Copyright, 1947
Tous droits réservés
V.T.HOUTEFF
Ce tract est distribué gratuitement afin d’atteindre tout esprit désirant échapper au sentier conduisant à la destruction de l’âme et du corps, tant que la publication en sera faite.
TRACT N°15
Universal Publishing Association
P.O Box 7613
Waco, TX 76714
1-800-729-7494
www.UniversalPublishing.org
Aux sept Églises
LA RUPTURE DES SEPT SCEAUX
Par V.T.HOUTEFF
« Maintenant a lieu le jugement de ce monde; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. » John 12:31.
QUELLE IMPORTANCE CES MOTS ONT-ILS POUR VOUS? QUEL SENS CELA A –T- IL POUR VOUS?
Quel succès aurions –nous en présentant nos livres, et quel bien feraient-ils si les acheteurs et les lecteurs potentiels consultaient d’abord les ministres de leurs propres dénominations et rechercheraient leurs avis.? Nous savons tous la réponse – Nous ne vendrions aucun de nos livres et personne ne les lirait non plus.
Et si nous avions consulté les pasteurs de nos anciennes dénominations respectives et accepté leurs conseils, combien d’entre nous seraient devenus Adventistes du Septième Jour? La réponse générale c’est: « Aucun de nous.” Tel a été le sort de tous ceux qui ont suivi les décisions des hommes non inspirés contre les avis des hommes inspirés de Dieu. Des hommes pieux, profondément enracinés dans leur religion, à l’instar des prêtres et les rabbins à l’époque du Christ, ont le mieux réussi à éloigner la lumière de Dieu du peuple. Voilà une réalité, que personne ne devrait jamais oublier ou de négliger de prendre en considération.
En outre, puisque l’exercice personnel de nos droits d’examiner des vérités censées être envoyées de Dieu, sans l’immixtion de nos anciens pasteurs, nous a amenés à quitter nos églises uniquement intéressées par les anciennes vérités, et nous a conduits la vérité présente Adventiste, il y a de cela quelques années, devrions-nous maintenant renoncer à ces droits et devenir spirituellement dépendants des autres pour qu’ils nous disent ce qu’ est la vérité et ce qui est l’erreur? Pourquoi nous-jugeons nous spirituellement incapables au lieu de nous considérer comme chrétiens parfaitement accomplis, matures? Et pourquoi rechercher maintenant l’avis des pasteurs pour s’opposer à une vérité présente progressive qui se veut inspirée, si une telle démarche, envisagée naguère, se serait avérée désastreuse, et nous aurait empêchés d’accepter la vérité Adventiste.? N’est-il pas vrai que si nous laissons les autres penser à notre place, nous pourrions être trompés ( fourvoyés) aussi lourdement que le peuple juif l’a été par les prêtres et des rabbins à l’époque du Christ?
Eu égard aux expériences de ceux qui nous ont précédés, nous espérons vivement que vous accepterez cette brochure qui vous est envoyée, et qui nous est si chère ainsi qu’à des milliers d’autres Adventistes du Septième Jour à travers le monde. Allez-vous l’examiner pour vous-mêmes comme firent les nobles Béréens (Actes 17:10, 11), sans tenir compte de l’influence et des préjugés des autres.? Seule la prière et l’étude vous garderont de l’erreur et vous conduiront vers la merveilleuse lumière Divine.
LES SEPT SCEAUX
LES SIGNES DES TEMPS
«... Prenez garde de rejeter ce qui est la vérité. Le grand danger pour notre peuple a été de dépendre des hommes et de faire de la chair leur bras. Ceux qui n’ont pas l’habitude de chercher la Bible par eux-mêmes, ou de soupeser des preuves, et qui ont confiance dans les hommes dirigeants et acceptent les décisions qu’ils prennent; et ainsi beaucoup rejetteront les mêmes messages que Dieu envoie à son peuple, si ces frères dirigeants ne les acceptent pas.» -- Témoignages aux ministres p. 106.
«Il y a encore beaucoup de vérité précieuse à révéler au peuple en ce temps de péril et d’obscurité, mais c’est le but déterminé de Satan d’empêcher la lumière de la vérité de briller dans le coeur des hommes. Si nous voulons avoir la lumière qui nous a été fournie, nous devrions manifester notre désir en recherchant diligemment la parole de Dieu. Les vérités précieuses qui ont longtemps été dans l’obscurité doivent être révélées dans une lumière qui manifestera leur valeur sacrée; car Dieu glorifiera sa parole, afin qu’elle apparaisse dans une lumière que nous n’avons jamais vue auparavant. Mais ceux qui professent aimer la vérité doivent mettre à exécution leurs pouvoirs, afin qu’ils comprennent les choses profondes de la parole, afin que Dieu soit glorifié et que son peuple soit béni et éclairé. Avec des coeurs humbles, soumis par la grâce de Dieu, vous devriez venir à la tâche de rechercher les Ecritures, prêt à accepter chaque rayon de la lumière divine, et de marcher dans le chemin de la sainteté.»- Counsels on Sabbath School Work p. 25
« Révélation de Jésus Christ, que Dieu lui a donnée pour montrer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt, et qu’il a fait connaître, par l’envoi de son ange, à son serviteur Jean, lequel a attesté la parole de Dieu et le témoignage de Jésus Christ, tout ce qu’il a vu. Heureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie, et qui gardent les choses qui y sont écrites! Car le temps est proche.» Rev. 1:1-3.
Jésus Christ a donné la Révélation pour montrer à Ses serviteurs les “choses” qui doivent arriver bientôt (Apocalypse 1:1). Pour préparer la voie à la vision de ces «choses», la Voix a Présenté le sujet accompagné d’un message spécial destiné à chacun des sept anges ( des dirigeants) en charge des sept chandeliers (les églises), respectivement. Ces messages sont consignés dans les chapitres 2 et 3.
Jean fut ensuite amené à être le témoin du déroulement solennel d’une série d’évènements:
“Après cela, je regardai, et voici, une porte était ouverte dans le ciel. La première voix que j’avais entendue, comme le son d’une trompette, et qui me parlait, dit: Monte ici, et je te ferai voir ce qui doit arriver dans la suite. Aussitôt, je fus ravi en esprit. Et voici, il y avait un trône dans le ciel, et sur ce trône quelqu’un était assis.
Celui qui était assis avait l’aspect d’une pierre de jaspe et de sardoine; et le trône était environné d’un arc-en-ciel semblable à de l’émeraude.
Autour du trône je vis vingt-quatre trônes, et sur ces trônes vingt-quatre vieillards assis, revêtus de vêtements blancs, et sur leurs têtes des couronnes d’or.
Du trône sortent des éclairs, des voix et des tonnerres. Devant le trône brûlent sept lampes ardentes, qui sont les sept esprits de Dieu.
Il y a encore devant le trône comme une mer de verre, semblable à du cristal. Au milieu du trône et autour du trône, il y a quatre êtres vivants remplis d’yeux devant et derrière. Le premier être vivant est semblable à un lion, le second être vivant est semblable à un veau, le troisième être vivant a la face d’un homme, et le quatrième être vivant est semblable à un aigle qui vole.
Les quatre êtres vivants ont chacun six ailes, et ils sont remplis d’yeux tout autour et au dedans. Ils ne cessent de dire jour et nuit: Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu, le Tout Puisant, qui était, qui est, et qui vient!
Quand les êtres vivants rendent gloire et honneur et actions de grâces à celui qui est assis sur le trône, à celui qui vit aux siècles des siècles, les vingt-quatre vieillards se prosternent devant celui qui est assis sur le trône et ils adorent celui qui vit aux siècles des siècles, et ils jettent leurs couronnes devant le trône, en disant:
Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire et l’honneur et la puissance; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent et qu’elles ont été créées.
Puis je vis dans la main droite de celui qui était assis sur le trône un livre écrit en dedans et en dehors, scellé de sept sceaux.
Et je vis un ange puissant, qui criait d’une voix forte: Qui est digne d’ouvrir le livre, et d’en rompre les sceaux? Et personne dans le ciel, ni sur la terre, ni sous la terre, ne put ouvrir le livre ni le regarder. Et je pleurai beaucoup de ce que personne ne fut trouvé digne d’ouvrir le livre ni de le regarder.
Et l’un des vieillards me dit: Ne pleure point; voici, le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu pour ouvrir le livre et ses sept sceaux.
Et je vis, au milieu du trône et des quatre êtres vivants et au milieu des vieillards, un agneau qui était là comme immolé. Il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu envoyés par toute la terre.
Il vint, et il prit le livre de la main droite de celui qui était assis sur le trône. Quand il eut pris le livre, les quatre êtres vivants et les vingt-quatre vieillards se prosternèrent devant l’agneau, tenant chacun une harpe et des coupes d’or remplies de parfums, qui sont les prières des saints.
Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant: Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation; tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre.
Je regardai, et j’entendis la voix de beaucoup d’anges autour du trône et des êtres vivants et des vieillards, et leur nombre était des myriades de myriades et des milliers de milliers. Ils disaient d’une voix forte: L’agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire, et la louange.
Et toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la terre, sur la mer, et tout ce qui s’y trouve, je les entendis qui disaient: A celui qui est assis sur le trône, et à l’agneau, soient la louange, l’honneur, la gloire, et la force, aux siècles des siècles!
Et les quatre êtres vivants disaient: Amen! Et les vieillards se prosternèrent et adorèrent. Apocalypse 4:5.
L’accomplissement littéral de ces « choses » devait avoir lieu par la suite - postérieurement à la vision de Jean; c’est-à-dire que le déroulement de ces événements solennels n’avait pas encore eu lieu, du temps de l’apôtre Jean, pas plus qu’ils ‘étaient en cours d’accomplissement à cette époque-là; mais ils devaient avoir lieu quelque temps après la vision, après le premier siècle. Toutefois, quant au moment précis, et jusques à quand après la vision, Jean n’eut là-dessus aucune révélation.
Il fut ravi en vision afin d’être le témoin et de consigner des événements importants devant survenir au moment où le Tribunal mentionné dans l’Apocalypse 4, 5 devait, en fait tenir séance.. Quant aux autres «choses», qui s’ensuivraient comme conséquence de l’événement, certaines, assura Celui qui a les “clés de la mort et du séjour des morts», relevaient du passé, et certaines étaient à venir, (Apo. 1:19), c’est- à dire, lorsque s’ouvrirait la session de ce Tribunal Divin, alors certaines ces « choses » qui doivent être mises en lumière suite à l’évènement, relèveraient déjà de l’histoire, tandis que d’autres relèveraient de la prophétie – certaines se référant au passé, et d’autres se référant à l’avenir.
Le premier événement mais aussi et le plus important ayant lieu lors de cette assemblée solennelle, c’est l’ouverture du livre. Il conviendrait, aussi de rappeler, que le livre est scellé de sept sceaux (Apocalypse 5:1). Etant en sept sections, chaque section étant scellé individuellement , tous les sept sceaux sont ouverts les uns après les autres , ce qui permet à chacune des sections de révéler son propre contenu: Le premier sceau, ou une section du livre, décrit les évènements d’Apocalypse 6:2, le deuxième, les évènements du verset 4, la troisième, les évènements des versets 5 et 6, le quatrième, les évchoses du verset 8, le cinquième, les choses de versets 9 à 11, le sixième, les choses de versets 12 à 17 et du chapitre 7; le septième, les choses de chapitres 8 à 22. C’est le septième sceau contient des chapitres 8 à 22 est immédiatement perçue par le fait que chaque chapitre est relié par la conjonction «et». En d’autres termes, La Révélation, mis à part les cinq premiers chapitres, n’est qu’une reproduction, des évènements consignées dans les sceaux, et qui à la suite de l’ouvertures de ces derniers, furent présentées à l’apôtre de Jean sous forme……. A la vue de Jean.
Maintenant la vérité montre clairement que la révélation n’est pas le produit provenant de la vision de Jean, mais elle est le produit composé d’éements s contenues dans le livre scellé ( de sept sceaux) et qui furent , alors, révélées.. Depuis Jean a consigné dans ses écrits les écrits de cona enregistré les choses qui le livre scellé a révélé au moment où les sceaux ont été ouverts ont été brisés, l’Inspiration les a intitulés « La Révelation »-- les choses scellées, descellées, et les choses secretes , révélées.
Les points fondamentaux des chapitres 4 et 5, les chapitres précédemment cités sont celle-ci:
(1) Que la porte fut ouverte, non pas sur la terre, mais dans le ciel;
(2) Qu’ alors y plongeait les regards, il contempla “Quelqu’un” assis sur un trône;
(3) Qu’un livre scellé de sept sceaux était dans Sa main droite;
(4) Que le livre fut descellé, et en consequence, Jean eut une vue panoramique de son contenu. Et que les écrits qu’il a consignés nous apportent la Révélation.
(5) Qu’il y avait aussi d’autres livres (Apo. 20:12), et que bien qu’ils n’étaient scellés Jean ne put voir ce qui y était écrit.
(6) Que les vingt-quatre vieillards étaient assis autour du trône;
(7) Que l’Agneau (aussi appelé le Lion) et des myriades et des myriades d’anges se trouvaient autour du trones;
(8) Qu’il y avait quatre êtres vivants, sept lampes ardentes (chandelier), et la mer de verre;
(9) Que la voix révèle avec force...
