Le Levitique des Adventistes Davidiens du Septieme Jour

Le Levitique des Adventistes Davidiens du Septieme Jour

LE LEVITIQUE

des

Adventistes Davidiens du Septième Jour

 

PRÉFACE

  Provisoire dans sa constitution tout comme dans son appellation, l’Association des Davidiens Adventistes du 7ème jour existe uniquement pour accomplir l’œuvre de Dieu au sein de la dénomination Adventiste du 7ème jour, dans laquelle ses actions sont sévèrement restreintes. Quand cette œuvre sera terminée, et que les “serviteurs de Dieu” (Apo. 7:3) seront scellés, ce nom sera changé (Esa. 56:5; 62:2; 65:15) et son objectif et son œuvre prendra toute son envergure au regard de l’évangile (Mat. 17:11; Act. 3:21; Esa. 61:4-7). Alors sa Constitution et ses Lois, codifiés ci-après, entreront pleinement en vigueur.

LE LÉVITIQUE
des Adventistes Davidiens du Septième Jour

CONSTITUTION Article I–NOM

  Section 1. Cette Association sera connue sous le nom provisoire d’Adventistes Davidiens du 7ème jour, la branche prophétique, ramification de l’église mère, les Adventistes du 7ème jour, les Laodicéens.

  Le nom Davidien, dérivé du nom du roi de l’Ancien Israël revient à cette Association en raison des différents aspects qui suivent: Premièrement, elle se dédie à l’œuvre qui consiste à annoncer et présenter la restauration (prédite dans Osée 1:11; 3:5) du royaume du David antitypique, sur le trône duquel Christ, “le fils de David”, doit s’asseoir. Deuxièmement, elle s’affirme comme étant la première des premiers fruits des vivants, l’avant-garde des descendants actuels des Juifs qui composèrent l’Église Chrétienne Primitive. Le règne du David antitypique commence avec l’émergence de cette avant-garde et de son armée, les premiers fruits, desquels sont désignés 12 000 de chacune des 12 tribus de Jacob, “les 144000” (Apo. 14:1; 7:2-8) qui se tiennent sur le Mont Sion avec l’Agneau (Apo. 14:1; 7:2-8). le règne de David antitypique commence.

  Le nom Adventiste du 7ème jour, nom que l’Association hérite de par la dénomination mère, est provisoire (Esa. 62:2) et n’existe que pour la durée de son œuvre dans la dénomination.

  Section 2. La littérature de l’Association, le Shepherd’s Rod Series (Bâton du Berger), tire son titre du bâton de Moïse le berger de Madian. A l’exode de son époque, ce fut ce bâton qui éloigna les enfants d’Israël des Égyptiens et frappa plus tard les eaux de la Mer Morte, fournissant un refuge pour les fuyards et mettant en place un piège mortel pour leurs poursuivants. Pour cette raison la littérature prend le nom de “Shepherd’s Rod” (Bâton du Berger) pour identifier et distinguer cette œuvre spéciale, au sujet de laquelle Esaie écrit: “Et il arrivera, en ce jour-là, que le Seigneur mettra sa main encore une seconde fois pour acquérir le résidu de son peuple, qui sera demeuré de reste, de l’Assyrie, et de l’Égypte, et de Pathros, et de Cush, et d’Élam, et de Shinhar, et de Hamath, et des îles de la mer” (Esa. 11:11); et pour attirer une attention particulière sur l’accomplissement de la prophétie de Michée: “La voix de l’Éternel crie à la ville, et la sagesse a l’œil sur ton nom. Écoutez la verge et celui qui l’a décrétée.” Mic. 6:9.

Article II—OBJET

  Section 1. L’objet de cette Association est d’apporter au peuple de Dieu cette réforme présentée dans Témoignages pour l’Église, Volume 9, page 126, en tant que mouvement préalablement nécessaire afin de sonner l’”Appel de la 11ème  Heure” (Mat. 20: 6,7) de “l’évangile éternel… à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple.” Apo. 14:6. Par cet appel, le Grand Cri du message des trois anges, “le peuple des saints du Très-Haut” est appelé a être rassemblé dans le royaume “qui ne sera jamais détruit…mais…qui brisera en pièces et consumera tous…les royaumes.” Dan. 2:44. Elle doit préparer le règne de Christ, Roi des rois et Seigneur des seigneurs qui dominera à toujours sur toute la terre.

Article III—ADHÉSION

  Section 1. Les adhérents de cette Association doivent être des personnes qui ont souscrit à tous les crédos et qui ont intégré dans leur vie l’agenda complet de la dite Association.

Article IV—OFFICIERS ET LEURS DEVOIRS

  Section 1. Les officiers réguliers de cette Association se composeront d’un président, d’un vice président, d’un secrétaire, et d’un trésorier.

  Le président sera nommé et choisi conformément à la procédure présenté dans Exode 3:10,15, et 16; 4:17; Ézéchiel 3:17; et Luc 6:13.

  Tous les autres officiers de cette Association seront désignés conformément à la procédure présenté dans Nombres 11:16,17, 24,25, et dans Actes 6:1-7; 13:1-3.

  Section 2. Le président, à l’instar des passages typiques d’Exode 4, de Nombres 16:12,25-32, fera office de président du Conseil Exécutif, d’administrateur en chef des affaires de l’Association, d’ouvrier et de ministre dans l’intérêt général de l’Association.

  Section 3. Le vice président, conformément à l’exemple vu dans Exode 7:1,2, assistera le président dans l’administration des affaires de l’Association.

  Section 4. Le secrétaire veillera à la bonne marche de toutes les sessions de l’Association, et assurera les fonctions que la nature de son travail peut demander.

  Section 5. Le trésorier percevra tous les fonds de l’Association et les déboursera conformément aux exemples vu dans les passages suivants: Exode 36:3; Esdras 8:21,24-30; Actes 4:35-37; 6:3.

Article V—SESSIONS

  Section 1. L’Association tiendra des sessions régulières aux dates et lieux désignés par le Conseil Exécutif qui paraîtront par 2 fois consécutives avant la date d’ouverture de la session, via une notification, dans Le Code Symbolique, l’organe officiel de l’organisation.

  Section 2.---(a) Les sessions spéciales pourront être saisies de la même manière qu’une session régulière.
  (b) Les décisions prisent lors des sessions spéciales auront la même force (prévaudront autant) que celles prises lors des sessions régulières.

Article VI—LOIS

  Section 1. Les lois comprendront toutes dispositions en accord avec la Constitution.

  Section 2. L’Association, lors d’une session, pourra décréter, amender, ou abroger une loi conformément à la représentation et au vote vu dans l’exemple de Act of The Apostles, pages 195, 196.

LOIS
Article I — CONSEIL EXÉCUTIF

  Section 1.---(a) Le Conseil Exécutif sera conforme au modèle décrit dans Actes 6:2-6.
  (b) Il aura les pleins pouvoirs exécutifs et administratifs entre chaque session de l’Association.
  (c) Il sera investi de l’autorité permettant de délivrer des documents administratifs et des licences, et de combler les postes vacants pouvant exister dans l’administration de l’Association, hormis le poste de Président.

  Section 2. Une majorité des membres du Conseil Exécutif au complet, après avoir en bonne et due forme notifié les membres présents, constitueront un quorum du Conseil Exécutif.

  Section 3.---(a) Les réunions du Conseil Exécutif pourront être décidées par le président ou par tout autre membre du Conseil désigné ou délégué par lui.
  (b) Les réunions pourront avoir lieu à n’importe quelle date.
  (c) Elles auront lieu dans les locaux du quartier général, à moins qu’un autre lieu soit désigné par un quorum du Conseil.

  Section 4. Les réunions de moindre importance, de moins de 7 personnes membres du Conseil, pourront être tenues au Bureau Général de l’Administration concernant les transactions commerciales nécessaires ou routinières (concernant les affaires d’ordre purement routinier ou ponctuel).

Article II—COMPENSATIONS DES OUVRIERS

  Section 1. Les compensations et les dépenses de tous les ouvriers employés par l’Association seront déterminées et ajustées par le Conseil Exécutif.

  Section 2.---(a) Les ressources essentielles de l’Association seront assurées par les dîmes et les offrandes.
  (b) Les ressources ponctuelles seront constituées des donations, legs, héritages, et revenus internes.

Article III—ORDINATIONS DES MINISTRES

  Section 1.---(a) Les Adventistes Davidiens du 7 ème jour se référeront uniquement à la loi de l’ordination rapportée dans les Écritures; en ce que: (1) l’appel au ministère évangélique doit être individuel et venir de Dieu, et (2) qu’il doit être suivi d’une fidélité stricte aux exigences de l’ordre évangélique, comme énoncés dans Luc 10:3-9; Mat. 10:5-11 et 1 Timothée 3:1-7.
  (b) Quand il est établit, preuves à l’appui, qu’un ministre rempli ces exigences, le Conseil Exécutif fera état de l’attestation de sa vocation pour l’œuvre sacrée du ministère défini fondamentalement dans Matthieu 10 et l’ordonnera ou lui délivrera une autorisation les cas échéants.

  Section 2. Un ministre ordonné sera investi du droit de prêcher et d’enseigner les vérités, les principes, et les leçons et d’assurer les devoirs qui incombent aux ministres, les services, et les cérémonies présentés dans les Écritures.

  Section 3. Un ministre doté d’une licence sera investi du droit de prêcher et d’enseigner les vérités, les principes, et les leçons présentés dans les Écritures, mais de ne pas assurer les devoirs qui incombent aux ministres, les services et cérémonies, excepté en certaines occasions où le Conseil aura fourni des dérogations spéciales autorisant les dits droits.

ORIGINE, NOM, MISSION, PLAN

  Les Davidiens sont la résultante de l’église Adventiste du 7ème  jour décadente annoncée dans la vision prophétique d’Ézéchiel 9. Ses membres se composent majoritairement de personnes qui ont été chassées et radiées des assemblées des églises Adventiste du 7ème jour dont elles faisaient partie. Ainsi, étant séparés de leur église et reniant son nom de parce qu’ils ont prêté l’oreille à la voix du Rod, la voix du Bon Berger, ils sont appelés par le nom d’emprunt dans l’œuvre du Rod, “Adventistes Davidiens du 7ème  jour,” jusqu’au jour où il leur sera donné “un nom nouveau, un nom que l’Éternel leur donnera.” Esa 62:2.

  C’est ainsi que c’est par nécessité, et non par choix, qu’émerge cette Association du sein des Adventistes du 7ème  jour afin qu’elle œuvre dans un triple objectif: (1) Aller à la maison d’”Israël et de Juda” (Ezé. 9:9), et leur dire qu’ils ont été appelés à venir ; car tout est déjà prêt.” Luc 14:17. Et bien que ceux qui ont les premiers entendu l’appel s’excusent (Luc 14:18-20), “les pauvres, les estropiés, les boiteux et les aveugles” se trouvant dans “les rues des villes” (Luc 14:21,22) répondront. (2) Elle doit, en conséquence introduire ce “grand mouvement de réforme” et de purification adressé au “peuple de Dieu.”--Testimonies for the Church, Vol.5, page 80; Vol. 9, page 126. Avec les fruits, produits de cette œuvre, les prémices de la moisson, elle doit introduire la venue du Royaume (Mic. 4:1, 2). (3) Puis par le grand cri, elle doit “aller dans les chemins et le long des haies” (Luc 14:23), prêchant “l’évangile éternel… à ceux qui sont établis sur la terre, et à toutes nations et tribus et langue et peuple” (Apo.14:6), “les baptisant… au nom du Père, au nom du Fils, et au nom du Saint-Esprit: leur enseignant à observer toutes les choses” que le Christ a commandé (Mat. 28:19,20). Avec les fruits, produits de cette œuvre, les seconds fruits de la moisson, elle doit étendre le Royaume jusqu’à ce qu’il remplisse toute la terre (Dan. 2:35).

  Ainsi, en démonstration de la grande puissance du Royaume, témoignée “à travers les grands signes et merveilles, opérés par la puissance de l’Esprit de Dieu” (Rom. 15:19), elle doit se présentée en tant que témoin universel que Christ est avec Son église “tous les jours, jusqu’à la fin du monde.” Mat. 28:20.

  Prophétiquement appelée à travailler dans la vigne du Seigneur à la “11ème heure,” Les Adventistes Davidiens du 7ème jour proclament la Vérité Présente révélée après l’ouverture du rouleau prophétique (Testimonies for the Church, Vol. 6, p. 17). Ces vérités d’importances capitales “ouvrent à ceux qui se saisissent des divines promesses de la Parole de Dieu,” “de merveilleuses possibilités,” des “privilèges et des devoirs qu’ils ne soupçonnaient  alors  même  pas  dans  la  Bible.”--Testimonies  for the Church, Vol. 8, p. 322.

  De par les fondements de leur interprétation des Écritures, les Davidiens affirment que “les expériences du peuple d’Israël ont été consignées pour notre instruction” (Education, p. 50); qu’en effet “toutes ces choses leurs sont arrivées pour servir d’exemples: et… ont été rapportées pour nous mettre en garde, nous, qui sommes parvenus à la fin des siècles” (1 Cor. 10:11); et que par conséquent, là où il n’y a pas de type fondamental, il ne peut, ce qui en fait une vérité non fondamentale, y avoir un antitype; et que, en conséquence, ceux qui “n’écoutent pas… Moïse et les prophètes, ne se laisseront pas persuader quand même quelqu’un des morts ressusciterait.” Luc 16:31.

  En  conséquence, cette association réformatrice, intimement liée  à l’organisation Adventiste du 7ème jour, embrasse un total fondamentalisme des Écritures. Et elle est nécessairement dotée d’une Constitution et de Lois comportant les principes gouvernementaux et le système des quatre successions du mouvement de l’Exode, la monarchie Davidienne, les Juges, et les Apôtres, illuminée par l’Esprit de Prophétie dans les passages suivants révélant que Dieu est le centre de l’autorité et que les hommes qu’Il a choisit sont les administrateurs de Sa loi: des “privilèges et des devoirs qu’ils ne soupçonnaient  alors  même  pas  dans  la  Bible.”--Testimonies  for  the Church, Vol. 8, p. 322.

GOUVERNEMENT MOSAÏQUE—
UN HOMOLOGUE (UN DOUBLE)

  “Pourvu d’une législation civile admirablement détaillée et d’une merveilleuse simplicité, l’Etat israélite était désormais organisé d’une manière parfaitement adaptée. L’ordre et la perfection qui éclatent dans toutes les œuvres de Dieu étaient visibles dans l’économie hébraïque. Dieu était le souverain d’Israël, le centre du pouvoir et du gouvernement. Moïse avait été désigné comme conducteur de la nation, chargé de faire respecter les lois au nom du Seigneur. Un conseil de soixante-dix anciens choisi parmi les douze tribus le secondait dans la gestion des affaires. Puis venaient les prêtres, qui consultaient Dieu dans le sanctuaire. Des chefs ou princes gouvernaient les tribus. Sous ceux-ci étaient placés des “chefs de milliers, de centaines, de cinquantaines et de dizaines”, ainsi que des “officiers” auxquels étaient confiées des charges spéciales. “ -- Patriarchs and Prophets, p. 374 (Patriarches & Prophètes pp. 351, 352).

  “En accord avec cette suggestion, “Moïse choisit des hommes capables parmi tout Israël, et il les établit chefs du peuple, chefs de mille, chefs de cent, chefs de cinquante et chefs de dix. Ils jugeaient le peuple en tout temps; ils portaient devant Moïse les affaires difficiles, et ils prononçaient eux-mêmes sur toutes les petites causes.”

  Plus tard, lorsque Moïse établit les soixante-dix anciens, pour partager avec lui ses charges de chefs, il prit soin de choisir comme collaborateurs des hommes dignes, expérimentés et d’un jugement solide. Quand il leur transmit leurs charges, il mit en reliefs certaines des qualités que doit posséder un bon conducteur de l’Église. “Écoutez vos frères, leur dit-il, et jugez selon la justice les différends de chacun avec son frère ou avec l’étranger. Vous n’aurez point égard à l’apparence des personnes dans vos jugements; vous écouterez le petit comme le grand; vous ne craindrez aucun homme, car c’est Dieu qui rend la justice.” -- The Acts of the Apos- tles, pp. 93, 94 (Conquérants Pacifiques p. 82).

  “Israël était gouverné au nom et par l’autorité de Dieu. La tâche de Moïse, des soixante-dix anciens, des gouverneurs et des juges consistait simplement à faire observer les lois que le Seigneur avait lui-même proclamées. Ils n’avaient pas le droit d’en faire de nouvelles. Telle fut toujours la condition d’existence d’Israël en tant que nation. En outre, de siècle en siècle, des hommes de Dieu lui étaient envoyés pour l’instruire et veiller à l’exécution des lois.” -- Patriarchs and Prophets, p. 603 (Patriarches & Prophètes p. 591).

  DAVIDIQUE--UN HOMOLOGUE (UN DOUBLE)---“Le roi David, vers la fin de son règne, parla avec solennité à ceux qui assumaient à son époque les responsabilités de l’œuvre de Dieu.

