LA RUPTURE DES SEPT SCEAUX

Brochures n. 15

Copyright, 1947
Tous droits réservés
V.T.HOUTEFF

 


  Ce tract est distribué gratuitement  afin d’atteindre   tout esprit désirant échapper au sentier  conduisant à la destruction de l’âme et du corps, tant que la publication en sera faite.  

 

TRACT N°15

 

Universal Publishing Association
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Aux sept Églises

LA RUPTURE DES SEPT SCEAUX


Par V.T.HOUTEFF


  « Maintenant a lieu le jugement de ce monde; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. » John 12:31.

 

QUELLE IMPORTANCE CES MOTS ONT-ILS POUR VOUS? QUEL SENS CELA A –T- IL POUR VOUS?


  Quel succès aurions –nous en présentant  nos livres,  et  quel  bien feraient-ils si les acheteurs et les lecteurs potentiels consultaient d’abord les ministres de leurs propres dénominations et rechercheraient leurs avis.? Nous savons  tous la réponse – Nous ne vendrions aucun de  nos livres et  personne ne les  lirait non plus.

  Et si nous avions consulté les pasteurs de nos   anciennes dénominations respectives  et accepté leurs conseils, combien d’entre nous seraient  devenus Adventistes du Septième Jour?  La réponse générale  c’est: « Aucun  de nous.” Tel a été le sort de tous ceux qui ont suivi les décisions des hommes non  inspirés contre  les avis des hommes inspirés de Dieu. Des hommes pieux,  profondément enracinés dans leur religion, à l’instar des  prêtres et les rabbins à l’époque du Christ, ont  le mieux réussi à éloigner la lumière de Dieu du peuple.  Voilà une réalité, que  personne ne devrait jamais oublier ou de négliger de prendre en considération.

  En outre, puisque l’exercice personnel de   nos droits  d’examiner des vérités censées être envoyées  de Dieu, sans l’immixtion de nos anciens pasteurs, nous a amenés à quitter nos églises uniquement intéressées  par   les anciennes vérités, et  nous a conduits la vérité présente Adventiste, il y a de cela quelques années, devrions-nous maintenant renoncer à ces droits et devenir spirituellement dépendants des autres pour qu’ils nous disent ce qu’ est  la vérité et ce qui est l’erreur? Pourquoi nous-jugeons nous spirituellement incapables au lieu de nous considérer comme  chrétiens  parfaitement accomplis, matures? Et pourquoi rechercher  maintenant l’avis des pasteurs pour s’opposer à une vérité présente progressive  qui se veut inspirée, si une telle démarche, envisagée naguère, se serait avérée  désastreuse, et nous aurait empêchés  d’accepter la vérité Adventiste.? N’est-il pas vrai que si nous laissons les autres penser à notre place, nous pourrions être trompés ( fourvoyés) aussi lourdement que le peuple juif l’a été par les prêtres et des rabbins à l’époque du Christ?

  Eu égard aux expériences de ceux qui nous ont précédés, nous espérons vivement  que vous accepterez cette brochure qui  vous est envoyée, et qui  nous est si chère ainsi qu’à des milliers d’autres Adventistes du Septième Jour à travers le monde. Allez-vous l’examiner  pour vous-mêmes comme firent les nobles Béréens  (Actes 17:10, 11), sans tenir compte  de l’influence et des préjugés des autres.? Seule la prière et l’étude  vous garderont de l’erreur et vous conduiront vers la merveilleuse lumière Divine.

 

LES SEPT SCEAUX 
LES SIGNES DES TEMPS

  «... Prenez garde de rejeter ce qui est la vérité. Le grand danger pour notre peuple a été de dépendre des hommes et de faire de la chair leur bras. Ceux qui n’ont pas l’habitude de chercher la Bible par eux-mêmes, ou de soupeser des preuves, et qui ont confiance dans les hommes dirigeants et acceptent les décisions qu’ils prennent; et ainsi beaucoup rejetteront les mêmes messages que Dieu envoie à son peuple, si ces frères dirigeants ne les acceptent pas.» -- Témoignages aux ministres p. 106.

  «Il y a encore beaucoup de vérité précieuse à révéler au peuple en ce temps de péril et d’obscurité, mais c’est le but déterminé de Satan d’empêcher la lumière de la vérité de briller dans le coeur des hommes. Si nous voulons avoir la lumière qui nous a été fournie, nous devrions manifester notre désir en recherchant diligemment la parole de Dieu. Les vérités précieuses qui ont longtemps été dans l’obscurité doivent être révélées dans une lumière qui manifestera leur valeur sacrée; car Dieu glorifiera sa parole, afin qu’elle apparaisse dans une lumière que nous n’avons jamais vue auparavant. Mais ceux qui professent aimer la vérité doivent mettre à exécution leurs pouvoirs, afin qu’ils comprennent les choses profondes de la parole, afin que Dieu soit glorifié et que son peuple soit béni et éclairé. Avec des coeurs humbles, soumis par la grâce de Dieu, vous devriez venir à la tâche de rechercher les Ecritures, prêt à accepter chaque rayon de la lumière divine, et de marcher dans le chemin de la sainteté.»- Counsels on Sabbath School Work p. 25 

  « Révélation de Jésus Christ, que Dieu lui a donnée pour montrer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt, et qu’il a fait connaître, par l’envoi de son ange, à son serviteur Jean, lequel a attesté la parole de Dieu et le témoignage de Jésus Christ, tout ce qu’il a vu. Heureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie, et qui gardent les choses qui y sont écrites! Car le temps est proche.» Rev. 1:1-3. 

  Jésus Christ a donné la Révélation pour  montrer à Ses serviteurs les “choses” qui doivent arriver bientôt (Apocalypse 1:1). Pour préparer la voie à la vision de ces  «choses», la Voix a Présenté le sujet accompagné d’un message spécial  destiné à chacun des sept anges ( des  dirigeants) en  charge des sept chandeliers (les églises), respectivement. Ces messages sont consignés  dans les chapitres 2 et 3.

  Jean fut ensuite amené à être le témoin du déroulement solennel d’une série d’évènements:

  “Après cela, je regardai, et voici, une porte était ouverte dans le ciel. La première voix que j’avais entendue, comme le son d’une trompette, et qui me parlait, dit: Monte ici, et je te ferai voir ce qui doit arriver dans la suite. Aussitôt, je fus ravi en esprit. Et voici, il y avait un trône dans le ciel, et sur ce trône quelqu’un était assis. 

  Celui qui était assis avait l’aspect d’une pierre de jaspe et de sardoine; et le trône était environné d’un arc-en-ciel semblable à de l’émeraude. 

  Autour du trône je vis vingt-quatre trônes, et sur ces trônes vingt-quatre vieillards assis, revêtus de vêtements blancs, et sur leurs têtes des couronnes d’or.

  Du trône sortent des éclairs, des voix et des tonnerres. Devant le trône brûlent sept lampes ardentes, qui sont les sept esprits de Dieu. 

  Il y a encore devant le trône comme une mer de verre, semblable à du cristal. Au milieu du trône et autour du trône, il y a quatre êtres vivants remplis d’yeux devant et derrière. Le premier être vivant est semblable à un lion, le second être vivant est semblable à un veau, le troisième être vivant a la face d’un homme, et le quatrième être vivant est semblable à un aigle qui vole. 