Les Deux prophètes déclarent clairement que l’événement dont ils furent le témoin, était le «Jugement». La différence entre les deux scènes, c’est qu’il fut permis à Daniel de plonger se regards le Sanctuaire alors que les préparatifs étaient en cours en vue du Jugement; tandis que Jean, fut amené à plonger ses regards dans le Sanctuaire après les Jugement eût commencé. En fait, Jean vit non seulement le Jugement alors qu’il était en cours, mais il en vit tout le déroulement, du début à la fin.
Par exemple, Daniel vit les évènements alors que l’on « plaçait » des trônes, et tandis que l’Ancien des Jours quittait le trône Administratif (le trône où le Christ s’est assis à la droite du Père - Apoc. 22:1) pour se rendre vers le trône du Jugement (le trône du sanctuaire). Ce fut alors que vint Celui qui était «semblable à un Fils d’’homme », « et on le fit approcher de «l’Ancien des Jours (Dan. 7:13), et non pas à Sa droite. Mais ceux qui devaient siéger sur les autres “trônes”, les sièges, qui étaient « placés» à ce moment-là, qui étaient installés, mis en place, n’étaient pas encore venus . Toutefois lorsque Jean eut la vision, il vit les vingt-quatre vieillards déjà assis sur les trônes.
Daniel vit Quelqu’un «semblable à un Fils d’homme» alors qu’on le faisait approcher devant l’Ancien des Jours. Mais Jean Le voit après qu’il y eut été amené.
Pour Jean, Il ressemblait à un «agneau», et l’un des anciens l’appela “le Lion de la tribu de Juda.” (A l’évidence, c’est «le Fils de l’homme,” le Sauveur, le Roi d’Israël -. Christ, le Seigneur). En outre, Jean y voit également les quatre êtres vivants, le chandelier, et le livre alors qu’il était en train d’être. Pour me répéter, Daniel ne vit qu’une une partie de la préparation du Jugement, alors que Jean voit le début du Jugement , et toute la procédure qui s’ensuivit.
La Cour du Jugement , nous révèle l’Inspiration, se compose d’un juge - l’Ancien des Jours; de témoins - les anges; d’un avocat - l’Agneau; d’un jury - les anciens; de ceux qui sont jugés (accusés) - les êtres vivants , et de leur souverain - “. le Lion de la tribu de Juda” (Que les quatre bêtes soient une représentation symbolique des saints, comme les bêtes de Daniel 7 sont le symbole des nations, cela se voit clairement au travers de la propre déclaration des êtres vivants: «... car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de chaque tribu, et langue, et peuple, et nation “Apo. 5:9).
L’étudiant de la Vérité progressive, notera également que Daniel se réfère qu’à une seule session du Jugement, bien qu’il en fasse en fait mention à deux reprises, - d’abord au verset 10 du chapitre 7, puis une seconde fois au verset 22. Cela se verra à travers les huit paragraphes suivants:
Dans les quatorze premiers versets, Daniel décrit tout ce qu’il a vu alors qu’il était en vision. Et dans Dan. 7:15, il explique comment il fut attristé troublé, en considérant l’œuvre de destruction opérée par la quatrième bête. Ensuite, dans Dan. 7:16, il déclare qu’il s’approcha de l’ange qui se tenait près de lui, et lui demanda de lui interpréter les choses qu’il avait vues. Conformément à cette requête l’ange lui répondit:
« Ces quatre grands animaux, ce sont quatre rois qui s’élèveront de la terre; mais les saints du Très Haut recevront le royaume, et ils posséderont le royaume éternellement, d’éternité en éternité ». Dan. 7:17, 18.
Daniel ne fut pas satisfait de cette très brève interprétation brève. Et étant particulièrement désireux de connaître en détail les éléments décrits dans Dan. 7:7-14 - la vérité sur le jugement, ainsi que sur la quatrième bête et sa petite corne qui avait des yeux d’homme et une bouche qui parlait avec arrogance - Daniel demanda des explications supplémentaires et nécessaires en mentionnant à nouveau la question du Jugement. En conséquence, l’ange le lui expliqua volontiers, en se limitant strictement son interprétation au symbolisme de la quatrième bête et au Jugement.
Il me parla ainsi: Le quatrième animal, c’est un quatrième royaume qui existera sur la terre, différent de tous les royaumes, et qui dévorera toute la terre, la foulera et la brisera.
Les dix cornes, ce sont dix rois qui s’élèveront de ce royaume. Un autre s’élèvera après eux, il sera différent des premiers, et il abaissera trois rois.
Il prononcera des paroles contre le Très Haut, il opprimera les saints du Très Haut, et il espérera changer les temps et la loi; et les saints seront livrés entre ses mains pendant un temps, des temps, et la moitié d’un temps.
Puis viendra le jugement, et on lui ôtera sa domination, qui sera détruite et anéantie pour jamais.
Le règne, la domination, et la grandeur de tous les royaumes qui sont sous les cieux, seront donnés au peuple des saints du Très Haut. Son règne est un règne éternel, et tous les dominateurs le serviront et lui obéiront.” Dan. 7:23-27.
Ainsi, de manière manifeste, Daniel ne vit qu’une seule session du Jugement, mais en fait mention à deux reprises d’abord dans le cadre de la description ce qu’il vit en vision, et deuxièmement en relation de l’interprétation que l’ange lui donna de la vision.
Le jugement a lieu, selon l’explication que l’ange donna à Daniel , après la montée de la petite corne, et avant que les saints ne possédent le royaume. (. Voir Dan 7:8,9,22)
Mais, ayant vu tout le déroulement de la session du jugement , Jean le décrit en trois parties, lors des trois sessions différentes dudit Jugement: l’une avant de la demi-heure de silence (Rev. 8:1), celle d’après la demi-heure de silence, et la troisième qi a lieu pendant les mille ans (Apoc. 20:11,12). Cette vérité se révèle à travers les faits suivants:
Pendant de la période (couvrant-relative) couvrant les six sceaux, alors que la première session du Jugement se poursuit, les quatre êtres vivants n’ont de repos ni jour ni nuit, et disent: «Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu Tout-Puissant, qui était, qui est, et qui vient. “ Rev 4:8. Mais quand le septième sceau est ouvert, il ya un silence dans le ciel (les êtres vivants se taisent, et les «éclairs», les «tonnerres», et la “voix” cessent également- Apo. 4:5) pendant environ «une demi-heure. “ Apo 8:1. Le silence révèle clairement que la première session du Jugement se termine, et que la deuxième session débute après la fin du silence.
La troisième session du Jugement , celle qui a lieu pendant les mille ans, se déroule devant “le Grand Trône Blanc» (Apoc. 20:11,12), le trône de Celui devant le visage duquel la terre et le ciel s’enfuient. Devant ce trône il n’ya pas ni “mer de verre,” ni “êtres vivants”, ni “Lion”, ni « Agneau”, et bien qu’il y ait moins «trônes» de moindre importance (Apoc. 20:4), Inspiration ne fait aucunement mention de ceux qui les occupent.
Or, la nature du Jugement lors de chacune des trois sessions de ces trois sessions de Jugement dernier et le temps où ils ont effectivement cour seront envisagés dans l’examen analytique qui va suivre:
Bien que le déroulement des deux premières sessions du jugement soit quelque peu différent, ils sont à tous autres égards similaires. La troisième session du jugement est, cependant, tout à fait différente des deux premières. Les différences se révèlent en ce que, avant que ne survienne la demi-heure de silence, il y a devant le trône “une mer de verre semblable a du cristal» (Apoc. 4:6), et qu’e personne ne s’y tienne debout; mais après la fin de la demi-heure de silence, la scène change: la “mer de verre” est “mêlée de feu, et ceux qui avaient vaincu la bête, et sur son image, et sa marque, et sur le nombre de son nom, étaient debout sur la mer de verre, ayant des harpes de Dieu. “ Apo. 15:02.
En d’autres termes, lors de la première session de Jugement personne ne se tient sur la mer de verre, et la mer elle-même est «semblable à du cristal»; tandis que lors de la seconde session, la mer a l’apparence d’un fleuve de feu, et les saints s’y tiennent debout.
La vérité selon laquelle les deux premières séances ont lieu avant que la terre ne s’enfuit, avant la fin de la condition actuelle du monde, mais aussi, la vérité selon laquelle la seconde session se termine avec les saints vivant à la fin des temps, le temps de l’image de la bête, période précédent tout juste la disparition de la terre, fournissent toutes deux des preuves irréfutables que les deux premières sessions du jugement, celles qui ont lieu avant millénium, amènent le monde présent à sa fin. Elles prouvent ni plus ni moins que le jugement c’est la séparation de “l’vraie “ et du «bon grain », intervenant à la fois parmi les morts et les vivants; que c’est l’examen minutieux de tous les invités afin de déterminer (établir) ceux qui auront ou non revêtu, «l’habit de noces” – l’évènement même qui déterminera ceux seront épargnés et ceux qui seront détruits au moment où la terre passera.
Que les morts soient jugés lors de la première session du jugement, et les vivants lors de la seconde session, cela se voit à travers le symbolisme lui-même: Comme indiqué précédemment, lors de première session du jugement personne ne se tient sur la mer de verre, et la mer, elle-même, est “ limpide comme du cristal. “ Mais lors de la seconde session du jugement, les saints s’y tiennent debout, et elle est mêlée de feu (symbole de la vie).
De plus, lors des deux premières sessions du jugement, le Sauveur est représenté comme un agneau immolé (Apoc. 5:6); élément qui place de façon concrète les événements pendant la période du temps de grâce—tandis que le sang de l’Agneau est disponible pour l’expiation des péchés de l’homme. Et la déclaration de Daniel selon laquelle « le jugement fut donné aux saints du Très-Haut», après lequel «le temps vint où les saints possédèrent le royaume» (Dan. 7:22), établit solidement le temps du Jugement avant que les saints ne reçussent le Royaume. Par conséquent, le poids des évidences prouvent une fois de pluscore est de montrer que le jugement n’est rien de moins ou de plus que l’examen des «invités» qui sont venus au festin des noces de l’Agneau, qui se joints à l’église. Ceux qui se retrouvent, à ce moment-là sans avoir revêtu l’habit des noces, sont jetés dehors.
En outre, les vérités selon lesquelles le Temple sera finalement ouvert, que les sept anges et les êtres vivants en sortiront, qu’il sera alors rempli par la fumée procédant de la gloire de Dieu, afin que personne ne pourra y entrer “jusqu’à sept plaies des sept anges soient accomplis »(Apoc. 15:5-8), jusqu’à ce que tombent les villes nations, jusqu’à ce que s’enfuit chaque île, et que les montagnes disparaissent (Rev. 16:19, 20), prouvent toutes clairement que la seconde session du Tribunal se retitre que le temps de grâce s’achêve pour tous, que les plaies tombent, et que la terre s’enfuit. Alors commence, devant le Grand Trone, le Jugement exécutif des morts, de ceux qui ne ressuscitent viennent pas lors de la première résurrection, et de ceux qui, au lieu d’être transmués, sont tués par l’éclat de Son avènement.
“Et la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui avait fait devant elle les prodiges par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête et adoré son image. Ils furent tous les deux jetés vivants dans l’étang ardent de feu et de soufre.
Et les autres furent tués [le reste des méchants] par l’épée qui sortait de la bouche de celui qui était assis sur le cheval; et tous les oiseaux se rassasièrent de leur chair. .” Apo. 19:20,21. C’est alors que l’ange lie le Diable, le dernier rebelle et que la terre s’enfuit.
C’est ainsi que commence le millénium, et que l’ange jette le Diable dans l’abîme,-- dans un lieu où personne d’autre ne pourrait subsister “afin qu’il ne séduisît plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis [ jusqu’à la seconde résurrection] Après cela, il faut qu’il soit délié pour un peu de temps.
« Puis je vis un Grand Trône Blanc, et Celui qui était assis dessus. La terre et le ciel s’enfuirent devant Sa face, et il ne fut plus trouvé de place pour eux. Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans ces livres. ».” Rev. 20:1-5, 11,12.
Après ces évènements, Jean vit que “la mer rendit les morts qui étaient en elle, la mort et le séjour des morts rendirent les morts qui étaient en eux; et chacun fut jugé selon ses œuvres. Et la mort et le séjour des morts furent jetés dans l’étang de feu. C’est la seconde mort, l’étang de feu. Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l’étang de feu.” Rev. 20:13-15. (Voir aussi The Great Controversy, p. 480.)
Il est strictement biblique qu'au commencement of the millennium tous les méchants sont « tués par l’épée qui sortait de la bouche de celui qui était assis sur le cheval; et tous les oiseaux se rassasièrent de leur chair. »Apo. 19:21), et que les jugés au Grand Trône Blanc sont les morts, et aussi qu’ensuite tous les jugés sont ressuscités à la fin des mille ans; c’est-à-dire, comme le dit Jean, «la mer rendait les morts qui s’y trouvaient; et la mort et l’enfer ont livré les morts qui étaient en eux. – Ces faits attestent en des termes on ne peut plus clairs que personne ne vit sur la terre pendant « les mille ans» et que ceux qui ressuscitent lors de la seconde résurrection sont tous des impies. -- tous ceux qui ne ressuscitent pas à la “la première résurrection. 20:6), tous ceux qui sont sujets à la seconde mort (Apoc. 20:14).
En outre, comme il n’y a qu’un Jugement pendant le millénium, les «trônes» mentionnés dans Apo. 20:4 doivent tenir séance conjointement avec le grand trône blanc. En outre, il est peu probable que «le Grand Trône Blanc» tienne puisse seul procéder au jugement.
