MEDITATION POUR LA PRIERE D’OUVERTURE
Je lirai dans Une Vie Meilleure, pages 115-116. Ces paragraphes sont basés sur le texte, « Cherchez d’abord le Royaume de Dieu. »
V.M. pp.115-116 : « Les gens qui écoutaient les paroles du Christ étaient encore en train d’attendre avec impatience quelque annonce du royaume terrestre. Tandis que Jésus était en train de leur ouvrir les trésors du ciel, la question qui préoccupait le plus beaucoup était ; dans quelle mesure un rapport avec Lui augmentera nos chances dans le monde ? Jésus montre qu’en faisant des choses du monde leur suprême souci, ils étaient comme les nations païennes autour d’eux, vivants comme s’il n’y avait pas de Dieu dont le tendre soin entoure Ses créatures.
« … « Votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses. Mais, cherchez d’abord le royaume de Dieu et Sa justice et toutes ces choses vous seront ajoutées. » …Ouvrez vos cœurs pour recevoir ce royaume, et faites de son service votre plus grand intérêt. Bien que ce soit un royaume spirituel, ne craignez pas que vos besoins pour cette vie soient négligés. Si vous vous donnez vous-mêmes pour le service de Dieu, celui qui a tout pouvoir dans le ciel et sur la terre pourvoira à vos besoins.
« Jésus ne nous libère pas de la nécessité de l’effort, mais Il enseigne que nous devons faire de Lui le premier, le dernier et le meilleur en toute chose. Nous ne devons nous engager dans aucune affaire, ne poursuivre aucune carrière, ne rechercher aucun plaisir qui entraverait l’œuvre de Sa justice dans nos caractères et dans nos vies. Quoi que nous fassions, ce doit être fait de bon cœur, comme pour le Seigneur. »
Maintenant, agenouillons-nous et prions afin que nous puissions faire de l’avancement du Royaume de Dieu notre plus grand intérêt ; afin que nous ne permettions à aucune occupation de nous empêcher de servir le Seigneur de tout notre cœur, et que nous croyions de tout notre cœur que le Seigneur pourvoira à tous nos besoins. C’est seulement à ce moment là que nous ne craindrons pas l’avenir. -- {1SO1 2.1}
Copyright, Réimprimé en 1953
Tous Droits Réservés
A V.T. Houteff
LE CHEMIN DU RETOUR EN EDEN
DISCOURS DE V.T. HOUTEFF,
MINISTRE DES ADVENTISTES DU 7EME JOUR DAVIDIENS
SABBAT, 3 AOUT 1946
CHAPELLE DU MONT CARMEL
WACO, TEXAS
Gen. 3 : 17 - « Et il dit à l’homme, parce que tu as écouté la voix de ta femme et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’ai commandé, disant : tu n’en mangeras pas : maudit est le sol dans ton intérêt ; dans la douleur tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie. »
Après qu’Adam fut tombé dans le péché, que lui a dit le Seigneur ? — « Parce que tu as écouté la voix de ta femme, que tu as fait ce que tu ne devais pas, et que tu as mangé du fruit que je t’ai défendu de manger, pour cette raison, maudit est le sol, non pas contre toi, mais dans ton intérêt. »
L’erreur, étant l’opposé de la Vérité aurait dit, « Béni soit le sol dans ton intérêt. » Et au lieu de dire, « Dans la douleur tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie. », l’erreur dirait, « Dans le plaisir tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie. » En d’autres termes, tandis que Dieu prononce une malédiction, Satan dans les mêmes circonstances prononce une bénédiction. C’est ainsi que le monde, s’étant naturellement accordé sur le discours de Satan, espère vivre dans le plaisir toute sa vie. Néanmoins, ce monde a beaucoup de chagrins. Il en a en quantité.
Verset 18 - « Il te produira aussi des épines et des chardons et tu en mangeras l’herbe des champs. »
Le Diable, bien sûr, aurait dit, « Il t’apportera des roses et des fleurs. » Et au lieu d’ordonner, « Tu mangeras l’herbe des champs », il aurait dit « Tu mangeras de tout ce que tu trouves dans les champs ». A vrai dire, il ne le dit pas dans un livre, mais il le dit au cœur de tous les vivants et ils obéissent avec zèle à sa voix.