  Convoquant à Jérusalem “tous les chefs d’Israël, les chefs de milliers et les chefs de centaines, ceux qui étaient en charge sur tous les biens et les troupeaux du roi et auprès de ses fils, les eunuques, les héros et tous les hommes vaillants”, à tous ceux-là le vieux roi enjoignait solennellement, “aux yeux de tout Israël, de l’assemblée de l’Eternel, et en présence de Dieu, d’observer et de prendre à cœur les commandements de l’Eternel”. 

  A Salomon, qui était appelé à occuper un poste élevé, David transmit aussi une charge spéciale: “Et toi, Salomon, mon fils, connais le Dieu de ton père, et sers-le d’un cœur dévoué et d’une âme bien disposée; car l’Eternel sonde tous les cœurs et pénètre tous les desseins et toutes les pensées. Si tu le cherches, il se laissera trouver par toi; mais si tu l’abandonnes, il te rejettera pour toujours. Considère maintenant que l’Eternel t’a choisi… Fortifie-toi et agis”.-- The Acts of the Apostles, pp. 94, 95 (p. 83).

  « ESDRASIQUE »--UN HOMOLOGUE (UN DOUBLE)---“Esdras prit des précautions spéciales pour la sécurité du trésor. Il “choisit douze chefs des sacrificateurs” - hommes à la foi et à la fidélité éprouvées - “et pesa devant eux l’argent, l’or et les ustensiles, donnés en offrande pour la maison de notre Dieu par le roi, ses conseillers et ses chefs, et par tous ceux d’Israël qu’on avait trouvés”. Ces hommes reçurent la charge solennelle de veiller sur le trésor. “Vous êtes consacrés à l’Eternel, leur dit Esdras; ces ustensiles sont des choses saintes, et cet argent et cet or sont une offrande volontaire à l’Eternel, le Dieu de vos pères. Soyez vigilants, et prenez cela sous votre garde, jusqu’à ce que vous le pesiez devant les chefs des sacrificateurs et les Lévites, et devant les chefs de familles d’Israël, à Jérusalem, dans les chambres de la maison de l’Eternel.”

  Le soin pris par Esdras pour la sécurité du trésor du Seigneur nous donne une leçon que nous devons méditer soigneusement. On n’avait choisi pour cela que ceux qui s’étaient montrés dignes de confiance. Des instructions précises leur avaient été données concernant leurs responsabilités. En désignant des prêtres fidèles pour s’occuper du trésor, Esdras reconnaissait la nécessité de l’ordre et de l’organisation dans l’œuvre de Dieu.” -- Prophets and Kings, pp. 616, 617 (Prophètes & Rois pp. 467, 468).

  APOSTOLIQUE--UN HOMOLOGUE (UN DOUBLE)---“Ces principes de piété et de justice qui conduisaient les chefs du peuple de Dieu, au temps de Moïse et de David, devaient être suivis de la même manière par ceux qui étaient chargés d’une direction, dans la nouvelle organisation de l’Église, au temps de la dispensation évangélique. Dans leurs efforts pour établir de l’ordre dans toutes les communautés, et pour confier des charges à des personnes capables, les apôtres maintinrent à un niveau élevé le principe de direction signalé dans l’Ancien Testament. Ils déclaraient que celui qui occupe une situation importante dans l’Église doit être “irréprochable, comme économe de Dieu; qu’il ne soit ni arrogant, ni colère, ni adonné au vin, ni violent, ni porté à un gain déshonnête; mais qu’il soit hospitalier, ami des gens de bien, modéré, juste, saint, tempérant, attaché à la vraie parole telle qu’elle a été enseignée, afin d’être capable d’exhorter selon la saine doctrine et de réfuter les contradicteurs”.- - The Acts of the Apostles, p. 95 (p. 83).

  “Ayant convoqué une assemblée de croyants, les apôtres, poussés par le Saint-Esprit, élaborèrent un plan visant à une meilleure organisation de toutes les activités de l’Église. Le moment était venu, déclarèrent-ils, où les conducteurs spirituels devaient être relevés de cette répartition de secours aux pauvres ou d’autres tâches semblables. Ils pourraient ainsi plus librement continuer à s’adonner à la prédication. “C’est pourquoi, frères, lisons-nous dans le récit qui nous est fait, choisissez parmi vous sept hommes, de qui l’on rende un bon témoignage, qui soient pleins d’Esprit-Saint et de sagesse, et que nous chargerons de cet emploi. Et nous, nous continuerons à nous appliquer à la prière et au ministre de la parole. “ On suivit ce conseil, et par la prière et l’imposition des mains, sept hommes furent choisis et solennellement consacrés à leurs devoirs de diacres.

  La nomination des sept pour la direction d’une œuvre définie fut une grande bénédiction pour l’Église. Ces diacres veillèrent avec un soin jaloux aux besoins individuels ainsi qu’aux intérêts financiers en général. Par leur sage administration et leur saint exemple, ils apportèrent un secours précieux à leurs collaborateurs, en unifiant les intérêts variés de l’Église.

  Cette décision fut approuvée de Dieu. Les résultats rapides et fructueux qui s’ensuivirent nous le révèlent: “La parole de Dieu se répandait de plus en plus, dit saint Luc, le nombre des disciples augmentait beaucoup à Jérusalem, et une grande foule de sacrificateurs obéissaient à la foi.” Cette moisson d’âmes était due à la fois à la liberté plus grande dont jouissaient les apôtres, au zèle et au pouvoir que manifestaient les diacres. Le fait que ces hommes avaient été choisis pour prendre soin des pauvres ne les empêchait nullement de prêcher l’Évangile. Au contraire, ils étaient pleinement qualifiés pour instruire les autres dans la vérité et ils se mirent au travail avec beaucoup de zèle et de succès.” -- The Acts of the Apostles, pp. 89,90 (Conquérants Pacifiques pp. 78,79).

  ORDRE---“Dieu est un Dieu d’ordre. Tout ce qui se fait dans le ciel s’exécute avec un ensemble parfait. L’armée des anges déploie son activité dans une soumission et une discipline rigoureuses. Aucune entreprise ne peut réussir sans ordre et sans unanimité. Non moins qu’aux jours d’Israël, Dieu réclame aujourd’hui de l’ordre et de la méthode dans son œuvre. Tous ceux qui travaillent pour lui doivent le faire intelligemment, et non avec négligence et insouciance. Il marque son œuvre du sceau de son approbation lorsqu’elle est accomplie avec foi et exactitude.” -- Patriarchs and Prophets, p. 376 (Patriarches & Prophètes p. 353).

  “Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix.” Il exige, de nos jours comme par le passé, que l’ordre et la méthode soient observés dans les affaires de l’Eglise. Il désire que son œuvre soit poursuivie avec soin et exactitude, afin de pouvoir y placer le sceau de son approbation. Le chrétien doit être uni au chrétien, l’église à l’église; l’action humaine doit s’harmoniser avec l’action divine, chacun étant subordonné à l’Esprit-Saint, et tous s’unissant pour proclamer au monde la bonne nouvelle de la grâce de Dieu. (Conquérants Pacifiques p. 84). 

  Le temps et les forces de ceux qui ont été désignés par la providence divine, pour assumer les responsabilités dans l’Eglise, devraient être consacrés aux affaires les plus importantes, à celles qui demandent une sagesse et une grandeur d’âme spéciales. Il n’est pas dans les plans de Dieu que de tels hommes passent leur temps à régler des cas secondaires, alors que d’autres peuvent le faire. “Qu’ils portent devant toi toutes les affaires importantes, proposa Jéthro à Moïse, et qu’ils prononcent eux-mêmes sur les petites causes. Allège ta charge, et qu’ils la portent avec toi. Si tu fais cela, et que Dieu te donne des ordres, tu pourras y suffire, et tout ce peuple parviendra heureusement à sa destination.”

  L’ÉGLISE DE L’ANCIEN TESTAMENT--UN HOMOLOGUE (UN DOUBLE)---“Le camp israélite, disposé dans un ordre parfait, était partagé en trois grandes sections qui avaient chacune sa place dans le campement. Au centre se trouvait le tabernacle, demeure du Monarque invisible. Autour du tabernacle campaient les prêtres et les Lévites. Au-delà de ce cercle venaient les tribus. 

  Le soin du tabernacle et de tout ce qui s’y rattachait, tant durant les haltes qu’en voyage, incombait aux Lévites. Lorsqu’on levait la camp, ils pliaient la tente sacrée pour la dresser à la prochaine étape. Il était interdit sous peine de mort aux membres des autres tribus de s’en approcher. Les Lévites se partageaient, selon les trois fils de Lévi, en trois familles, dont chacune avait sa charge spéciale.

  En face du tabernacle, les tentes les plus rapprochées étaient celles de Moise et Aaron. Au sud se trouvaient les Kéhathites, qui avaient le soin de l’arche et des autres meubles sacrés. Au nord se plaçaient les Mérarites, qui s’occupaient des colonnes, des bases et des parois. Derrière venaient les Guerçonites, à qui étaient confiées les draperies et les tentures.

  Chaque tribu avait également sa place marquée. Soit durant la marche, soit au repos, elle campait autour de son étendard. Dieu avait ordonné: “Les enfants d’Israël camperont chacun près de sa bannière, sous les enseignes de leurs maisons patriarcales; ils camperont vis-à-vis et tout autour de la tente d’assignation.” En voyage, “ils marcheront dans l’ordre où ils auront campé, chacun à son rang, selon sa bannière”. Les étrangers qui avaient accompagné Israël lors de la sortie d’Égypte n’étaient pas admis à occuper la place réservée aux tribus; ils se plaçaient à l’extérieur du camp; leurs enfants étaient exclus de la communauté jusqu’à la troisième génération.

  Quand Israël se remettait en route, l’arche de l’alliance, chargée de “choisir un lieu de repos” pour la congrégation, prenait la tête du convoi. Elle était portée par les fils de Kéhath, précédés de Moise et d’Aaron. Auprès d’eux se tenaient les prêtres portant les trompettes d’argent, prêts à communiquer au peuple les ordres qu’ils recevaient de Moise et qui devaient être transmis avec précision par les chefs de chaque compagnie. Quiconque refusait de se conformer aux ordres reçus était puni de mort.” -- Patriarchs and Prophets, pp. 374,375,376 (Patriarches & Prophètes pp. 352, 353).

  L’ÉGLISE DU NOUVEAU TESTAMENT— UN HOMOLOGUE (UN DOUBLE)---C’est seulement en fonction de cette union avec le Christ que les disciples pouvaient compter sur la puissance du Saint-Esprit et la coopération des anges. Grâce à ce secours divin, ils pourraient offrir au monde un front uni, et sortir victorieux du conflit qu’ils étaient appelés à soutenir sans cesse contre les puissances des ténèbres. Tandis qu’ils continueraient à travailler en harmonie, les messagers célestes les précéderaient, leur ouvrant le chemin; les cœurs seraient ainsi préparés à recevoir la vérité, et beaucoup seraient gagnés au Christ. Aussi longtemps qu’ils resteraient unis, l’Eglise prospérerait, “belle comme la lune, pure comme le soleil, mais terrible comme des troupes sous leurs bannières”. Rien ne pouvait s’opposer à sa marche en avant. Elle irait de victoire en victoire, accomplissant glorieusement sa mission divine, qui consiste à proclamer l’Evangile au monde.

  L’organisation de l’église de Jérusalem devait servir de modèle à celles de tous les pays où les hérauts de la vérité gagneraient des âmes à l’Evangile. Ceux qui avaient la responsabilité d’assurer la bonne marche de l’Eglise ne devaient pas dominer sur les fidèles, mais, comme de sages bergers, ils étaient appelés à “paître le troupeau de Dieu [...] en étant les modèles du troupeau”. Les diacres devaient être “des hommes de qui l’on rende un bon témoignage [...] pleins d’Esprit-Saint et de sagesse”. Il leur fallait prendre position en faveur du droit et s’y maintenir avec fermeté et résolution. Ainsi, ils auraient sur tout le troupeau une influence unificatrice. 

  Plus tard, l’histoire de l’Eglise primitive nous apprend que lorsque de nombreux groupes de croyants se constituèrent dans différentes parties du monde, on perfectionna encore son organisation, afin d’y maintenir l’ordre et l’harmonie. Chaque membre était exhorté à y bien jouer son rôle. Chacun devait faire un usage judicieux des talents qui lui étaient confiés. A certains étaient impartis, par l’intermédiaire du Saint-Esprit, des dons spéciaux “... premièrement des apôtres, secondement des prophètes, troisièmement des docteurs, ensuite ceux qui ont le don des miracles, puis ceux qui ont les dons de guérir, de secourir, de gouverner, de parler diverses langues”. Mais toutes ces catégories de croyants devaient travailler dans l’harmonie. 

  “Il y a diversité de dons, dit saint Paul, mais le même Esprit; diversité de ministères,mais le même Seigneur; diversité d’opérations, mais le même Dieu qui opère tout en tous. Or, à chacun la manifestation de l’Esprit est donnée pour l’utilité commune. En effet, à l’un est donnée par l’Esprit une parole de sagesse; à un autre, une parole de connaissance, selon le même Esprit; à un autre, la foi, par le même Esprit; à un autre, le don des guérisons, par le même Esprit; à un autre, le don d’opérer des miracles; à un autre, la prophétie; à un autre, le discernement des esprits; à un autre, la diversité des langues; à un autre, l’interprétation des langues. Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut. Car, comme le corps est un et a plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps, — ainsi en est-il de Christ.” (Conquérants Pacifiques p. 80-81) 

  L’ordre qui fut maintenu dans l’Eglise primitive permit aux chrétiens d’avancer avec assurance, comme une armée bien disciplinée, revêtus de l’armure de Dieu. Les groupes de croyants, bien qu’éparpillés sur un vaste territoire, étaient tous membres d’un même corps. Tous agissaient avec ensemble et harmonie. Quand des discussions s’élevaient dans une église, comme cela arriva plus tard à Antioche et ailleurs, et que les chrétiens ne pouvaient arriver à s’entendre, on ne tolérait pas que la division naisse à cause de ces dissensions. On en référait alors à un conseil général du corps des croyants, composé de délégués nommés par les diverses églises, ainsi que des apôtres et des anciens ayant une direction spirituelle importante. De cette façon, les tentatives de Satan pour attaquer l’Eglise dans les endroits isolés se heurtaient-elles aux efforts combinés de tous les chrétiens, et les plans de l’ennemi pour disperser et détruire étaient déjoués. (Conquérants Pacifiques p. 84)

  “La Bible nous recommande tout spécialement de ne pas porter à la légère des accusations contre ceux que Dieu a choisis comme ses ambassadeurs. L’apôtre Pierre parle de gens “audacieux, arrogants, [qui] ne craignent pas de parler injurieusement des gloires, tandis que des anges, leurs supérieurs en force et en puissance, ne prononcent point contre elles, devant le Seigneur, de jugement injurieux”. De même, dans ses instructions à ceux qui ont la charge des églises, l’apôtre Paul écrit: “Ne reçois aucune accusation contre un ancien, si ce n’est sur la déposition de deux ou trois témoins.” Celui qui a confié à des hommes la lourde responsabilité de conducteurs et de docteurs de son peuple tiendra celui-ci responsable de la manière dont il aura traité ses serviteurs. Nous devons honorer ceux que Dieu a honorés.” -- Patriarchs and Prophets, p. 386 (Patriarches & Prophètes pp. 363,364).

  DISCIPLINE---“Dieu avait choisi Moise et placé sur lui son Esprit. En murmurant contre lui, Maire et Aaron se rendaient coupables de déloyauté, non seulement envers leur chef terrestre, mais aussi envers Dieu lui-même. Ils furent convoqués au tabernacle. “L’Eternel dit soudain à Moise, à Aaron et à Marie: Rendez-vous, tous les trois, vers la tente d’assignation. Et ils y allèrent tous les trois. L’Eternel descendit dans la colonne de nuée et se tint à l’entrée de la tente; puis il appela Aaron et Marie, qui s’avancèrent tous les deux. Il leur dit: Écoutez bien mes paroles. S’il y a parmi vous un prophète, moi, l’Eternel, je me fais connaître à lui; je lui parle en songe. Il n’en est pas ainsi de mon serviteur Moise, qui est fidèle dans toute ma maison.… Pourquoi donc n’avez-vous pas craint de parler contre mon serviteur, contre Moise? Ainsi le courroux de l’Eternel s’enflamma contre eux; il s’en alla, et la nuée se retira de dessus la tente. Au même moment, Marie se trouva couverte de lèpre, blanche comme la neige.”

  A part la sévère leçon que lui infligeait le châtiment de Marie, Aaron fut épargné. Leur orgueil à tous deux était humilié jusque dans la poussière. Aaron confessa leur péché et supplia que sa sœur ne restât point sous le coup de cette maladie repoussante et mortelle. En réponse aux prières de Moise, Marie fut délivrée, mais elle dut demeurer sept jours en dehors du camp. Le symbole de la faveur divine n’était revenu sur le tabernacle que lorsque la sœur d’Aaron avait été exclue du camp. Par déférence pour sa haute situation, et pour marquer le chagrin que lui causait l’épreuve qui l’avait frappée, toute la multitude attendit, à Hatséroth, son retour.”-- Patriarchs and Prophets, pp. 384, 385 (Patriarches & Prophètes pp. 362,363).

  “On allait maintenant assister à une conspiration froidement ourdie dans le but de renverser des chefs divinement choisis.