Et de plus, puisque la première résurrection, la résurrection, survenant au début du millénium, ramène à la vie tous les saints, les justes, et personne d’autre, en conséquence la seconde résurrection, la résurrection survenant à la fin du millénium, ramène à la vie tous les impies, sans aucun juste en leur sein.
Tous ces derniers incidents aux dernières heures de la fin de l’Évangile, prouvent une fois de plus qu’aucun méchant ne vivra pendant les mille ans, les années après lesquelles la terre s’était enfuie et avant qu’elle ne soit renouvelée, et en conséquence, pendant tout ce temps personne ne doit ni sauvé, ni perdu.
Comme l’avons montré précédemment, tous les méchants meurent au début du millénium; d’abord la bête et le faux prophète, puis les autres, le reste du monde. (Voir Apocalypse 19:20,21.) Toutefois, les saints, les vivants et ceux qui sont ressuscités au début du millénium, vivront tous et règneront pendant mille ans avec Christ, et non pas Christ avec eux. Le reste des morts, le monde entier, ne revivra pas jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis (Apoc. 20:4,5).
« Je vais », dit Jésus « vous préparer une place. Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. » Jean 14: 2,3. De toute évidence, ceux qui vivent pendant le millénium, vivent avec Christ dans les demeures célestes. Puis, après les mille ans, révèle l’apôtre Jean, « la mer rendit les morts qui étaient en elle, la mort et le séjour des morts rendirent les morts qui étaient en eux; et chacun fut jugé selon ses oeuvres. » king james française.
Ainsi donc les méchants ressuscitent des morts à l’expiration des mille ans, et en conséquence Satan est relâché de sa prison, ce qui lui permet encore de tromper ceux dont les noms ne figuraient pas dans le livre de vie, “Gog et Magog, afin de les rassembler pour la guerre; leur nombre est comme le sable de la mer. Et ils montèrent sur la surface de la terre, et ils investirent le camp des saints et la ville bien-aimée. Mais un feu descendit du ciel, et les dévora.
« Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète. Et ils seront tourmentés jour et nuit aux siècles des siècles » Et la mort et le séjour des morts furent jetés dans l’étang de feu. C’est la seconde mort, l’étang de feu. C’est la seconde mort.» Rev. 20:7-10,14. Ce dernier évènement du dernier drame du péché, amène pour la terre une éternité sans péché..
D’autre part, puisque, à la fois vivants et saints ressuscités sont enlevés, pour “vivre et régner avec Christ», et puisque que tous ceux qui sont jugés devant le Grand Trône Blanc, sont jugés pendant leur mort, il est de plus en plus manifeste que les méchants ne vivront pas pendant les mille ans.Certainement pas, car le ciel et la terre se seront alors enfui, auront quitté leur première sphère, seront dépourvus de vie et devenus vides (Ésaïe 24:1-6;. Jer 4:23-26), seront devenus un “abime “ (Rev. 20:1) dans lequel personne ne saurait subsister. Nécessairement, les saints, qui seront épargnés, vivront et régneront avec Christ pendant mille ans avec Christ dans les Cieux des Cieux, où il y a «de nombreuses demeures». A la fin des mille ans, la ville, les maisons, la Nouvelle Jérusalem, et les saints avec elle. (Apoc. 21:2). Dès lors, les saints ne vivent pas avec Christ, mais Il vit avec eux (Ap 21:3).
Comme indiqué précédemment, quant au début du temps l’époque du Jugement Jean reçoit une vague indication selon laquelle celui devait avoir lieu « par la suite » au delà de son temps. Mais à Daniel fut révélé de manière précise qu’il devait avoir lieu quelque temps après la montée de la “petite corne” et avant que les saints ne possèdent le Royaume (Daniel 7:8-11). Toutefois, la date exacte est déterminée par la prophétie de Daniel 8:14 - “: Deux mille trois cents soirs et matins jours, puis le sanctuaire sera purifié », l’ivraie y serait enlevée. A ce temps-là, tandis que la purification est en en cours, l’Eglise proclame: “Craignez Dieu et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue.” Rev 14:07. (Pour un exposé complet de Daniel 8:14, lire le Tract n ° 3, Le Jugement et la moisson).
Quant au livre scellé de sept sceaux, le seul livre que «personne dans le ciel, ni sur la terre ... ne put ouvrir ... ni regarder», à l’exception du le Lion de la tribu de Juda, il s’agit incontestablement du livre dans lequel sont consignées les actions des hommes, comme les sceaux eux-mêmes le révèlent.
L’inspiration confirme ce fait en ces termes:
Le contenu du livre devient extrêmement clair: Il contient l’histoire du monde et les actions de toute l’humanité. Et, bien sûr, la logique veut qu’avec l’ouverture du livre, commence le Jugement Investigatif des actes du peuple de Dieu, comme la Révélation, elle-même, le dévoile. En outre, puisque, tant la phraséologie et le symbolisme de l’Apocalypse interdisent toute interprétation autre que celle qui est présentée ici, fait, la vérité de ces faits ne souffre maintenant d’aucune discussion.
Le sanctuaire (l’église), le lieu qui abrite le peuple de Dieu, est donc celui qui doit être purifié. Toutefois, en fin de compte, comme indiqué précédemment, tous les humains même les païens, doivent, comparaitre devant le Tribunal du Jugement Divin, devant “le Grand Trône Blanc.”
Ainsi, l’événement devait en fait survenir par « la suite » au –delà de l’époque de Jean, temps pendant lequel l’on devait examiner les choses qui survinrent avant l’époque de Jean, ainsi que celles qui eurent lieu au-delà de son époque, (Rev. 1:19) - les actions de tous les humains du début à la fin.
De manière prophétique, le jugement commença et les livres furent ouverts, mais personne, dans tout le vaste univers de Dieu, ne fut digne d’ouvrir le livre scellé, ni même de le regarder, à part l’Agneau, - le Sauveur du monde, le Roi des rois, le Lion de la tribu de Juda, notre Roi et avocat, Alpha et l’Oméga de la Création, le Commencement et la Fin. C’est ainsi que, en tant qu’ unique Défenseur, Celui qui a vécu parmi nous, est le seul qui puisse par son expérience personnelle, en toute bienveillance et en toute compassion, révéler les secrets du passé, du présent et de l’avenir-- le seul qui soit digne d’ouvrir le livre et de défendre l’humanité déchue.
La porte qui s’ouvrit au début de la vision de Jean, nous renvoie vers le jour des Expiations, le type, le seul jour pendant toute l’année où la porte séparant le lieu Saint du Lieu Très Saint était ouverte, où les deux pièces du Sanctuaire ne faisaient qu’une, et où la porte extérieure était fermée. Donc, ayant vu en vision le début de l’Expiation dans l’antitype, Jean vit la porte intérieure ouverte, et les deux appartements transformés en une seule pièce.
Dans le rituel Expiatoire typique, la destinée de tous ceux qui professaient être le peuple de Dieu, était fixée à jamais - ceux qui s’étaient conformés aux exigences de la loi étaient été épargnés, et ceux qui ne l’étaient , étaient “retranchés “ du peuple. Ainsi, doit-il en être également au jour antitypique des Expiations. De même, au grand jour de l’expiation définitive et de l’instruction du jugement, [Le Jugement des deux premières séances, le temps de séparer l’ivraie du blé, le mauvais poisson du bien, parmi les morts et les vivants - la moisson], les seuls cas pris en considération sont ceux des croyants.” (La Grande Controverse, p. 480), ceux qui ont, à un moment ou à un autre, accepté l’appel et qui ont le droit d’être vêtus du «vêtement de noces». Ainsi la question: “Le jugement va commencer par la maison de Dieu. Or, si c’est par nous qu’il commence, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Evangile de Dieu?” 1 Pier.4:17.
Alors que les registres s’ouvrent lors du Jugement, les vies de tous ceux qui ont été attrapés par le “ filet “ du salut (l’église) , bons ou mauvais, passent en revue devant Dieu, pour y être séparés. L’éligibilité de tous y est examinée et établie. En réalité, le Jugement c’est la moisson. Oui, toute ivraie, pour toujours arrachée et mis de côté pour être détruit, et tout bon grain, placé pour toujours dans le «grenier» ( le Royaume) pour le service du Maitre , seront séparés le jour de antitype des Expiations. Commençant par les premiers habitants de la terre, notre avocat présente le cas de chaque génération successive, et termine le jugement pré-millénaire, par les membres vivants de l’église.
La gloire de Dieu est représentée tel l’éclat de pierres précieuses. Et l’arc-au dessus du Trône du ugement révèle Sa promesse infaillible et Sa grande miséricorde; Il l’a révélé à Noé lorsqu’il proclama ces paroles:
“ Et Dieu dit: C’est ici le signe de l’alliance que j’établis entre moi et vous, et tous les êtres vivants qui sont avec vous, pour les générations à toujours: j’ai placé mon arc dans la nue, et il servira de signe d’alliance entre moi et la terre… et je me souviendrai de mon alliance entre moi et vous, et tous les êtres vivants, de toute chair, et les eaux ne deviendront plus un déluge pour détruire toute chair.” Gen. 9:12, 13, 15.
La présence de l’Agneau devant le trône nous assure que «si quelqu’un a péché, nous avons un Avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste.” 1 Jean 2:1. Les sept cornes de l’Agneau symbolisent la plénitude de la puissance et de l’autorité, dont le Christ déclare avec assurance: “. Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et la terre” Matt. 28:18. Son pouvoir illimité est pour notre bien, et à notre service pour notre usage. Il proclame: « si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne: Transporte-toi d’ici là, et elle se transporterait; rien ne vous serait impossible.” Matt. 17:20.
Les sept yeux de l’Agneau dénotent que tout Lui est ouvert et à nu devant Lui. « Où », demande le psalmiste «Irais-je loin de ton esprit, Et où fuirais-je loin de ta face? Si je monte aux cieux, tu y es; Si je me couche au séjour des morts, t’y voilà. Si je prends les ailes de l’aurore, Et que j’aille habiter à l’extrémité de la mer, Là aussi ta main me conduira, Et ta droite me saisira. Si je dis: Au moins les ténèbres me couvriront, La nuit devient lumière autour de moi; Même les ténèbres ne sont pas obscures pour toi, La nuit brille comme le jour, Et les ténèbres comme la lumière.”. Ps. 139:7-12.
Oui, les sept « cornes » symboliques, « les yeux» et les «lampes ardentes,” sont en effet «les sept esprits de Dieu,« l’œuvre de l’Esprit dans toutes les phases de l’histoire , envoyé par toute la terre, pour accorder aux saints la puissance contre les forces du mal, mais aussi illuminer l’Evangile du Christ, et leur donner une vision sur leur situation actuelle et sur leur gloire à venir, et tout le reste. D’où l’assurance donnée par le Sauveur: «Il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le Consolateur ne viendra pas vers vous; mais si m’en vais, je l’enverrai vers vous.” Jean 16:7. “Mais le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et toutes les choses à votre souvenir, tout ce que je vous ai dit.” Jean 14:26. Alors, de toute évidence, , tout ce qui l’Inspiration elle-même n’enseigne pas et n’interprète pas, ne mérite pas qu’on s’en souvienne, qu’on ne l’enseigne ou qu’on y prête oreille.
Etant au nombre de sept, les lampes ardentes ne peuvent représenter bien sûr, que l’église éternelle (Apo. 1:20) revêtue de la lumière de la Vérité de Dieu tout entière.- l’enseignement de la vérité présente qu’elle dispense à chaque génération successive depuis la fondation du monde, la vérité par laquelle les actes de tous seront examinés, et jugés, et par laquelle sera mesurée la justice de chacun de nous.
Ainsi, si quelqu’un rejette la puissance, la vision, la lumière de l’Esprit, en réalité, il pèche contre le Saint-Esprit, et « il ne lui ne sera pas pardonné ni dans ce monde, ni dans le monde à venir.” Matt. 12:32. Lors du jugement, un tel individu sera très certainement trouvé trop léger.
Quant à la mer de verre, Daniel la décrit «comme un fleuve de feu », tandis que pour Jean, c’est “une mer de verre, mêlée de feu.” Ce fleuve de feu venant du trône provisoire du jugement, et le Fleuve de la vie du trône administratif et éternel (Apoc. 22:1), doivent à certains égards, représenter quelque chose de commun. Et de quoi s’agirait-il? - Si le fleuve, ainsi que l’Arbre de Vie, est une représentation de l’essence qui perpétue la vie, alors la mer est une représentation de l’existence éternelle de la vie, parce que “la mer” est grenier la source de toutes les eaux – elle permet l’écoulement des rivières.
Le feu “, symbole parfait de la vie, et la «mer» parfait symbole de l’éternité, attestent que ces deux éléments proviennent du trône de Dieu uniquement.
Etant “Claire comme du cristal», cela signifie, bien sur, qu’elle est exempte de tout défaut. Ces dons, sans lequels toute autre chose ne que perte, sont librement accordés à tous ceux dont les péchés sont lavés dans le précieux sang de l’Agneau, le Sauveur, le Médiateur entre Dieu et les hommes.
“ Il n’entrera chez elle [la ville] rien de souillé, ni personne qui se livre à l’abomination et au mensonge; il n’entrera que ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l’agneau. »Apo. 21:27
De toute évidence, tous ceux qui vaincront “ la bête, et son image, et sa marque, et le nombre de son nom,” recevront leur récompense--, ils seront debout sur la mer de verre.”
L’ouverture consécutive des sept sceaux, et leur contenu individuel, révèlent respectivement que l’histoire de l’humanité est dicisée en sept périodes différentes.