Verset 19 - « C’est à la sueur de ton front que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière et tu retourneras dans la poussière. »
Satan aurait dit : « Dans le plaisir tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu deviennes comme Dieu dans le processus de l’évolution, car tu as été tiré d’un atome insignifiant et tu évolueras en un Dieu puissant si tu continues encore et encore.
Mais, qu’a dit Dieu : « C’est à la sueur de ton front que tu mangeras du pain tous les jours de ta vie ; c’est-à-dire, dans ton propre intérêt, tu dois maintenant souffrir pour gagner de quoi vivre et tu ferais mieux de t’y résigner. » Bien que ce ne fût pas le sort de l’homme avant qu’il n’ait péché, cela devint son sort aussitôt qu’il fut enlevé du Jardin, aussitôt que la malédiction tomba sur lui. « Mais, » demandez-vous, « pourquoi Dieu a-t-Il décidé que nous devrions tous passer par l’épreuve et la douleur avant d’être ramenés en Eden ? S’Il doit nous ramener, pourquoi ne l’a-t-Il pas fait au commencement, au temps d’Adam ? » -- La réponse à toutes ces questions se trouve dans
Luc 15 : 11-13 - « Et Il dit, un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien. Et, peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche. »
L’histoire, c’est qu’il y avait deux fils dans la famille. Le plus âgé choisit de rester à la maison, mais le plus jeune choisit de s’en aller. Et vous savez ce qui arriva peu après : le plus jeune gaspilla toute sa fortune dans une vie tapageuse.
Je suis sûr que le père savait à l’avance que son fils allait au devant de la détresse. Il l’aimait et voulait épargner au jeune la honte, la souffrance et les dures épreuves au devant desquelles il allait. Le fait même qu’au retour du garçon, le père le rencontra alors qu’il était encore loin et fit un banquet en son honneur, même après qu’il ait gaspillé la fortune de son père et déshonoré le nom de la famille, prouve de manière suffisante que le père aimait le garçon suprêmement. Il fut permis au garçon de laisser la maison seulement parce que rien, sinon sa propre expérience ne pouvait jamais lui démontrer sa folie et lui prouver l’amour de son père à son égard.
Qu’est-ce qui poussa le garçon à détester la maison ? C’était le désir qu’il avait de mener une vie tapageuse. Aucun garçon ou fille, dans les mêmes circonstances, ne s’enfuit de la maison, si ce n’est dans l’espoir d’obtenir la liberté et de vivre une vie tapageuse, de faire à volonté ce que le cœur charnel désire faire.
Il y a peut-être beaucoup d’amusements passagers dans la prodigalité, mais cela ne se termine que dans l’humiliation et le déshonneur. Si le fils prodigue vivait de nos jours, que supposez-vous qu’il ferait pour débuter sur la grande route de l’amusement, en vue de prendre du bon temps ? – Certainement, la première chose qu’il ferait, c’est acheter, si c’est possible, une automobile, des vêtements élégants, une bague en diamant, une épingle de cravate brillante et une montre-bracelet. Oh oui, il ne négligerait pas de mettre une fleur dans son revers et un mouchoir de soie dans sa poche. Il se pourrait qu’il n’y ait rien de mal à avoir certaines de ces choses, mais il n’est certes pas louable, ni même de bon goût de s’orner de tout ce qui peut être mis. C’est, pour ne pas en dire plus, ridicule de se parer à la manière d’un paon.
Et qui pensez-vous que le garçon rebelle emmènerait-il faire un tour ? Les filles, bien sûr. Et où iraient-ils ? Certainement pas où vont les prédicateurs et pas non plus à l’église.
Verset 14 – « Lorsqu’il eut tout dépensé, une grande famine survînt dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. »
Si vous dépensez tout ce que vous avez et tout ce que vous gagnez, vous aussi, tôt ou tard, serez dans la disette. La Providence a amené la famine dans le but de ramener le garçon à lui-même », de le ramener à la raison. En effet, aucun garçon ne s’enfuit de la maison quand il est lui-même ; et inversement, il ne retourne pas à la maison non plus avant d’avoir recouvré la raison. C’est ainsi qu’il apprend sa leçon, mais à quel prix ! A quel prix !
Versets 15 – 16 : « Il alla se mettre au service d’un des habitants du pays, qui l’envoya dans ses champs garder les pourceaux. Il aurait bien voulut se rassasier des carouges que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait. »
Le fils prodigue obtînt un bon travail, mais cela n’a pas « fait l’affaire », il était toujours dans le besoin.