  Coré, l’âme du mouvement, Lévite, de la famille de Kéhath et cousin de Moise, était un homme capable et influent. Chargé du service du tabernacle, il ne fut bientôt plus satisfait de son poste et aspira à la prêtrise qui avait été attribuée à Aaron et à sa famille, en échange des premiers-nés, honneur qui avait donné lieu à des jalousies et à des mécontentements.

  Depuis quelque temps, Coré menait une sourde opposition contre Moise et Aaron, mais sans oser se livrer ouvertement à aucun acte hostile. Il conçut finalement le dessein hardi de renverser leur autorité tant civile que religieuse. Il n’eut pas de peine à trouver des partisans. Au sud du tabernacle, près des tentes de Coré et des Kéhathites, se trouvait le secteur de la tribu de Ruben, comprenant les tentes de Dathan et d’Abiram, deux princes de cette tribu. Ces deux hommes influents embrassèrent avec empressement les plans ambitieux du Lévite. Descendants du fils aîné de Jacob, et prétendant que l’autorité civile leur revenait, ils résolurent de partager avec Coré les honneurs du sacerdoce.

  Les desseins de Coré furent favorisés par l’état des esprits. L’amertume du désappointement avait fait reparaitre, parmi le peuple, le doute, la jalousie et la haine, et on entendait à nouveau des plaintes dirigées contre le patient chef d’Israël. Le peuple oubliait qu’il était dirigé par Dieu, que l’Ange de l’alliance, son chef invisible, qui marchait devant eux voilé par la colonne de nuée, était le Fils de Dieu, et que c’était de lui que Moise recevait toutes ses instructions.

  Ces hommes regimbèrent contre la terrible sentence qui les condam- nait à mourir dans le désert. Ils étaient prêts à s’emparer de tout prétexte pour conclure que ce n’était pas Dieu mais Moise qui les conduisait et avait fixé leur sort. Ni les tentatives renouvelées de l’homme le plus doux de la terre, ni les rangs décimés qui leur rappelaient le déplaisir de Dieu ne parvinrent à réduire leur insubordination et à les ramener à la raison. Une fois de plus, ils succombaient à la tentation.

  Allant plus loin, ils réussirent à s’associer deux cent cinquante hommes haut placés dans la congrégation. Soutenus par ce parti puissant et influent, les conspirateurs ne doutèrent plus de la réussite de leur plan, à savoir: apporter un changement radical dans le gouvernement, et opérer des réformes importantes dans l’administration de Moise et d’Aaron.

  La jalousie avait donné naissance à l’envie; celle-ci mena à l’insurrection. Ces hommes avaient tant discuté sur le droit de Moise à exercer l’autorité et sur les honneurs dont il jouissait qu’ils en étaient venus à se figurer que sa situation était très enviable, et que n’importe lequel d’entre eux aurait pu la remplir aussi bien que lui. Ils s’étaient mutuellement suggestionnés au point de croire que ces charges, Moise et Aaron les avaient assumées de leur propre chef. Les mécontents affirmaient qu’en prenant sur eux la prêtrise et le gouvernement, distinctions auxquelles leur maison n’avait pas plus de droit que tant d’autres, ils s’étaient élevés au-dessus de la congrégation de l’Eternel; pas plus saints que le peuple, ils auraient dû se contenter d’être les égaux de leurs frères qui, aussi bien qu’eux, étaient favorisés de la présence et de la protection de Dieu.

  Comprenant que rien n’est plus agréable aux gens coupables d’une mauvaise action que d’être entourés de sympathie, les conjurés   firent alors une démarche auprès du peuple.

  Coré et ses adeptes déclarèrent que leurs murmures n’avaient été pour rien dans les jugements de Dieu. La congrégation, ajoutèrent-ils, n’était pas dans son tort, puisqu’elle ne réclamait que son droit. En revanche, Moise avait montré un esprit autoritaire en censurant un peuple favorisé de la présence divine.

  «Dans ce travail de désaffection, il y avait plus d’union et d’harmonie entre les éléments discordants de la congrégation que jamais auparavant. Le succès de Koré avec le peuple augmenta sa confiance et le confirma dans sa conviction que l’usurpation de l’autorité par Moïse, si elle n’était pas contrôlée, serait fatale aux libertés d’Israël; il prétendait aussi que Dieu lui avait ouvert l’affaire et l’avait autorisé à changer de gouvernement avant qu’il ne soit trop tard. Mais beaucoup n’étaient pas prêts à accepter les accusations de Koré contre Moïse. Le souvenir de son patient patient, de ses sacrifices d’abnégation se manifestait devant eux et sa conscience était troublée. Il était donc nécessaire d’assigner un motif égoïste à son profond intérêt pour Israël, et l’ancienne accusation fut réitérée, qu’il les avait menés à périr dans le désert, afin de s’emparer de leurs biens.

  Jusqu’ici, tout s’était tramé dans l’ombre. Mais aussitôt qu’il jugea le mouvement assez fort pour justifier une rupture ouverte, Coré parut à la tête des factieux et accusa publiquement Moise et Aaron d’avoir usurpé une autorité à laquelle lui et ses partisans avaient droit au même titre. Il les accusait en même temps d’avoir privé le peuple de sa liberté et de son indépendance. “C’en est assez! disaient les insurgés. Car toute l’assemblée, tous sont consacrés, et l’Eternel est au milieu d’eux. Pourquoi donc vous élevez-vous au-dessus de la congrégation de l’Eternel?” 

  Moise n’avait pas soupçonné ce sombre complot. Aussi, quand il en vit tout d’un coup les effrayantes proportions, il se jeta sur sa face et se mit à implorer Dieu en silence. Bientôt il se releva, la douleur empreinte sur son vissage, mais calme et digne. Un message divin lui avait été donné. “Demain matin, dit-il, l’Eternel fera connaître qui est à lui, et qui est consacré; et il le fera approcher de lui; et il fera approcher de lui de celui qu’il aura choisi.” L’épreuve était renvoyée au lendemain, afin de  donner à chacun le temps de réfléchir. Ceux qui aspiraient à la prêtrise furent invités à se présenter au tabernacle, pourvus chacun d’un encensoir, pour y offrir l’encens en la présence de la congrégation. D’après la loi, il était explicitement stipulé que seuls ceux qui avaient été appelés à cette sainte fonction pouvaient l’exercer, et cela dans le sanctuaire. Les sacrificateurs Nadab et Abihu eux-mêmes avaient été frappés à mort pour avoir, contrairement à la règle, osé offrir un “feu étranger”. Aussi Moise défiait-il ses accusateurs d’en appeler à Dieu, s’ils avaient le courage d’en affronter le péril.

  Désignant Coré et les Lévites qui l’accompagnaient, il leur adressa ces paroles: “Est-ce trop peu pour vous que le Dieu d’Israël vous ait mis à part de l’assemblée d’Israël, et vous ait permis de vous approcher de lui, pour faire le service du tabernacle de l’Eternel, et pour vous présenter devant l’assemblée, afin de la servir? Il te laisse approcher de lui, toi et tous tes frères, les enfants de Lévi, avec toi, et vous recherchez encore le sacerdoce! C’est pour cela que toi et tous ceux qui sont avec toi, vous vous êtes ligués contre l’Eternel! Car qui est Aaron, pour que vous murmuriez contre lui?”

  Dathan et Abiram n’avaient pas pris, dans ce mouvement, une part aussi compromettante que Coré. Dans l’espoir qu’ils s’étaient laissé entrainer dans la conspiration sans en comprendre toute la laideur, Moise leur demanda de venir lui faire part de leurs griefs. Mais ils refusèrent de se rendre à son invitation et nièrent insolemment son autorité. Leur réponse, faite à l’ouïe de tout le peuple, fut la suivante: “Nous ne monterons pas. Est-ce peu de chose que tu nous aies fait sortir d’un pays où coulent le lait et le miel, pour nous faire mourir dans le désert, et que tu veuilles encore dominer sur nous? Certes tu ne nous as pas fait venir dans un pays où coulent le lait et le miel, et tu ne nous as pas donné un héritage de champs ou de vignes! Penses-tu rendre ces gens aveugles?... Nous ne monterons pas.”

  Le lendemain, Coré à leur tête, les deux cent cinquante princes se présentèrent au tabernacle avec leurs encensoirs. On les fit entrer dans le parvis, tandis que le peuple s’attroupait à l’entour pour attendre le résultat de l’épreuve. Ce n’était pas Moise, mais les rebelles qui, dans leur aveuglement, avaient invité la multitude à être témoin de la victoire de Coré, qui se croyait plus que jamais sûr de l’emporter sur Aaron.

  Alors la gloire de l’Eternel apparut à toute l’assemblée. Puis le Seigneur parla à Moise et à Aaron. “Séparez-vous du milieu de cette assemblée, leur dit-il, et je les consumerai en un instant. Mais ils tombèrent sur leur visage, et dirent: O Dieu des esprits de toute chair, un seul homme a péché, et tu t’irriterais contre toute l’assemblée?”

  Coré s’était retiré de l’assemblée pour rejoindre Dathan et Abiram. Moise, accompagné des soixante-dix anciens, alla donner un dernier avertissement aux hommes qui, la veille, avaient refusé de se rendre à son appel. Comme la multitude le suivait, il se tourna vers elle et lui dit: “Éloignez-vous maintenant des tentes de ces hommes pervers, et ne touchez à rien qui leur appartienne, de peur que vous ne périssiez pour tous leurs péchés.” Sous l’impression d’une catastrophe imminente, le peuple obéit. Abandonnés de ceux qu’ils avaient trompés, les chefs de la révolte ne perdirent cependant rien de leur audace. Debout à la porte de leurs tentes, entourés de leurs familles, ils avaient l’air de défier l’avertissement divin. 

  Alors, à l’ouïe de toute l’assemblée, Moise fit entendre ce message de la part du Dieu d’Israël: “A ceci vous connaitrez que l’Eternel m’a envoyé, et que je n’ai rien fait de moi-même: si ces gens-là meurent comme meurent tous les hommes, s’ils subissent le sort commun à tous les hommes, l’Eternel ne m’a point envoyé. Mais si l’Eternel accomplit un prodige tout nouveau, si la terre s’entrouvre et les engloutit avec tout ce qui leur appartient, s’ils descendent vivants dans le Séjour des morts, vous reconnaitrez qu’ils ont méprisé l’Eternel.”

  En proie à une profonde émotion, tout Israël avait les yeux fixés sur Moise. A peine celui-ci avait-il cessé de parler que la terre ferme s’ouvrait, et que les rebelles et leurs familles, avec tout ce qui leur appartenaient, étaient engloutis dans le gouffre béant. Le peuple, terrifié, conscient d’avoir participé au mal, prit la fuite.

  Ce n’était pas tout. Un feu sortit de la nuée et consuma les deux cent cinquante princes qui avaient offert le parfum. Ils n’avaient pas été punis avec les organisateurs de la conspiration dont ils purent constater le sort, et ils auraient eu l’occasion de se repentir. Mais leurs sympathies pour les rebelles persistant, ils furent frappés à leur tour.

  Coré et ses partisans, eux-aussi, auraient pu éviter leur châtiment, si, manifestant un sincère regret, ils avaient demandé pardon, alors que Moise avertissait le peuple de fuir une mort imminente. Par leur obstination, ils se firent justice à eux-mêmes. Chacun avait plus ou moins sympathisé avec les coupables. L’assemblée entière, qui avait participé à leur péché, Dieu faisait une distinction entre les auteurs de la révolte et leurs victimes. A cette heure encore, le peuple, répondant aux appels de la miséricorde, pouvait être sauvé. L’assemblée entière, qui avait participé à leur péché, venait de recevoir des preuves accablantes de son erreur et de l’innocence de Moise: une intervention venue d’en haut avait arrêté l’insurrection.

  Au cri des révoltés, descendus dans les entrailles de la terre, tout Israël s’était enfui en proie à une terreur panique, en s’écriant: “Prenons garde que la terre ne nous engloutisse!” Mais, dès “le lendemain, toute l’assemblée des enfants d’Israël murmura contre Moise et contre Aaron, en disant: “vous avez fait mourir le peuple de l’Eternel”.

  Mais l’ange de la colère était déjà parti et semait la mort sur son passage. Sur l’invitation de son frère, Aaron prit un encensoir et se rendit en hâte au milieu de l’assemblée, debout “entre les morts et les vivants” pour faire “expiation pour le peuple”. En même temps que la fumée du parfum, les prières de Moise montèrent vers Dieu et la plaie fut arrêtée. Quatorze mille personnes, frappées à mort, avaient payé de leur vie leurs récriminations et leur révolte.

  Dieu donna ensuite une nouvelle preuve que le sacerdoce avait été conféré à la famille d’Aaron. Chaque tribu fut invitée à préparer un bâton et à y inscrire son nom. Sur celui de Lévi, on écrivit le nom d’Aaron. “Moise déposa ces bâtons devant l’Eternel, dans la tente du témoignage.” La tribu dont le bâton fleurirait devait être celle que Dieu avait choisie pour le sacerdoce. Le lendemain, “voici que le bâton d’Aaron, pour la maison de Lévi, avait fleuri; sur ce bâton, des boutons avaient germé, des fleurs étaient écloses, et des amandes avaient mûri”. On le fit voir au peuple puis on le conserva au tabernacle en témoignage pour la postérité. Ce miracle trancha définitivement la question du sacerdoce.

  Il était désormais reconnu que Moise et Aaron avaient été établis par autorité divine. Le peuple fur contraint d’accepter la triste sentence qui le condamnait à mourir dans le désert. “Voici que nous périssons! s’écriaiton. Nous sommes perdus; oui, nous sommes tous perdus! “ C’était confesser qu’Israel avait péché en se rebellant contre ses chefs, et que Coré et sa bande avaient reçu le châtiment qu’ils méritaient. » -- Patriarchs and Prophets, pp. 395-403 (Patriarches & Prohètes pp. 373-381).

  “Peu de temps après, les chefs d’Israël vinrent se plaindre amèrement auprès d’Esdras de ce que « le peuple d’Israël, les sacrificateurs et les Lévites»  avaient méprisé les commandements de Dieu interdisant les mariages avec les peuples étrangers. «Ils ont pris, dirent-ils, de leurs filles pour eux et pour leurs fils, et ils ont mêlé la race sainte avec les peuples de ces pays; et les chefs et les magistrats ont été les premiers à commettre ce péché. »

* * *

  « Jusqu’à l’offrande du soir. » A ce moment-là, Esdras se leva, et déchirant une fois encore ses vêtements et son manteau, il tomba à genoux et soulagea son âme accablée en adressant au ciel une supplication. Les bras tendus vers  parmi ceux qui se trouvaient là, Schécania reconnut que tout ce qu’avait  dit  Esdras était  vrai.  « Nous  avons  péché  contre  notre  Dieu, confessa t-il, en nous alliant à des femmes étrangères qui appartiennent aux peuples du pays. Mais Israël ne reste pas pour cela sans espérance. Faisons maintenant une alliance avec notre Dieu. » Et Schécania proposa que tous ceux qui s’étaient rendus coupables prennent la décision d’abandonner leurs péchés et soient jugés «d’après la loi». «  Lève toi, dit-il à Esdras, car cette affaire te regarde. Nous serons avec toi. Prends courage et agis. Esdras se leva, et il fit jurer aux chefs des   sacrificateurs, des Lévites et de tout Israël, de faire ce qui venait d’être dit. Et ils le jurèrent. »

  C’était le début d’une réforme remarquable. Avec beaucoup de tact et de patience, ainsi qu’une sérieuse considération des droits et des avantages de chaque personne intéressée, Esdras et ses collaborateurs s’efforcèrent de ramener les repentants dans le sentier véritable. Esdras était par-dessus tout un docteur de la loi divine et par les bénédictions qui   découlent de son observation. » -- Prophets and Kings, pp. 619-622 (Prophètes& Rois pp. 470-472).

ÉDUCATION PROGRAMME ET PLAN SCOLAIRE

  Véritable Objectif de l’Éducation---“Celui qui a crée l’homme a pourvu au développement de son corps, de son âme et de son esprit. Le succès de l’éducation dépend donc de la fidélité avec laquelle on se conforme au plan du Créateur. Au commencement, Dieu créa l’homme à son image et l’enrichit de facultés nobles et bien équilibrées. Par la chute et ses conséquences, ces dons ont été pervertis. Le péché a souillé et presque oblitéré l’image de Dieu en l’homme. C’est pour restaurer cette image que le plan du salut a été formé et qu’un temps d’épreuve nous a été accordé. Revenir à notre perfection originelle, tel est l’objet principal de la vie présente et le vrai but de l’éducation. L’œuvre des  parents et  des pédagogues consiste donc à  devenir “collaborateurs de Dieu” dans la réalisation de son plan.

* * *

  “Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Eternel, et la connaissance du Dieu saint, c’est la prudence.” La connaissance de Dieu, base de toute vraie éducation, telle est donc la grande affaire de la vie. Inculquer cette connaissance et former des caractères qui y soient conformes, tel devrait être le but de l’éducateur.

  La loi de Dieu est l’empreinte de son caractère. C’est ce qui fait dire au Psalmiste: “Tous tes commandements sont justes”, et: “Tes commandements m’instruisent.” -- Patriarchs and Prophets, pp. 595, 596 (Patriarches & Prophètes pp. 584,585).

