MEDITATION
« La Séduction des Richesses »
Cet après-midi, je lirai les pages 37 et 38 du livre Les Paraboles de Jésus:
« L’amour des richesses recèle une puissance de fascination et de séduction. Ceux qui possèdent les biens de la terre oublient trop souvent que c’est Dieu qui donne la faculté de les acquérir. Ils disent: « Ma force et la puissance de ma main m’ont acquis ces richesses. » Au lieu d’être un sujet de reconnaissance envers Dieu, leurs richesses les amènent à se glorifier eux-mêmes. Ils perdent le sentiment de leur dépendance à l’égard du Créateur et de leurs obligations envers leurs semblables. Oubliant de considérer la fortune comme un talent dont il faut faire usage pour la gloire de Dieu et le relèvement de l’humanité, ils l’utilisent à des fins égoïstes. Une telle utilisation des richesses, au lieu de développer en l’homme le caractère de Dieu, favorise l’implantation de celui de Satan.…
« « Et l’invasion des autres convoitises. » Les biens de cette vie sont neutres en eux-mêmes; ils deviennent pernicieux à partir du moment où on leur donne la prééminence sur le royaume de Dieu. Tout ce qui éloigne de Dieu, tout ce qui ravit les affections dues au Christ, est un ennemi de l’âme. »
Maintenant, nous devrions prier afin de réaliser que Dieu est Celui qui nous donne l’opportunité d’obtenir ce dont nous avons besoin, et qu’Il bénit certains avec des richesses avec pour unique but que le riche le serve, en servant l’humanité. Cette lecture nous exhorte également à prier afin que nous arrêtions de servir le moi, et que nous apprenions à donner à Dieu les mérites pour toutes nos bonnes actions, et à accuser le Diable de nos péchés.
UN GOUVERNEMENT MONDIAL ET LE SEUL PEUPLE
QUI REFUSERA DE S’Y SOUMETTRE
DISCOURS DE V.T. HOUTEFF
MINISTRE DES ADVENTISTES DU SEPTIEME JOUR D.
SABBAT 06 DECEMBRE 1947
CHAPELLE DU MONT CARMEL
WACO, TEXAS
Daniel 7; Apocalypse 13,17
Apo. 13:1-10 – « Puis je vis monter de la mer une bête qui avait dix cornes et sept têtes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des noms de blasphèmes. La bête que je vis était semblable à un léopard: ses pieds étaient comme ceux d’un ours, et sa gueule comme une gueule de lion. Le dragon lui donna sa puissance, et son trône, et une grande autorité. Et je vis l’une de ses têtes comme blessée à mort; mais sa blessure mortelle fut guérie. Et toute la terre était dans l’admiration derrière la bête.
« Et ils adorèrent le dragon parce qu’il avait donné l’autorité à la bête disant: Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle? Et il lui fut donné une bouche qui proférait des paroles arrogantes et des blasphèmes; et il lui fut donné le pouvoir d’agir pendant quarante deux mois.»
« Et elle ouvrit sa bouche pour proférer des blasphèmes contre Dieu pour blasphémer son nom, et son tabernacle, et ceux qui habitent dans le ciel. Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Et il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue et toute nation. Et tous les habitants de la terre l’adoreront, ceux dont le nom n’a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie de l’agneau qui a été immolé.»
« Si quelqu’un a des oreilles, qu’il entende. Si quelqu’un mène en captivité, il ira en captivité; si quelqu’un tue par l’épée, il faut qu’il soit tué par l’épée. C’est ici la persévérance et la foi des saints. »
Ici, nous avons ici la description d’une bête, mais les versets qui restent attirent notre attention sur une autre bête.
Versets 11-15 – « Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables, à celles d’un agneau et qui parlait comme un dragon. Elle exerçait toute l’autorité de la première bête en sa présence, et elle faisait que la terre et ses habitants adoraient la première bête, dont la blessure mortelle avait été guérie. Elle opérait de grands prodiges, même jusqu’à faire descendre du feu du ciel sur la terre, à la vue des hommes. Et elle séduisait les habitants de la terre par les prodiges qu’il lui était donné d’opérer en présence de la bête, disant aux habitants de la terre de faire une image à la bête qui avait la blessure de l’épée et qui vivait. »
Cette seconde bête monte, non pas de la mer, mais de la terre. Elle fait une image, quelque chose de semblable à la première bête; c’est-à-dire qu’elle fait revivre les principes gouvernementaux de la première bête, les principes qui étaient en vigueur avant que la première bête ne reçut sa blessure mortelle.