  Les quatre êtres vivants ont chacun six ailes, et ils sont remplis d’yeux tout autour et au dedans. Ils ne cessent de dire jour et nuit: Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu, le Tout Puisant, qui était, qui est, et qui vient! 

  Quand les êtres vivants rendent gloire et honneur et actions de grâces à celui qui est assis sur le trône, à celui qui vit aux siècles des siècles, les vingt-quatre vieillards se prosternent devant celui qui est assis sur le trône et ils adorent celui qui vit aux siècles des siècles, et ils jettent leurs couronnes devant le trône, en disant: 

  Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire et l’honneur et la puissance; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent et qu’elles ont été créées. 

  Puis je vis dans la main droite de celui qui était assis sur le trône un livre écrit en dedans et en dehors, scellé de sept sceaux. 

  Et je vis un ange puissant, qui criait d’une voix forte: Qui est digne d’ouvrir le livre, et d’en rompre les sceaux? Et personne dans le ciel, ni sur la terre, ni sous la terre, ne put ouvrir le livre ni le regarder. Et je pleurai beaucoup de ce que personne ne fut trouvé digne d’ouvrir le livre ni de le regarder.

  Et l’un des vieillards me dit: Ne pleure point; voici, le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu pour ouvrir le livre et ses sept sceaux. 

  Et je vis, au milieu du trône et des quatre êtres vivants et au milieu des vieillards, un agneau qui était là comme immolé. Il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu envoyés par toute la terre. 

  Il vint, et il prit le livre de la main droite de celui qui était assis sur le trône. Quand il eut pris le livre, les quatre êtres vivants et les vingt-quatre vieillards se prosternèrent devant l’agneau, tenant chacun une harpe et des coupes d’or remplies de parfums, qui sont les prières des saints. 

  Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant: Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation; tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre. 

  Je regardai, et j’entendis la voix de beaucoup d’anges autour du trône et des êtres vivants et des vieillards, et leur nombre était des myriades de myriades et des milliers de milliers. Ils disaient d’une voix forte: L’agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire, et la louange. 

  Et toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la terre, sur la mer, et tout ce qui s’y trouve, je les entendis qui disaient: A celui qui est assis sur le trône, et à l’agneau, soient la louange, l’honneur, la gloire, et la force, aux siècles des siècles! 

  Et les quatre êtres vivants disaient: Amen! Et les vieillards se prosternèrent et adorèrent. Apocalypse 4:5.

  L’accomplissement littéral de ces  « choses »  devait avoir lieu par la suite - postérieurement à  la vision de Jean; c’est-à-dire que le déroulement de ces  événements solennels n’avait pas encore eu lieu, du  temps  de l’apôtre Jean, pas  plus qu’ils ‘étaient en cours d’accomplissement à cette époque-là; mais  ils devaient avoir lieu quelque temps après la vision, après le premier siècle. Toutefois, quant au  moment précis, et jusques à quand après la vision,  Jean n’eut  là-dessus  aucune révélation.

  Il fut ravi en vision afin d’être le témoin et de consigner des événements importants devant survenir  au moment où le Tribunal mentionné dans l’Apocalypse 4, 5 devait, en fait  tenir séance..  Quant aux autres «choses», qui s’ensuivraient comme conséquence  de l’événement, certaines, assura Celui qui a les “clés de la mort  et du séjour des  morts», relevaient du passé, et certaines étaient à venir, (Apo. 1:19), c’est- à dire,  lorsque s’ouvrirait    la session de ce Tribunal Divin, alors  certaines    ces « choses »  qui doivent être mises en lumière suite à  l’évènement, relèveraient déjà  de l’histoire, tandis que d’autres relèveraient  de la prophétie – certaines  se référant au passé, et d’autres se référant à l’avenir.

  Le premier événement mais  aussi et le plus important ayant lieu lors de cette assemblée solennelle, c’est l’ouverture du livre. Il conviendrait, aussi   de rappeler,  que le livre est scellé de sept sceaux (Apocalypse 5:1). Etant  en  sept sections, chaque section étant scellé individuellement ,  tous les sept sceaux sont ouverts les uns après les autres  , ce  qui permet à chacune des  sections de révéler son propre contenu: Le premier sceau, ou une section du livre, décrit les évènements d’Apocalypse 6:2, le deuxième, les évènements du verset 4, la troisième, les évènements des versets 5 et 6, le quatrième, les évchoses du verset 8, le cinquième, les choses de versets 9 à 11, le sixième, les choses de versets 12 à 17 et du chapitre 7; le septième, les choses de chapitres 8 à 22. C’est le septième sceau contient des chapitres 8 à 22 est immédiatement perçue par le fait que chaque chapitre est relié par la conjonction «et». En d’autres termes, La Révélation, mis à part les cinq premiers chapitres, n’est qu’une reproduction, des évènements consignées  dans les sceaux, et qui à la suite de l’ouvertures de ces derniers, furent  présentées à l’apôtre de Jean   sous forme……. A la vue  de Jean.

  Maintenant la vérité montre clairement que la révélation n’est pas le produit provenant   de la vision de Jean, mais elle   est  le produit composé d’éements s contenues dans le livre  scellé ( de sept sceaux) et qui furent , alors, révélées.. Depuis Jean a consigné dans ses écrits les écrits de  cona enregistré les choses qui le livre scellé a  révélé au moment où  les  sceaux ont été ouverts ont été brisés, l’Inspiration les a intitulés « La Révelation »-- les choses scellées, descellées, et les choses secretes , révélées.

  Les points fondamentaux des chapitres 4 et 5, les chapitres précédemment cités sont celle-ci:

  (1) Que la porte fut ouverte, non pas sur la terre, mais dans le ciel; 

  (2)  Qu’ alors y plongeait les regards, il contempla “Quelqu’un” assis sur un trône;

  (3) Qu’un livre scellé de sept sceaux était dans Sa main droite; 

  (4) Que le livre fut descellé, et en consequence, Jean eut une vue panoramique de son contenu. Et que les écrits qu’il a consignés nous apportent la Révélation. 

  (5) Qu’il y avait aussi d’autres livres (Apo. 20:12), et que bien qu’ils n’étaient scellés  Jean ne put voir ce qui y était écrit. 

  (6) Que les vingt-quatre vieillards étaient assis autour du trône; 

  (7) Que l’Agneau (aussi appelé le Lion) et des myriades et des myriades d’anges se trouvaient autour du trones;

  (8) Qu’il y avait quatre êtres vivants, sept lampes ardentes (chandelier),  et la mer de verre;

  (9) Que la voix révèle  avec force...

  Les Deux prophètes déclarent clairement que    l’événement dont ils furent le témoin,  était  le      «Jugement». La différence entre les deux scènes, c’est  qu’il fut  permis à Daniel de plonger se regards le Sanctuaire alors que les préparatifs étaient en cours en vue  du Jugement; tandis que  Jean, fut amené à plonger ses regards dans le Sanctuaire  après les Jugement eût commencé. En fait, Jean vit non seulement le Jugement alors qu’il était en cours, mais il en vit tout le déroulement, du début à la fin.