  Formation dès le plus jeune âge---Les lois données à Israël contenaient des directives très précises à propos de l’éducation. Sur le Sinaï, Dieu s’était révélé à Moïse “compatissant et qui fait grâce, lent à la colère, riche en bienveillance et en fidélité”. Exode 34:6. Ces principes, formulés dans sa loi, devaient être enseignés aux enfants par les pères et les mères en Israël, eux auxquels Moïse déclara, sous l’inspiration divine: “Ces paroles que je te donne aujourd’hui seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes fils et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras.” Deutéronome 6:6, 7. Éducation p. 46

  “Le Seigneur lui-même a dirigé l’éducation d’Israël. La sollicitude de Dieu pour Israël ne se bornait pas aux seuls intérêts religieux du peuple. Tout ce qui touchait à son bien-être physique et à son éducation relevait de sa providence et rentrait dans la sphère de la loi divine.

  Dieu avait ordonné aux Hébreux d’enseigner ses ordonnances à leurs enfants et de les mettre au courant de tout ce qu’il avait fait pour leurs pères. C’était là un des devoirs essentiels des parents, dont ils ne pouvaient se décharger sur d’autres. Ce n’étaient pas des lèvres étrangères mais le cœur aimant du père et de la mère qui devait révéler Dieu à l’enfant. La pensée du Très-Haut devait s’associer à tous les événements de la vie quotidienne. Il fallait que les grandes délivrances du passé, ainsi que les promesses du Rédempteur à venir, fussent souvent rappelées dans les familles israélites, et que l’usage de figures et de symboles aidassent à graver ces faits dans les mémoires. Les grandes vérités relatives à la providence divine et à la vie future étaient ainsi inculquées à la jeunesse, à laquelle on apprenait à voir Dieu à la fois dans la nature et dans les Écritures. Les étoiles, les arbres et les fleurs des champs, les monts majestueux et le murmure des ruisseaux, tout leur parlait du Créateur. D’autre part, les cérémonies solennelles du tabernacle, tant celles du culte public que celles des sacrifices, étaient aussi des révélations de Dieu. 

  Telle fut l’éducation de Moïse dans l’humble chaumière de Gossen et celle de Samuel sur les genoux de la fidèle Anne. Telle fut celle de David dans les montagnes de Bethléhem, et celle de Daniel avant la prise de Jérusalem et son exil à Babylone. Telles furent aussi les premières leçons de Jésus à Nazareth, et celles de Timothée, instruit dans les saintes Lettres par sa mère Eunice et Loïs, son aïeule. 

  L’Ecole des Prophètes---A l’instruction de la jeunesse israélite au foyer vint s’ajouter, au temps de Samuel, l’établissement des écoles de prophètes. On y admettait tout jeune homme désireux de sonder plus à fond les vérités de la Parole de Dieu et de devenir docteur en Israël. Samuel les fonda pour opposer une digue à la corruption, et travailler ainsi à la prospérité future de la nation en lui fournissant des hommes craignant Dieu et aptes à servir en qualité de dirigeants et de conseillers. Les jeunes gens studieux, intelligents et pieux réunis dans ce but par Samuel étaient appelés “fils des prophètes”. Alors qu’ils communiaient avec Dieu et étudiaient sa Parole et ses œuvres, la sagesse d’en haut s’ajoutait à leurs talents naturels. Leurs maîtres versés dans la connaissance des saintes Lettres étaient revêtus de l’onction du Saint-Esprit. Pour leur science comme pour leur piété, ils inspiraient le respect et la confiance.

  Aux jours de Samuel, il existait deux de ces écoles: l’une à Rama, la résidence du prophète, l’autre à Kirjath-Jéarim où se trouvait l’arche de l’alliance. D’autres encore furent ouvertes plus tard.

  Les principaux sujets d’étude, dans ces écoles, étaient la loi de Dieu, y compris les instructions données à Moïse, l’histoire sainte, la musique sacrée et la poésie. L’enseignement y était bien différent de celui de nos écoles de théologie, dont beaucoup d’étudiants sortent moins avancés dans la vraie connaissance de Dieu et dans la vérité religieuse que quand ils y sont entrés. Dans l’ancien temps, l’unique but de toute étude était la connaissance de la volonté de Dieu et des devoirs de l’homme. On y cherchait les hauts faits du Seigneur dans les annales de l’histoire sacrée. On y dévoilait les grandes vérités renfermées dans les symboles du culte destinés à diriger les regards sur son objet central: l’Agneau de Dieu qui devait ôter le péché du monde. 

  On y enseignait à s’approcher de Dieu avec foi, à étudier ses lois et à y obéir. Des maîtres qualifiés et sanctifiés tiraient du trésor de la vérité divine des choses nouvelles et des choses anciennes, et l’Esprit de Dieu s’y manifestait par des prophéties et des hymnes sacrés.

  Les élèves de ces écoles subvenaientà leur entretien par la culture du sol ou l’exercice de quelque métier. En Israël, on ne trouvait pas cela étrange ni contraire à la dignité. On regardait plutôt comme un crime le fait de laisser grandir un jeune homme sans lui apprendre un métier manuel. L’ordre de Dieu voulait que chaque enfant en eût un, même celui qui se destinait à une vocation religieuse. Jusqu’au temps des apôtres, beaucoup de conducteurs religieux en Israël subvenaient à leurs besoins par le travail de leurs mains. L’apôtre Paul et Aquilas ne sont pas moins honorés pour avoir gagné leur vie en faisant des tentes. L’étude du système d’éducation […] rapprocher du Créateur. (Patriarches et Prophètes p. 581, 582, 583)

  L’étude du système d’éducation pratiqué par les Hébreux au point de vue physique autant que religieux n’est pas sans profit. Malheureusement, il est loin d’être apprécié à sa juste valeur, notamment en ce qui concerne les rapports intimes existant entre notre nature morale et intellectuelle et notre nature physique. Quoi de plus important pour la jeunesse que l’étude de notre merveilleux organisme et des lois de la santé?

  En outre, aujourd’hui comme au temps d’Israël, il est indispensable à tout jeune homme de s’initier aux devoirs de la vie pratique et d’apprendre un métier. Cela est essentiel non seulement comme sauvegarde contre des vicissitudes possibles, mais aussi en vue du développement physique, mental et moral. Cette nécessité s’impose même à ceux qui croient n’avoir jamais besoin de travailler pour vivre. Nul ne peut conserver une forte constitution et une santé prospère sans exercices physiques. 

  En consacrant une partie de leur temps au travail manuel, les jeunes gens apprendront à se suffire à eux-mêmes et se préserveront des pratiques dégradantes qui résultent si souvent de l’oisiveté. Tout cela est en harmonie avec le but primordial de l’éducation et tend à nous rapprocher du Créateur. (Patriarches et Prophètes p. 588) 

  “Travailler dans le sol est l’un des meilleurs types d’emploi, en appelant les muscles à l’action et en reposant l’esprit. L’étude des lignées agricoles devrait être l’A, B et C de l’éducation dispensée dans nos écoles. C’est le tout premier travail qui devrait être entré sur. Nos écoles ne devraient pas dépendre des produits importés, des céréales et des légumes, et des fruits si essentiels à la santé. Nos jeunes ont besoin d’une éducation pour abattre les arbres et labourer le sol ainsi que dans les lignes littéraires. Différents enseignants devraient être nommés pour superviser un certain nombre d’étudiants dans leur travail, et devraient travailler avec eux. Ainsi, les enseignants apprendront eux-mêmes à assumer leurs responsabilités en tant que porteurs de charges. Les bons élèves devraient également être éduqués à assumer des responsabilités et à être des ouvriers avec les enseignants. Tous devraient se concerter sur les meilleures méthodes d’exécution du travail.

  «L’exercice qui enseigne à la main d’être utile, et qui entraîne les jeunes à supporter leur part des fardeaux de la vie, donne de la force physique et développe toutes les facultés. Tous devraient trouver quelque chose à faire qui sera bénéfique pour eux-mêmes et utile aux autres. Dieu a désigné le travail comme une bénédiction, et seul l’ouvrier diligent trouve la vraie gloire et la joie de la vie.

  “Le cerveau et le muscle doivent être taxés proportionnellement, si la santé et la vigueur doivent être maintenues. La jeunesse peut alors apporter à l’étude de la Parole de Dieu une perception saine et des nerfs bien équilibrés. Ils auront des pensées saines, et peuvent retenir les choses précieuses qui sont apportées de la Parole. Ils digéreront ses vérités, et en conséquence aura le cerveau pour discerner moi ce qu’est la vérité. Puis, selon l’occasion, ils peuvent donner à chaque homme qui demande une raison de l’espoir qui est en eux avec douceur et humilité. “ Témoignages, vol. 6, pages 179, 180.

  La Bible et la Nature comme manuels---Or, comme moyen d’éducation, la Bible est sans rivale. On y trouve matière aux pensées les plus profondes et aux plus hautes aspirations. On y voit à l’œuvre la puissance qui a posé les bases de la terre et étendu les cieux. Elle renferme les récits historiques les plus instructifs qui soient. Sortie de la source de la vérité éternelle, elle a été, par une main divine, conservée pure à travers tous les siècles. Elle illumine un passé lointain que la science humaine cherche en vain à scruter. C’est seulement là qu’on trouve une histoire de notre race que n’aient pas altérée les préjugés et l’orgueil des hommes. C’est là que sont enregistrées les luttes, les défaites et les victoires morales des plus grands hommes que le monde ait connus. C’est là que sont résolus les grands problèmes du devoir et de la destinée. Le voile qui sépare le monde visible du monde invisible y est soulevé pour nous permettre de contempler les péripéties de la lutte millénaire qui se livre entre les deux forces opposées qui s’affronteront jusqu’au triomphe final de la justice et de la vérité. Or, tout ce vaste tableau n’étant qu’une révélation du caractère de Dieu, sa contemplation respectueuse nous met en contact avec l’Esprit infini, et a pour effet non seulement d’ennoblir et de purifier notre être moral, mais de développer et de fortifier nos facultés mentales.

  L’enseignement de la Bible a une haute portée sur la prospérité de l’homme dans tous les domaines et dans toutes les circonstances de la vie auxquels il contribue d’ailleurs à nous préparer. Il nous dévoile les principes qui sont à la base de la prospérité des nations, principes auxquels sont liés le bien-être de la société et la sauvegarde de la famille, et sans lesquels nul ne peut parvenir à l’utilité, au bonheur et à la considération en cette vie, pas plus qu’à la possession de la vie future. Étudiée et mise en pratique, la Bible donnerait au monde des êtres d’une intelligence plus puissante et plus fertile que ne pourrait le faire l’application la plus soutenue apportée à toutes les branches de la philosophie humaine. Elle produirait des hommes au caractère solide et ferme qui feraient honneur à Dieu et seraient en bénédiction à l’humanité. 

  L’étude des sciences, elle aussi, est une révélation de Dieu. Toute vraie science n’est qu’une interprétation des lois écrites par le doigt de Dieu dans le monde physique. De ses recherches, la science ne tire que de nouvelles preuves de la sagesse et de la puissance divines. Bien compris, le livre de la nature et l’Écriture sainte concourent à nous faire comprendre les lois sages et bienfaisantes au moyen desquelles Dieu opère.

  Ceux qui instruisent la jeunesse doivent imiter l’exemple du divin Éducateur et apprendre à leurs élèves à reconnaître Dieu dans toutes les œuvres de la création, tout en tirant des scènes familières de la nature des exemples qui mettent ses enseignements à la portée de tous. Les oiseaux voltigeant dans le feuillage, les fleurettes des prés, les arbres majestueux, les champs fertiles, les blés en herbe, les terrains stériles, le soleil couchant illuminant le ciel de rayons empourprés, tout lui servait de points de comparaison et se reliait aux paroles de vie qu’il prononçait. Aussi, ces mêmes scènes venant à se présenter aux regards, on se souvenait des précieuses leçons qu’il en avait tirées. (Patriarches et Prophètes p. 585, 586)

  “Le Seigneur attend de nos enseignants qu’ils expulsent de nos écoles ces livres qui enseignent des sentiments qui ne sont pas conformes à Sa Parole, et qu’ils donnent la place à ces livres qui ont la plus grande valeur.” Principes fondamentaux de l’éducation chrétienne, p. 517.

  QUALIFICATIONS ET DEVOIRS DES ENSEIGNANTS---“Dans la sélection des enseignants, nous devons utiliser toutes les précautions, sachant que cela est aussisolennel, une question comme la sélection des personnes pour le ministère. Les hommes sages qui peuvent discerner le caractère devraient faire la sélection; Car le meilleur talent qui peut être obtenu est nécessaire pour éduquer et façonner l’esprit des jeunes, et pour mener à bien les nombreuses tâches qui devront être accomplies par l’enseignant dans nos écoles d’église. Aucune personne d’un esprit inférieur ou étroit ne devrait être chargée d’une de ces écoles. Ne placez pas sur les enfants des enseignants jeunes et inexpérimentés qui n’ont aucune capacité de gestion; car leurs efforts tendront à la désorganisation. L’ordre est la première loi du ciel, et chaque école devrait à cet égard être un modèle du ciel.” Témoignages, vol. 6, pp. 200, 201.

  “Le meilleur talent ministériel devrait être employé dans l’enseignement de la Bible dans nos écoles. Ceux qui ont été choisis pour ce travail doivent être des étudiants bibliques et avoir une expérience chrétienne profonde; et leur salaire devrait être payé à partir de la dîme”. – Id., pp. 134, 135. 

  “Avant qu’une personne soit prête à devenir une enseignante de la vérité pour ceux qui sont dans les ténèbres, elle doit devenir une apprenante. Il doit être disposé à être conseillé. Il ne peut pas placer son pied sur le troisième, quatrième ou cinquième tour de l’échelle du progrès avant qu’il ait commencé au premier tour. Beaucoup pensent qu’ils sont adaptés au travail quand ils n’en savent presque rien. Si ceux-ci sont autorisés à commencer à travailler dans la confiance en soi, ils ne recevront pas cette connaissance qu’ils ont le privilège d’obtenir, et seront condamnés à lutter avec beaucoup de difficultés pour lesquelles ils ne sont absolument pas préparés”. Principes fondamentaux de l’éducation chrétienne, p. 107

  “Les habitudes et les principes d’un enseignant devraient être considérés d’une importance encore plus grande que ses qualifications littéraires. S’il est un chrétien sincère, il ressentira la nécessité d’avoir un égal intérêt pour l’éducation physique, mentale, morale et spirituelle de ses savants. Afin d’exercer la bonne influence, il devrait avoir un contrôle parfait sur lui-même, et son propre cœur devrait être richement imprégné d’amour pour ses élèves, ce qui se verra dans ses regards, ses paroles et ses actes. Il devrait avoir la fermeté de caractère et alors il peut modeler l’esprit de ses pupilles, aussi bien que les instruire dans les sciences. L’éducation précoce des jeunes façonne généralement leurs caractères pour la vie. Ceux qui traitent avec les jeunes devraient faire attention à appeler les qualités de l’esprit, afin qu’ils sachent mieux diriger leurs pouvoirs afin qu’ils puissent être exercés au meilleur compte. “- Id., P. 19.

  “On peut avoir assez d’éducation et de connaissances en science pour instruire; mais a-t-on constaté qu’il a du tact et de la sagesse pour traiter les esprits humains? Si les instructeurs n’ont pas l’amour de Christ demeurant dans le coeur, ils ne sont pas propres à être mis en rapport avec les enfants et à supporter les graves responsabilités qui leur incombent, à éduquer ces enfants et ces jeunes. Ils n’ont pas l’éducation et la formation supérieures en eux-mêmes, et ils ne savent pas comment traiter les esprits humains. Il y a l’esprit de leurs propres coeurs insubordonnés et naturels qui luttent pour le contrôle, et soumettre les esprits plastiques et les caractères des enfants à une telle discipline, c’est laisser des cicatrices et des contusions sur l’esprit qui ne sera jamais effacé. Id., Pages 260, 261.

  “Pour placer sur de jeunes enfants des enseignants qui sont fiers et sans amour est méchant. Un enseignant de ce timbre fera beaucoup de mal à ceux qui développent rapidement leur caractère. Si les enseignants ne sont pas soumis à Dieu, s’ils n’ont aucun amour pour les enfants qu’ils président, ou s’ils font preuve de partialité pour ceux qui plaisent à leur fantaisie, et s’ils manifestent de l’indifférence envers ceux qui sont moins attirants et nerveux, ils ne devraient pas être employés; car le résultat de leur travail sera une perte d’âmes pour Christ.

  “Les enseignants sont nécessaires, en particulier pour les enfants, qui sont calmes et gentils, manifestant la patience et l’amour pour ceux qui en ont le plus besoin. Jésus a aimé les enfants; Il les considérait comme des membres plus jeunes de la famille du Seigneur.