Maintenant , la Vérité révèle que c’est par l’ouverture le premier sceau – par l’ouuverture de la premère section du livre—que commence le Jugement. Il va auusi de soi que devant le trône du Jugement de Dieu, au cours de ces trois phases, le symbolisme de l’Apocaliytique, depeint les nations, et les peuples, les saints les pécheurs, les églises les prélats, Satan et ses anges—le passé, le présent et l’avenir. Ainsi, «tous les livers de al Bible commencent et s’achèvent dans L’Apocalypse”—Conquérants Pacifiques , p. 520.
Et maintenant, en poursuivant l’étude ou le sujet, il sera bon de garder à l’esprit que toute interprétation de l’Écriture incapable comme il se doit de construire une structure indestructible de vérité et d’apporter une leçon d’une importance particulière pour le temps présent, est erronée, dépourvue de l’inspiration de l’Esprit de Vérité – c’est une chose vaine.
En outre, puisque l’information explicite fournie dans ces pages et la bonne explication des passages des Écritures en question ne peuvent être ignorée par tous ceux qui font preuve d’honnêteté envers eux-mêmes, alors il faut, pour leur satisfaction, que les bases de l’application des “choses” vues par Jean, soient fermement établies.
Comme le sait tout étudiant de la Bible, les Ecritures sont destinées à être la vérité à des moments donnés- « la nourriture au temps convenable», spécialement adaptée aux besoins du peuple . «Ces choses leur sont arrivées pour servir d’exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles. » 1 Cor. 10:11. En d’autres termes, les Écritures sont semblales à des obligations à long terme, ou à des bons, qui arrivent à échéance à un moment donné. Alors, de toute évidence, le temps fixé par l’Inspiration est le temps où l’on doit, pour ainsi dire les monétiser pour ainsi dire.
Ceci s’avère particulièrement vrai pour ce qui est de l’ Apocalypse, et puisque que nous sommes parvenus au temps même pour lequel, cette Révélation a été écrite, nous pouvons , avec l’expérience, réaffirmer de tout cœur et sans réserve: « Heureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie, et qui gardent les choses qui y sont écrites! Car le temps est proche. » Apo. 1: 3
Etant maintenant passé par ces préliminaires, l’étudiant de la vérité progressive devrait être prêt en toute intelligence à étudier La Révélation des choses qui doivent lui préparer la voie et lui permettre de tout cœur de savoir que le temps est maintenant proche, où une connaissance de l’Apocalypse lui permettra de subsister au «grand et terrible jour de L’Eternel.” Il devrait être en mesure de voir que le moment est venu de se prévaloir de la connaissance des «choses» qui ne pouvaient pas être révélées avant --L’ OUVERTURE DES SCEAUX.
“Je regardai, quand l’Agneau ouvrit un des sept sceaux, et j’entendis l’un des quatre êtres vivants qui disait comme d’une voix de tonnerre: Viens.Je regardai, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait avait un arc; une couronne lui fut donnée, et il partit en vainqueur et pour vaincre.
“Quand il ouvrit le second sceau, j’entendis le second être vivant qui disait: Viens. Et il sortit un autre cheval, roux. Celui qui le montait reçut le pouvoir d’enlever la paix de la terre, afin que les hommes s’égorgeassent les uns les autres; et une grande épée lui fut donnée. »
Quand il ouvrit le troisième sceau, j’entendis le troisième être vivant qui disait: Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval noir. Celui qui le montait tenait une balance dans sa main. Et j’entendis au milieu des quatre êtres vivants une voix qui disait: Une mesure de blé pour un denier, et trois mesures d’orge pour un denier; mais ne fais point de mal à l’huile et au vin.
Quand il ouvrit le quatrième sceau, j’entendis la voix du quatrième être vivant qui disait: Viens.Je regardai, et voici, parut un cheval d’une couleur pâle. Celui qui le montait se nommait la mort, et le séjour des morts l’accompagnait. Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre. » Apo. 6 :1-8
Etant donné que les sceaux contiennent l’histoire du monde, les différentes couleurs des quatre chevaux - blanc, rouge, noir, et pâle – représentent de manière manifeste quatre situations différentes qui vont se succéder dans le temps.
En outre, la couronne du premier cavalier , et l’épée du second , mais aussi la balance du troisième, et le nom de la mort porté par le quatrième, - , révèlent, tous les quatre, aussi simplement que peut le dépeindre le symbolisme divin,, que le actes de l’homme sont passés du bien au mal, puis de mal en pis et que l’homme a besoin d’aide pour sortir de sa brutalité, a besoin d’être rééduqué à la volonté de son Créateur. Toutefois, la révélation de la volonté de Dieu, ne deviendra claire que dans la mesure où l’on désire renoncer à ses théories et à sa propre volonté. Pour Moise , ce fut mille fois plus facile de conduire le peuple hors d’Egypte, que de les débarrasser de l’Egypte Tirant leçon de leurs pierres d’achoppement, écartant sur le champ, toute théorie et toute volonté propre, ne s’octroyant ni quarante ans ,ni même quarante jours le Caleb et Josué d’aujourd’hui verra sans l’ombre d’un doute que les chevaux dépeignent le produit de la création de Dieu, mais qu’ils sont gouvernés (conduits ) par l’homme. Et de quoi pourrait-il d’autre, sinon la terre, que l’homme fut chargé d’assujettir?
Donc de manière manifeste, tout autre possible représentation dépeint par ce symbolisme (les chevaux et les cavaliers), révèle avec certitude que l’homme, en s’écartant du bien, s’est abaissé, a perdu la couronne que Dieu lui a donnée et avec elle son cheval blanc, son gouvernement juste et pacifique. En clair, c’est ce qui était jadis pur, «blanc», sans tache, est devenu, à cause de l’homme, entâ ché d’impureté, de tyrannie et de querelle, de domination et de meurtre.
En raison de la multiplication du péché, les malédictions s’ajoutaient les unes aux autres, et en conséquence le cheval blanc fut remplacé par le cheval rouge, le cheval rouge par le cheval noir et le cheval noir par le cheval pâle.
Maintenant, afin d’ explorer la vérité contenue dans chacun des sceaux, à savoir les évènements que le livre scellé porte à l’attention à la fois de la Cour qui entoure le trône de l’Ancien des Jours, et à notre attention qui lisons avec un esprit ouvert à la recherche de la vérité salvatrice, commençons par --LA SYMBOLISATION DU PREMIER SCEAU.
« Je regardai, quand l’agneau ouvrit un des sept sceaux, et j’entendis l’un des quatre êtres vivants qui disait comme d’une voix de tonnerre: Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait avait un arc; une couronne lui fut donnée, et il partit en vainqueur et pour vaincre.» Apo. 6:1,2.
Naturellement, le premier sceau, le sceau par lequel commence le jugement, doit nécessairement contenir les éléments ayant trait au début même de la création de la race humaine. Donc, en toute logique, le cheval blanc, le premier apparaissant dans ce symbolisme identifie la condition première du monde -- un monde pur et sans péché, doté d’un dirigeant (d’un cavalier) de droit Divin, qui dès le départ n’avait d’autre objectif que d’assujettir la terre et de la remplir d’ êtres éternels semblables à Dieu. La terre elle-même était enveloppée d’un manteau de beauté et de pureté, comblée de toutes les merveilles de la terre et de la mer; un monde où rien ne faisait défaut.
Dans le jardin d’Eden » il y avait des arbres de toutes les variétés, dont un grand nombre étaient chargés de fruits ou exhalaient des parfums délicieux. La vigne... laissait gracieusement ployer ses sarments sous le poids d’un fruit succulent, coloré des teintes les plus riches et les plus variées. » Patriarches et Prophètes p. 24
La terre dans sa jeunesse, remplie de fleurs délicates et recouverte d’un tapis de verdure, encadrée par l’azur des cieux, exhibait sa beauté et son ‘élégance naturelle qui défierait toute description humaine. Une parfaite merveille débordant de vie, sans fausse note que seul pouvait produire le grand Artiste en Chef.
Le cavalier et son cheval blanc (le roi couronné par Dieu, Adam, et son gouvernement pacifique, son cheval blanc) sont, par conséquent, les premiers à être pesés dans la balance, les premiers à comparaitre devant le Trône du jugement. Par conséquent, il nous est à nouveau rappelé que cet événement investigatif, le Jugement, est celui là même qui devait avoir lieu «par la suite » au-delà” de l’époque de Jean, bien des années après le premier siècle de l’ère Chrétienne.
La couronne du cavalier et son arc évoque à l’esprit le premier rôle dévolu à l’homme, à l’instant où Dieu dit: “Faisons l’homme à notre image, selon notre la ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. “ Genèse 1:26. Et Dieu a béni Adam et Eve, et Dieu leur dit: “Soyez féconds, multipliez, et remplissez la terre et soumettez-la», l’assujettissez. Genèse 1:28.
Il est donc manifeste, que devant le Trône du Jugement, le cheval blanc, le cavalier, et sa couronne, identifient symboliquement Adam, le roi créé par Dieu, et son royaume. Et si la seule chose qu’il reçut ordre de conquérir, fut la terre, en la remplissant et en l’assujettissant», alors dans le domaine du symbolisme, que pourrait logiquement représenter « l’arc », l’instrument de la conquête sinon Eve?
La génération suivante appelée à rendre compte de sa foi et de sa fidélité, est mise en lumière dans --LA SYMBOLISATION DU SECOND SCEAU.
"Et quand Il a ouvert le deuxième sceau, j'ai entendu la deuxième bête dire: Viens et vois. Et il sortit un autre cheval roux; et il fut donné à celui qui était assis dessus de prendre la paix de la terre, et de se tuer l'un l'autre, et une grande épée lui fut donnée. "Apo 6: 3 , 4.
Puisque le cheval blanc et son cavalier couroné représentent la première période de l’histoire de l’humanité, ainsi, le cheval rouge et son cavalier meurtrier et destructeur, doit représenter la période suivante, la période pendant laquelle le meurtre et la guerre éclatèrent pour la première fois. Abel, bien sûr, en fut la première victime. Et en conséquence, le monde entier du temps de Noé fut détruit par le déluge, et « le péché avait amené sur la terre une troisième et affreuse malédiction reposait sur elle, en conséquence du péché.” - Patriarches et Prophètes, p. 84.
“Malgré ce châtiment et cette leçon pleine d’enseignements, dès que les habitants de la terre se furent multipliés après le déluge, le péché lui aussi se multiplia. Et bien qu’ils ne pussent que reconnaitre que la prédiction de Noé du déluge était juste, ils ne crurent pas à sa prochaine prédiction, selon laquelle il ne surviendrait plus de «déluge pour détruire la terre.” Genèse 9:11. Même de l’arc en ciel dans la nue, le propre témoignage du Seigneur de son engagement de ne pas inonder la terre une seconde fois, ne réussit pas à les en convaincre.
. . .
Quel véritable mystère que le péché! D’abord, ils ne crurent pas à l’éventualité même du déluge, et ils ne crurent pas ensuite à l’impossible arrivée d’un autre déluge! En fait, le jugement des incroyants est aussi insensé que celui d’une campagnarde qui, voyant un train trainer sur les rails, déclara affirma avec force, “Il ne va jamais démarrer!” Puis, après l’avoir vu démarré s’est écrié avec autant de force qu’auparavant, il ne s’arrêtera jamais! “ Ainsi, alors que l’esprit de l’incrédulité dans la Parole a toujours engourdi l’esprit et soumis le corps au péché et à la corruption, même au temps où les hommes étaient forts et vivaient longtemps, ce même esprit a une emprise encore plus grande sur l’humanité ‘aujourd’hui.
Au lieu de les affranchir de la crainte, la Parole de Dieu, au travers de Noé poussa ceux qui vécurent après le déluge à ressentir l’incontournable nécessité de construire la tour de Babel comme moyen de défense contre un second déluge. Toutefois, Cependant, désapprouvant leur incrédulité et leurs fausses alarmes, le Seigneur manifesta son déplaisir en s’immisçant dans leur projet inique et insensé: Il détruisit leur tour et confondit leur langue. C’est ainsi que la confusion de Babel (Genèse 11:08, 9) donna naissance aux races et aux langues qui existent aujourd’hui.
Enfin, alors que les constructeurs, en proie à la confusion, se séparèrent en groupes, ceux qui vivaient en voisins commencèrent à se quereller; et devenues, en fin de compte, des nations, leurs querelles se transformèrent en guerres. En conséquence, la vérité historique qui veut que les guerres éclatèrent pour la première fois après la confusion des langues, montre que le cheval roux et, son cavalier, en particulier représentent la période durant laquelle la tour de Babel fut totalement détruite, et où la paix fit la place aux guerres.
Par ailleurs, l’expression, « enlever la paix de terre », constitue une autre preuve irréfutable car elle implique à l’évidence que la paix existait avant ce temps-là.. Toutefois, les conséquences du péché d’Adam ne s’arrêtèrent pas à cet acte de destruction des biens et des personnes, qu’est la guerre. Il conduisit les descendants d’Adam à une plus grande dégradation, à celle de l’adoration des idoles, celle qui détruit les âmes au moyen de la religion, et qui, dans le drame du péché, se révèle au travers de --LA SYMBOLISATION DU TROISIÈME SCELLÉ.
« Quand il ouvrit le troisième sceau, j’entendis le troisième être vivant qui disait: Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval noir. Celui qui le montait tenait une balance dans sa main. Et j’entendis au milieu des quatre êtres vivants une voix qui disait: Une mesure de blé pour un denier, et trois mesures d’orge pour un denier; mais ne fais point de mal à l’huile et au vin.» Apo. 6:5,6.