  Par exemple, Daniel vit les évènements alors que l’on « plaçait » des trônes,  et tandis que l’Ancien des Jours quittait le  trône Administratif (le trône où le Christ  s’est assis à la droite du Père - Apoc. 22:1)  pour se rendre vers le trône  du Jugement  (le trône du  sanctuaire). Ce fut   alors que vint Celui qui était  «semblable à un Fils d’’homme », « et on le fit approcher de «l’Ancien des Jours (Dan. 7:13), et non  pas à Sa droite. Mais ceux qui devaient siéger sur les autres  “trônes”,  les sièges, qui étaient « placés» à ce moment-là,  qui étaient installés, mis en place, n’étaient pas encore venus . Toutefois lorsque Jean eut la vision, il vit  les vingt-quatre vieillards déjà assis sur les trônes.

  Daniel vit Quelqu’un  «semblable à un Fils d’homme» alors qu’on le faisait approcher devant  l’Ancien des Jours. Mais Jean Le voit après qu’il y eut été  amené.

  Pour Jean, Il ressemblait à un «agneau», et l’un des anciens l’appela “le Lion de la tribu de Juda.” (A l’évidence, c’est  «le Fils de l’homme,” le Sauveur, le Roi d’Israël -. Christ, le Seigneur). En outre, Jean y  voit également   les quatre êtres vivants,  le chandelier, et le livre alors qu’il était en train d’être.  Pour me  répéter, Daniel ne vit qu’une une partie de la préparation du Jugement, alors que Jean voit le début du Jugement , et toute la procédure qui s’ensuivit.

  La Cour du Jugement , nous révèle l’Inspiration,  se compose d’un juge - l’Ancien des Jours; de témoins - les anges; d’un avocat - l’Agneau; d’un jury - les anciens; de ceux qui sont jugés (accusés) - les êtres vivants , et de leur souverain - “. le Lion de la tribu de Juda” (Que les quatre bêtes soient  une représentation symbolique des saints, comme les bêtes de Daniel 7 sont le symbole des nations, cela se voit clairement au travers de la  propre déclaration des êtres vivants: «... car tu as été immolé,  et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de chaque tribu, et langue, et peuple, et nation “Apo. 5:9).

  L’étudiant de la Vérité progressive, notera  également que Daniel se réfère qu’à une seule session du Jugement, bien qu’il en fasse en fait mention  à deux reprises, - d’abord au  verset 10 du chapitre 7, puis une seconde fois au verset 22. Cela se  verra  à travers  les huit paragraphes suivants:

  Dans les quatorze premiers versets, Daniel décrit tout ce qu’il a vu alors qu’il était en  vision. Et dans  Dan. 7:15,  il explique comment  il fut attristé   troublé, en considérant l’œuvre de destruction opérée par la  quatrième bête. Ensuite, dans  Dan. 7:16, il déclare qu’il s’approcha de  l’ange qui se tenait près de lui, et lui demanda de lui interpréter les choses  qu’il avait vues.  Conformément à cette requête l’ange lui répondit:

  « Ces quatre grands animaux, ce sont quatre rois qui s’élèveront de la terre;  mais les saints du Très Haut recevront le royaume, et ils posséderont le royaume éternellement, d’éternité en éternité ».  Dan. 7:17, 18. 

  Daniel ne fut pas satisfait  de   cette très brève interprétation brève. Et étant particulièrement désireux de  connaître en détail les éléments décrits dans Dan. 7:7-14 - la vérité sur le jugement, ainsi que sur la quatrième bête et sa  petite corne qui avait des yeux d’homme et une bouche qui parlait avec arrogance - Daniel demanda des explications supplémentaires  et nécessaires en mentionnant  à nouveau la question du Jugement. En conséquence, l’ange le lui expliqua volontiers, en se limitant strictement  son interprétation au  symbolisme de la  quatrième bête et au Jugement.

  Il me parla ainsi: Le quatrième animal, c’est un quatrième royaume qui existera sur la terre, différent de tous les royaumes, et qui dévorera toute la terre, la foulera et la brisera. 

  Les dix cornes, ce sont dix rois qui s’élèveront de ce royaume. Un autre s’élèvera après eux, il sera différent des premiers, et il abaissera trois rois.  

  Il prononcera des paroles contre le Très Haut, il    opprimera   les   saints  du  Très  Haut,  et  il  espérera changer les temps et la loi; et les saints seront livrés entre ses mains pendant un temps, des temps, et la moitié d’un temps.

  Puis viendra le jugement, et on lui ôtera sa domination, qui sera détruite et anéantie pour jamais. 

  Le règne, la domination, et la grandeur de tous les royaumes qui sont sous les cieux, seront donnés au peuple des saints du Très Haut. Son règne est un règne éternel, et tous les dominateurs le serviront et lui obéiront.” Dan. 7:23-27.

  Ainsi, de manière manifeste, Daniel  ne vit qu’une  seule session du Jugement, mais  en fait mention à deux reprises d’abord dans le cadre de la description  ce qu’il vit  en vision, et deuxièmement en relation de l’interprétation que  l’ange  lui  donna de la vision.

  Le jugement a lieu, selon l’explication que l’ange donna à Daniel , après la montée de la  petite corne, et avant que  les saints  ne possédent le royaume. (. Voir Dan 7:8,9,22)

  Mais, ayant vu   tout le déroulement de la session du   jugement , Jean   le décrit en  trois parties, lors des  trois sessions différentes dudit Jugement: l’une avant de la demi-heure  de silence (Rev. 8:1), celle d’après la demi-heure de silence, et la troisième qi a lieu  pendant les mille ans (Apoc. 20:11,12). Cette vérité se révèle à travers  les faits suivants:

  Pendant de la période (couvrant-relative) couvrant les  six sceaux, alors que la première session du   Jugement se poursuit,  les quatre êtres vivants n’ont  de repos ni jour ni nuit, et  disent: «Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu Tout-Puissant, qui était, qui  est, et qui vient. “ Rev 4:8. Mais quand le septième sceau est ouvert, il ya un silence dans le ciel (les êtres vivants se taisent, et  les «éclairs», les «tonnerres», et la “voix” cessent également- Apo. 4:5) pendant environ «une demi-heure. “ Apo 8:1. Le silence révèle clairement que la première session du Jugement se termine, et que la deuxième session débute  après la fin  du silence.

  La troisième session du Jugement ,  celle qui a lieu  pendant les mille ans, se déroule devant  “le Grand Trône Blanc» (Apoc. 20:11,12), le trône de Celui devant  le visage duquel la terre et le ciel s’enfuient. Devant ce trône il n’ya pas ni “mer de verre,” ni “êtres vivants”, ni “Lion”, ni « Agneau”, et bien qu’il y ait moins «trônes» de moindre importance  (Apoc. 20:4), Inspiration ne fait aucunement mention de ceux qui les occupent.