  Il les a toujours traités avec gentillesse et respect, et les enseignants doivent suivre son exemple. Ils devraient avoir le véritable esprit missionnaire; car les enfants doivent être formés pour devenir des missionnaires. Ils devraient sentir que le Seigneur leur a confié comme une confiance solennelle les âmes des enfants et des jeunes. Nos écoles de l’église ont besoin de professeurs qui ont de hautes qualités morales; ceux dont on peut avoir confiance, ceux qui sont solides dans la foi, et qui ont du tact et de la patience; ceux qui marchent avec Dieu, et s’abstiennent de l’apparition même du mal. Dans leur travail, ils trouveront des nuages. Il y aura des nuages ​​et des ténèbres, des orages et des tempêtes, des préjugés à rencontrer de la part de parents qui ont des idées fausses sur les  caractères que leurs enfants devraient former; car il y en a beaucoup qui prétendent croire la Bible, alors qu’ils échouent à introduire ses principes dans la vie de famille. Mais si les enseignants apprennent constamment à l’école du Christ, ces circonstances ne les vaincront jamais. Témoignages, vol. 6, pp. 200, 201.

  «Les obligations de l’enseignant sont lourdes et sacrées, mais aucune partie du travail n’est plus importante que de s’occuper des jeunes avec une sollicitude tendre et aimante, afin qu’ils sentent que nous avons un ami en eux. Au moment vous gagnez leur confiance, vous pouvez les diriger, les contrôler et les entraîner facilement. Les saints motifs de nos principes chrétiens doivent être introduits dans notre vie. Le salut de nos élèves est le plus grand intérêt confié à l’enseignant qui craint Dieu. Il est l’ouvrier du Christ, et son effort spécial et déterminé devrait être de sauver les âmes de la perdition et de les gagner à Jésus-Christ. Dieu exigera cela de la part des enseignants. Chacun devrait mener une vie de piété, de pureté, d’effort laborieux dans l’accomplissement de chaque devoir. Si le cœur rayonne de l’amour de Dieu, il y aura une affection pure, qui est essentielle; les prières seront ferventes et des avertissements fidèles seront donnés. Négligez-les, et les âmes sous votre responsabilité sont en danger. Mieux vaut passer moins de temps dans les longs discours, ou absorber les études, et s’occuper de ces devoirs négligés. Fondamentaux de l’éducation chrétienne, pp. 116, 117. 

  “Dieu veut que les enseignants dans nos écoles soient efficaces. S’ils sont avancés dans la compréhension spirituelle, ils sentiront qu’il est important qu’ils ne soient pas déficients dans la connaissance des sciences. La piété et l’expérience religieuse sont à la base de la véritable éducation. Mais que personne ne pense que le fait d’avoir un sérieux dans les sujets religieux est tout ce qui est essentiel pour devenir des éducateurs. Bien qu’ils n’aient pas besoin de moins de piété, ils ont aussi besoin d’une connaissance approfondie des sciences. Cela leur fera non seulement de bons chrétiens pratiques, mais leur permettra d’éduquer les jeunes, et en même temps ils auront la sagesse céleste pour les conduire à la fontaine des eaux vives. Il est un chrétien qui vise à atteindre le plus haut niveau de réalisation dans le but de faire les autres bien. La connaissance harmonieusement mélangée à un caractère semblable au Christ fera d’une personne vraiment une lumière pour le monde. - Id., P. 119

  “Tous ceux qui enseignent dans nos écoles devraient avoir un lien étroit avec Dieu, et une compréhension approfondie de Sa Parole, afin qu’ils puissent apporter la sagesse et la connaissance divines dans le travail d’éduquer les jeunes pour l’utilité dans cette vie, et pour l’avenir, vie immortelle. Ils devraient être des hommes et des femmes qui non seulement ont une connaissance de la vérité, mais qui sont aussi des faiseurs de la parole de Dieu. «Il est écrit» devrait être exprimé dans leurs mots et par leurs vies. Par leur propre pratique, ils devraient enseigner la simplicité et corriger les habitudes dans tout. Aucun homme ou femme ne devrait être lié à nos écoles en tant qu’éducateur, qui n’a pas eu l’expérience d’obéir à la parole du Seigneur.”  Témoignages, vol. 6, p. 153.

  “Les enseignants de nos écoles ont une lourde responsabilité à assumer. Ils doivent être en mots et en caractères ce qu’ils veulent que leurs élèves soient, des hommes et des femmes qui craignent Dieu et travaillent la justice. S’ils connaissent le chemin eux-mêmes, ils peuvent entraîner les jeunes à marcher dessus. Ils ne les éduqueront pas seulement dans les sciences, mais les formeront à avoir une indépendance morale, à travailler pour Jésus et à assumer les fardeaux de sa cause.” - Les fondements de l’éducation chrétienne, p. 190.

  “Ceux qui sont naturellement agités, facilement provoqués, et qui ont pris l’habitude de critiquer, de penser le mal, devraient trouver un autre type de travail qui ne répètera aucun de leurs traits de caractère désagréables chez les enfants et les jeunes, car ils ont coûté trop. Le ciel voit dans l’enfant, l’homme ou la femme non développé, des capacités et des pouvoirs qui, s’ils sont correctement guidés et développés avec la sagesse céleste, deviendront les organismes humains par lesquels les influences divines peuvent coopérer pour être des ouvriers avec Dieu. Des mots tranchants et une censure continuelle égarent l’enfant, mais ne le réforment jamais. Retiens cette parole frivole: garde ton propre esprit sous la discipline de Jésus-Christ; alors tu apprendras à plaindre et à sympathiser avec ceux qui sont sous ton influence. Ne montrez pas d’impatience et de dureté, car si ces enfants n’avaient pas besoin d’éducation, ils n’auraient pas besoin des avantages de l’école. Ils doivent être patiemment, bienveillants et amoureux, ils doivent gravir les échelons du progrès, gravir pas à pas pour acquérir des connaissances. »- Id., P. 263.

  «Il faut des enseignants réfléchis, attentifs à leur propre faiblesse, à leurs infirmités et à leurs péchés, qui ne soient pas oppressifs et découragent les enfants et les jeunes. Il doit y avoir beaucoup de prières, beaucoup de foi, beaucoup de patience et de courage, que le Seigneur est prêt à accorder. Car Dieu voit chaque épreuve, et un dans le but de faire les autres bien. La connaissance harmonieusement mélangée à un caractère semblable au Christ fera d’une personne vraiment une lumière pour le monde. - Id., P. 119

  Une influence merveilleuse peut être exercée par les enseignants, s’ils pratiquent les leçons que le Christ leur a données. Mais ces enseignants vont-ils considérer leur propre voie capricieuse, qu’ils font de très faibles efforts pour apprendre dans les écoles du Christ et pratiquer la douceur et la bonté du cœur chrétiennes? Les enseignants devraient être eux-mêmes en obéissance à Jésus-Christ, et en pratiquant toujours ses paroles, afin qu’ils puissent illustrer le caractère de Jésus-Christ aux étudiants. Que votre lumière brille dans les bonnes œuvres, dans l’observation fidèle et le soin des agneaux du troupeau, avec patience, avec tendresse, et l’amour de Jésus dans vos coeurs. “- Id., P. 269.

  “Que chaque enseignant qui accepte la responsabilité d’éduquer les enfants et les jeunes, s’examine lui-même, et étudie de manière critique de cause à effet. La vérité de Dieu s’est-elle emparée de mon âme? Est-ce que la sagesse qui vient de Jésus-Christ, d’abord «pure, puis paisible, douce et facile à implorer, pleine de miséricorde et de bons fruits, sans partialité et sans hypocrisie» a été apportée dans mon caractère? Alors que je suis dans la position responsable d’un éducateur, est-ce que je chéris le principe que «le fruit de la justice est semé en paix de ceux qui font la paix»? La vérité ne doit pas être maintenue pour être pratiquée quand nous ressentons la même chose, mais en tout temps et en tout lieu.

  “Des esprits bien équilibrés et des personnages symétriques sont nécessaires en tant qu’enseignants dans chaque ligne. Ne donnez pas ce travail aux jeunes femmes et aux jeunes hommes qui ne savent pas comment traiter les esprits humains. »- Id., P. 266. 

  “Aucun enseignant ne peut faire un travail acceptable qui ne tient pas compte de ses propres déficiences et qui n’abandonne pas à son compte tous les plans qui affaibliront sa vie spirituelle. Lorsque les enseignants sont disposés à abandonner tout ce qui n’est pas essentiel pour la vie éternelle, alors on peut dire qu’ils travaillent à leur salut avec crainte et tremblement, et qu’ils construisent sagement pour l’éternité.

  “Je suis chargé de dire que certains de nos enseignants sont loin derrière dans la compréhension du type d’éducation nécessaire pour cette période de l’histoire de la terre. Ce n’est pas le moment pour les étudiants de rassembler une masse de connaissances qu’ils ne peuvent pas emmener avec eux à l’école ci-dessus. Éliminons soigneusement de notre cours d’études tout ce qui peut être épargné, afin que nous ayons de la place dans l’esprit des étudiants pour planter les graines de la justice. Cette instruction portera du fruit dans la vie éternelle.

  «Chaque enseignant devrait être un apprenant quotidien à l’école du Christ, de peur qu’il perdre le sens de ce qui constitue la véritable excellence physique, mentale et morale. Personne ne devrait se placer comme un enseignant des autres qui n’élabore pas constamment son propre salut en recevant et en communiquant une éducation complète. Le vrai maître s’éduquera dans l’excellence morale, afin que, par le précepte et l’exemple, il conduise les âmes à comprendre les leçons du Grand Maître. Personne ne devrait être encouragé à faire le travail d’enseignement qui sera satisfait d’un niveau bas. Personne n’est pas capable d’enseigner les grands mystères de la piété jusqu’à ce que Christ soit formé à l’intérieur, l’espoir de la gloire.

  “Chaque enseignant a besoin de recevoir la vérité dans l’amour de ses principes sacrés; alors il ne peut manquer d’exercer une influence qui est purifiante et édifiante. L’enseignant dont l’âme est restée sur Christ parlera et agira comme un chrétien. Un tel ne sera pas satisfait jusqu’à ce que la vérité nettoie sa vie de chaque chose non essentielle. Il ne sera satisfait que si son esprit est modelé jour après jour par les saintes influences de l’Esprit de Dieu. Alors Christ peut parler au coeur, et sa voix, en disant: ‘C’est le chemin; Marchez-y, ‘sera entendu et obéi.

  “L’enseignant qui a une bonne compréhension du travail de la vraie éducation, ne pensera pas qu’il suffit de temps en temps de faire une référence occasionnelle au Christ. Avec son propre coeur chaud avec l’amour de Dieu, il soulèvera constamment l’Homme du Calvaire. Sa propre âme imprégnée de l’Esprit de Dieu, il cherchera à attirer l’attention des étudiants sur le modèle, le Christ Jésus, le plus grand parmi les dix mille, l’Unique tout à fait charmant.

  “Gardez dans l’esprit que le Seigneur n’acceptera comme enseignants que ceux qui seront des enseignants de l’Évangile. Une grande responsabilité incombe à ceux qui tentent d’enseigner le dernier message de l’Évangile. Ils doivent être des ouvriers avec Dieu dans la formation des esprits humains. L’enseignant qui ne tient pas toujours la norme de la Bible, manque l’occasion d’être un travailleur avec Dieu pour donner à l’esprit le moule qui est essentiel pour une place dans les cours célestes. »- Id., P. 525, 526, 527.

  “Celui qui se tient à la tête d’une école devrait mit ses intérêts indivis dans le travail de faire de l’école juste ce que le Seigneur l’a conçu pour être. S’il est ambitieux de s’élever plus haut et plus haut, s’il dépasse les vraies vertus de son travail, et au-dessus de sa simplicité, et néglige les saints principes du ciel, qu’il apprenne de l’expérience de Moïse que le Seigneur manifeste sûrement son mécontentement en raison de son incapacité à atteindre les normes fixées avant lui.

  “Surtout le président d’une école devrait regarder attentivement les finances de l’institution. Il devrait comprendre les principes sous-jacents de la comptabilité. Il doit fidèlement rapporter l’utilisation de tous les fonds passant par sa main pour l’utilisation de l’école. Les fonds de l’école ne doivent pas être à découvert, mais tous les efforts doivent être faits pour accroître l’utilité de l’école. Ceux qui sont chargés de la gestion financière de nos institutions éducatives ne doivent laisser aucune imprudence dans la dépense des moyens. Tout ce qui touche aux finances de nos écoles devrait être parfaitement rectiligne. La voie du Seigneur doit être strictement suivie, bien que cela ne soit pas en harmonie avec les voies de l’homme.

  «Je dirais à ceux qui dirigent nos écoles: faites-vous plaisir à Dieu et à sa loi? Les principes que vous suivez sont-ils solides et purs? Vous gardez-vous, dans la pratique de la vie, sous le contrôle de Dieu? Voyez-vous la nécessité de lui obéir dans chaque détail? Si vous êtes tenté d’affecter l’argent à l’école, d’une manière qui n’apporte aucun avantage particulier à l’école, votre principe de principe doit être soigneusement critiqué, le temps ne viendra peut-être pas où vous devrez être critiqué et jugé désobligeant. Qui est votre comptable? Qui est votre trésorier? Qui est votre chef d’entreprise? Sont-ils prudents et compétents? Regarde ça. Il est possible que de l’argent soit détourné sans que personne ne comprenne clairement comment cela s’est produit; et il est possible qu’une école soit continuellement perdante à cause de dépenses imprudentes. Ceux en charge peut sentir cette perte vivement, et pourtant supposer qu’ils ont fait de leur mieux. Mais pourquoi permettent-ils l’accumulation de dettes? Que les responsables d’une école découvrent chaque mois la véritable situation financière de l’école. “- Id., P. 510, 511.

  “Dieu nous a donné une probation dans laquelle nous pouvons nous préparer pour l’école supérieure. Pour cette école, les jeunes doivent être éduqués, disciplinés et formés en formant de tels caractère, moraux et intellectuels, que Dieu approuvera. Ils doivent recevoir une formation, non pas dans les coutumes et les divertissements et les jeux de cette société mondaine polluée, mais dans les lignes du Christ, une formation qui leur permettra d’être des collaborateurs avec les intelligences célestes. Mais quelle farce est cette éducation obtenue dans les lignes littéraires, si elle doit être dépouillée de l’apprenant s’il est jugé digne d’entrer dans cette vie qui mesure avec la vie de Dieu, lui-même sauvé comme par le feu. “- Id., p. 397.

  “Le caractère du travail accompli dans nos écoles de l’église doit être du plus haut niveau. Jésus-Christ, le Restaurateur, est le seul remède à une mauvaise éducation, et les leçons enseignées dans Sa Parole devraient toujours être gardées devant les jeunes sous la forme la plus attrayante. La discipline scolaire devrait compléter la formation à domicile, et à la fois à la maison et à l’école, la simplicité et la piété devraient être maintenues. On trouvera des hommes et des femmes qui ont du talent pour travailler dans ces petites écoles, mais qui ne peuvent pas travailler à l’avantage dans les plus grands. En pratiquant les leçons bibliques, ils recevront eux-mêmes une éducation de la plus haute valeur. “- Testimonies, Vol. 6, p. 200

  COOPÉRATION DES PARENTS---“Laissez les parents chercher le Seigneur avec un sérieux intense, afin qu’ils ne soient pas des pierres d’achoppement dans le chemin de leurs enfants. Que l’envie et la jalousie soient bannies du coeur, et que la paix du Christ vienne unir les membres de l’église dans la vraie communion chrétienne. Que les fenêtres de l’âme soient fermées contre le paludisme empoisonné de la terre, et qu’elles soient ouvertes vers le ciel pour recevoir les rayons de guérison du soleil de la justice de Christ. Jusqu’à ce que l’esprit de critique et de suspicion soit banni du coeur, le Seigneur ne peut pas faire pour l’église ce qu’il désire faire en ouvrant la voie à la création d’écoles; jusqu’à ce qu’il y ait unité, il ne bougera pas sur ceux à qui il a confié des moyens et la capacité pour la réalisation de ce travail. Les parents doivent atteindre un niveau supérieur, en gardant la voie du Seigneur et en pratiquant la justice, afin qu’ils puissent être porteurs de lumière. Il doit y avoir une transformation entière de l’esprit et du caractère. Un esprit de désunion chéri dans le cœur de quelques-uns se communiquera aux autres, et défera l’influence du bien qui serait exercée par l’école. Sauf si les parents sont prêts et désireux de coopérer avec l’instituteur pour le salut de leurs enfants, ils ne sont pas prêts à faire établir une école parmi eux. “- Id., p. 202.

  “Tant les pères que les mères ont la responsabilité de l’éducation de l’enfant plus tôt et plus tard, et pour les deux parents, la nécessité d’une préparation minutieuse et approfondie est la plus urgente. Avant de prendre sur eux les possibilités de la paternité et de la maternité, les hommes et les femmes devraient se familiariser avec les lois du développement physique, avec la physiologie et l’hygiène, avec les influences prénatales, avec les lois de l’hérédité, l’hygiène, l’habillement, le traitement de la maladie; ils devraient également comprendre les lois du développement mental et de la formation morale.

  «Ce travail d’éducation de l’Infini a été si important que des messagers de son trône ont été envoyés à une mère qui devait être, pour répondre à la question:« Comment commanderons-nous l’enfant, et comment ferons-nous pour lui? et pour instruire un père concernant l’éducation d’un fils promis.

  «Jamais l’éducation n’accomplira tout ce qu’elle pourrait et devrait accomplir jusqu’à ce que l’importance du travail des parents soit pleinement reconnue et qu’ils reçoivent une formation pour ses responsabilités sacrées.» - Éducation, p. 276.

