l’amènera à exalter la vérité. Quelques-uns ne l’accepteront pas; ils le combattront, et c’est ce qui produira le criblage parmi le peuple de Dieu. » Premiers Ecrits, p. 270.

  « Dieu exige un réveil spirituel et une réforme spirituelle. Sans quoi les tièdes deviendront de plus en plus odieux aux yeux du Seigneur qui finira par ne plus les reconnaître comme ses enfants. »

  « Un réveil et une réforme doivent se produire, sous l’action du Saint-Esprit. Réveil et réforme sont deux choses distinctes. Réveil signifie un renouveau de vie spirituelle qui ait pour effet de vivifier les facultés de l’esprit et du cœur et de mettre fin à la mort spirituelle par une résurrection. Réforme signifie réorganisation, changement dans les idées et les théories, les habitudes et les pratiques. Une réforme ne produira ses bons fruits de justice que si elle est le résultat d’un réveil de l’Esprit. Réveil et réforme doivent accomplir leur œuvre respective dans un concours harmonieux. » Christ Notre Justice, p.89.

  Avec un tel groupe de serviteurs irréprochables, qui est mis en lumière, le sujet se veut d’une clarté incontestable. Ils peuvent proclamer avec puissance «l’Evangile Eternel », l’évangile du royaume dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. En ce qui concerne ceux qui échappent au massacre, (Esa. 66:16), ces serviteurs irréprochables, le Seigneur déclare: 

  « Je mettrai un signe parmi elles, et j’enverrai leurs réchappés vers les nations, à Tarsis, à Pul et à Lud, qui tirent de l’arc, à Tubal et à Javan, aux îles lointaines, qui  n’ont jamais entendu parler de moi, et qui n’ont pas vu ma gloire; et ils publieront ma gloire parmi les nations. Ils amèneront tous vos frères du milieu de toutes les nations, en offrande à l’Eternel, sur des chevaux, des chars et des litières, sur des mulets et des dromadaires, à ma montagne sainte, à Jérusalem, dit l’Eternel, comme les enfants d’Israël apportent leur offrande, dans un vase pur, à la maison de l’Eternel. »  Esa. 66:19,20.

  « Après cela, je regardai, et voici, il y avait une grande foule, que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue. Ils se tenaient devant le trône et devant l’Agneau, revêtus de robes blanches, et des palmes dans leurs mains. » Apo .7:9.

  Voyons comment Jésus fut baptisé et ce à quoi nous devons nous attendre après le baptême d’eau et avant le baptême de l’Esprit: 

  « Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l’eau. Et voici, les cieux s’ouvrirent, et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. » Matt. 3:16,17.

  Ayant été baptisé par immersion, et sortant directement de l’eau, Jésus fut immédiatement tenté par le Diable: 

  « Alors Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert, pour être tenté par le diable. Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Le tentateur, s’étant approché, lui dit: Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. Jésus répondit: Il est écrit: L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. Le Diable le transporta dans la ville sainte, le plaça sur le haut du temple, et lui dit: Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas; car il est écrit: Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet; et ils te porteront  sur les mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre. Jésus lui dit: Il est aussi écrit: tu ne tenteras point le Seigneur ton Dieu. Le diable le transporta encore sur une montagne très élevée, lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire, et lui dit: Je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et m’adore. Jésus lui dit: Retire-toi, Satan! Car il est écrit: tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul. Alors le diable le laissa. Et voici, des anges vinrent auprès de Jésus, et le servaient.» Matt. 4:1-11.

   C’est ici notre exemple. Après notre baptême, les tentations et les victoires seront aussi notre lot. Vous remarquez que Jésus affrontait le diable avec un « Ainsi parle l’Eternel », avec ce qui était écrit. Si nous ne pouvons nous intéresser à la Bible autant que Lui il le fit, si nous n’étudions pas afin de savoir ce qu’il voudrait que nous fassions, comment donc pouvons-nous affronter les tentations et en sortir victorieux? Y-a-t-il de quoi s’étonner de ce qu’après le baptême que beaucoup tombent et s’écartent du chemin? Cela même qui les rendrait forts dans la foi, alors qu’ils considèrent la victoire glorieuse que Dieu leur donne ils la fuient, ignorant qu’après une tempête de pluie et de vent arrivent le soleil et le calme. Job fut éprouvé à l’extrême limite, et il obtint la victoire et après quoi, il reçut le double de tout ce qu’il avait perdu. Pourquoi ne le pouvons-nous pas?