Comme nous l’avons vu, le cheval blanc représente l’époque où l’homme gouvernait la terre alors qu’elle était encore pure et libre. Or puisque le noir est l’opposé du blanc, le cheval noir doit nécessairement représenter l’époque où l’homme dominait la terre pendant la captivité et les ténèbres spirituelles une condition à l’opposée de celle représentée par le cheval blanc.
Ceci est confirmé par l’histoire: Du temps d’Abraham, environ seulement trois cents ans après le déluge, le culte des idoles avaient envahi les habitants du monde. C’est à ce moment qu’ Abraham quitta Charan, la maison et le pays de son père (Genèse 11:31; 12:1). Ses descendants, le peuple Israël, devinrent finalement des esclaves de Pharaon, et par la suite ceux de Nebuchadnezzer, roi de Babylone.
La balance dans la main du cavalier devrait déterminer encore avec plus de clarté de l’étendue de la période du cheval noir et de son cavalier, et ce qu’ils qu’ils représentent. Comme nous l’avons déjà vu l’arc du premier cavalier, représente le moyen par lequel Adam domina la terre (car de lui sortit toute la race humaine); et l’épée du second cavalier, le moyen par lequel les descendants d’Adam enlevèrent la paix de la terre. De la même manière, la balance du troisième cavalier doit nécessairement représenter la nouvelle contribution apportée par l’humanité…Et que pourrait représenter le symbolisme sinon une forme de mercantilisme? L’on peut aisément reconnaître qu’un homme en possession d’une balance doit certainement s’intéresser à des activités commerciales.
Du temps d’Abram, les échanges commerciaux entre les nations était quelque chose d’inconnu. Mais au cours de la période suivante, la période représentée par le cheval noir, cette idée fit son apparition. C’est alors que Sidon et Tyr devinrent des principaux centres commerciaux. Et l’Inspiration propose cette question: «“Qui a pris cette résolution contre Tyr, la dispensatrice des couronnes, Elle dont les marchands étaient des princes, Dont les commerçants étaient les plus riches de la terre? » Esaie 23:8.
Tyr, la reine des Phéniciens ne se trouvait q »’à courte distance de Sidon. “Dans le temps, ils ont été d’étendre leur commerce colonies dans toute la Méditerranée, et jusque dans les terres d’autres, toujours à la recherche de nouveaux secteurs commerciaux et des centres commerciaux. Ils ont été les abeilles de l’ancien monde transportant le pollen de la culture partout où ils allaient . Les nécessités du commerce international et les a conduit à un alphabet parfait, et d’eux le monde occidental, il a obtenu. Dans certains égards, ils sont uniques dans le monde antique, et cette distinction a été enterré avec eux. Car ils n’étaient pas intéressés par des conquêtes, enregistrer commerciale;. ils n’ont pas l’esprit pour rendre hommage à des puissances militaires, tant que ces pouvoirs ne portait pas atteinte à leurs droits du commerce Ils avaient une capacité grecque comme pour les assimiler à eux-mêmes quelle que soit l’Egypte, la Babylonie, l’Assyrie, la Perse ou toute autre phase de la civilisation offerts, mais leur génie en chef réside dans invention, compétences techniques, l’activité, et dans l’industrie, le travail du fer, or, ivoire, verre, et les teintures de pourpre ils se tenaient dans le monde antique sans égal…
«...Grâce à leurs villes coulait le commerce extrêmement rentable de l’Arabie et de l’Est: et si leurs fabricants ont été occupés à tourner leurs produits de métaux, de verre, et le violet par mer et par terre ils ont voyagé partout dans le monde - les missionnaires du commerce -. - le maître-négociateurs de l’Ancien Monde ». - Des connaissances essentielles, les Phéniciens, Vol. I, p. 69,70.
L’ordre, « Ne faites pas du mal à l’huile et au vin » vint du milieu du trône, de la part l’Ancien des jours, et non pas du cavalier. Par conséquent, les deux denrées, l’huile et le vin, ne représentent pas seulement qulequechose que seul Dieu peut créer, mais, aussi, dont Il peut seul déterminer la préservation de produits que les méchants pourraient détruire; d’où la nécessité pour Lui de mettre en garde en garde contre quiconque les détruirait. Et quelles autres denrées spirituelles l’huile et le vin pourraient-ils représenter à ce moment particulier - la période du cheval noir – sinon les produits engendrés par la Bible à cette époque? En outre, presque tous les étudiants de la Bible, admettent que «l’huile » symbolise la vérité prophétique , vérité qui éclaire l’avenir, qui illumine le sentier du voyageur ( Ps. 45:7;. Zac. 4:12); et que le vin représente cette partie de la vérité qui réjouit celui la reçoit, qui provoque chez ce dernier un comportement différent du passé. (Ésaïe 61:1-3).
Pour me résumer, il est évident que l’ordre, “Ne faites pas de mal à l’huile et le vin,” interdit l’interférence avec les rédaction des Ecritures, la Bible. Ceci montre à nouveau que l’ouverture du troisième sceau dévoile la période pendant laquelle l’alphabet fut inventé et celle qui marqua l’origine du mercantilisme; la période durant laquelle fut rédigée la Bible, et durant laquelle une nation assujettit une autre; la période qui donna donné naissance aux empires.
Ainsi, alors que la période de l’ancien Testament s’achève avec le troisième sceau, le début du Nouveau Testament se révèle a travers --LA SYMBOLISATION DU QUATRIÈME SCEAU.
« Quand il ouvrit le quatrième sceau, j’entendis la voix du quatrième être vivant qui disait: Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval d’une couleur pâle. Celui qui le montait se nommait la mort, et le séjour des morts l’accompagnait. Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre. »Rev. 6:7, 8.
Puisque le cheval pâle se situe dans la même période que la bête indescriptible de Daniel 7:7,8 (voir p. 16,17), la période postérieure au troisième sceau, ces deux périodes ont parc conséquent quelque chose de semblable. En effet, sa couleur étant pâle, blafarde, dépourvue, d’un teinte ou d’un ton spécifique, le cheval est en dernière analyse, indescriptible lui aussi. Bien évidemment, le cavalier du cheval de couleur pâle est le pendant de celui qui prononcera des paroles contre le Très Haut, qui opprimera les saints du Très Haut, et qui « espérera changer les temps et la loi. ».” Dan. 7:25. L’on voit qu’il représente l’apogée de l’idolâtrie. Le gouvernement de la Rome antique est parfaitement symbolisé par la bête indescriptible, car en vérité son administration était un mélange de lois civiles et religieuses, de doctrines Païennes et de doctrines Chrétiennes. Impossible de dire si i le gouvernement romain était en réalité païen ou chrétien, juif ou païen.
Le nom du cavalier “la mort”, représente parfaitement l’esprit de persécution et les cruautés, d’alors, perpétrés par les Juifs et les Romains. L’histoire et la prophétie confirment toutes deux que la puissance subversive de Romaine mangeait, brisait, et foulait aux pieds ce qu’il restait; “Dan. 7:19.
La vérité concernant le “quart de la terre», sur lequel il leur fut donné le pouvoir de “tuer avec l’épée, la famine, et avec la mort, et avec les bêtes de la terre,” est facile à découvrir : En divisant 6000, les années de la création jusqu’au début du millenium, en quatre parties égales, nous avons 1500 années (“le quart »), temps au terme duquel ce pouvoir commença à décliner. Encore une fois, puisqu’il est vrai que le massacre des saints a commencé avec la crucifixion du Christ, ce «quart de la terre» a donc commencé à partir de ce moment-là et a pris fin avec la «confession d’Augsbourg,» document établi par Luther et présenté à la diète d’Augsbourg à l’empereur, Charles Quint, en 1530, - exactement 1500 ans après la résurrection du Christ (en considérant que l’ère chrétienne est pré-date de 3 1/ 2 années pre-date), le temps où la puissance romaine fut effectivement sur le déclin.
Ces déductions sont encore plus contestables à la lumière du fait historique montrant que la lutte des protestants contre le despotisme, a finalement entrainé la fin de la persécution. C’est ainsi que cette partie de l’Écriture en cours de discussion, fut accomplie en 1530 par l’affaiblissement du pouvoir judéo-païenne et pagano chrétien-païen »avec l’épée, la faim, la mort, et les bêtes.
(Cette partie de la prophétie, incidemment, renverse l’idée erronée qui veut que la terre existe depuis pendant plus de 6.000 ans.)
Il est bien de noter, à ce stade, qu’alors que le nombre de chevaux, quatre, représente les quatre coins cardinaux, le nombre de sceaux, sept, désigne la plénitude de l’Evangile, le scellement des saints.
Après avoir vu la révélation de la vérité sur les quatre premiers sceaux, nous allons maintenant explorer --LA SYMBOLISATION DU CINQUIÈME SCEAU.
Quand il ouvrit le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été immolés à cause de la parole de Dieu et à cause du témoignage qu’ils avaient rendu. Ils crièrent d’une voix forte, en disant: Jusques à quand, Maître saint et véritable, tardes-tu à juger, et à tirer vengeance de notre sang sur les habitants de la terre? Une robe blanche fut donnée à chacun d’eux; et il leur fut dit de se tenir en repos quelque temps encore, jusqu’à ce que fût complet le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères qui devaient être mis à mort comme eux. Apo. 6:9-11.
La certitude que les âmes criaient sous l’autel, lieu d’où est dispensée la vérité de Dieu, atteste de manière évidente qu’elles furent tuées à cause de leur fermeté dans la Parole de Dieu, et, qu’elles reçurent des robes blanches en raison de leur fidélité -- elles furent jugées dignes en faveur de l’éternité. Qu’il s’agisse de martyrs de la période précédente, la période du quatrième sceau, il en ressort clairement par le fait qu’ils étaient déjà morts quand le cinquième sceau fut ouvert.
En outre, un autel dénote le renouveau de la foi, une réforme. Telle en fut la signification pour Noé, Abraham, Isaac et Jacob, lorsqu’ils construisirent des autels (Genèse 8:20; 12:8; 26:25; 35:14). Le fait que les « âmes soient sous l’autel », indique qu’elles ont sacrifié leur vie pour une cause semblable à celle des martyrs durant la Réforme protestante.
Et la question: «Jusques à quand, Maître saint et véritable, tardes-tu à juger, et à tirer vengeance de notre sang sur les habitants de la terre? mais aussi la réponse qui leur est faite, “ et il leur fut dit de se tenir en repos quelque temps encore, jusqu’à ce que fût complet le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères qui devaient être mis à mort comme eux », prouvent de manière concrète que la persécution et le martyre survenus au quatrième sceau devaient se prolonger au cinquième sceau, et que le Jugement des morts (les martyrs) ne devait commencer qu’après la fin de la persécution eût cessé, mais, qu’elle commencerait alors, certainement .
Cette séquence d’événements historiques nous amène maintenant au temps des prochains événements, révélés dans --LA SYMBOLISATION DU SIXIÈME SCEAU.
Je regardai, quand il ouvrit le sixième sceau; et il y eut un grand tremblement de terre, le soleil devint noir comme un sac de crin, la lune entière devint comme du sang, et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme lorsqu’un figuier secoué par un vent violent jette ses figues vertes. APo. 6:12,13.
L’une des croyances fondamentales de la dénomination stipule et que les prophéties du sixième sceau ont commencé de s’accomplir avec le grand tremblement de terre de Lisbonne de Novembre 1, 1755. Suite à ce tremblement de terre, le 19 mai 1780, le soleil s’obscurcit, et la lune devint comme du sang la nuit d’après. Puis vint la “chute des étoiles,” la grande pluie météorique du 13 de Novembre, 1833 (La Tragédie des siècles , p. 304-309, 333, 334).
Anticipant Dans la perspective de l’arrivée de ces manifestations célestes (les signes des temps), Jésus avait annoncé qu’ils surviendraient “immédiatement après que la tribulation» eût cessé. (Matt. 24:29). Ainsi, alors que la paix, les guerres, le mercantilisme, l’écriture, et la persécution constituent les signes des temps et l’identification des cinq premiers sceaux, de même le tremblement de terre, l’obscurcissement du jour, la pluie des météorites constituent sont les signes des temps et l’identification du sixième sceau.
Toutefois ces désordres mondiaux et ces manifestations célestes les années 1755 années et 1833, semblent en elles mêmes être les présages des choses survenant pendant le jour grand et redoutable de l’Éternel. “Si cela est vrai, alors le tremblement de terre préfigure le prochain criblage, parmi les nations, comme le prédisent les prophètes:
“.Voici, le nom de l’Éternel vient de loin; Sa colère est ardente, c’est un violent incendie; Ses lèvres sont pleines de fureur, Et sa langue est comme un feu dévorant; Son souffle est comme un torrent débordé qui atteint jusqu’au cou, Pour cribler les nations avec le crible de la destruction, Et comme un mors trompeur Entre les mâchoires des peuples; et les cyprès seront terriblement secoués..” Isa. 30:27,28; Nah. 2:3.( version française King James)
L’obscurcissement du soleil témoignerait de la fin de l’œuvre évangelique, la fin du temps de grâce, le temps où « les hommes «iront çà et là pour chercher la parole de l’Éternel, et ne la trouveront pas.” «Car voici, les ténèbres couvrent la terre, et l’obscurité les peuples.” Amos 8:12; Isa. 60:2.