  QUALIFICATION DES MÉDECINS---“Le médecin qui désire être un collègue acceptable avec Christ s’efforcera de devenir efficace dans chaque aspect de son travail. Il étudiera avec diligence, il doit être bien qualifié pour les responsabilités de sa profession, et s’efforcera constamment d’atteindre un niveau plus élevé, cherchant des connaissances accrues, une plus grande compétence et un discernement plus profond. Chaque médecin doit se rendre compte que celui qui fait un travail faible et inefficace ne fait pas que blesser les malades, mais qu’il fait aussi injure à ses collègues médecins. Le médecin qui se contente d’un faible niveau d’habileté et de connaissances rabaisse non seulement la profession médicale, mais déshonore Christ, le médecin en chef.

  “Ceux qui trouvent qu’ils sont inaptes au travail médical devraient choisir un autre emploi. Ceux qui sont bien adaptés pour prendre soin des malades, mais dont l’éducation et les qualifications médicales sont limitées, feraient bien de prendre les parties les plus humbles du travail, en servant fidèlement comme infirmières. Par le service aux patients sous des médecins habiles, ils peuvent apprendre constamment, et en améliorant chaque occasion d’acquérir des connaissances, ils peuvent à terme devenir pleinement qualifiés pour le travail d’un médecin. Laissez les jeunes médecins, «en tant que travailleurs avec Lui [le médecin en chef] ... ne reçoivent pas la grâce de Dieu en vain, ... ne vous offensent pas en quoi que ce soit, que le ministère [des malades] ne soit pas blâmé; mais en toutes choses, en nous approuvant comme ministres de Dieu.

  “Le but de Dieu pour nous est que nous nous élevions jamais. Le vrai médecin missionnaire médical sera un praticien de plus en plus habile. Les médecins chrétiens talentueux, ayant des capacités professionnelles supérieures, devraient être recherchés et encouragés à s’engager dans le service de Dieu dans des endroits où ils peuvent éduquer et former les autres pour devenir des missionnaires médicaux.

  “Le médecin devrait rassembler à son âme la lumière de la parole de Dieu. Il devrait faire une croissance continuelle en grâce. Avec lui, la religion n’est pas une simple influence parmi d’autres. C’est  une influence qui domine tous les autres. Il doit agir à partir de motifs élevés et saints, - des motifs qui sont puissants parce qu’ils proviennent de Celui qui a donné sa vie pour nous donner le pouvoir de vaincre le mal.

  «Si le médecin s’efforce fidèlement et diligemment de se rendre efficace dans sa profession, s’il se consacre au service du Christ et prend le temps de chercher son propre cœur, il comprendra comment saisir les mystères de son appel sacré. Il peut tellement discipliner et éduquer lui-même que tous dans la sphère de son influence verront l’excellence de l’éducation et de la sagesse acquise par Celui qui est connecté avec le Dieu de la sagesse et du pouvoir.

  “Un Assistant Divin dans La Chambre du Malade”---”En aucun endroit, une relation plus étroite avec Christ n’est nécessaire que dans le travail du médecin. Celui qui exercerait à juste titre les fonctions du médecin doit vivre chaque jour et chaque heure une vie chrétienne. La vie du patient est entre les mains du médecin. Un diagnostic imprudent, une mauvaise prescription, dans un cas critique, ou un mouvement maladroit de la main dans une opération, même par la largeur d’un cheveu, et une vie peut être sacrifiée, une âme lancée dans l’éternité. Comme la pensée est solennelle! Comme c’est important que le médecin soit sous le contrôle du divin Médecin!

  “Le Sauveur est prêt à aider tous ceux qui l’invoquent pour la sagesse et la clarté de la pensée. Et qui a besoin de la sagesse et de la clarté de la pensée plus que ne le fait le médecin, dont les décisions dépendent autant? Que celui qui essaie de prolonger la vie regarde dans la foi au Christ pour diriger chacun de ses mouvements. Le Sauveur lui donnera du tact et de la compétence pour traiter les cas difficiles.

  “Merveilleux sont les opportunités offertes aux gardiens des malades. Dans tout ce qui est fait pour la restauration des malades, qu’ils comprennent que le médecin cherche à les aider à coopérer avec Dieu dans la lutte contre la maladie. Menez-les à sentir qu’à chaque étape prise en harmonie avec les lois de Dieu, ils peuvent s’attendre à l’aide du pouvoir divin. 

  “Les malades et les souffrants auront beaucoup plus de confiance dans le médecin qu’ils sont confiants et qu’ils craignent Dieu. Ils comptent sur ses mots. Ils ressentent un sentiment de sécurité en présence et en administration de ce médecin.

  “Connaissant le Seigneur Jésus, c’est le privilège du pratiquant chrétien par la prière d’inviter Sa présence dans la salle des malades. Avant d’effectuer une opération critique, laissez le médecin demander l’aide du grand médecin. Qu’il assure à celui qui souffre que Dieu peut l’amener en toute sécurité à travers l’épreuve, que dans tous les temps de détresse, Il est un refuge sûr pour ceux qui ont confiance en Lui. Le médecin qui ne peut pas le faire perd le cas après cas qui aurait autrement pu être sauvé. S’il pouvait prononcer des paroles qui inspireraient la foi au Sauveur compatissant, qui ressentirait chaque palpitation d’angoisse, et pourrait lui présenter les besoins de l’âme dans la prière, la crise serait plus souvent passée en toute sécurité.

  “Seul celui qui lit le coeur peut savoir avec quel tremblement et terreur de nombreux patients consentent à une opération sous la main du chirurgien. Ils réalisent leur péril. Bien qu’ils puissent avoir confiance dans les compétences du médecin, ils savent que ce n’est pas infaillible. Mais comme ils voient le médecin s’incliner dans la prière, demandant l’aide de Dieu, ils sont inspirés avec confiance. Reconnaissance et la confiance ouvre le cœur au pouvoir de guérison de Dieu, les énergies de tout l’être sont vitalisées, et les forces de la vie triomphent.

  “Pour le médecin aussi la présence du Sauveur est un élément de force. Souvent, les responsabilités et les possibilités de son travail font peur à l’esprit. La fièvre de l’incertitude et de la peur rendrait la main malhabile. Mais l’assurance que le divin conseiller est à côté de lui, pour guider et soutenir, donne calme et courage. Le contact du Christ sur la main du médecin apporte la vitalité, le repos, la confiance et le pouvoir.

  “Lorsque la crise est passée en toute sécurité, et que le succès est évident, laissez quelques moments  le patient pour qu’il puisse prier. Donne expression de gratitude pour la vie qui a été épargnée. Au fur et à mesure que les paroles de gratitude vont du patient au médecin, que la louange et l’action de grâce soient dirigées vers Dieu. Dites au patient que sa vie a été épargnée parce qu’il était sous la protection du Médecin céleste.

  “Le médecin qui suit un tel parcours conduit son patient à celui dont il dépend la vie, celui qui peut sauver au maximum tous ceux qui viennent à lui.

  “Un Ministère pour les Âmes”---“Dans le travail missionnaire médical devrait être apporté un profond désir des âmes. Pour le médecin également avec le ministre de l’évangile est la plus haute confiance jamais accordée à l’homme. Qu’il s’en rende compte ou non, chaque médecin est chargé de la guérison des âmes.

  “Dans leur travail sur la maladie et la mort, les médecins perdent trop souvent de vue les réalités solennelles de la vie future. Dans leur effort sérieux pour conjurer le péril du corps, ils oublient le péril de l’âme. Celui à qui ils administrent peut perdre son emprise sur la vie. Ses dernières opportunités lui échappent. Cette âme, le médecin la rencontrera encore au siège du jugement de Christ. 

  “Souvent nous manquons les bénédictions les plus précieuses en négligeant de parler un mot en saison. Si l’opportunité en or n’est pas surveillée, elle sera perdue. Au chevet des malades, aucun mot de croyance ou de controverse ne devrait être prononcé. Que l’affligé soit pointé vers Celui qui veut sauver tous ceux qui viennent à Lui dans la foi. Sincèrement, efforcez-vous tendrement d’aider l’âme qui oscille entre la vie et la mort.

  “Le médecin qui sait que le Christ est son Sauveur personnel, parce qu’il a lui-même été conduit au Refuge, sait comment traiter avec les âmes tremblantes, coupables, malades du péché qui se tournent vers lui pour obtenir de l’aide. Il peut répondre à l’enquête: «Que dois-je faire pour être sauvé?» Il peut raconter l’histoire de l’amour du Rédempteur. Il peut parler de l’expérience de la puissance de la repentance et foi. Dans des mots simples et sérieux, il peut présenter le besoin de l’âme à Dieu dans la prière, et peut encourager le malade à demander et à accepter la miséricorde du Sauveur compatissant. Comme il agit ainsi au chevet des malades, s’efforçant de prononcer des paroles qui apporteront de l’aide et du réconfort, le Seigneur travaille avec lui et à travers lui. Comme l’esprit de la victime est dirigé vers le Sauveur, la paix du Christ remplit son cœur, et la santé spirituelle qui lui revient est utilisée comme la main secourable de Dieu dans la restauration de la santé du corps.

  “En assistant les malades, le médecin trouvera souvent l’occasion de servir les amis de l’affligé. Comme ils veillent sur le lit de la souffrance, se sentant impuissants à prévenir une angoisse, leurs cœurs sont adoucis. Souvent, le chagrin caché aux autres est exprimé au médecin. Alors est l’occasion de pointer ces affligés vers Celui qui a invité le fatigué et chargé de venir à lui. Souvent, la prière peut être offerte pour et avec eux, présentant leurs besoins au Guérisseur de tous les maux, le Souffle de toutes les douleurs. 

  “Promesses de Dieu”---“Le médecin a de précieuses occasions de diriger ses patients vers les promesses de la Parole de Dieu. Il doit apporter de la maison du trésor les choses nouvelles et anciennes, parlant ici et là les mots de confort et instruction qui sont désirés. Laissez le médecin faire de son esprit un entrepôt de nouvelles pensées. Laissez-le étudier avec diligence la Parole de Dieu, afin qu’il soit familier avec ses promesses. Qu’il apprenne à répéter les paroles réconfortantes que le Christ a prononcées durant son ministère terrestre, lorsqu’il donnait ses leçons et guérissait les malades. Il devrait parler des œuvres de guérison opérées par le Christ, de sa tendresse et de son amour. Il ne devrait jamais négliger de diriger l’esprit de ses patients vers Christ, le médecin en chef.

  “Le même pouvoir que le Christ a exercé quand Il a marché visiblement parmi les hommes est dans Sa Parole. C’est par sa parole que Jésus a guéri la maladie et chassé les démons; par sa parole il a calmé la mer, et a ressuscité les morts, et le peuple a témoigné que sa parole était avec puissance. Il parle la parole de Dieu, comme Il avait parlé à tous les prophètes et les enseignants de l’Ancien Testament. Toute la Bible est une manifestation de Christ.

  “Les Écritures doivent être reçues comme la Parole de Dieu, non pas écrites simplement, mais parlées. Quand les affligés sont venus à Christ, il a regardé non seulement ceux qui ont demandé de l’aide, mais tous ceux qui, à travers les âges, devraient venir à Lui dans le même besoin et avec la même foi. Quand il a dit au paralytique, ‘Fils, sois de bonne humeur; Tes péchés te sont pardonnés, quand il dit à la femme de Capernaüm: Ma fille, sois consolée! ta foi a fait tout; allez avec la paix, Il a parlé à d’autres affligés, accablés par le péché, qui devraient chercher Son aide. 

  “Donc, avec toutes les promesses de la Parole de Dieu. En eux, il nous parle individuellement, parlant aussi directement comme si nous pouvions écouter sa voix. C’est dans ces promesses que le Christ nous communique Sa grâce et son pouvoir. Ce sont des feuilles de cet arbre qui est «pour la guérison des nations». Reçues, assimilées, elles doivent être la force du caractère, l’inspiration et la subsistance de la vie. Rien d’autre peut avoir un tel pouvoir de guérison. Rien d’autre peut donner le courage et la foi, qui donnent une énergie vitale à tout l’être. 

  «Pour celui qui se tient tremblant de peur au bord de la tombe, pour l’âme lasse du fardeau de la souffrance et du péché, que le médecin répète les paroles du Sauveur, car toutes les paroles de l’Écriture sont ses paroles:

  “Ne crains pas; car je t’ai racheté, je t’ai appelé par ton nom, tu es à moi. Quand tu passes dans les eaux, je serai avec toi; et par les rivières, ils ne t’égoutteront pas, quand tu marches dans le feu, tu ne seras pas brûlé; La flamme ne s’allumera plus sur toi. Car je suis le Seigneur ton Dieu, le Saint d’Israël, ton Sauveur ... Puisque tu es précieux à mes yeux, tu as été honorable, et Je t’ai aimé. ‘Moi, je suis celui qui efface tes transgressions à cause de moi, et ne se souviendra pas de tes péchés.’ ‘Ne crains pas; car je suis avec toi. “- Ministère de la Guérison, pp. 116-123. 

  QUALIFICATION DES INFIRMIÈRES---«Dans les sanatoriums et les hôpitaux, où les infirmières sont constamment associées à un grand nombre de malades, il faut un effort résolu pour être toujours agréable et gai, et faire preuve d’une considération réfléchie dans chaque mot et chaque acte. Dans ces institutions, il est de la plus haute importance que les infirmières s’efforcent de faire leur travail judicieusement et bien. Ils doivent toujours se souvenir que, dans l’accomplissement de leurs devoirs quotidiens, ils servent le Seigneur Christ. 

  “Un esprit prêt---“Les malades ont besoin de sages paroles. Les infirmières devraient étudier la Bible tous les jours, afin de pouvoir prononcer des mots qui éclaireront et aideront la souffrance. Les anges de Dieu sont dans les salles où l’on soigne ceux qui souffrent, et l’atmosphère entourant l’âme de celui qui donne le traitement devrait être pure et parfumée. Les médecins et les infirmières doivent chérir les principes du Christ. Dans leurs vies, ses vertus doivent être vues. Alors, par ce qu’ils font et disent, ils attireront les malades au Sauveur.

  “L’infirmière chrétienne, tout en administrant un traitement pour la restauration de la santé, attirera agréablement et avec succès l’esprit du patient vers le Christ, le guérisseur de l’âme aussi bien que du corps. Les pensées présentées, ici un peu et là un peu, auront leur influence. Les infirmières plus âgées ne devraient perdre aucune occasion favorable d’attirer l’attention des malades sur Christ. Ils devraient être toujours prêts à mélanger la guérison spirituelle avec la guérison physique.

  “De la manière la plus gentille et la plus tendre, les infirmières doivent enseigner que celui qui serait guéri doit cesser de transgresser la loi de Dieu. Il doit cesser de choisir une vie de péché. Dieu ne peut bénir celui qui continue à apporter lui-même la maladie et la souffrance par une violation volontaire des lois du ciel. Mais le Christ, par le Saint-Esprit, vient comme un pouvoir de guérison pour ceux qui cessent de faire le mal et d’apprendre à bien faire.” Ministère de la guérison, pp. 222-224.

  “L’efficacité dépend de la vitalité”---“L’efficacité de l’infirmière dépend, dans une grande mesure, de la vigueur physique. Le plus elle soit en bonne santé, le mieux elle sera en mesure de supporter la pression exercée sur les malades, et plus elle pourra s’acquitter avec succès de ses tâches. Ceux qui prennent soin des malades devraient accorder une attention particulière à l’alimentation, à la propreté, à l’air frais et à l’exercice. De même que la prudence de la part de la famille leur permettra aussi de supporter les charges supplémentaires qui leur sont imposées, et aidera à les empêcher de contracter la maladie. …

  “Les infirmières, et tous ceux qui ont à faire avec la chambre des malades, doivent être gais, calmes et se posséder eux-mêmes. Toute hâte, excitation ou confusion devrait être évitée. Les portes doivent être ouvertes et fermées avec soin, et toute la maisonnée doit être gardée tranquille. En cas de fièvre, une attention particulière est nécessaire lorsque la crise survient et que la fièvre est en train de disparaître. Ensuite, une surveillance constante est souvent nécessaire. L’ignorance, l’oubli et l’insouciance ont causé la mort de nombreuses personnes qui auraient pu vivre si elles avaient reçu des soins appropriés de la part d’infirmières judicieuses et réfléchies. “-  Conseils sur la santé, p. 406,407

  “Des jeunes gens sincères et dévoués sont nécessaires pour entrer dans le travail en tant qu’infirmières. Au fur et à mesure que ces jeunes hommes et ces jeunes femmes utiliseront consciencieusement les connaissances acquises, ils deviendront de plus en plus capables, de mieux en mieux qualifiés pour être l’aide du Seigneur.

  “Le Seigneur veut que les hommes et les femmes sages, qui peuvent agir en tant qu’infirmières, réconfortent et aident les malades et les souffrants. O que tous ceux qui sont affligés pourraient être servis par des médecins chrétiens et des infirmières qui pourraient les aider à placer leurs corps fatigués et endoloris dans les soins du Grand Guérisseur, dans la foi, pour Lui demander de les restaurer! Si, par une administration judicieuse, le patient est amené à donner son âme au Christ et pour amener ses pensées dans l’obéissance à la volonté de Dieu, une grande victoire est gagnée.…

  “Il y a beaucoup de lignes de travail à mener par l’infirmière missionnaire. Il y a des possibilités pour les infirmières bien formées d’entrer dans les foyers et de s’efforcer de susciter un intérêt pour la vérité. Dans presque toutes les communautés, il y en a beaucoup qui n’écoutent pas l’enseignement de la Parole de Dieu ou n’assistent à aucun service religieux.