  Ayant remporté la victoire sur ses tentations, Jésus ne fut plus jamais embêté par le Diable. Job et tous les grands hommes de Dieu, par expérience sont soulagés de Satan de la même manière. 

  Par conséquent, si nous voulons trouver la paix, notre position par rapport au péché doit être manifeste, sans le moindre écart. Nous aussi, nous devons faire savoir au Diable que nous faisons ce que nous disons.

  «  C’est pourquoi, laissant les éléments de la parole de Christ, tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement du renoncement aux œuvres mortes, de la foi en Dieu, de la doctrine des baptêmes, de l’imposition des mains, de la résurrection des morts, et du jugement éternel. C’est ce que nous ferons, si Dieu le permet. Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste, qui ont eu part au Saint Esprit, qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir et qui sont tombés, soient encore renouvelés et amenés à la repentance, puisqu’ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l’exposent à l’ignominie. » Héb. 6:1-6. Faire des plans pour commettre le péché, revient à creuser sa propre tombe éternelle, pour ainsi dire. 

  Maintenant, nous voulons savoir combien de Baptêmes que la Bible enseigne. « Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation; il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême. » Eph. 4:4,5. 

  Oui, il n’y a qu’un seul baptême, et l’on ne se baptise qu’une fois, si l’on a reçu le baptême adéquat. Il est évident que si quelqu’un abandonne la foi, et devient ce qu’il fut avant d’avoir reçu le baptême, - un païen – il pourrait lui être permis de se faire baptiser de nouveau; si ce dernier devrait se repentir et se reconvertir.

  Cependant, se refaire baptiser n’est pas exigé lorsqu’on fait un pas dans la Vérité. Par exemple, supposons que l’Apôtre Paul aurait vécu du jour où il fut baptisé jusqu’à aujourd’hui. Il serait par conséquent un membre des églises de la Réforme, - premièrement de l’église de Luther, puis de l’église Presbytérienne, de l’église Méthodiste, de l’église Baptiste, de l’église Adventiste, etc., selon que la révélation de la Vérité l’aurait conduit d’une dénomination à l’autre. Cependant il n’aurait pas eu à renouveler le baptême parce qu’il passait d’une dénomination à l’autre avec la Vérité qui se développe continuellement.

  En qui devons-nous être baptisés? -

  « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. » Matt. 28:19. 

  « C’est lui, Jésus-Christ, qui est venu avec de l’eau et du sang; non avec l’eau seulement, mais avec l’eau et avec le sang; et c’est l’Esprit qui rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage: l’Esprit, l’eau et le sang, et les trois sont d’accord. » 1 Jean 5:6-8.

  Lorsque nous sommes baptisés au nom (singulier et non aux noms) du Père, du Fils, et du Saint Esprit, nous sommes baptisés en notre Créateur, le sang et la Vérité, et ces trois sont Un. Ainsi nous sommes baptisés au «nom», non noms, parce que ces trois sont un – La Trinité – Création, Rédemption, Vérité.

  Cependant, la plupart des gens agissent comme s’ils avaient été baptisés à l’église, à une société, à Paul, ou Apollos, pour ainsi dire, mais nous, en tant que réformateurs et croyants de la Vérité Présente, nous devons continuer dans la Vérité partout où elle nous conduit, nous rappelant toujours que nous avons été baptisés au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

  Si nous n’avançons pas avec la Vérité partout où elle nous conduit, nous rappelant toujours que nous avons été baptisés au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, il est donc certain que nous n’allons jamais avancer plus loin dans la connaissance de Dieu, du Christ ou de Sa Vérité, - non, pas plus loin que là où nous  étions le jour de notre baptême. Ceux qui font cela deviennent des nains au lieu de Chrétiens matures, ils n’atteignent jamais la stature complète de Christ, car ils se contentent de ce qu’ils ont; ils sentent qu’ils n’ont besoin de rien d’autre que ce qu’ils ont reçu au baptême; ils sont aussi inébranlables que le furent  les prêtes, les scribes et les Pharisiens à l’époque de Jésus. A Dieu ne plaise qu’aucun de nous ne soit perdu de la sorte.