Versets 17 – 19 : « Etant rentré en lui-même, il dit : Combien de mercenaires chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurt de faim ! Je me lèverai, j’irai vers mon père et je lui dirai : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite-moi comme l’un de tes mercenaires. »
« Il a finalement découvert qu’il avait fait l’idiot et donc il commença à se raisonner à propos de son retour à la maison, en disant : « Pensez combien de serviteurs sont dans la maison de mon père et ils sont tous dans l’abondance. Pourquoi devrais-je mourir de faim ? Mais, que lui dirais-je quand j’arriverai là-bas ? S’étant ressaisi, il sentit naturellement qu’il devait simplement dire la chose adéquate qui le recommanderait au ciel, aussi bien qu’à la terre. »
« Si ce garçon avait écouté le conseil de son père, en premier lieu, il n’aurait pas eu à être humilié. Et quelle humiliation ! Et quelle leçon également, non seulement pour les jeunes, mais aussi pour les adultes. Oui, il y en a des milliers, jeunes et adultes pareillement, qui apprennent de grandes leçons, mais qui paient souvent un énorme prix, seulement parce qu’ils écoutent toujours les « blagues » du Diable. Pourquoi sont-ils si facilement entraînés par ses séductions ? — C’est uniquement parce que son attirant appât charme la nature pécheresse et égoïste de l’homme.
L’humiliation du fils prodigue attend tous les jeunes qui ne mettent pas à profit le conseil des adultes, ainsi que tous les adultes qui ne mettent pas à profit les conseils du Seigneur. C’est l’une des lois de Dieu à laquelle nul n’a jamais pu se soustraire.
L’expérience du fils prodigue répond maintenant aux questions : Pourquoi Dieu a-t-Il enlevé Adam du Jardin ? Puisque Dieu doit de toute façon lui pardonner un jour, pourquoi ne lui a-t-Il pas pardonné peu après sa chute et ne l’a-t-Il pas ramené en Eden ? Pourquoi toute la race humaine n’aurait-elle pas pu être ainsi empêchée de passer par la misère et la mort avant de retourner en Eden ?
Si Dieu avait permis à Adam et à Eve de rester dans le jardin après qu’ils eurent péché et qu’ils avaient continué à avoir accès à « l’arbre de vie », Il aurait par cela perpétré leur vie de péché dans leur état pécheur. Quelle chose terrible cela aurait été : des pécheurs devant vivre pour toujours et à jamais ! Et s’ils leur avaient épargnés, à eux et à leurs descendants, les tribulations et la mort, ils n’auraient plus jamais pu réaliser ce qu’est une vie de péché, non, pas plus que le fils prodigue ne le pouvait avant de passer par le dévergondage, la ruine, le dur labeur et la pauvreté.
« Mais », dites-vous, « Si le Seigneur n’a pas pu ramener Adam et Eve dans le Jardin avant qu’ils ne soient passés d’abord par la mort et la résurrection, devait-Il pour autant maudire le sol et les faire gagner leur pain à la sueur de leur front » ? Et pourquoi devait-Il les faire manger leur pain dans la souffrance pendant 6000 ans ? Parce que tous ceux qui doivent jamais entrer dans le Royaume, retourner en Eden, doivent d’abord revenir de leurs erreurs comme le fit le fils prodigue, car tous doivent être amenés à réaliser que tout ce qui est loin du Jardin n’est rien de plus que des carouges de pourceaux.
C’est parce que le travail est essentiel et parce que par nature les pécheurs n’aiment pas le travail, que les épines et les chardons furent crées pour les obliger à aller travailler pour vivre. Si nous laissons les mauvaises herbes dans le sol, et passons notre temps à nous amuser, elles étoufferont les récoltes, et comme le fils prodigue, nous connaîtrons la famine. Donc, pas de travail, pas de nourriture. Dieu Qui sait ce qui est mieux pour nous a fait en sorte que nous gagnions notre vie durement en travaillant toute la journée en n’ayant que peu de repos.
Ceux qui recouvrent la raison, pour eux, le travail est un plaisir. Seuls les idiots détestent le travail.
Avant l’invention des machines modernes, les fermiers n’étaient pas aussi incommodés par la peste qu’ils le sont maintenant. Mais, tout comme les machines ont augmenté et se sont perfectionnées, les insectes ont fait de mêmes. Et pour quelle raison ? C’est pour toujours nous maintenir au travail et ainsi nous tenir à l’écart de la méchanceté.