  Or, la nature du Jugement lors de chacune des trois sessions de ces trois sessions de Jugement  dernier et le temps où  ils ont effectivement cour seront envisagés   dans l’examen analytique qui va suivre:

  Bien que le déroulement des deux premières sessions du jugement soit quelque peu différent, ils sont à  tous autres égards similaires. La troisième session du jugement est, cependant, tout à fait différente des deux premières. Les différences se révèlent en ce que, avant que ne survienne la demi-heure   de silence, il y a devant le trône “une mer de verre semblable a du cristal» (Apoc. 4:6), et  qu’e personne  ne  s’y tienne debout; mais après la  fin de la demi-heure de silence, la scène change: la “mer de verre” est “mêlée de feu, et ceux qui avaient vaincu la bête, et sur son image, et sa marque, et sur  le nombre de son nom,  étaient debout sur la mer de verre, ayant des harpes de Dieu. “ Apo. 15:02.

  En d’autres termes, lors de  la première session de Jugement personne ne se tient sur la mer de verre, et la mer elle-même est «semblable à du cristal»;  tandis que lors de la seconde session, la mer a l’apparence  d’un  fleuve de feu, et les saints  s’y tiennent debout.

  La vérité selon laquelle  les deux premières séances ont lieu avant que la terre  ne s’enfuit, avant  la fin de la condition  actuelle  du monde, mais aussi, la vérité selon laquelle la seconde session se termine avec les saints vivant à  la fin des temps, le temps de l’image de la bête,  période   précédent tout juste la disparition de la terre, fournissent  toutes  deux des preuves irréfutables que les deux premières sessions du jugement,  celles qui ont lieu avant millénium, amènent  le monde présent à sa fin. Elles  prouvent  ni plus ni moins que le jugement c’est  la séparation de “l’vraie “ et du  «bon grain », intervenant   à la fois parmi les morts et les vivants; que c’est l’examen minutieux  de tous les invités afin de déterminer (établir)  ceux qui auront ou non revêtu, «l’habit de noces” – l’évènement même   qui déterminera   ceux seront épargnés et  ceux  qui seront détruits au moment où la terre passera.

  Que les morts soient jugés lors de  la première session du jugement, et les vivants lors de la  seconde session, cela se voit à travers le symbolisme lui-même: Comme indiqué précédemment, lors de première session du jugement  personne ne se tient  sur la mer de verre, et la mer,  elle-même, est  “ limpide comme du cristal. “ Mais lors de la seconde session du jugement, les saints s’y tiennent debout,  et elle  est mêlée de feu (symbole de  la vie).

  De plus,  lors des deux  premières sessions du jugement, le Sauveur est représenté comme un agneau immolé (Apoc. 5:6); élément  qui place  de façon concrète les  événements pendant la période du temps de grâce—tandis que  le sang de l’Agneau est disponible pour l’expiation des  péchés de l’homme. Et la déclaration de  Daniel  selon laquelle « le jugement fut  donné aux saints du Très-Haut», après lequel «le temps vint  où les saints  possédèrent  le royaume» (Dan. 7:22), établit solidement  le temps du Jugement avant que les  saints ne reçussent  le Royaume. Par conséquent, le poids des évidences prouvent une fois de pluscore est de montrer que le jugement n’est rien de moins ou de  plus que  l’examen des  «invités» qui sont venus au festin des noces de l’Agneau, qui se joints à  l’église. Ceux qui se retrouvent, à ce moment-là  sans avoir revêtu   l’habit des noces,  sont jetés dehors.

  En outre, les vérités selon  lesquelles le Temple sera finalement ouvert, que les sept anges et les êtres vivants en sortiront,  qu’il sera alors rempli  par la fumée procédant de la gloire de Dieu, afin que personne ne pourra y entrer “jusqu’à sept plaies  des sept anges soient accomplis »(Apoc. 15:5-8), jusqu’à ce que  tombent les  villes  nations, jusqu’à ce que s’enfuit chaque île, et  que les montagnes disparaissent (Rev. 16:19, 20), prouvent toutes clairement que la seconde session du Tribunal se retitre que le temps de grâce s’achêve pour tous, que les plaies tombent, et  que la terre s’enfuit. Alors commence,  devant le Grand Trone, le Jugement exécutif des morts, de ceux qui ne ressuscitent viennent pas lors de  la première résurrection, et de ceux qui, au lieu d’être transmués, sont tués par  l’éclat de Son avènement.

  “Et la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui avait fait devant elle les prodiges par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête et adoré son image. Ils furent tous les deux jetés vivants dans l’étang ardent de feu et de soufre. 

  Et les autres furent tués [le reste des méchants] par l’épée qui sortait de la bouche de celui qui était assis sur le cheval; et tous les oiseaux se rassasièrent de leur chair. .” Apo.  19:20,21. C’est alors que l’ange lie le Diable, le dernier rebelle et que la terre s’enfuit.

  C’est ainsi que  commence le millénium, et  que l’ange jette le Diable dans l’abîme,-- dans un lieu  où personne d’autre  ne pourrait subsister “afin qu’il ne séduisît plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis [ jusqu’à la seconde résurrection] Après cela, il faut qu’il soit délié pour un peu de temps.

  « Puis je vis un Grand Trône Blanc, et Celui qui était assis dessus. La terre et le ciel s’enfuirent devant Sa face, et il ne fut plus trouvé de place pour eux. Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans ces livres. ».” Rev. 20:1-5, 11,12.

  Après ces évènements, Jean vit  que  “la mer rendit les morts qui étaient en elle, la mort et le séjour des morts rendirent les morts qui étaient en eux; et chacun fut jugé selon ses œuvres.  Et la mort et le séjour des morts furent jetés dans l’étang de feu. C’est la seconde mort, l’étang de feu. Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l’étang de feu.” Rev. 20:13-15. (Voir aussi The Great Controversy, p. 480.)

  Il est strictement biblique qu'au commencement of the millennium tous les méchants sont  « tués  par l’épée qui sortait de la bouche de celui qui était assis sur le cheval; et tous les oiseaux se rassasièrent de leur chair. »Apo. 19:21), et que les jugés au Grand Trône Blanc sont les morts, et aussi qu’ensuite tous les jugés sont ressuscités à la fin des mille ans; c’est-à-dire, comme le dit Jean, «la mer rendait les morts qui s’y trouvaient; et la mort et l’enfer ont livré les morts qui étaient en eux. – Ces faits attestent en des termes on ne peut plus clairs que personne ne vit sur la terre pendant « les mille ans» et que ceux qui ressuscitent lors de la seconde résurrection sont tous des impies. -- tous ceux qui ne ressuscitent pas à la “la première résurrection. 20:6), tous ceux qui sont sujets à la seconde mort (Apoc. 20:14).

  En outre, comme il n’y a qu’un Jugement pendant le millénium, les «trônes» mentionnés dans Apo. 20:4 doivent tenir séance conjointement avec le grand trône blanc. En outre, il est peu probable que «le Grand Trône Blanc» tienne puisse seul procéder au jugement.

  Et de plus, puisque  la première résurrection, la résurrection, survenant au début du millénium, ramène à la vie  tous les saints, les justes,  et personne d’autre, en conséquence  la seconde résurrection, la résurrection  survenant à la fin du millénium, ramène à la vie tous les impies, sans aucun  juste en leur sein.