  Si ceux-ci sont atteints par l’évangile, c’est dernier doit être transporté dans leurs foyers. Souvent, le soulagement de leurs besoins physiques est la seule voie par laquelle ils peuvent être approchés.

  «Les infirmières missionnaires qui soignent les malades et soulagent la détresse des pauvres trouveront de nombreuses occasions de prier avec ils, de leur lire la Parole de Dieu et de parler du Sauveur. Ils peuvent prier avec eux pour les impuissants qui n’ont pas la force de vouloir contrôler les appétits que la passion a dégradés. Ils peuvent apporter une lueur d’espoir dans la vie des vaincus et découragés. La révélation de l’amour désintéressé, manifestée par des actes de bonté désintéressée, rendra plus facile à ceux qui souffrent de croire en l’amour du Christ.”- Conseils sur la santé, p. 387, 388.

  “Dieu a un travail pour chaque croyant qui travaille au sanatorium. Chaque infirmière doit être un canal de bénédiction, recevoir de la lumière d’en haut, et le laissant briller aux autres. Les ouvriers ne doivent pas se conformer à l’affichage de la mode de ceux qui viennent au Sanatorium pour y être soignés, mais qui doivent se consacrer à Dieu. L’atmosphère qui entoure leurs âmes doit être une saveur de vie pour la vie. Les tentations les assaillent de tous côtés, mais laissez-les demander à Dieu sa présence et ses conseils. Le Seigneur a dit à Moïse: “Certainement je serai avec toi”, et à chaque fidèle, consacreur, la même assurance est donnée. “- Témoignages, vol. 8, p. 144.

  QUALIFICATIONS POUR TOUS---Dans Sa parole, le Seigneur énumère les dons et les grâces que doivent absolument posséder tous ceux qui ont affaire avec Son œuvre. Elle ne nous enseigne pas à mépriser la connaissance ou l’éducation, car la culture intellectuelle est une bénédiction quand elle est dominée par l’amour et la crainte de Dieu. Cependant, elle n’est pas présentée comme la qualification la plus importante pour le service de Dieu. Jésus laissa de côté les sages de son époque, les hommes éduqués et les positions élevées, parce qu’ils étaient si orgueilleux et se sentaient si sûrs de leur supériorité tant vantée, qu’ils ne pouvaient pas sympathiser avec l’humanité souffrante, et devenir des collaborateurs de l’Homme de Nazareth. A cause de leur fanatisme, ils n’acceptaient pas que Christ les enseigne. Le Seigneur Jésus veut que ceux qui sont en relation avec Son œuvre la considère comme sacrée; alors, ils pourront collaborer avec Dieu. Ils seront des canaux non obstrués par lesquels Sa grâce pourra couler. Les attributs du caractère de Christ ne peuvent être accordés qu’à ceux qui se méfient d’eux-mêmes. La plus grande éducation scientifique ne peut développer d’elle-même un caractère semblable à celui de Christ. Les fruits de la véritable sagesse ne proviennent que de Christ. 

  Tout ouvrier doit soumettre ses qualités à l’épreuve de la Parole de Dieu. Les hommes qui ont à faire avec les choses sacrées ont-ils une perception correcte des choses d’un intérêt éternel? Sont-ils disposés à se soumettre à l’action du Saint-Esprit? Ou se laissent-ils manipuler par leurs propres tendances héritées ou cultivées? Tous doivent s’examiner eux-mêmes pour voir s’ils ont la foi.

  “Position et Responsabilité”---Ceux qui occupent des postes de confiance dans l’œuvre de Dieu doivent toujours se souvenir que ces charges entraînent une grande responsabilité. Le véritable développement de l’œuvre solennelle pour cette époque, et le salut des âmes qui sont d’une certaine manière en relation avec nous, dépendent dans une grande mesure de notre propre condition spirituelle. Tous doivent cultiver un sens aigu de la responsabilité, car leur propre bien-être présent et leur destin éternel dépendront de l’attitude qu’ils assument. Si le moi est entremêlé à leur œuvre, elle sera semblable à une offrande de feu étranger au lieu d’une offrande de feu sacré. De tels ouvriers déplaisent au Seigneur.

  Frères, éloignez vos mains de l’œuvre à moins que vous puissiez distinguer le feu sacré du commun.

  Tous les hommes qui ont été considéré comme représentatifs n’ont pas été des gentlemen chrétiens. L’attitude dominatrice prévaut. Ces hommes croient qu’ils sont investis d’autorité, ils expriment leurs opinions et prennent des résolutions sur des sujets dont ils n’ont aucune connaissance expérimentale. Certains qui sont liés à la maison d’édition à ____________________, passent à travers le bureau, en parlant avec d’autres, et ils expriment leurs opinions et prennent des décisions aux sujets desquelles ils ne savent rien.

  Justice et Honnêteté---De grandes injustices ont été commises et il y a même eu de la mal honnêteté quand, dans des réunions de comité d’église, certains sujets ont été présentés devant des personnes qui n’avaient aucune expérience ce qui les rendit incapables d’être des juges compétents en la matière. Certains manuscrits ont été soumis à la critique de certains hommes, quand les yeux de leur intelligence étaient obscurcis au point de ne pouvoir discerner l’importance spirituelle du thème qu’ils traitaient. Pire encore; ils n’avaient pas une connaissance réelle de la fabrication des livres. Ils n’avaient pas étudié et n’avaient aucune pratique dans la branche de la production littéraire. Il y a eu des hommes qui se sont exprimés au sujet de livres et de manuscrits placés imprudemment entre leurs mains, alors qu’ils auraient dû décliner toute responsabilité de ce genre. Ils auraient fait preuve d’honnêteté s’ils avaient dit: “Je n’ai aucune expérience dans ce travail, et je commettrai certainement une injustice envers moi-même et les autres en donnant mon opinion. Pardonnez-moi, mes frères, mais au lieu d’en instruire d’autres, j’ai moi-même besoin d’être instruit”. Mais c’est loin d’être leur pensée. Ils se sont exprimés librement sur des thèmes dont ils ne connaissaient rien. Certaines conclusions considérées comme des opinions sages ont été acceptées alors qu’elles n’étaient que des résonnements de nocives.

  Le moment est venu où l’Église doit agir, au nom de Dieu et avec Sa puissance, pour le bien des âmes et pour l’honneur du Très-Haut. Un manque de fermeté dans la foi et de discernement dans les choses sacrées devraient être considéré comme suffisant pour exclure quiconque de tout rapport avec l’œuvre de Dieu. De même, celui qui possède un caractère facilement irascible, rigide et autoritaire, révèle qu’il n’est pas qualifié pour résoudre des questions graves qui affectent l’héritage de Dieu. Il n’est pas admissible qu’un homme emporté s’occupe des esprits humains. On ne peut lui confier le soin de régler les problèmes de ceux qui ont été rachetés par Christ à un prix infini. S’il s’occupait des hommes, il blesserait et meurtrirait leur âme, parce qu’il ne possède ni le doigté ni la délicatesse que la grâce de Christ donne. Son propre cœur à besoin d’être affiné et subjugué par l’Esprit de Dieu; le cœur de pierre n’est pas devenu un cœur de chair. 

  Représenter Christ---Ceux qui représentent faussement le Christ placent une empreinte négative sur l’œuvre, car ils encouragent tous ceux avec qui ils sont en relation à faire de même. Par amour pour leur âme, par amour pour ceux qui sont en danger à cause de leur influence, ils devraient renoncer à leur poste, parce que le ciel prendra note que celui qui agit mal a ses vêtements tachés du sang de beaucoup d’âmes. Ils ont exaspérés certains frères qui ont finalement abandonnés la foi; d’autres ont assimilé leurs attributs sataniques et le mal qui a été fait est incalculable. Seuls ceux qui démontrent que leur cœur a été sanctifié par la vérité, doivent être maintenus aux postes de confiance dans l’œuvre du Seigneur.

  Que tous, quelle que soit leur responsabilité, considèrent qu’ils doivent représenter Christ. Que chaque homme tente d’avoir l’esprit du Seigneur avec un objectif ferme. Ce sont surtout ceux qui ont accepté des postes de directeurs ou de conseillers, qui doivent comprendre qu’on attend d’eux qu’ils soient des gentlemen chrétiens à tous les égards. Bien que dans nos relations avec les autres nous devions toujours être fidèles, nous ne devons pas être rudes. Les âmes avec lesquelles nous devons entrer en contact  appartiennent au  Seigneur, et  nous  ne  devons  pas  permettre qu’une expression irréfléchie ou autoritaire échappe de nos lèvres.

  Mes frères, traitez les hommes comme des hommes, et pas comme des serviteurs auxquels vous pouvez donner des ordres selon votre bon plaisir. Celui qui donne libre cours à un esprit âpre et despotique ferait bien de devenir un berger de brebis, comme Moïse, afin d’apprendre ce que signifie qu’être un authentique pasteur. En Égypte, Moïse acquit l’expérience d’un chef d’État puissant et d’un chef d’armée, mais il n’apprit pas les leçons essentielles pour atteindre la vraie grandeur. Il eut besoin d’une expérience dans les devoirs les plus humbles pour pouvoir devenir un gardien qui manifesterait de la tendresse envers tout être vivant. En paissant les troupeaux de Jéthro, il ressentit de la sympathie pour les brebis et les agneaux et il apprit à prendre soin de ces créatures de Dieu avec la plus tendre considération. Bien que la voix de ces animaux ne put jamais dénoncer de mauvais traitement, leur attitude, en échange, pouvait être éloquente. Dieu prend soin de toutes les créatures qu’Il a faites. En travaillant avec Dieu dans cette humble tâche, Moïse apprit à être un tendre pasteur d’Israël.

  “Dépendre de Dieu”---Le Seigneur aussi veut que nous apprenions une leçon de l’expérience de Daniel. Il y en a beaucoup qui pourraient devenir des hommes puissants, si, comme cet Hébreu fidèle, ils dépendaient de Dieu pour obtenir la grâce afin d’être victorieux, et la force et l’efficacité pour accomplir leur devoir. Daniel montra la plus parfaite courtoisie, tant envers ses aînés qu’envers les jeunes. Il était un témoin de Dieu et tentait de suivre une conduite telle qu’il n’aurait pas honte que le ciel écoute ses paroles ou voie ses actes. Quand on voulut obliger Daniel à participer aux repas délicieux de la table du roi, il ne se mit pas en colère ni ne répondit que c’était à lui de décider ce qu’il allait manger et boire. Sans prononcer une seule parole de défi, il exposa le problème à Dieu. Avec ses compagnons, ils recherchèrent la sagesse auprès du Seigneur et, quand ils terminèrent leur prière fervente, la décision était prise. Avec un courage authentique et une courtoisie chrétienne, Daniel présenta le cas au fonctionnaire chargé d’eux, lui demandant de leur accorder un régime simple. Ces jeunes comprenaient que leurs principes religieux étaient en jeu et ils firent confiance à Dieu, qu’ils aimaient et servaient. Leur demande fut accordée, car ils avaient obtenu la faveur de Dieu et des hommes.

  Quel que soit leur poste de confiance, les êtres humains ont besoin d’occuper leur place à l’école de Christ et de prêter attention au commandement du Grand Maître: “Recevez Mes instructions, car Je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car Mon joug est doux, et Mon fardeau léger”. Nous n’avons pas d’excuse pour manifester un seul mauvais trait de caractère. “Ce n’est ni par la puissance ni par la force, mais c’est par Mon Esprit, dit l’Éternel des armées”. Dans vos relations avec les autres, si vous voyez ou entendez quelque chose qui a besoin d’être corrigé, cherchez d’abord le Seigneur pour obtenir la sagesse et la grâce, pour qu’en tentant d’être droits vous ne soyez pas durs. Demandez-Lui de vous donner la bonté de Christ; alors vous serez  fidèle à votre devoir, fidèle à votre poste de confiance et fidèle à Dieu; vous serez de fidèles intendants qui remportent la victoire sur les tendances au mal, naturelles ou acquises.

  Seul un chrétien sincère peut être un parfait gentleman, car si Christ demeure dans l’âme, son esprit se révèlera dans les manières, les paroles et les actes. La bonté et l’amour habitant dans le cœur, se manifesteront par l’abnégation et la véritable courtoisie. De tels ouvriers seront la lumière du monde. “…”-- Testimonies to Ministers, pp. 259-264.

  QUALIFICATIONS DES MEMBRES D’ÉGLISE---“L’adhésion de membres qui n’ont pas été renouvelés de cœur et réformés dans la vie est une source de faiblesse pour l’église. Ce fait est souvent ignoré. Certains ministres et églises sont si désireux d’obtenir une augmentation du nombre qu’ils ne portent pas un témoignage fidèle contre les habitudes et les pratiques non chrétiennes. Ceux qui acceptent la vérité ne sont pas enseignés qu’ils ne peuvent pas être en toute sécurité des mondains dans la conduite alors qu’ils sont chrétiens de nom. Jusqu’à présent, ils étaient les sujets de Satan; dorénavant ils doivent être sujets du Christ. La vie doit témoigner du changement de dirigeants. L’opinion publique favorise une profession du christianisme. Il faut peu d’abnégation ou de sacrifice de soi pour mettre une forme de piété et pour que son nom soit inscrit dans le livre de l’église. C’est pourquoi beaucoup rejoignent l’église sans être d’abord unis au Christ. En cela Satan triomphe. De tels convertis sont ses agents les plus efficaces. Ils servent de leurres à d’autres âmes. Ils sont de fausses lumières, attirant les imprudents à la perdition. C’est en vain que les hommes cherchent à rendre le chemin du chrétien large et agréable aux mondains. Dieu n’a pas lissé ou élargi la voie étroite et rude. Si nous voulons entrer dans la vie, nous devons suivre le même chemin que Jésus et ses disciples ont foulé, le chemin de l’humilité, de l’abnégation et du sacrifice. “- Témoignages, vol. 5, p. 172.

  Christianisme--Combien ne savent pas ce que c’est! Ce n’est pas quelque chose d’extérieur dont nous nous revêtons. C’est une vie qui est mêlée à celle de Christ. Ceci signifie que nous portons le manteau de la justice de Christ. Quant au monde, les chrétiens diront: “nous ne faisons pas de politique”. Ils diront d’une manière décidée: “Nous sommes pèlerins et étrangers; notre patrie est en haut”. On ne les verra pas choisir des compagnons pour se divertir. Ils diront: “Nous ne nous enorgueillissons plus des choses puériles. Nous sommes pèlerins et étrangers, nous atten- dons une cité dont les fondements, l’Architecte et le Constructeur sont Dieu.”--Testimonies to Ministers, p. 131.

  “Une étape imprudente. une action imprudente, peut plonger l’église dans des difficultés et des épreuves dont elle ne peut pas se récupérer pendant des années. Un membre de l’église rempli d’incrédulité, peut donner un avantage au grand ennemi qui affectera la prospérité de l’église entière, et beaucoup d’âmes peuvent être perdues en conséquence.”-  Témoignages, vol. 3, p. 446.

  “Si les églises attendent de la force, elles doivent vivre la vérité que Dieu leur a donnée. Si les membres de nos églises ne tiennent pas compte de la lumière sur ce sujet, ils obtiendront le résultat sûr dans la dégénérescence spirituelle et physique. Et l’influence de ces anciens membres de l’église fera lever ceux qui viennent à la foi. Le Seigneur ne travaille pas maintenant pour amener beaucoup d’âmes dans la vérité, à cause des membres de l’église qui n’ont jamais été convertis, et de ceux qui ont été convertis mais qui ont rétrogradé. Quelle influence auraient ces membres non consacrés sur les nouveaux convertis? Ne feraient-ils pas sans effet le message que Dieu a donné à Son peuple? “- Témoignages, vol. 6, p. 371.

  Le baptême — Un signe---“Les ordonnances du baptême et du souper du Seigneur sont deux piliers monumentaux, l’un dehors et l’autre à l’intérieur de l’église. Sur ces ordonnances, le Christ a inscrit le nom du vrai Dieu.

  “Le Christ a fait du baptême le signe de l’entrée dans son royaume spirituel. Il en a fait une condition positive à laquelle tous doivent se conformer et  souhaiter d’être reconnus comme étant sous l’autorité du Père, du Fils et du Saint-Esprit.  Avant que l’homme puisse trouver une maison dans l’église, avant de franchir le seuil du royaume spirituel de Dieu, il doit recevoir l’empreinte du nom divin, ‘Le Seigneur notre justice.’ Jér 23:6.

  “Le baptême est la renonciation la plus solennelle au monde. Ceux qui sont baptisés au triple nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, à l’entrée même de leur vie chrétienne, déclarent publiquement qu’ils ont abandonné le service de Satan et sont devenus membres de la famille royale, enfants de le Roi céleste. Ils ont obéi au commandement: «Sortez du milieu d’eux, et soyez séparés,... et ne touchez pas à l’impur.» Et avec eux s’accomplit la promesse: «Je vous recevrai, et je serai pour vous un Père. vous serez mes fils et mes filles, dit le Seigneur tout-puissant. »2 Cor. 6:17,18.