Versets 15-18 – « Et il lui fut donné d’animer l’image de la bête, afin que l’image de la bête parlât, et qu’elle fit que tous ceux qui n’adoreraient pas l’image de la bête fussent tués. Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. C’est ici la sagesse; que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête. Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante six. »
La Bible, nous le remarquons, place le nombre « 666 », non pas sur la première bête, la bête semblable à un léopard, mais sur la seconde à savoir, la bête à deux cornes; car la description de la première bête s’achève au verset dix et la description de la bête à deux cornes commence au verset onze et s’achève au verset dix-huit.
Une brochure que la Dénomination édita à ses débuts, intitulée Un mot au petit troupeau, publiée par les fondateurs de la Dénomination, place aussi de manière correcte le nombre «666» sur la bête à deux cornes (voir page 19 Un mot au petit troupeau ).
L’Apocalypse étant un complément (Conquérants Pacifiques p. 520) du livre de Daniel, il est nécessaire que nous considérions quelque peu le livre de Daniel, le chapitre 7 en particulier.
Dans la seconde phase de la quatrième bête de Daniel, la petite corne dépeint la montée brutale d’une puissance tyrannique, -- une puissance qui s’oppose au peuple de Dieu. La représentation symbolique de la bête semblable à un léopard dont parle Jean au chapitre 13, laquelle est la continuité de la quatrième bête de Daniel, révèle ce qui arrive à cette puissance démoniaque.
Daniel explique que les quatre bêtes auxquelles il fait allusion, symbolisent quatre empires mondiaux qui se succèdent. Il a longtemps été compris qu’elles symbolisent Babylone, Médo-Perse, Grèce et Rome. Remarquez que la bête semblable à un léopard dont parle Jean, à la tête d’un lion (1ère bête), les pieds d’un ours (2ème bête), le corps d’un léopard (3ème bête) et 10 cornes (4ème bête). Ainsi vous constatez que la bête semblable à un léopard est composée des quatre bêtes de Daniel, elle tire son origine de ces dernières. Elle doit par conséquent représenter le monde après la chute du quatrième empire, c’est-à-dire après la Rome Païenne.
De plus les dix cornes sans couronne de la bête de Daniel symbolisent les rois qui devaient s’élever de l’Empire Romain. Les cornes de la bête semblable à un léopard démontrent que cette dernière représente la période pendant laquelle les rois reçurent leurs couronnes, période faisant suite à la désintégration de l’Empire Romain Païen.
En outre, la bête semblable à un léopard blasphéma Dieu et son tabernacle aussi longtemps que le fit la quatrième bête de Daniel dans sa seconde phase (Rome ecclésiastique): c’est-à-dire « un temps, des temps et la moitié d’un temps» (trois ans et six mois), quarante deux mois. Il est donc clair que la bête semblable à un léopard régna en même temps que la bête indescriptible dans sa seconde phase, la phase de la petite tête-corne. La blessure mortelle de la bête semblable à un léopard représente par conséquent le coup mortel porté par la Réforme Protestante. Par conséquent, sa tête blessée représente le pouvoir de la tête-corne (une fusion des pouvoirs civils et religieux) de la bête de Daniel qui est dépouillée de son pouvoir civil, c’est-à-dire sans corne.
Or, puisque les cornes de la bête dont parle Jean symbolisent les nations, et que la tête blessée symbolise une organisation religieuse séparée de la puissance civile, et puisque ses sept têtes sont toutes semblables à l’exception de celle qui a la blessure, il est évident que les têtes, au nombre de sept, décrivent des corps religieux – la Chrétienté toute entière. Cependant, les cornes au nombre de dix, décrivent les gouvernements civils dans leur intégralité. Les têtes et les cornes par conséquent représentent le monde d’aujourd’hui, tout comme chacune des quatre bêtes de Daniel symbolisaient respectivement le monde à leur époque.