  Tous ces derniers incidents aux dernières  heures de  la fin de l’Évangile, prouvent une fois de plus qu’aucun  méchant ne vivra pendant les mille ans, les années après  lesquelles   la terre s’était enfuie et  avant qu’elle ne soit renouvelée, et en  conséquence, pendant tout ce temps personne ne doit ni    sauvé, ni   perdu.

  Comme l’avons montré  précédemment, tous les méchants meurent au début du  millénium; d’abord la bête et le faux prophète, puis les autres, le reste du monde. (Voir Apocalypse 19:20,21.) Toutefois, les saints, les vivants et ceux qui sont ressuscités au début du millénium,   vivront tous  et règneront pendant  mille ans avec  Christ, et non pas Christ  avec eux. Le reste des morts, le monde entier, ne revivra pas jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis (Apoc. 20:4,5).

  «  Je vais », dit Jésus « vous préparer une place.  Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. » Jean 14: 2,3. De toute évidence, ceux qui vivent  pendant le millénium, vivent  avec  Christ dans les demeures célestes. Puis, après les mille ans, révèle l’apôtre Jean,  « la mer rendit les morts qui étaient en elle, la mort et le séjour des morts rendirent les morts qui étaient en eux; et chacun fut jugé selon ses oeuvres. »  king james française.

  Ainsi donc les méchants ressuscitent des morts  à l’expiration des mille ans, et en conséquence  Satan est relâché de sa prison, ce qui lui permet  encore  de tromper ceux dont les noms ne figuraient pas dans le livre de vie, “Gog et Magog,   afin de les rassembler pour la guerre; leur nombre est comme le sable de la mer.  Et ils montèrent sur la surface de la terre, et ils investirent le camp des saints et la ville bien-aimée. Mais un feu descendit du ciel, et les dévora.

  « Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète. Et ils seront tourmentés jour et nuit aux siècles des siècles »  Et la mort et le séjour des morts furent jetés dans l’étang de feu. C’est la seconde mort, l’étang de feu. C’est la seconde mort.» Rev. 20:7-10,14. Ce dernier évènement du dernier drame du péché, amène pour la terre une éternité sans péché.. 

  D’autre part, puisque, à la fois vivants et saints ressuscités sont enlevés, pour “vivre  et régner avec  Christ», et puisque que tous ceux qui sont jugés devant le Grand Trône Blanc, sont jugés pendant leur mort, il est  de plus en plus manifeste   que les  méchants  ne vivront pas  pendant les mille ans.Certainement pas, car le ciel et la terre se seront  alors enfui,  auront  quitté  leur  première sphère, seront dépourvus de vie et devenus vides (Ésaïe 24:1-6;. Jer 4:23-26), seront devenus un “abime “ (Rev. 20:1) dans lequel personne ne saurait subsister. Nécessairement, les saints,  qui seront épargnés, vivront et régneront avec Christ pendant mille ans  avec  Christ dans les Cieux des Cieux, où il y a   «de nombreuses demeures». A la fin des mille ans, la  ville,   les maisons, la  Nouvelle Jérusalem, et les saints avec elle. (Apoc. 21:2). Dès lors, les saints ne vivent pas avec  Christ, mais Il vit avec eux (Ap 21:3).

  Comme indiqué précédemment, quant  au   début du temps  l’époque du Jugement Jean reçoit une vague indication selon laquelle  celui devait avoir lieu « par la suite »  au delà de son  temps. Mais  à   Daniel fut révélé  de manière précise  qu’il devait  avoir lieu  quelque temps après  la montée de la  “petite corne”  et avant que les saints   ne  possèdent le Royaume (Daniel 7:8-11). Toutefois, la date  exacte est    déterminée par  la prophétie de Daniel 8:14 - “: Deux mille trois cents  soirs et matins jours, puis le sanctuaire sera purifié »,  l’ivraie y serait  enlevée. A ce temps-là, tandis que la purification est en  en cours, l’Eglise proclame: “Craignez Dieu et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue.” Rev 14:07. (Pour un exposé complet de Daniel 8:14, lire le  Tract n ° 3, Le Jugement et la moisson).

  Quant au livre scellé de sept sceaux, le seul livre que «personne dans le ciel, ni sur la terre ... ne put ouvrir ... ni  regarder», à l’exception du  le Lion de la tribu de Juda, il s’agit  incontestablement du  livre dans lequel sont consignées les actions des hommes, comme les sceaux eux-mêmes le révèlent.

  L’inspiration confirme ce  fait en ces termes: 

  Le contenu du livre devient extrêmement clair: Il contient l’histoire du monde et les actions de toute l’humanité. Et, bien sûr, la logique veut qu’avec l’ouverture du livre, commence le Jugement Investigatif  des actes  du peuple de Dieu,  comme la Révélation, elle-même, le dévoile. En outre, puisque, tant  la   phraséologie et le symbolisme de l’Apocalypse  interdisent  toute interprétation autre que celle qui est présentée ici, fait, la vérité de ces faits ne souffre maintenant d’aucune discussion.

  Le sanctuaire (l’église), le lieu qui abrite le peuple de Dieu, est donc celui qui doit être purifié. Toutefois, en fin de compte, comme  indiqué précédemment,  tous les humains  même les païens, doivent, comparaitre  devant le Tribunal du Jugement Divin, devant “le Grand Trône Blanc.”

  Ainsi, l’événement  devait en fait survenir par « la suite » au –delà  de l’époque de Jean, temps pendant lequel l’on devait examiner   les choses  qui survinrent  avant l’époque de Jean, ainsi que  celles qui eurent  lieu au-delà de son époque, (Rev. 1:19) -  les actions  de tous les humains du début à la fin.

  De manière   prophétique,  le jugement commença    et les   livres furent ouverts, mais personne,   dans tout  le vaste univers  de Dieu,   ne fut digne d’ouvrir   le livre scellé, ni même de le regarder, à  part l’Agneau, - le Sauveur du monde, le Roi des rois, le Lion de la tribu de Juda, notre Roi et avocat, Alpha et l’Oméga de la Création, le Commencement et la Fin. C’est ainsi que, en tant qu’ unique Défenseur, Celui qui a vécu parmi nous,  est le seul qui puisse  par son expérience personnelle, en toute bienveillance et en toute compassion, révéler  les secrets du passé, du présent et de l’avenir-- le seul  qui soit digne d’ouvrir le livre et de  défendre l’humanité déchue.

  La porte qui s’ouvrit   au début de la vision de Jean, nous  renvoie vers le jour des Expiations, le type, le seul jour pendant toute l’année où la porte séparant le lieu Saint du Lieu Très Saint  était ouverte,  où les deux pièces du Sanctuaire ne faisaient qu’une, et où la porte extérieure était fermée.   Donc, ayant vu en vision le début de l’Expiation dans l’antitype, Jean vit   la porte intérieure ouverte, et  les deux appartements transformés en une seule pièce.