  Préparation Au Baptême---“Il y a besoin d’une préparation plus approfondie de la part des candidats au baptême. Ils ont besoin d’une instruction plus fidèle que celle qui leur a été habituellement donnée. Les principes de la vie chrétienne devraient être rendus clairs à ceux qui viennent d’arriver à la vérité. Aucun ne peut dépendre sur leur profession de foi comme preuve qu’ils ont un lien salvifique avec Christ. Nous ne devons pas seulement dire «je crois», mais pratiquer la vérité. C’est par la conformité à la volonté de Dieu dans nos paroles, notre comportement, notre caractère, que nous prouvons notre connexion avec Lui. 

  Chaque fois que l’on renonce au péché, qui est la transgression de la loi, sa vie sera mise en conformité avec la loi, dans l’obéissance parfaite. C’est l’œuvre du Saint-Esprit. La lumière de la Parole soigneusement étudiée, la voix de la conscience, les efforts de l’Esprit, produisent dans le cœur un véritable amour pour le Christ, qui s’est donné tout un sacrifice pour racheter la personne, le corps, l’âme et l’esprit. Et l’amour se manifeste dans l’obéissance. La ligne de démarcation sera claire et distincte entre ceux qui aiment Dieu et gardent ses commandements, et ceux qui ne l’aiment pas et ne tiennent pas compte de ses préceptes.

  «Les hommes et les femmes chrétiens fidèles devraient avoir un intérêt intense à amener l’âme convaincue à une connaissance correcte de la justice en Christ Jésus. Si quelqu’un a permis que le désir d’indulgence égoïste devienne suprême dans sa vie, les croyants fidèles devraient veiller sur ces âmes comme celles qui doivent rendre compte. Ils ne doivent pas négliger l’instruction fidèle, tendre et aimante, si essentielle aux jeunes convertis, qu’il n’y aura peut-être pas de travail sans enthousiasme. La toute première expérience devrait être juste. 

  “Satan ne veut pas que l’on voie la nécessité d’une entière soumission à Dieu. Quand l’âme ne parvient pas à faire cette capitulation, le péché n’est pas abandonné; les appétits et les passions luttent pour la maîtrise; les tentations troublent la conscience, de sorte que la vraie conversion n’a pas lieu. Si tous avaient le sens du conflit que chaque âme doit mener avec les agences sataniques qui cherchent à prendre au piège, séduire et tromper, il y aurait un travail beaucoup plus diligent pour ceux qui sont jeunes dans la foi.

  «Ces âmes abandonnées à elles-mêmes sont souvent tentées et ne discernent pas le mal de la tentation. Laissez-les sentir qu’ils ont le privilège de solliciter un avocat. Laissez-les chercher la société de ceux qui peuvent les aider. Grâce à l’association avec ceux qui aiment et craignent Dieu, ils recevront de la force. “- Témoignages, vol. 6, pp. 91-93.

  “L’épreuve du discipulat n’est pas appliquée aussi étroitement comme elle devrait être à ceux qui se présentent au baptême. Il faut comprendre s’ils prennent simplement le nom d’Adventistes du Septième jour, ou s’ils prennent position du côté du Seigneur, pour sortir du monde et être séparés, et ne pas toucher des choses impures. Avant le baptême, il devrait y avoir une enquête approfondie sur l’expérience des candidats. Que cette enquête soit faite, non d’une manière froide et lointaine, mais avec bonté, tendresse, en pointant les nouveaux convertis à l’Agneau de Dieu qui éloigne le péché du monde. Apportez les exigences de l’Évangile aux candidats au baptême.

  “L’un des points sur lesquels les nouveaux venus à la foi auront besoin d’instruction est le sujet de l’habillement. Laissez les nouveaux convertis être fidèlement traités. Sont-ils vains en tenue? Est-ce qu’ils chérissent la fierté du coeur? L’idolâtrie de l’habillement est une maladie morale. Il ne doit pas être pris en charge dans la nouvelle vie. Dans la plupart des cas, la soumission aux exigences de l’Évangile exigera un changement décidé dans le vêtement. “Les paroles de l’Écriture en ce qui concerne la tenue vestimentaire doivent être soigneusement examinées. Nous devons comprendre ce que le Seigneur des cieux apprécie même dans l’habillage du corps. Tous ceux qui sont sincères dans la recherche de la grâce du Christ tiendront compte des précieuses paroles d’instruction inspirées par Dieu. Même le style du vêtement exprimera la vérité de l’Évangile. “- Id., Pp. 95, 96.

  Et de même que les disciples ont déclaré qu’il n’y avait sous le ciel aucun autre nom par lequel nous devions être sauvés, de même les serviteurs de Dieu avertissent ceux qui n’acceptent qu’une partie seulement des vérités se rapportant au troisième message qu’ils doivent recevoir joyeusement tous les messages tels que Dieu les a donnés, ou ne rien accepter du tout.  Premiers Écrits p. 188

  “Dans chaque église, des robes de baptême devraient être fournies aux candidats. Cela ne devrait pas être considéré comme une dépense inutile de moyens. C’est une des choses requises dans l’obéissance à l’injonction: «Que toutes choses soient faites convenablement et dans l’ordre.» 1 Cor. 14:40.

  “Il n’est pas bon pour une église de dépendre d’emprunter des robes d’un autre. Souvent, quand les robes sont nécessaires, elles ne doivent pas être trouvées; un emprunteur a négligé de les retourner. Chaque église devrait pourvoir à ses propres nécessités dans cette ligne. Laissez un fonds être augmenté à cette fin. Si toute l’église s’unit à cela, ce ne sera pas un lourd fardeau.

  “Les robes doivent être faites d’un matériau substantiel, d’une couleur sombre que l’eau ne blessera pas, et ils devraient être pondérés au fond. Qu’il y a des vêtements propres et bien formés, fabriqués selon un modèle approuvé. Il ne devrait y avoir aucune tentative d’ornementation, de froncement ou d’ébourgeonnage. Tout affichage, qu’il s’agisse de parures ou d’ornements, est totalement hors de propos. Lorsque les candidats ont une idée du sens de l’ordonnance, ils n’auront aucun désir d’ornement personnel. Pourtant, il ne devrait y avoir rien de minable ou d’inconvenant, car c’est une offense à Dieu. Tout ce qui est lié à cette sainte ordonnance devrait révéler une préparation aussi parfaite que possible.” “-Témoignages, vol. 6, pp. 97, 98”.

  “Dans la mesure du possible, que le baptême soit administré dans un lac ou un cours d’eau libre. Et donnez à l’occasion toute l’importance et la solennité qui peuvent y être apportées. À un tel service, les anges de Dieu sont toujours présents. 

  “Celui qui administre l’ordonnance du baptême devrait chercher une occasion d’influence solennelle et sacrée sur tous les spectateurs. Chaque ordonnance de l’église devrait être conduite de manière qui soit édifiante dans son influence. Rien doit pas être rendu commun, ou mis au niveau des choses communes. Nos églises ont besoin d’être éduquées au respect et à la révérence pour le service sacré de Dieu. Lorsque les ministres dirigent les services liés au culte de Dieu, ils éduquent et forment le peuple. Les petits actes qui éduquent, entraînent et disciplinent l’âme pour l’éternité ont de vastes conséquences dans l’édification et la sanctification de l’Église. »- Ibid.

  Obligations Après le Baptême---“Les voeux que nous prenons sur nous dans le baptême embrassent beaucoup. Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, nous sommes ensevelis à la ressemblance de la mort du Christ et ressuscités à la ressemblance de sa résurrection, et nous devons vivre une nouvelle vie. Notre vie doit être liée à la vie du Christ. Désormais, le croyant doit garder à l’esprit qu’il est dédié à Dieu, à Christ et au Saint-Esprit. Il doit faire de toutes les considérations mondaines secondaires à cette nouvelle relation. En public, il a déclaré qu’il ne vivra plus dans la fierté et l’auto-complaisance. Il ne doit plus vivre une vie indifférente. Il a fait une alliance avec Dieu. Il est mort au monde. Il doit vivre pour le Seigneur, utiliser pour Lui toutes ses capacités confiées, ne jamais perdre la conscience qu’il porte la signature de Dieu, qu’il est un sujet du royaume du Christ, un participant de la nature divine. Il doit abandonner à Dieu tout ce qu’il est et tout ce qu’il a, employant tous ses dons à la gloire de son nom.

  “Les obligations dans l’accord spirituel conclu au baptême sont mutuelles. Quand les êtres humains agissent de leur part avec une obéissance totale, ils ont le droit de prier: «Que le Seigneur soit connu, que tu es Dieu en Israël. Le fait que vous ayez été baptisé au nom du Père et du Saint-Esprit est une assurance que si vous demandez leur aide, ces pouvoirs vous aideront en cas d’urgence. Le Seigneur entendra et répondra aux prières de Ses disciples sincères qui portent le joug du Christ et apprennent dans Son école Son douceur  et Son humilité.

  «Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Fixez vos affections sur les choses d’en haut, pas sur les choses sur la terre. Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu. “Col 3:1-3.

  Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience. Supportez-vous les uns les autres, et, si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. Mais par-dessus toutes ces choses revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection. Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés pour former un seul corps, règne dans vos cœurs. Et soyez reconnaissants. Que la parole de Christ habite parmi vous abondamment; instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres en toute sagesse, par des psaumes, par des hymnes, par des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans vos cœurs sous l’inspiration de la grâce. Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père. Colossiens 3:12-17 Id. 99

  Une Vie saine---“L’éducation des Israélites comprenait toutes leurs habitudes de vie. Tout ce qui concernait leur bien-être était le sujet de la sollicitude divine et relevait de la loi divine. Même en fournissant leur nourriture, Dieu a cherché leur bien suprême. La manne avec laquelle Il les a nourris dans le désert était de nature à promouvoir la force physique, mentale et morale. Bien que beaucoup d’entre eux se soient rebellés contre la restriction de leur régime, et désiraient ardemment revenir aux jours où, ils ont dit, «Nous nous sommes assis par les pots de chair, et quand nous avons mangé du pain à plein», pourtant la sagesse de Dieu le choix pour eux était justifié d’une manière qu’ils ne pouvaient pas contredire. Malgré les difficultés de leur vie sauvage, il n’y en avait pas un faible dans toutes leurs tribus.»- L’Éducation, p. 38.

  “Beaucoup s’attendaient à ce que Dieu les garde de la maladie simplement parce qu’ils lui ont demandé de le faire. Mais Dieu n’a pas regardé leurs prières, parce que leur foi n’a pas été rendue parfaite par les œuvres. Dieu ne fera pas de miracle pour garder ceux qui ne se soucient pas d’eux-mêmes, mais qui violent continuellement les lois de la santé et ne font aucun effort pour prévenir la maladie. Quand nous faisons tout le possible pour avoir la santé, alors nous pouvons attendre de bons résultats, et nous pouvons demander à Dieu dans la foi de bénir nos efforts pour la préservation de la santé. Il répondra alors à notre prière, si Son nom peut être ainsi glorifié. Mais laissons tous comprendre qu’ils ont un travail à faire. Dieu ne travaillera pas d’une manière miraculeuse pour préserver la santé des personnes qui, par leur inattention négligente aux lois de la santé, prennent un cours sûr pour se rendre malades.” “- Conseils sur la santé, p. 59”. 

  L’Assainissement---En Israël, “des règles sanitaires rigoureuses ont été appliquées. Ceux-ci ont été enjoint sur les personnes, non seulement comme nécessaires à la santé, mais comme la condition de retenir parmi eux la présence du Saint. Moïse leur déclara par autorité divine: “L’Éternel, ton Dieu, marche au milieu de ton camp, pour te délivrer; … c’est pourquoi ton camp sera saint. “- L’Éducation, p. 38.

  On exigeait dans le camp non seulement l’ordre le plus strict, mais aussi une propreté scrupuleuse. En vue de conserver la santé d’une aussi grande multitude, des règlements sanitaires très précis étaient en vigueur. Par exemple, il était interdit à toute personne atteinte d’une souillure corporelle quelconque d’entrer dans le camp. Une propreté et un ordre rigoureux étaient les conditions indispensables à la présence du Dieu saint qui avait dit: “Ton camp devra être saint, de peur que l’Éternel ne voie chez toi quelque chose d’impur et qu’il ne se détourne de toi.”  Patriarches et Prophès p. 352 

  “Quand une maladie sévère entre dans une famille, il est nécessaire que chaque membre accorde une attention stricte à la propreté personnelle et au régime alimentaire, afin de se maintenir en bonne santé et de se fortifier ainsi contre la maladie. Il est également de la plus haute importance que la chambre de malade soit, dès le début, correctement ventilée. Ceci est bénéfique pour les affligés, et très nécessaire de garder ceux qui sont bien obligés de rester un certain temps dans la chambre de malade …

  “Une grande quantité de souffrance pourrait être sauvée si tous travaillaient pour prévenir la maladie, en obéissant strictement aux lois de la santé. Des habitudes strictes de propreté doivent être observées.

  Beaucoup, bien que, ne prendra pas la peine de rester en bonne santé. Ils négligent la propreté personnelle, et ne font pas attention à garder leurs vêtements purs. Les impuretés passent constamment et imperceptiblement du corps, à travers les pores, et si la surface de la peau n’est pas maintenue dans un état sain, le système est chargé de matière impure. Si les vêtements portés ne sont pas souvent lavés et fréquemment aérés, ils deviennent sales avec des impuretés qui sont jetées du corps par une transpiration sensible et insensible. Et si les vêtements usés ne sont pas fréquemment nettoyés de ces impuretés, les pores de la peau absorbent à nouveau les déchets jetés. Les impuretés du corps, si elles ne peuvent s’échapper, sont ramenées dans le sang et forcées sur les organes internes. La nature, pour se soulager des impuretés empoisonnées, fait un effort pour libérer le système. Cet effort produit des fièvres et ce qu’on appelle la maladie. Mais même alors, si ceux qui sont affligés aident la nature dans ses efforts, en utilisant de l’eau pure et douce, beaucoup de souffrances seraient évitées. Mais beaucoup, au lieu de le faire, et cherchant à retirer la matière toxique du système, emportent un poison plus mortel dans le système, pour en retirer un poison déjà présent.

  “Si chaque famille réalisait les résultats bénéfiques d’une propreté totale, elle ferait des efforts spéciaux pour éliminer toute impureté de leurs personnes et de leurs maisons, et étendrait leurs efforts à leurs locaux. Beaucoup souffrent de la matière végétale pourri de rester dans leurs locaux. Ils ne sont pas éveillés à l’influence de ces choses. Il se dégage constamment de ces substances en décomposition un effluvium qui empoisonne l’air. En inspirant l’air impur, le sang est empoisonné, les poumons sont atteints et tout le système est malade. La maladie de presque chaque description sera causée par l’inhalation de l’atmosphère affectée par ces substances en décomposition.

  Des familles ont été affligées de fièvres, certains de leurs membres sont morts, et la partie restante du cercle de famille a presque murmuré contre leur Créateur à cause de leurs deuils affligeants, quand la seule cause de leur maladie et de leur mort a été le résultat de leur propre insouciance. Les impuretés dans leurs propres lieux leur ont apporté des maladies contagieuses et les tristes afflictions qu’ils chargent de Dieu. Chaque famille qui prends la santé doit nettoyer ses maisons et ses locaux de toutes les substances en décomposition.

  “Dieu a ordonné que les enfants d’Israël ne devraient en aucun cas permettre les impuretés de leurs personnes, ou de leurs vêtements. Ceux qui avaient des impuretés personnelles étaient exclus du camp jusqu’au soir, et devaient ensuite se nettoyer eux-mêmes et leurs vêtements avant de pouvoir entrer dans le camp. Il leur fut aussi ordonné par Dieu de ne pas avoir d’impuretés sur leurs lieux à une grande distance du campement, afin que le Seigneur ne passe et ne voie pas leur impureté.

  “En ce qui concerne la propreté, Dieu n’exige pas moins de son peuple maintenant, qu’il l’a fait de l’ancien Israël. Une négligence de la propreté induira la maladie. La maladie et la mort prématurée ne viennent pas sans cause. Des fièvres tenaces et des maladies violentes ont prévalu dans les quartiers et les villes autrefois considérés comme sains, et certaines personnes sont mortes, tandis que d’autres ont été laissées avec des constitutions brisées, pour être paralysées par la maladie à vie. Dans de nombreux cas, leurs propres chantiers contenaient l’agent de destruction, qui envoyait du poison mortel dans l’atmosphère, pour être inhalé par la famille et le voisinage. Le relâchement et l’insouciance dont on a parfois été témoin, et l’ignorance des résultats de telles choses sur la santé est étonnante. De tels lieux devraient être purifiés surtout en été, par la chaux ou la cendre, ou par un enterrement quotidien avec la terre.” - Conseils sur la santé, pp. 61-63.

  “Le Seigneur sait délivrer de la tentation les hommes pieux, et réserver les injustes pour le jour du jugement, pour être punis, mais spécialement ceux qui suivent la chair dans la convoitise de l’impureté et qui méprisent la domination. Gens audacieux, adonnés à leur sens, ils ne tremblent pas en injuriant les dignités.”--2 Pi. 2:9,10.

  “Mais que toutes choses se fassent avec bienséance et avec ordre.”-- 1 Cor. 14:40.