La lune, associée au soleil, constitue un parfait symbole de l’église, l’agent par lequel la Parole de Dieu, la lumière du monde, est réfléchie. Devenant comme du sang, immédiatement après l’obscurcissement du soleil, et refusant de réfléchir la lumière, elle constitue un parfait présage de l’église qui a achevé son œuvre en faveur du salut, et qui n’a plus besoin de réfléchir la lumière de l’Évangile. Et l’église elle-même, bien sûr, à cette époque-là empreinte de la vie éternelle, est délivrée de la destruction, tout comme les premier-nés dans les demeures dont les linteaux des portes poteaux avaient été badigeonnés du sang du sacrifice, le soir de la Pâque dans le pays d’Égypte.
Les étoiles tombant du ciel évoquent le jour grand et terrible jour du Seigneur - le jour où “les cieux ... passeront » (2 Pierre 3:10.), le jour où tous les armées seront dissoutes, et où le Diable et son armée, aussi bien que les méchants dans l’Eglise et dans le monde, “doivent tomber, comme la feuille de la vigne, comme celle du figuier. »Esa. 34:4.
Tous ces signes, tels de fidèles témoins, attestent que le sixième sceau, la sixième période de temps, amène le grand jour de Dieu, la colère de l’Agneau.
« Le ciel se retira comme un livre qu’on roule; et toutes les montagnes et les îles furent remuées de leurs places. Les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes et aux rochers: Tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l’agneau; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister? »Apo. 6:14-17.
Ces versets retracent le sort, la crainte, et le remords de tous ceux qui n’ont pu subsister au jour du jugement des vivants, le jour grand et terrible du Seigneur -- la colère de l’Agneau lors du grand «temps de détresse tel qu’il n’y a jamais eu » (Dan. 12:1), « le jour faisant suite à l’apparition de » «Élie, le prophète» antitype (Malachie 4:5) -- oui, le jour où ceux qui ne se sont pas revêtus de l’habit de noces, seront jetés dans les ténèbres du dehors, où il ya à des grincements de dents (Matthieu 22:11-13).
De plus, dans ces passages, (Apo. 6:14-17), affirme l’Esprit de Vérité « deux catégories de personnes nous sont présentées.» Les unes se sont laissées séduire et se sont jointes aux ennemis du Seigneur. Elles ont méconnu les messages qui leur avaient été adressés et se sont drapées dans leur propre justice. Témoignages pour l’Église, Vol. 3, page 494.
Ainsi donc, alors que les quatre premiers sceaux nous ont permis de traverser les périodes où les œuvres de l’homme sont manifestes les trois derniers sceaux nous mènent au temps de Dieu, le temps où Sa vérité et ses œuvres sont rendues manifestes.
Que l’œuvre de cette Cour connaisse, à ce stade particulier de l’Écriture (Apo. 6:14-17), une forme d’apogée n’est pas un mystère. Le fait qu’elle porte la marque d’événements mettant un terme au le règne du péché, et que même les pécheurs en prennent eux-mêmes conscience, indique de manière particulièrement claire que le jugement des morts s’achève au sixième sceau , et que commencent les préparatifs en vue du jugement des vivants. . C’est le «jour terrible » pour les méchants.
En outre, puisque la première phase du Jugement s’achève avec le sixième chapitre de l’Apocalypse, la seconde phase du Jugement commence avec le septième chapitre; c’est-à-dire qu’il commence par le scellement des vivants, les prémices. C’est le “grand jour” pour les justes.
Après cela, je vis quatre anges debout aux quatre coins de la terre; ils retenaient les quatre vents de la terre, afin qu’il ne soufflât point de vent sur la terre, ni sur la mer, ni sur aucun arbre.
Et je vis un autre ange, qui montait du côté du soleil levant, et qui tenait le sceau du Dieu vivant; il cria d’une voix forte aux quatre anges à qui il avait été donné de faire du mal à la terre et à la mer, et il dit: Ne faites point de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu’à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu. Et j’entendis le nombre de ceux qui avaient été marqués du sceau, cent quarante-quatre mille, de toutes les tribus des fils d’Israël: .” Rev. 7:1-4.
L’idée que les quatre vents doivent souffler et que les quatre anges doivent frapper dès que les serviteurs seront scellés au front témoignent de l’imminence du temps de détresse tel qu’il n’y a jamais eu. (Dan. 12:1).
Soufflant des quatre coins du globe, les vents doivent représenter une sorte de désordre mondial. De plus, et aussi, de toute évidence, le fait que les vents soufflent et que les anges doivent faire du mal, représentent deux armées en conflit. Les vents qui soufflent, représentent la colère des nations, et les anges qui font du mal, représentent l’exécution du jugement du Seigneur contre ses ennemis. En d’autres termes, les anges et les vents représentent un conflit entre Dieu et les nations, impliquant à la fois les saints et les pécheurs. C’est, en réalité, le grand jour redoutable de l’Eternel.
La différence entre la « grande tribulation telle qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde » (Matt.24:21) et le « temps de détresse tel qu’il n’y aura jamais depuis qu’une nation existe sur la terre » (Dan. 12:1), c’est que durant la « grande tribulation », les saints sont tués (Matt. 24:21,22), tandis que pendant le temps de détresse, ils en sont délivrés. (Dan. 12:1)
‘Que les anges retiennent les vents ne signifie qu’ils empêchent les nations de se faire la guerre entre elles, cela se traduit clairement par le fait qu’ils n’empêchent pas les vents de s’entrechoquer (le choc d’une nation contre une autre) mais plutôt de nuire à la terre, à la mer, et aux arbres. En outre, que les nations du nord et du sud, de l’Est et de l’Ouest fussent engagés dans la Première Guerre mondiale, mais aussi dans la Seconde Guerre mondiale, alors que les 144.000 ne sont pas encore scellés, voilà une autre preuve irréfutable que la détresse prédite par la menace des vents et la nuisance des anges est encore à venir. Qu’il s’agisse d’un désordre mondial cela se voit encore par le fait que les vents d’une part et les anges d’autre part doivent frapper la terre et la mer.
Comme il est établi d’avance que Satan s’oppose aux saints, et que le Seigneur s’oppose à la multitude de ceux qui haïssent la vérité et des impies, le sujet devient tout à fait clair: Lorsqu’ ils seront lâchés, les vents frapperont le « reste » fidèle, ceux qui seront laissés après que la terre a ouvrira sa bouche et engloutira “le fleuve”, « l’ivraie » (Apoc. 12:16, 17); mais les anges qui se tiennent prêts à faire du mal, frapperont ceux qui font la guerre contre le reste. Ceux dont les noms se trouvent dans le livre, sont «délivrés». Dan. 12:1 Puisque les 144.000, les serviteurs de Dieu, ne sont pas encore scelles (entourés, protégés , gardés et prêts à prendre leur poste sur le mont Sion avec l’Agneau, mais sont encore mêlés avec l’ivraie), les anges reçoivent l’ordre de retenir le conflit.
Par conséquent, lorsque cette œuvre de scellement sera achevée, les anges qui retiennent les vents, les laisseront souffler, et les anges qui doivent nuire à la terre, à la mer et aux arbres, commenceront la tâche qui leur est assignée. En d’autres termes, laisser les vents, c’est permettre à la bête à deux cornes de décréter que « tous ceux qui n’adoreraient pas l’image de la bête fussent tués. » (Apoc.13:15); et permettre aux anges de faire du mal, c est de permettre au décret du Seigneur de suivre son cours prendre effet: «Et un autre, un troisième ange les suivit, en disant d’une voix forte: Si quelqu’un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main, il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre, devant les saints anges et devant l’agneau. » Apo. 14:9,10. Cet avertissement sera suivi de la prédiction suivante:
« Et les quatre anges qui étaient prêts pour l’heure, le jour, le mois et l’année, furent déliés afin qu’ils tuassent le tiers des hommes ». Ap. 9:15.
Les deux décrets seront en vigueur( prendront effet) après le secllement des 144 000.
L’on voit ici que d’entre les prémices de la moisson proviennent les 144000, les serviteurs de Dieu en vue l’œuvre finale de la grande moisson. Ces sont les premiers saints à être à jamais débarrassés de l’ivraie. Prépare-toi, mon Frère, ma Sœur, car le temps est proche.
Nous venons de voir que les six premiers sceaux révèlent une phase de vérité couvrant l’histoire du monde de l’époque d’Adam à notre époque. Cette phase de vérité révèle le scellement des prémices et des seconds fruits: D’entre les prémices provinnent les 144000: 12.000 de chacune des douze tribus des enfants d’Israël. Ils ont traversé les siècles d’abord en tant que Jacobites, puis en tant Chrétiens. Après eux, viennent les seconds, la grande foule “de toutes les nations.” Rev 7:9-17.
(La théorie selon laquelle les saints vivants à la venue du Seigneur ne sont qu’au nombre 144.000, est discréditée en ce qu’elle ne laisse aucune chance, à quiconque d’être sauvé à l’exception les descendants de Jacob; même pas les descendants d’Abraham, sauf par le biais de Jacob lui-même. Par ailleurs, cette théorie vide le terme «prémices» de sa substance, car elle ne pas soutient pas la notion de second fruits défend pas les fruits.
Le reste de la revelation est contenu dans --LA SYMBOLISATION DU SEPTIÈME SCEAU.
Quand il ouvrit le septième sceau, il y eut dans le ciel un silence d’environ une demi-heure. Et je vis les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et sept trompettes leur furent données.
Et un autre ange vint, et il se tint sur l’autel, ayant un encensoir d’or; on lui donna beaucoup de parfums, afin qu’il les offrît, avec les prières de tous les saints, sur l’autel d’or qui est devant le trône. La fumée des parfums monta, avec les prières des saints, de la main de l’ange devant Dieu.
“Et l’ange prit l’encensoir, le remplit du feu de l’autel, et le jeta sur la terre. Et il y eut des voix, des tonnerres, des éclairs, et un tremblement de terre. Et les sept anges qui avaient les sept trompettes se préparèrent à en sonner.” Rev. 8:1-6.
Après un certain temps, les manifestations liées au Jugement-- les voix “disant: Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu Tout-Puissant», les tonnerres et les éclairs, - cessent l’espace d’une demi-heure; ce qui indique très certainement que la Tribunal de la première session de Jugement a ajourné.
A la suite de quoi, les sept anges reçoivent les sept trompettes. Entre-temps , l’ange qui se tient devant l’autel, offre les prières de tous les saints, prend l’encensoir, le remplit du feu de l’autel, et le jette sur la terre. C’est alors que le feu du ciel , les “tonnerres, les éclairs, les voix,” qui ont accompagné l’ouverture la première session du jugement du sanctuaire céleste (Apo. 4:5), descendent sur la terre en ordre inverse (voix , tonnerres, éclairs – Apo. 8:5); ce à quoi il faut ajouter un tremblement de terre.
Puis les sept trompettes, sonnent l’une après l’autre. Au moment où sonne la septième trompette (non pas à l’ouverture du septième sceau) de «fortes voix», se font entendre, disant: “Le septième ange sonna de la trompette. Et il y eut dans le ciel de fortes voix qui disaient: Le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ; et il régnera aux siècles des siècles.” Rev. 11:15.
Le silence d’une demi-heure dans le ciel amène les voix vers la terre, et au son de la septième trompette le mystère de Dieu est accompli (Rev.10:7). C’est alors que «le royaume du monde est remis à notre Seigneur.” Qu’est-ce que tout cela signifie? - Tout simplement ceci:
Comme nous l’avons vu, le silence sépare les deux sessions du Jugement précédent le millenium: un jugement pour les morts et l’autre pour les vivants, et le feu provenant de l’autel céleste, la voix, des éclairs et des tonnerres, descendent sur la terre. Ces faits, ainsi qu’un certain nombre de passages des Ecritures sur le sujet, en plus du reste de la Révélation, les chapitres postérieurs à l’ouverture du septième sceau, prouvent que le jugement des vivants, la purification du temple terrestre, est un évènement qui a lieu sur la terre, et non pas dans le ciel uniquement!
“Voici”, declare Le Seigneur, J’enverrai Mon messenger, et il préparera le chemin devant Moi, et soudain entera dans son temple, le Seigneur que vous cherchez,... Mais qui pourra soutenir le jous de sa venue, qui restera debout quand Il apparaitra? car il sera comme le feu du fondeur, et comme la potasse des foulons’. Mal. 3:1,
Oui, l’œuvre de la seconde session du Jugement inclut le sanctuaire terrestre, l’Eglise. En ce temps-là, « le feu » de l’Eternel est « dans Sion et Sa fournaise est dans Jérusalem. » Esa. 31: 9.
Des nations s’y rendront en foule, et diront: Venez, et montons à la montagne de l’Éternel, A la maison du Dieu de Jacob, Afin qu’il nous enseigne ses voies, Et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, Et de Jérusalem la parole de l’Éternel.
Il sera le juge d’un grand nombre de peuples, L’arbitre de nations puissantes, lointaines. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, Et de leurs lances des serpes; Une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, Et l’on n’apprendra plus la guerre. Ils habiteront chacun sous sa vigne et sous son figuier, Et il n’y aura personne pour les troubler; Car la bouche de l’Éternel des armées a parlé.” Mic. 4:2-4.
Il s’assiéra sur le trône de sa gloire. Toutes les nations seront assemblées devant lui: Il séparera les uns d’avec les autres, comme le berger sépare les brebis d’avec les boucs; et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche. Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite: Venez, vous qui êtes bénis de mon Père; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde…
“Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche: Retirez-vous de moi, maudits; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges.” Matt. 25:31-34, 41.