Lorsque je suis arrivé aux Etats-Unis, il y a de cela quelques années, j’ai vu toutes sortes de machines, des machines qui font une large somme de travail en peu de temps. Mais, avec ces commodités qu’ai-je vu d’autre ? — J’ai vu des chardons et des épines multipliés par milliers et des pestes de toutes sortes dévorant les récoltes.
Dans le Vieux Monde, nous n’avions pas de machines, mais nous n’avions jamais eu à passer de vaporisateur sur aucune végétation. Pourquoi ? — Parce que travaillant sans machines les gens étaient occupés en quelque sorte. S’ils devaient combattre aussi la peste et n’avaient rien pour la combattre, alors, ils n’auraient rien pu cultiver et auraient enduré la faim. Ainsi, nous voyons que si les machines nous libèrent du travail, Dieu envoie les insectes pour nous remettre au travail.
Le Seigneur a ordonné que nous devrions suer pour gagner notre vie, mais, Il savait que la plupart d’entre nous ne le ferions pas si nous ne le devions pas. Et Il savait également que si nous n’avions pas beaucoup à faire, nous serions entrés dans le mal, dans une vie de débauche et en conséquence, nous ne serions jamais revenus de nos erreurs et ne serions jamais retournés en Eden. Par conséquent, Il a maudit le sol pour notre bien.
Par ailleurs, pour la femme qui s’assied et ne fait que peu pour entretenir sa maison, Dieu fait venir les punaises et les cafards, les souris et les rats, les mouches et les fourmis, les poux et les puces et les moustiques également. S’il y a une chose qui peut la mettre au travail, ceux-ci la mettront au travail à l’intérieur comme à l’extérieur.
Sans les insectes que serait l’homme ! Dieu, voyez-vous, a fait toutes ces choses dans un bon but, mais en dépit des insectes qui poussent les fainéants à se lever et à commencer à travailler, certains préfèrent encore vivre comme des porcs ! Pourquoi attendre qu’Il envoie Sa grande armée d’insectes ? Pourquoi ne pas écouter Son conseil, vous occuper et faire ce que vous pouvez pour rendre les autres heureux, pour rendre le monde meilleur qu’il ne l’est, pour qu’il sache que vous n’êtes pas là pour être un fardeau pour lui, mais pour faire le bien ? Alors, les anges seront ravis de camper autour de vous et le Seigneur Lui-même viendra et soupera avec vous.
Si nous faisons des affaires de Dieu nos affaires, de Son Royaume notre maison, alors, toutes les autres choses que nous luttons pour obtenir et pour lesquelles nous nous soucions, nous serons données en surabondance. Ne soyons donc plus des Chrétiens en apparence et des Gentils dans le cœur, mais, soyons plutôt sans « mensonge dans notre bouche » et ayons des « palmes à la main ».
Pourquoi le genre humain a-t-il dû attendre six mille ans avant de pouvoir retourner en Eden ? — Parce que cela prend ce temps-là pour avoir un assez grand nombre de fils prodigues repentants, des fils prodigues qui sont revenus de leurs erreurs, qui se rendent comptent que c’est mieux d’être portier dans la maison du Père que de se perdre dans un soi-disant amusement loin de Sa maison. Dieu ne ramène aucun de nous en Eden avec l’esprit dans lequel nous sommes nés. Non, pas plus qu’Il ne ramena Adam en Eden dans son état d’homme déchu. Ils doivent tous revenir de leurs erreurs. « … L’affliction ne se lèvera pas une seconde fois. » Nah. 1 : 9.
Maintenant, nous pouvons voir pourquoi il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille que pour un homme riche d’entrer dans le Royaume. Seuls les fils prodigues qui, par leur expérience, réalisent que ce monde n’est pas la maison de leur Père, seuls ceux qui commencent à revenir sur le chemin de l’Eden avec la même sorte d’esprit et avec la même sorte de confession que ceux du fils prodigue doivent composer le Royaume.