  Dans le rituel Expiatoire typique, la destinée de tous ceux qui professaient être le    peuple de Dieu,  était  fixée à jamais - ceux qui s’étaient conformés aux exigences de la loi étaient été épargnés, et ceux qui ne l’étaient , étaient  “retranchés “ du  peuple. Ainsi,  doit-il en être  également au jour antitypique des Expiations. De même, au grand jour de l’expiation définitive et de l’instruction du jugement, [Le Jugement des deux premières séances, le temps de séparer l’ivraie du blé, le mauvais poisson du bien, parmi les morts et les vivants - la moisson], les seuls cas pris en considération sont ceux des croyants.” (La Grande Controverse, p. 480), ceux qui ont, à un moment ou à un autre, accepté l’appel et qui ont le droit d’être vêtus du «vêtement de noces». Ainsi la question: “Le jugement va commencer par la maison de Dieu. Or, si c’est par nous qu’il commence, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Evangile de Dieu?” 1 Pier.4:17.

  Alors que  les registres  s’ouvrent lors du   Jugement, les vies de tous ceux qui ont été attrapés par  le “ filet “  du salut  (l’église) , bons ou mauvais, passent en revue  devant Dieu, pour y être séparés. L’éligibilité de tous y est  examinée et établie. En réalité, le Jugement c’est la moisson. Oui, toute ivraie,  pour toujours  arrachée et mis de côté pour  être détruit,  et tout bon grain,  placé  pour toujours dans le «grenier» ( le Royaume) pour le service du  Maitre , seront séparés le jour de antitype des Expiations. Commençant par les premiers habitants de  la terre, notre avocat présente le cas de chaque génération successive, et termine  le jugement pré-millénaire,  par les membres vivants de l’église.

  La gloire de Dieu est représentée tel l’éclat de pierres précieuses. Et l’arc-au dessus du Trône du  ugement révèle Sa promesse infaillible et Sa grande miséricorde; Il l’a révélé à Noé lorsqu’il proclama ces paroles:

  “ Et Dieu dit: C’est ici le signe de l’alliance que j’établis entre moi et vous, et tous les êtres vivants qui sont avec vous, pour les générations à toujours:  j’ai placé mon arc dans la nue, et il servira de signe d’alliance entre moi et la terre… et je me souviendrai de mon alliance entre moi et vous, et tous les êtres vivants, de toute chair, et les eaux ne deviendront plus un déluge pour détruire toute chair.” Gen. 9:12, 13, 15. 

  La présence de l’Agneau devant le trône nous assure que «si quelqu’un a péché, nous avons un Avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste.” 1 Jean 2:1.  Les sept cornes de l’Agneau symbolisent  la plénitude  de la puissance et  de l’autorité, dont le  Christ  déclare  avec assurance: “. Tout pouvoir m’a été  donné  dans le ciel et la terre” Matt. 28:18. Son pouvoir illimité est pour notre bien, et à notre service pour notre usage. Il proclame: « si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne: Transporte-toi d’ici là, et elle se transporterait; rien ne vous serait impossible.” Matt. 17:20.

  Les sept yeux de l’Agneau dénotent  que tout Lui  est ouvert et  à nu devant   Lui. « Où », demande le psalmiste  «Irais-je loin de ton esprit, Et où fuirais-je loin de ta face?  Si je monte aux cieux, tu y es; Si je me couche au séjour des morts, t’y voilà.   Si je prends les ailes de l’aurore, Et que j’aille habiter à l’extrémité de la mer,  Là aussi ta main me conduira, Et ta droite me saisira.  Si je dis: Au moins les ténèbres me couvriront, La nuit devient lumière autour de moi; Même les ténèbres ne sont pas obscures pour toi, La nuit brille comme le jour, Et les ténèbres comme la lumière.”. Ps. 139:7-12.

  Oui, les sept  « cornes » symboliques, « les yeux» et  les «lampes ardentes,” sont en effet «les sept esprits de Dieu,« l’œuvre  de l’Esprit dans toutes les phases de l’histoire , envoyé par toute la terre,  pour accorder   aux saints la  puissance contre les forces du mal,  mais aussi illuminer l’Evangile du Christ,  et leur donner une vision sur leur situation  actuelle et sur leur  gloire à venir, et  tout le reste. D’où l’assurance donnée par le  Sauveur: «Il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le Consolateur ne viendra pas vers vous; mais si m’en vais, je l’enverrai vers vous.” Jean 16:7. “Mais le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et toutes les choses à votre souvenir, tout ce que je vous ai dit.” Jean 14:26.  Alors, de toute évidence, , tout ce qui l’Inspiration elle-même n’enseigne pas  et n’interprète pas, ne mérite pas qu’on s’en souvienne, qu’on  ne l’enseigne ou qu’on y prête oreille.

  Etant au nombre de sept, les lampes ardentes   ne peuvent représenter   bien sûr, que  l’église éternelle (Apo.  1:20) revêtue de la lumière de la Vérité de Dieu  tout entière.- l’enseignement de la vérité présente qu’elle dispense à chaque génération successive depuis la fondation du monde,   la vérité par laquelle les actes de tous seront examinés, et jugés, et par laquelle sera mesurée la justice de chacun de nous.

  Ainsi,   si quelqu’un   rejette  la  puissance,  la  vision, la lumière de l’Esprit, en réalité, il  pèche  contre le Saint-Esprit, et « il ne lui ne sera pas pardonné ni dans ce monde, ni dans le monde à venir.” Matt. 12:32. Lors du jugement, un tel individu sera très certainement trouvé trop léger.

  Quant à la mer de verre, Daniel la décrit «comme un fleuve de feu », tandis que pour  Jean, c’est  “une mer de verre, mêlée de feu.” Ce fleuve de feu venant du trône  provisoire du jugement, et le Fleuve  de la vie du trône administratif et  éternel (Apoc. 22:1), doivent à  certains égards, représenter quelque chose de  commun. Et de quoi  s’agirait-il? - Si le fleuve, ainsi que l’Arbre de Vie, est une représentation de l’essence qui perpétue la vie, alors  la mer est une représentation de l’existence éternelle de la vie, parce que “la mer” est grenier  la source de toutes les eaux – elle  permet l’écoulement des  rivières.

  Le feu “,  symbole parfait de la vie, et  la «mer»  parfait  symbole  de l’éternité,  attestent que ces deux éléments proviennent du trône de Dieu uniquement.

  Etant “Claire comme du cristal», cela  signifie, bien sur, qu’elle  est exempte de tout défaut. Ces dons, sans lequels toute autre chose  ne que perte, sont librement accordés à tous ceux dont les péchés sont lavés dans le  précieux sang  de l’Agneau, le Sauveur, le Médiateur entre Dieu et les hommes.

  “ Il n’entrera chez elle [la ville]  rien de souillé, ni personne qui se livre à l’abomination et au mensonge; il n’entrera que ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l’agneau. »Apo. 21:27

  De toute évidence, tous ceux qui vaincront “ la bête, et son image, et sa marque, et   le nombre de son nom,” recevront leur récompense--, ils    seront debout sur la mer de verre.”

  L’ouverture consécutive des sept sceaux, et leur contenu individuel, révèlent respectivement que l’histoire de l’humanité est dicisée en sept périodes différentes.