“ Le règne, la domination, et la grandeur de tous les royaumes qui sont sous les cieux, seront donnés au peuple des saints du Très Haut. Son règne est un règne éternel, et tous les dominateurs le serviront et lui obéiront. Ici finirent les paroles...” Dan. 7:27, 28.
Tous ces éléments indiquent clairement l’époque où chacun rejettera homme jettera ses idoles d’argent et ses idoles d’or, « ce qui justement provoquera la chute de «l’Assyrien,» le pouvoir qui règne à Jérusalem à l’époque Dieu délivre Son peuple» (Ésaïe 31:7,8).
La vérité ne souffre donc d’aucune discussion: le jugement des morts et le jugement des vivants est séparé d’un silence d’une demi-heure: le temps nécessaire afin de mettre un terme à la première session du jugement et à la préparation de la deuxième session du Jugement.
Les autres versets du chapitre 8, ainsi que les chapitres 9 à 11, présentent une description des sept trompettes, sujet traité entièrement dans le Tract N° 5, « L’Avertissement Final. »
Nous voilà maintenant amenés arrivés au chapitre 12 de la Révélation, qui traite du sujet de --L’ EGLISE ETERNELLE ET DE SON ENNEMIE.
La première à passer en revue devant le Trône du Jugement , c’est l’église éternelle.
« Un grand signe parut dans le ciel: une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête.
Elle était enceinte, et elle criait, étant en travail et dans les douleurs de l’enfantement.
Un autre signe parut encore dans le ciel; et voici, c’était un grand dragon rouge, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes.
Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre. Le dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, lorsqu’elle aurait enfanté.
Elle enfanta un fils, qui doit paître toutes les nations avec une verge de fer. Et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône.
Et la femme s’enfuit dans le désert, où elle avait un lieu préparé par Dieu, afin qu’elle y fût nourrie pendant mille deux cent soixante jours.» Rev. 12:1-6.
Il est d’évidence que cette «femme» fut revêtue du soleil et attaquée par le dragon, avant même la naissance de son enfant, le Christ, oui, des années avant que l’église chrétienne et l’Évangile ne soient apparus. Dire, alors, qu’elle représente l’église du Nouveau Testament revêtue de l’Évangile du Christ, est en effet une théorie aussi dépourvue de fondement et aussi illogique que celle affirme que le poulet a éclos avant que l’œuf n’ait été pondu.
« La femme, revêtue du Soleil, est bien sur, l’église éternelle de Dieu, revêtue de la lumière du Ciel, la Bible. Ta Parole dit le Psalmiste, est… une lumière sur mon sentier. » Psaumes 119:105
La lune, comme nous le savons, est le vecteur réfléchissant la lumière du soleil et permet que la nuit soit éclairée. Etant sous les pieds de la femme, elle constitue un symbole des plus approprié de la période avant l’apparition de la Bible, période allant de la création à Moïse. Cette phase du symbolisme indique très clairement que la femme émergeait de la période pendant laquelle la Parole de Dieu, “le soleil”, était réfléchie de manière indirecte, qu’elle était transmise de père en fils, et qu’elle entrait dans la période où elle était revêtue de la Lumière de Dieu, la Bible.
En outre, elle était enceinte au moment où elle était revêtue du soleil, elle avait la lune sous ses pieds. Ce fait, en lui-même expose de manière claire qu’elle représente dès le début l’église après avoir reçu la promesse de donner naissance au Rédempteur du monde, « le Fils, qui doit paître toutes les nations avec une verge de fer. » “Il fut enlevé vers Dieu et vers son trône.” Il s’agit, bien sûr, du Christ, le Seigneur.
Les douze étoiles formant la couronne de la femme, témoignent bien évidemment de, l’autorité de l’Eglise se confirmant avec les époques – qu’il s’agisse de celle de douze patriarches, des douze tribus des douze apôtres, et des 12.000 de chacune des douze tribus des Israël (les 144,000).
Il est aussi à remarquer qu’elle symbolise l’église éternelle, en lutte contre l’ennemi.
« Un autre signe parut encore dans le ciel; et voici, c’était un grand dragon rouge, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes. Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre. Le dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, lorsqu’elle aurait enfanté. ».” Rev. 12: 3,4.
Si l’étudiant de la vérité inspirée du Ciel doit connaitre la leçon enseignée par ce symbolisme, il doit maintenant considérer attentivement la signification attachée aux cornes dépourvues de couronnes que porte le dragon, ainsi que celles qui sont couronnées. En outre, si l’étudiant de la vérité doit tirer profit de l’enseignement des Écritures, il devrait réaliser pleinement qu’il devrait prendre en compte les considérations Scripturaires et logiques mentionnées précédemment, aussi bien que celles qui vont suivre.
Pour commencer, étant un groupe de dix cornes, les cornes du dragon doivent représenter tous les rois ou les royaumes présents à ce moment-là, tout comme les dix orteils de la statue de Daniel, chapitre 2, et les dix cornes de la bête du chapitre 7, représentent les rois ou des royaumes existant sur un plan universel, à leurs périodes respectives.
L’on ne devrait pas non plus ignorer le fait que toutes les cornes, les têtes, et les couronnes, y étaient regroupés sur le dragon lorsqu’il se tint prêt à «dévorer son Enfant.»Tout comme le révèle exactement le symbolisme, elles symbolisent bel et bien une coalition de deux parties distinctes (cornes et têtes), existant toutes deux en même temps, et non pas se succédant l’une après l’autre. Il est aussi bien de rappeler, que bien que les cornes apparaissent et tombent, il n’en jamais ainsi pour ce qui est des têtes.
GUIDE POUR UNE BONNE INTERPRETATION DU SYMBLOE DES CORNES ET DES TETES
Etant dépourvues de couronnes, les cornes doivent nécessairement représenter un type de dirigeants semblables à ceux symbolisés par les cornes sans couronnes de la quatrième bête de Daniel, le bouc et le bélier, et la bête écarlate et la bête à deux cornes mentionnées par Jean; c’est-à-dire que les cornes sans couronnes du dragon indiquent les autorités sans couronnes d’un certain type, tout comme l’indiquent les cornes sans couronnes de n’importe quelle bête symbolique. Par exemple, les dix cornes sans couronnes de la quatrième bête mentionnée par Daniel, symbole, selon l’explication l’ange, des rois qui s’élèveraient de l’Empire romain, devaient un jour s’emparer de leurs couronnes. Cependant, plus tard, dans la vision, la corne en forme de tête ayant perdu son pouvoir et les futurs rois ayant reçu leurs royaumes, sont donc par la suite représentés par des cornes couronnées, par les cornes de la bête semblables à un léopard comme (Rev. 13), le symbole du monde après la chute de Rome.
Pour me répéter, les dix cornes sans couronnes de la bête écarlate (Rev. 17), la bête qui, succède finalement à la bête semblable à un léopard, représentent des rois « qui n’ont pas encore reçu de royaume, mais qui reçoivent autorité comme rois pendant une heure avec la bête. » “ Rev 17:12. En d’autres termes, n’ayant pas de royaume qui leur soit propre, pendant tout le temps où de Babylone est assise (gouverne) la bête pendant une «heure», les cornes sont naturellement dépourvues de couronnes.
Puisque ces dix cornes sont venues à l’existence en tant que groupe, elles doivent donc représenter des dirigeants contemporains; alors que les cornes représentent des puissances qui existent les unes après les autres. L’Inspiration n’omet pas d’indiquer ce fait en montrant que certaines cornes s’élèvent tandis que d’autres tombent. Par exemple, trois des cornes de la quatrième bête mentionnée par Daniel furent « arrachées, et qu’une corne extraordinaire en forme de tête monta à sa place. » De même, lorsque la corne de bouc se brisa quatre cornes la remplacèrent, et une cinquième corne, la très grande apparut par la suite (Dan. 7 et 8). D’autre part, même les bêtes, elles-mêmes, qui dans leurs périodes respectives représentent le monde, sortirent de la mer, l’une succédant l’autre. Ainsi, symbolisme Divin expose les puissances précisément au moment où le temps et les événements les font apparaître ou disparaître, selon leur cas respectif.
. . .
En d’autres termes, lorsqu’une puissance diffère d’une autre, et quand elles existent ou qu’elles n’existent pas en même temps, l’Inspiration n’omet jamais d’en faire la distinction. C’eut été le cas, imaginez comment Ses enseignements eussent été illogiques, absurdes, incohérents et incompréhensibles, et comment il eût été vain pour tout individu d’essayer même d’en connaître l’exacte vérité! La sagesse humaine a déjà démontré son incapacité de comprendre les mystères de la Parole de Dieu, même si elles étaient définies aussi parfaitement que Dieu seul Lui-même peut le faire. En fait, plus un individu tente de sa propre initiative d’expliquer les mystères de Dieu, plus il dérive de la vérité.
En outre, l’Inspiration ne pourrait être aussi illogique au point de réunir deux éléments différents (ceux représentés par les cornes et ceux représentés par les têtes) pour représenter une forme de gouvernement. Il n’est non plus concevable qu’Elle ne regroupe des cornes et des têtes, si les deux n’existaient pas littéralement en même temps. Non, l’Inspiration ne saurait ainsi pas confondre les termes, et espérer néanmoins que nous comprenions Ses enseignements, que nous sachions comment interpréter Ses symboles et que nous attendions le moment où les événements doivent avoir réellement lieu. Et combien il eût été logique si les puissances représentées par les cornes et les pouvoirs représentés par les têtes ne changeaient quant à leur nature comme le font de véritables cornes et de véritables têtes?
S’agissant du symbole représentant les têtes, l’Inspiration, elle-même, étant la seule source d’information, nous nous tournons de nouveau vers la prophétie de Daniel 7. Nous y découvrons que la petite corne de la quatrième bête, ayant les yeux et une bouche d’ «homme», était en réalité un corne en forme de tête - une combinaison de deux éléments distincts. Et étant le symbole de l’Eglise et de gouvernement de l’État (une combinaison de pouvoirs civils et religieux au Moyen Age), elle établit sans l’ombre d’un doute qu’alors la partie représentée par la corne symbolise la phase civile, la partie par représentée la tête symbolise la partie religieuse—ce qui est aussi logique, parce que la religion devrait être le cerveau de tout gouvernement. En outre, les gouvernements civils ont été initialement fondés sur les gouvernements ecclésiastiques. Ainsi, le symbolisme exprime clairement qu’un gouvernement Athée est à peu près aussi acceptable que n’importe corne séparée de sa tête. Une telle puissance pourrait même être comparée à un poulet dont la tête est coupée: Dans un tel cas situation, le poulet sans tête saute bien fort , sans savoir où il va, et il ne vit que quelques minutes.
En outre, le gouvernement, qui a succédé après que l’autorité civile ait été séparée du système politico-religieux instauré au Moyen Age, présentée à travers le symbolisme de la bête semblable à léopard comme (celle qui vient de manière chronologique dans la ligne des symbolismes des bêtes). Sur cette bête, les gouvernements politico-religieux ayant été dissous, sont représentés par une tête normale blessée, un système religieux, dépourvues de l’autorité civile, un gouvernement souffrant d’un coup mortel - de toute évidence du coup qui le dépouille de son autorité civile.
D’après ces considérations, il est particulièrement remarquable de constater que dans tous les cas où les bêtes symboliques ont à la fois des cornes et des têtes, les têtes dans chacun des cas symbolisent des corps ecclésiastiques, des corps qui touchent aux choses de Dieu, et qui sont censés mêler le sacré au profane. Le nom de blasphème sur les têtes de la bête semblable à un léopard, les expose comme ayant commis ce péché-là.
Et maintenant, en poursuivant le sujet du dragon, l’on peut clairement voir, pour maintenir cette cohérence, que l’interprétation biblique que donne la Bible, des têtes du dragon et des cornes doit être que les premiers soient des organismes religieux, et que les derniers soient des gouvernements civils. Et combien d’entre eux, les cornes et les têtes du dragon représentent -ils - Tous les gouvernements civils et tous les organismes religieux à ce moment précis. Comment le savons-nous? - Parce qu’il y a dix cornes et sept têtes couronnées, et parce que le nombre biblique «dix» désigne l’universalité, et le nombre «sept» désigne la plénitude. (Voir Tract n ° 3, Le Jugement et la récolte, p. 94, 1942 édition.)
D’après les exemples cite précédemment, nous voyons déjà, que le temps est venu, pour tous les étudiants fidèles de la Bible, les étudiants à la recherche de la vérité salvatrice, de réaliser que l’Inspiration ne fait rien d’inutile, ou à la légère. Son œuvre relève toujours d’une construction précise, est toujours digne de foi, et d’une clarté incontestable.
Il est d’aussi de notoriété que les couronnes représentent toujours l’autorité royale. Et le fait qu’elles apparaissent sur la tête du dragon, et non sur ses cornes, montre de manière particulièrement remarquable qu’alors que le dragon dirigeait à la fois les mondes civils et religieux, il couronnait pour autant le monde religieux.
En d’autres termes, l’église tenait le sceptre; l’église était assise sur le trône du dragon. Et le fait que le nombre de cornes du dragon représente l’universalité et le nombre de ses têtes couronnées, la plénitude, et conjugué au fait que l’église juive et les Romains persécutèrent le Seigneur, montre que le dragon, globalement, représente un monde Satanico- Ecclésiastique absolu, que Satan tenait le monde comme captif. En vainqueur du monde et armé des cornes et des têtes, il poussa Hérode à tuer les nouveau-nés dès qu’il apprit appris la naissance du Christ. Il le fit, espérant détruire le Sauveur, de dévorer l’enfant et par là perpétuer son propre royaume. Telle était la condition du monde lors du premier avènement du Christ, et ainsi l’église eut elle les moyens de crucifier le Seigneur, de lapider Étienne, d’en décapiter d’autres, tout en échappant aux sanctions des autorités civiles.