En outre, quand les enfants d’Israël sont entrés dans le pays d’Egypte, ils se sont faits une belle vie dans Gosen. Ils vivaient comme des rois. Oui, ils avaient même une meilleure vie que le meilleur des Egyptiens. Dieu savait cependant, que lorsque s’approcherait le temps de leur délivrance, s’ils continuaient à vivre comme des rois, si tout continuait à être aussi facile pour eux, comme ce fut le cas du vivant de Joseph, jamais, au grand jamais ils ne se seraient décidés à retourner dans la terre promise. C’est ainsi que des circonstances Providentielles difficiles furent envoyées pour les faire crier jour et nuit pour leur délivrance. C’est alors qu’ils étaient prêts à partir. Pour s’assurer toutefois, qu’ils quitteraient tous l’Egypte, le Seigneur permit aux contremaîtres Egyptiens de frapper leur dos et de rendre leur labeur plus dur que d’ordinaire pendant que Moïse était encore dans le pays. De même, l’amour du monde doit être également enlevé en nous à coups de fouet, si nous devons jamais débuter notre marche pour notre maison d’Eden.
Garçons et filles, si vous voulez mener une vie tapageuse, vous le pouvez. En effet, il y a plus à obtenir aujourd’hui qu’il n’y en avait au temps du premier fils prodigue. Mais, rappelez-vous que si vous deviez jamais retourner à notre maison d’Eden, vous devriez payer le même prix que lui. Il n’y aura aucun billet de faveur pour aucun, qu’ils soient jeunes ou adultes.
Ecclés. 4 : 5 - « L’idiot se croise les mains et mange sa propre chair. »
L’idiot se croise les mains ; il dédaigne le travail. Il mange sa propre chair : au lieu de travailler, il restera même affamé, faisant son estomac puiser sur sa réserve de graisses et ainsi il devient sans arrêt plus mince. Qui veut être un idiot ?
Ecclés. 7 : 2 - « Mieux vaut aller dans une maison de deuil que d’aller dans une maison de festin ; car c’est là la fin de tout homme et celui qui vit prend la chose à cœur. »
La maison de festin amène la fin de tous les hommes qui vivent pour se divertir, pour mener une vie tapageuse. « Celui qui vit, la prendra à cœur. » Ceux donc qui ne la prennent pas à cœur, ne sont pas réellement vivants et ils ont besoin d’être ravivés.
Verset 3 - « Mieux vaut le chagrin que le rire : car avec un visage triste le cœur peut être rendu content. »
Si vous vous adonnez à « l’amusement » alors votre cœur sera rendu triste un jour, mais si votre cœur est triste, il sera rendu joyeux. Seul un idiot choisi d’être dans la maison de réjouissance. Pour ma part, je préfèrerai être dans la maison de deuil : « souffrir l’affliction avec le peuple de Dieu, plutôt que de jouir pour un temps des plaisirs du péché. » Héb. 11 : 25.
Il y avait deux hommes qui s’associèrent après que le Seigneur leur eut demandé de partir pour un autre pays, loin de leur patrie. Là, ils devinrent riches. En fait, ils devinrent si riches qu’ils durent se séparer en deux groupes.
Celui qui choisit de vivre dans les collines, qui choisit de gagner durement sa vie, a prouvé qu’il était plus intelligent. Mais, celui qui choisit de vivre dans les plaines, où il pourrait gagner aisément sa vie a prouvé qu’il était extrêmement bête. Vous savez, ce dernier était aussi le plus jeune. Il dressa sa tente vers Sodome et plus il regardait la ville, plus il s’en approchait. Finalement, il décida d’y installer sa tente, où il pouvait facilement la voir dans sa totalité.
Il devint un homme éminent, peut-être le maire de la ville comme le pensent certains et c’est ainsi qu’il s’asseyait à la porte de Sodome. Vraisemblablement toutefois, il s’asseyait là attendant des étrangers pour les inviter chez lui. Il est vrai, la famille de Lot menait une vie mouvementée et tapageuse parmi les Sodomites, mais l’amusement ne dura pas à toujours et du jour au lendemain, Lot perdit tout ce qu’il possédait ; il en ressortit le plus pauvre des pauvres. Lot, voyez-vous, a payé cher son amusement et si vous voulez payer un tel prix pour votre amusement, vous pouvez faire comme lui.
L’homme dont nous sommes maintenant en train de lire les écrits, était et est encore, vous savez, l’homme le plus sage que le monde n’ait jamais eu. Maintenant, qu’a-t-il dit que le fou faisait ? – Le fou va dans la maison de festin. Voulez-vous profitez de l’expérience des autres ? Voulez-vous écoutez le conseil de l’homme sage ? Si vous le voulez, alors la sagesse repose sur vous.