Les cornes et les têtes sont toutes présentes sur la bête en même temps, elles ne s’élèvent pas les unes après les autres, ni ne tombent de la même manière que les cornes des chapitres 7 et 8 de Daniel; ceci devrait convaincre une fois pour toute tout esprit rationnel que ces cornes et ces têtes symbolisent des corps civils et religieux, lesquels existent en même temps et n’apparaissent pas les uns après les autres.
Le fait que le blasphème soit placé sur les têtes et non sur les cornes implique que les corps religieux représentés ici n’adorent pas Dieu selon la Vérité, qu’ils n’agissent pas selon leur profession de foi. L’interprétation correcte que donne l’Inspiration du mot blasphème est la suivante: « Je connais… les calomnies de la part de ceux qui se disent Juifs et ne le sont pas mais qui sont de la synagogue de Satan. » Apo. 2:9.
Il vaut mieux que chacun de nous reconnaisse ses échecs plutôt que de fuir la Vérité, car c’est la Vérité qui nous affranchira.
De plus, puisque nous admettons que la Réforme infligea le coup mortel et engendra le Protestantisme, et puisque l’Inspiration dit que la blessure fut guérie, tout ceci prouve qu’il y a une chose, que si nous la confessions, elle pourrait sauver nos vies en danger et faire de nous des êtres aussi grands que les confessions sincères le firent pour David d’antan. Qu’avons-nous donc à confesser? Uniquement ceci: Si le Protestantisme causa la blessure de la bête par le biais de la Réforme, alors la guérison de la blessure démontre simplement que la Réforme n’a pas réussi à garder la blessure ouverte, que l’objectif que s’était fixé les Réformateurs n’existe plus et que le despotisme a repris vie. En effet, ce symbolisme ne nous enseigne rien de plus que ce que déclare le Message aux Laodicéens:
« Parce-que tu dis: Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu vois. » Apo. 3:17,18.
Etre dans une condition aussi déplorable et prétendre en même temps que l’on n’a besoin de rien, c’est vraiment un blasphème.
Contrairement à la première bête, la seconde bête monte de la terre. Il est évident que la mer et la terre désignent deux lieux différents. Nous savons que les bêtes de Daniel 7 et la bête semblable à un léopard d’Apocalypse 13, les bêtes qui montent de la mer viennent toutes du Vieux Monde, les pays où l’humanité pris naissance. Oui, la «mer », symbolise bien le Vieux Monde, parce-que la mer est l’entrepôt des eaux, le lieu où les eaux prennent leur source, tout comme le Vieux Monde est le lieu à partir duquel l’humanité s’est répandue.
La « terre », alors désigne un lieu éloigné de la « mer », et se présente comme étant l’opposé de ce que représente la mer- un pays composé d’habitants qui ont émigrés d’ailleurs. Le seul pays ou nation qui soit éloigné du Vieux Monde et jouissant d’une si grande influence comme le décrit la bête à deux cornes qui émerge après la formation de la bête semblable à un léopard, dans la période Protestante sont les Etats-Unis. En outre, les États-Unis constituent déjà une puissance mondiale, et donc nous n’avons plus besoin de deviner de qui il s’agit. Les deux cornes de la bête indiquent deux pouvoirs politiques qui gouvernent: les Démocrates et les Républicains. Leur caractère semblable à celui d’un agneau leur confère une apparence de pureté, d’innocence, et de charité. Toutefois, le fait que la bête parle comme un dragon désavoue les deux cornes semblables à celles d’un d’agneau.
La bête à deux cornes exerce toute l’autorité qu’exerçait la première bête, la bête semblable à un léopard, ce qui démontre encore qu’elle est une puissance mondiale. En effet, une telle puissance lui est nécessaire afin de contraindre tous les habitants de la terre d’adorer comme elle l’ordonne, et pour instaurer une image de gouvernement politico-religieux lequel est aussi désuet que le moyen-âge lui même. Oui, il faut une telle puissance pour influencer le monde, afin qu’il se prosterne devant lui, à l’exception de ceux dont les noms sont inscrits dans le Livre de Vie de l’Agneau.