C’est pour cette raison même, que le Fils de l’homme, le Rédempteur vint en temps opportun. Toutefois, pour défendre son royaume Satanique le dragon, attendit patiemment et guetta soigneusement l’arrivée du Rédempteur du monde promis. C’est ainsi que tandis que l’église Eternelle de Dieu, était enceinte et était dans les douleurs de l’enfantement, le dragon aux sept têtes couronnées et aux dix cornes, se tint prêt à dévorer l’enfant dès qu’Il serait né.
Une telle apostasie s’était emparé du le monde aux jours de Noé, et obligea le Seigneur d’agir afin de le sauver. Pour le bien de l’humanité, le Créateur envoya le déluge pour mettre un terme à la méchanceté. De même, la terrible l’apostasie des Juifs au temps du premier avènement du Christ, exigea une autre catastrophe tout aussi destructrice que le déluge terrible afin d’éradiquer la méchanceté ; Mais, pour aucune autre raison que celle de garder la promesse infaillible faite à son fidèle serviteur Noé, Dieu ne pouvait donc détruire le monde une seconde fois. Aussi envoya – t-il Son Fils mourir à la place du monde. Vu sous cette lumière, combien plus lumineuse que jamais la mission du Rédempteur nous apparait-elle! Par Sa mort, Il sauva, en ce temps-là, véritablement le monde de la destruction, et permit par Sa résurrection qu’il subsiste aujourd’hui.
“ Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent, mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel.”
“ Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui.”
“ Quand le dragon vit qu’il avait été précipité sur la terre, il poursuivit la femme qui avait enfanté l’enfant mâle...” Rev. 12:4, 7-9, 13.
Du temps de Job, Satan avait encore accès au ciel, car l’Ecriture nous rapporte ce qui suit Or, les fils de Dieu vinrent un jour se présenter devant l’Éternel, et Satan vint aussi au milieu d’eux. L’Éternel dit à Satan: D’où viens-tu? Et Satan répondit à l’Éternel: De parcourir la terre et de m’y promener. Job 1:6, 7.
Satan, ne fut pas donc immédiatement chassé du ciel après sa rébellion ou même quand il fit pécher Adam et Eve. Il a dû au plutôt, en être expulsé au delà de l’époque de Job. Mais pour en déterminer le moment exact, nous lirons Apo. 12:13: “ Et quand le dragon vit qu’il avait été précipité sur la terre, il persécuta la femme qui avait enfanté l’enfant mâle.” Il fut donc chassé avant de commencer à persécuter l’église; c’est ce qu’il fit au moment ou Il y eut, ce jour-là, une grande persécution contre l’Église de Jérusalem; et tous, excepté les apôtres, se dispersèrent dans les contrées de la Judée et de la Samarie. Actes 8:1. Ce fait est encore confirmé par l’Esprit de Prophétie:
Le Seigneur fut enlevé triomphalement vers Son Dieu et vers Son trône “ — tous acclament le Rédempteur”. Ils sont impatients de célébrer son triomphe et de glorifier leur Roi… Il présente également les marques de son triomphe, la gerbe des prémices, ceux qui sont ressuscités avec lui et qui représentent la grande multitude qui sortira du sépulcre, à son avènement…
Alors la voix de Dieu proclame que satisfaction a été donnée à la justice. Satan est vaincu. Ceux qui souffrent et qui luttent sur la terre pour le Christ sont acceptés en son Bien-aimé.”Ils sont déclarés justes.
« Satan se vit démasqué. Son système de gouvernement était dévoilé aux yeux des anges qui n’ont pas péché et devant tout l’univers céleste. Il s’était fait connaître comme un meurtrier. En versant le sang du Fils de Dieu, il avait perdu les dernières sympathies des êtres célestes. Désormais son activité allait être restreinte. Quelle que fût son attitude, il ne pourrait plus accompagner les anges dans les parvis célestes, et accuser auprès d’eux les frères du Christ comme étant couverts de vêtements souillés par le péché. Le dernier lien unissant Satan au monde céleste était rompu » Jésus- Christ, pp. 837, 765.
Se rendant vraiment compte qu’il a mis un terme à son œuvre permanente d’accusation contre les frères au ciel, et sachant que même son séjour sur la terre serait très court, --SATAN EST DESCENDU ANIME D’UNE GRANDE COLERE.
Après que le dragon fut chassé du ciel Jean entendit dans le ciel une voix forte qui disait:
Et j’entendis dans le ciel une voix forte qui disait: Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l’autorité de son Christ; car il a été précipité, l’accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit. Ils l’ont vaincu à cause du sang de l’agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort. C’est pourquoi réjouissez-vous, cieux, et vous qui habitez dans les cieux. Malheur à la terre et à la mer! car le diable est descendu vers vous, animé d’une grande colère, sachant qu’il a peu de temps. “ Apo. 12:10-12.
« Les accusations de Satan contre ceux qui recherchent le Seigneur ne sont pas provoquées par sa haine du péché. Il se réjouit au contraire des défauts de caractère des chrétiens, car il sait que seule la transgression de la loi divine lui assurera tout pouvoir sur eux. » PR 444.
Satan, voyons-nous, encourage le pécheur à commettre inconsciemment la transgression, afin d’obtenir sa condamnation, non pas nécessairement sur la terre, mais au ciel. Devant le juste Juge, Satan accuse le transgresseur d’ «être revêtu des vêtements sales et souillés par le péché .» Mais quand l’Esprit de Dieu le convainc de reproche, Il révèle le péché et réprime le pécheur par le biais de Son église.
Le peuple de Dieu devrait être toujours à l’écoute de la voix de l’Esprit du Christ, et être tout aussi sur sa garde afin discerner l’esprit de Satan. Quand les deux s’affrontent, l’un s’efforce d’amener à l’obéissance à la Parole de Dieu, l’autre excuse le péché et sympathise avec le pécheur. De cette manière subtile Satan gagne souvent du terrain et gagne le pécheur dans ses rangs, car le pécheur aime naturellement le péché. Le fidèle, lui, le vainc « par le sang de l’Agneau et par la parole de leur témoignage ». Ils « n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort ». Apo. 12:11.
« Et les deux ailes du grand aigle furent données à la femme, afin qu’elle s’envolât au désert, vers son lieu, où elle est nourrie un temps, des temps, et la moitié d’un temps, loin de la face du serpent. » Rev 12:14.
Puisqu’un un désert est tout le contraire d’une vigne, la déclaration «afin qu’elle s’enfuit dans le désert» implique avec force qu’elle a dû quitter la vigne. Et c’est précisément ce qu’elle fit: Peu de temps après la résurrection, l’église (la femme) quitta la terre sainte (la vigne) et s’en alla au pays des Gentils (le désert).
Outre ces faits historiques, nous avons également la signification biblique de la vigne: “«La vigne de l’Éternel des armées, c’est la maison d’Israël, Et les hommes de Juda, c’est le plant qu’il chérissait ».” Isa. 5:7.
Ainsi donc, de manière incontestable, le désert, où la femme fut nourrie pour le temps présent , c’est la terre des Païens. Et le fait que la femme dut fuir de son pays, loin de la face du serpent, montre que le dragon avait fait son siège de la terre sainte. Non content de cela, cependant, il la poursuivit même dans le désert.
« Et, de sa bouche, le serpent lança de l’eau comme un fleuve derrière la femme, afin de l’entraîner par le fleuve »Apo. 12:15.
Espérant détruire la femme, le serpent commença par la persécuter. Toute fois, sa tentative ayant échoué, il changea toutefois de tactique. Il cessa de la persécuter et commença à sympathiser avec elle. Mais à quel prix pour la femme! Il lui lança habilement, l’eau tel un fleuve, destiné en apparence alors que qu’ en réalité il visait vraiment par ce moyen, à la détruire.
Les mots symboliques de l’Inspiration expliquent que la conversion forcée des Païens au Christianisme, et leur entrée en masse dans l’église au cours du quatrième siècle de l’ère Chrétienne, ne fut pas en réalité un acte amical. Ce fut au contraire tel un torrent dévastateur destiné à noyer la puissance salvatrice du Christianisme. En d’autres termes, l’Inspiration prédit la période pendant laquelle le dragon déguisa les politiciens païens sous le manteau du Christianisme, et les poussa ensuite à obliger les païens non-chrétiens à rejoindre l’église, de telle sorte qu’ils puissent emporter l’église par le paganisme plutôt qu’elle ne les convertisse au Christianisme.
« Les édits de tolérance de Constantin firent disparaître les dangers temporels qui retardaientle progrès du Christianisme, et les nombreux ministres actifs de la foi chrétienne furent autorisés et encouragés à employer en sa faveur tous les arguments qui pouvaient subjuguer la raison ou exciter la piété. L’équilibre parfait entre les deux religions [Chrétienne et païenne] ne dura qu’un instant… On récompensa par des privilèges municipaux et par des dons considérables les villes qui signalaient leur zèle par la destruction volontaire de leurs temples [ceux des Païens]…. Le salut du peuple s’achetait à bon marché, tant il est vrai que dans une année douze mille hommes et un nombre proportionné de femmes et d’enfants furent baptisés à Rome, et qu’il n’en coûta qu’une robe blanche et vingt pièces d’or pour chaque converti….Telle fut la loi de Constantin, qui accordait la liberté aux esclaves qui embrasseraient le Christianisme. Gibbon’s Rome,” Edition Anglaise Vol. 2, pp. 273, 274 (Histoire du déclin et la chute de l’Empire Romain)
« Et la terre secourut la femme, et la terre ouvrit sa bouche et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de sa bouche. »Rev. 12:16.
La «terre», la puissante arme de Dieu, finira par aider la femme. Elle engloutira le «fleuve»; en clair, le même moyen Divin qui, comme l’enseigne la parabole, enlève l’ivraie et la brûle, élimine également tous ceux qui se sont joints à l’église, mais qui demeurent encore des païens de cœur. Et que se passe-t-il ensuite? - Les Écritures fournissent la réponse:
“ Et le dragon fut irrité contre la femme, et il s’en alla faire la guerre au restes de sa postérité, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus..” Rev. 12:17.
Le terme «reste» révèle que sa postérité est divisée en deux parties: l’une est prise, l’autre est laissée. Néhémie, par exemple, explique ce qui suit: «Ceux qui sont restés de la captivité sont là dans la province, au comble du malheur et de l’opprobre. » Néh. 1:3. Un «reste» représente toujours une partie de l’ensemble, qu’elle soit grande ou petite.
Et remarquez que le dragon fait pas la guerre, non pas contre le reste du « fleuve », mais contre le reste de sa postérité. Christ étant seul enfant de la femme, sa postérité représente donc les Chrétiens, ceux qui sont amenés dans l’Église par l’Esprit du Christ. En conséquence, le fait d’amener les prémices sur de la montagne de Sion (Apo. 14:1) crée les conditions de l’existence d’un reste qui se trouve encore parmi les Païens. Donc dans ce cas, ces derniers, les seconds fruits, constituent le reste.
N’oublions pas que c’est après que la terre eût englouti le fleuve que le dragon sera irrité contre la femme, et « fera la guerre aux restes de sa postérité [ non pas contre elle personnellement], qui gardent les commandements de Dieu et ont le témoignage de Jésus-Christ. » Rev 12:16,17. Alors de manière manifeste, on ne peut échapper à la conclusion que l’élimination du fleuve de Satan constitue sans aucun doute la purification de l’église, la destruction de ceux qui se joints à l’église à l’aide du serpent. Cette purification constitue le véritable moyen qui permet à l’Eglise en tant que corps de garder les commandements de Dieu et aussi d’avoir le témoignage de Jésus-Christ, l’Esprit de Prophétie, vivant (Rev. 19:10), au milieu d’elle. C’est là son unique espoir, sa seule force, sa seule délivrance. Dans cette optique, Inspiration donne maintenant une nouvelle vie à ces paroles:
« Réveille-toi! réveille-toi! revêts ta parure, Sion! Revêts tes habits de fête, Jérusalem, ville sainte! Car il n’entrera plus chez toi ni incirconcis ni impur. » Esaie. 52:1.
La purification de l’église, par conséquent, n’amènera pas la période millénaire de paix. Absolument pas, mais elle entrainera la fin des méchants dans l’Eglise, et avec elle, le plus grand courroux de Satan contre le reste, contre ceux qui, se trouvant encore parmi les Païens, oseront par la suite prendre position du côté du Seigneur. Ils seront, néanmoins, délivrés s’ils risquent pour ainsi dire leur vie - s’ils prennent position au côté du Seigneur et inscrivent, de ce fait, leurs noms dans le «livre». Dan. 12:1.
Le dragon ne peut faire la guerre à la femme, l’église, composée des premiers fruits, car à ce moment-là, elle se trouve en compagnie l’Agneau sur le Mont. Sion (Apoc. 14:1), hors de la portée du dragon.
Pour des études complémentaires sur Apocalypse chapitre 12 Lisez le Tract n° . 12, Le Monde, Hier, Aujourd’hui et Demain, édition de 1946 pp. 45-48. (Bien que le sujet de La Révélation n’a été que partiellement traité dans ces lignes, l’espace limité du tract ne m’a a permis de traiter la question plus en profondeur).
. . .