Ecclés. 10 : 18 - « Quand les mains sont paresseuses, la charpente s’affaisse ; et quand les mains sont lâches, la maison coule. »
La maison de l’homme paresseux tombe en ruines, sa maison pourrit avant même qu’il l’ait terminée, ou avant qu’il l’ait réparée. Il est en retard dans tout : c’est une mauvaise habitude à adopter. Quand vous sortirez en voiture dans le pays, vous remarquerez, tout au long de la route, que les maisons qui sont mal entretenues et négligées sont les maisons de ceux que vous voyez se balancer sur les vérandas pour faire passer le temps à l’heure où ils devraient travailler. Mais, vous ne verrez guère personne assis, oisif, autour des maisons qui sont bien entretenues. S’il vous arrive de voir des gens, vous les verrez en train de faire quelque chose. Frère, Sœur, que faites-vous ? – Connaissez-vous le chemin du retour en Eden? --Tournons-nous encore vers Ecclésiaste.
Ecclés. 3 : 17 - « J’ai dit en mon cœur : Dieu jugera le juste et le méchant ; car il y a là un temps pour toute chose et pour toute œuvre. »
Dieu doit juger le méchant et le juste, parce qu’il y a un temps pour toute chose et pour toute œuvre. Chacun doit rendre compte de son temps et de ses actions.
Ecclés. 8 : 6 - « Car il y a pour toute chose un temps et un jugement, quand le malheur accable l’homme. »
Parce qu’il y a un temps pour chaque but et chaque œuvre, il doit y avoir par conséquent un temps de jugement à la fois dans l’église et dans le monde. Et parce qu’il y a un temps et une saison pour chaque but, la misère de l’homme est augmentée s’il ne tient pas compte de cette loi Divine. Il doit tout faire à l’heure, sinon ses misères augmentent.
Prov. 6 : 6 - « Va vers la fourmi, toi le paresseux ; considère ses voies et deviens sage. »
L’homme, un étudiant ; la petite fourmi, un professeur ! Quelle humiliante déclaration contre celui qui est oisif !
Versets 7, 8 - « Elle n’a ni chef, ni inspecteur, ni maître ; elle prépare en été sa nourriture et amasse pendant la moisson de quoi manger. »
La fourmi sait quoi faire, quand le faire et le fait. Elle ne néglige jamais de gagner de quoi vivre, bien qu’elle n’ait pas de patron. Si vous deviez descendre dans sa maison, vous y trouveriez des provisions pour plus que ne requiert la saison. Elle sait quand vient la moisson et sait comment en tirer le meilleur parti possible. Si un homme néglige de faire comme la fourmi, s’il néglige de prendre note du temps et de la saison, alors ses misères augmenteront certainement.
Si ce conseil était venu des hommes, nous n’en aurions peut-être pas besoin, mais, il est venu de Dieu, de celui qui a le contrôle de toute chose. Il connaît votre vie à partir de votre naissance jusqu’au moment de votre mort. Il sait quel genre de vie que vous connaîtrez. Vous pouvez faire en sorte, vous-mêmes, que vous ayez à prendre la voie du fils prodigue, mais combien il serait mieux si vous ne le faites pas ! Le mieux pour vous c’est de prendre la voie du Père.
Rappelez-vous toujours qu’il y a seulement deux esprits principaux dans le monde : l’esprit de Dieu et l’esprit de Satan. Nous, en tant que pécheurs sommes nés avec l’esprit de Satan, et il reste avec nous jusqu’à ce que nous naissions de nouveau, que nous naissions avec l’Esprit et la conscience de Dieu. Pour agir correctement, nous devons donc faire l’opposé de ce que notre esprit naturel nous dit et nous serons alors en train de faire ce que l’esprit de Dieu lutte pour nous faire accomplir.
Les jeunes gens savent ce que vous, adultes, êtes en train de faire. Ils savent quelle importance vous attachez à Dieu et à Son Royaume. Ils savent quelle importance que vous donnez à ce lieu et à Son œuvre. Puisqu’ils savent tout cela, et bien plus, il est donc temps pour nous tous de réaliser que nous ne pouvons conduire les enfants plus près des objectifs de Dieu que nous ne sommes nous-mêmes ; nous ne pouvons leur inspirer la foi et le zèle dans quoi que ce soit, tandis que, nous-mêmes n’en avons pas.
J’espère bien que ceux qui ont mis le cap sur la voie du fils prodigue, pourront revenir à la raison avant qu’une expérience malheureuse ne leur arrive.
Ainsi, le chemin du retour en Eden est clairement tracé pour quiconque entre dans ce monde.
. . .
.
.