Versets 13-15 – « Elle opérait de grands prodiges, même jusqu’à faire descendre du feu du ciel sur la terre, à la vue des hommes. Et elle séduisait les habitants de la terre par les prodiges qu’il lui était donné d’opérer en présence de la bête, disant aux habitants de la terre de faire une image à la bête qui avait la blessure de l’épée et qui vivait. Et il lui fut donné d’animer l’image de la bête, afin que l’image de la bête parlât, et qu’elle fît que tous ceux qui n’adoreraient pas l’image de la bête fussent tués. »
Ici, vous remarquez que cette unification du monde réalisée dans le but d’apporter la paix et l’harmonie dans ce chaos, amènera au contraire un temps de détresse encore plus grand. Et pourquoi? -- Parce que, quoique la bête puisse amener le Communisme et le Capitalisme à une entente mutuelle, et quoiqu’elle puisse les amener à se soumettre à l’image de la bête, cependant, tous ceux dont les noms sont inscrits dans le Livre de Vie de l’agneau ne s’y conformeront jamais. De ces faits vous remarquez que tout le projet est dirigé par une puissance surnaturelle dont le but est de boycotter le peuple de Dieu néanmoins, il en sera délivré.
Quand on adoptera le décret de la bête stipulant que personne ne pourrait ni acheter ni vendre, et que tous ceux qui refuseraient de s’y conformer seraient tués, alors Dieu protégera ses enfants, ceux dont les noms sont inscrits dans « Le Livre ». Telle est sa fidèle promesse: « En ce temps-là se lèvera Micaël, le grand chef, le défenseur de ton peuple; et ce sera une époque de détresse, telle qu’il n’y en a point eu depuis que les nations existent jusqu’à cette époque. En ce temps-là, ceux de ton peuple qui seront trouvés inscrits dans le livre seront sauvés. Dan. 12:1.
Versets 16,17 – « Et elle fit que tous, petits et grands riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. »
Cette puissance, vous le constatez doit aussi contrôler les marchés mondiaux.
Cette prédiction symbolique de l’instauration future du gouvernement mondial indique clairement que le gouvernement mondial à venir ne sera ni l’ O.N.U, ni le Communisme, mais une puissance ecclésiastique. Nous savons qu’il ne s’agit pas du communisme, parce que, le Communisme est hostile à la religion, tandis que la bête lui est favorable.
Quand cela arrivera, ce qui ne saurait tarder à à l’horizon, alors ceux dont les noms sont écrits dans le «Livre de Vie » seront délivrés, mais tous les autres auront reçu la marque de la bête. Il n’y aura ni terrain d’entente, ni de classe moyenne.
Nous devrions décider maintenant de ce que nous ferons pour ne pas être pris au dépourvu. C’est pour cette raison même que la lumière de la Vérité nous est donc parvenue.
Le gouvernement mondial qui doit se développer à partir de la « Ligue des Nations » et des « Nations Unies » ne doit pas en réalité être complètement universel et il y aura toujours «deux mondes», mais plutôt d’être Capitaliste et Communiste, ce seront ceux qui adorent la bête et son image d’une part et ceux qui adorent Dieu et ont leurs noms inscrit dans le Livre, d’autre part. Ces derniers constitueront le seul peuple qui ne se soumettra pas à ce gouvernement mondial futur.
Combien sont bénis ceux qui restent toujours
Sur le chemin pur et parfait;
Qui ne s’écartent jamais des sentiers sacrés
Des commandements de Dieu!
Combien est béni celui toujours qui a été obéissant,
A Ses justes lois
Et a su, avec un zèle humble et fervent
Gagner Sa faveur!
Tu nous as strictement exhortés, Seigneur,
A rechercher Ta sainte volonté;
Et d’employer toute notre énergie
A accomplir Tes statuts.
Oh, puisse Ta sainte volonté
Présider au dessus de mes voies;
Et que dans toute ma vie
Je chemine selon Ta direction.
--Anon--