  Maintenant , la Vérité révèle que c’est par l’ouverture le premier sceau – par l’ouuverture de la premère section du livre—que commence le Jugement. Il va auusi de soi que devant le trône du Jugement  de Dieu, au cours de ces trois  phases, le   symbolisme de l’Apocaliytique, depeint les nations, et les peuples, les saints les pécheurs, les églises les prélats, Satan et ses anges—le passé, le présent et l’avenir.    Ainsi, «tous les livers de al Bible commencent et s’achèvent dans L’Apocalypse”—Conquérants Pacifiques , p. 520.

  Et maintenant, en poursuivant  l’étude ou le sujet, il sera bon de garder à l’esprit que toute interprétation de l’Écriture incapable comme il se doit de construire une structure indestructible de  vérité et d’apporter une leçon d’une importance particulière pour le temps présent, est erronée, dépourvue de l’inspiration de  l’Esprit de Vérité – c’est  une  chose vaine.

  En outre, puisque l’information explicite fournie   dans ces pages et la bonne explication   des passages des  Écritures en question ne peuvent  être ignorée par tous ceux qui font preuve d’honnêteté envers eux-mêmes, alors il  faut, pour leur satisfaction, que les bases de l’application des  “choses” vues par Jean, soient   fermement établies.

  Comme le sait   tout  étudiant de la Bible, les Ecritures sont destinées à être la vérité  à des  moments donnés- «  la nourriture au temps convenable», spécialement adaptée  aux besoins du peuple . «Ces choses leur sont arrivées pour servir d’exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles. »  1 Cor. 10:11. En d’autres termes, les Écritures sont semblales à des obligations à long terme, ou à  des bons,  qui arrivent à échéance à un moment donné. Alors, de toute évidence,  le temps fixé par l’Inspiration est le temps où l’on doit, pour ainsi dire   les monétiser pour ainsi dire.

  Ceci s’avère particulièrement  vrai pour ce qui est de l’ Apocalypse, et puisque que nous sommes parvenus au temps même pour lequel, cette Révélation a été écrite, nous pouvons , avec l’expérience, réaffirmer  de tout cœur et sans réserve:  « Heureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie, et qui gardent les choses qui y sont écrites! Car le temps est proche. » Apo. 1: 3

  Etant  maintenant passé par ces préliminaires, l’étudiant de la  vérité progressive   devrait être prêt en toute intelligence à étudier La Révélation des choses qui doivent lui préparer la voie et lui permettre de tout cœur de savoir que  le temps est  maintenant proche, où une connaissance de l’Apocalypse lui permettra de subsister au  «grand et terrible jour de L’Eternel.” Il devrait être en mesure de voir que le moment est venu de se prévaloir de la connaissance des «choses» qui ne pouvaient  pas être révélées  avant --L’ OUVERTURE DES SCEAUX.

  “Je regardai, quand l’Agneau ouvrit un des sept sceaux, et j’entendis l’un des quatre êtres vivants qui disait comme d’une voix de tonnerre: Viens.Je regardai, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait avait un arc; une couronne lui fut donnée, et il partit en vainqueur et pour vaincre.

  “Quand il ouvrit le second sceau, j’entendis le second être vivant qui disait: Viens. Et il sortit un autre cheval, roux. Celui qui le montait reçut le pouvoir d’enlever la paix de la terre, afin que les hommes s’égorgeassent les uns les autres; et une grande épée lui fut donnée. »

  Quand il ouvrit le troisième sceau, j’entendis le troisième être vivant qui disait: Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval noir. Celui qui le montait tenait une balance dans sa main. Et j’entendis au milieu des quatre êtres vivants une voix qui disait: Une mesure de blé pour un denier, et trois mesures d’orge pour un denier; mais ne fais point de mal à l’huile et au vin. 

  Quand il ouvrit le quatrième sceau, j’entendis la voix du quatrième être vivant qui disait: Viens.Je regardai, et voici, parut un cheval d’une couleur pâle. Celui qui le montait se nommait la mort, et le séjour des morts l’accompagnait. Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre. » Apo. 6 :1-8 

  Etant donné que  les sceaux contiennent l’histoire du monde, les différentes couleurs des quatre chevaux - blanc, rouge, noir, et pâle  – représentent de manière manifeste quatre situations    différentes  qui vont se succéder  dans le temps.

  En  outre,    la couronne du  premier  cavalier , et l’épée du second , mais aussi  la balance  du   troisième, et le nom de la  mort porté   par le quatrième, - ,  révèlent, tous les quatre,  aussi simplement que peut le dépeindre  le symbolisme divin,,  que le actes de l’homme sont passés du bien au mal,  puis de mal en pis et que l’homme a besoin d’aide pour sortir de sa brutalité, a besoin d’être rééduqué  à la volonté de  son  Créateur.  Toutefois, la révélation de la volonté de Dieu,   ne deviendra  claire que dans la mesure où l’on désire    renoncer à ses théories et  à  sa propre  volonté. Pour Moise , ce  fut  mille fois plus facile de  conduire le peuple hors d’Egypte, que de les débarrasser de l’Egypte  Tirant    leçon   de leurs pierres d’achoppement, écartant sur le champ, toute théorie et toute volonté propre, ne s’octroyant ni  quarante ans ,ni même quarante jours le Caleb et Josué d’aujourd’hui verra sans l’ombre d’un doute  que  les chevaux dépeignent le produit de la création de Dieu, mais qu’ils sont gouvernés (conduits ) par l’homme. Et de quoi pourrait-il d’autre, sinon  la terre, que l’homme  fut chargé d’assujettir?

  Donc de manière manifeste, tout autre possible  représentation dépeint par ce symbolisme (les chevaux et les cavaliers),  révèle avec certitude que l’homme, en s’écartant  du bien, s’est abaissé,  a perdu la couronne que Dieu lui a donnée et avec  elle  son cheval blanc, son gouvernement juste et pacifique. En clair,  c’est ce qui était jadis  pur, «blanc», sans tache, est devenu, à cause de l’homme, entâ ché d’impureté, de tyrannie et de querelle, de domination et de meurtre.

  En raison de la multiplication du péché, les malédictions s’ajoutaient les unes aux autres, et en  conséquence le cheval blanc fut  remplacé par le cheval rouge, le cheval rouge par le cheval  noir et le cheval noir par le cheval  pâle.

  Maintenant, afin d’ explorer la vérité  contenue  dans  chacun des sceaux, à savoir  les évènements  que  le livre scellé porte à l’attention à la fois  de la Cour  qui entoure le trône de l’Ancien des Jours, et  à notre attention qui lisons avec  un esprit ouvert à la recherche de la vérité salvatrice, commençons par --LA SYMBOLISATION DU PREMIER SCEAU.

  « Je regardai, quand l’agneau ouvrit un des sept sceaux, et j’entendis l’un des quatre êtres vivants qui disait comme d’une voix de tonnerre: Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait avait un arc; une couronne lui fut donnée, et il partit en vainqueur et pour vaincre.» Apo. 6:1,2.

  Naturellement, le premier sceau, le sceau par  lequel  commence le jugement, doit nécessairement  contenir les éléments ayant trait au début  même  de la création  de la race humaine.  Donc, en toute logique,  le cheval blanc, le premier  apparaissant dans ce symbolisme identifie  la  condition première  du monde --  un  monde  pur  et sans péché,  doté  d’un dirigeant  (d’un cavalier) de droit Divin,  qui dès le départ n’avait d’autre objectif que d’assujettir la terre et de la remplir d’ êtres éternels semblables à   Dieu. La terre elle-même était enveloppée d’un manteau  de beauté et  de  pureté, comblée  de toutes les merveilles de la terre et  de  la  mer; un  monde où rien ne faisait défaut.

  Dans le jardin d’Eden » il y avait des arbres de toutes les variétés, dont un grand nombre étaient chargés de fruits ou exhalaient des parfums délicieux. La vigne...  laissait gracieusement ployer ses sarments sous le poids d’un fruit succulent, coloré des teintes les plus riches et les plus variées. » Patriarches et Prophètes p. 24

  La terre dans sa jeunesse, remplie de fleurs délicates et recouverte d’un tapis de verdure, encadrée par   l’azur des cieux,  exhibait  sa beauté et son ‘élégance  naturelle qui défierait toute description humaine. Une  parfaite merveille débordant de vie,  sans fausse  note que seul  pouvait produire  le grand  Artiste en Chef.

  Le cavalier et son cheval blanc (le roi couronné par  Dieu, Adam, et son gouvernement pacifique, son cheval blanc) sont, par conséquent, les premiers à être pesés dans la balance, les premiers à comparaitre devant le Trône du jugement. Par conséquent, il nous est à nouveau rappelé que cet  événement  investigatif, le Jugement, est celui là même qui devait avoir lieu «par la suite » au-delà” de l’époque de Jean,  bien des  années après le premier siècle de l’ère Chrétienne.

  La couronne du cavalier et son arc  évoque à l’esprit  le premier rôle dévolu à l’homme, à l’instant où Dieu dit: “Faisons l’homme à notre image, selon notre la ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. “ Genèse 1:26. Et Dieu a béni Adam et Eve, et Dieu leur dit: “Soyez féconds, multipliez, et remplissez la terre et soumettez-la», l’assujettissez. Genèse 1:28.

  Il est donc manifeste, que devant  le Trône du   Jugement, le cheval blanc, le cavalier, et sa couronne, identifient symboliquement Adam, le roi créé par Dieu, et son royaume. Et si la seule chose qu’il  reçut ordre de conquérir, fut  la terre, en la remplissant et en l’assujettissant», alors dans le domaine du symbolisme, que pourrait logiquement représenter « l’arc », l’instrument de la conquête  sinon Eve? 

  La génération suivante appelée à rendre compte de sa foi et de sa fidélité,  est mise en lumière dans --LA SYMBOLISATION DU SECOND SCEAU. 

  "Et quand Il a ouvert le deuxième sceau, j'ai entendu la deuxième bête dire: Viens et vois. Et il sortit un autre cheval roux; et il fut donné à celui qui était assis dessus de prendre la paix de la terre, et de se tuer l'un l'autre, et une grande épée lui fut donnée. "Apo 6: 3 , 4.
  Puisque le cheval blanc et son cavalier couroné représentent la première période de l’histoire de   l’humanité, ainsi,  le  cheval  rouge et son cavalier meurtrier et destructeur, doit représenter la période suivante, la période pendant laquelle  le meurtre et la guerre éclatèrent pour la première fois. Abel, bien sûr, en fut la première victime. Et en conséquence,  le monde entier du temps de Noé fut détruit par le déluge, et « le péché avait amené sur la terre  une troisième  et affreuse  malédiction reposait sur elle, en conséquence du péché.” - Patriarches et Prophètes, p. 84.

  “Malgré ce châtiment et cette leçon pleine d’enseignements, dès que les habitants de la terre se furent  multipliés après le déluge, le péché lui  aussi  se multiplia. Et bien qu’ils  ne pussent  que reconnaitre que  la prédiction de Noé  du déluge était juste, ils ne crurent pas à  sa prochaine prédiction,    selon laquelle il ne surviendrait plus de «déluge pour détruire la terre.” Genèse 9:11.  Même de l’arc en ciel  dans la nue, le propre témoignage du  Seigneur  de son engagement  de  ne pas inonder la terre une seconde fois,  ne  réussit pas  à les  en  convaincre.

. . .

  Quel  véritable mystère que le péché!  D’abord, ils ne crurent pas à l’éventualité même du  déluge, et  ils ne crurent pas ensuite à l’impossible arrivée d’un autre déluge! En fait, le jugement des incroyants est aussi insensé que celui d’une  campagnarde  qui, voyant  un train trainer   sur les rails, déclara affirma    avec force, “Il ne va  jamais démarrer!” Puis, après l’avoir vu démarré s’est écrié avec autant de force qu’auparavant,  il ne s’arrêtera jamais!  “ Ainsi, alors que l’esprit de l’incrédulité dans la Parole a toujours engourdi l’esprit et soumis le  corps au  péché et à  la corruption, même au temps  où les hommes étaient forts et vivaient longtemps, ce  même esprit a  une emprise encore  plus grande sur l’humanité ‘aujourd’hui.

  Au lieu de les   affranchir  de la crainte, la Parole de Dieu, au  travers de  Noé  poussa ceux qui vécurent après le déluge  à ressentir l’incontournable nécessité de construire la tour de Babel comme moyen de défense contre un second déluge. Toutefois,   Cependant, désapprouvant leur  incrédulité et  leurs  fausses alarmes,  le Seigneur manifesta  son déplaisir  en s’immisçant dans leur projet inique  et insensé: Il  détruisit  leur tour et  confondit  leur langue. C’est ainsi que la confusion de Babel (Genèse 11:08, 9) donna  naissance aux races et aux langues qui existent aujourd’hui.

  Enfin, alors que les constructeurs, en proie à la confusion, se séparèrent  en groupes, ceux qui vivaient en voisins  commencèrent  à se quereller; et   devenues,  en fin de compte,  des nations, leurs querelles se transformèrent en  guerres. En conséquence,  la vérité historique  qui veut que   les guerres éclatèrent pour la première fois après la confusion des langues, montre que le cheval  roux  et, son cavalier, en particulier  représentent la période durant laquelle la tour de Babel  fut  totalement détruite, et où la paix fit  la place aux guerres.

  Par ailleurs, l’expression, « enlever la paix de terre », constitue une autre preuve irréfutable car elle implique à l’évidence que la paix existait  avant ce temps-là.. Toutefois, les conséquences du péché d’Adam  ne s’arrêtèrent pas à cet acte de destruction des biens et des personnes, qu’est la guerre. Il conduisit les descendants  d’Adam à une plus grande dégradation,  à celle de  l’adoration des idoles,   celle qui détruit  les âmes au moyen de la religion,  et qui, dans le drame du péché, se révèle au travers de --LA SYMBOLISATION DU TROISIÈME SCELLÉ.

  « Quand il ouvrit le troisième sceau, j’entendis le troisième être vivant qui disait: Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval noir. Celui qui le montait tenait une balance dans sa main. Et j’entendis au milieu des quatre êtres vivants une voix qui disait: Une mesure de blé pour un denier, et trois mesures d’orge pour un denier; mais ne fais point de mal à l’huile et au vin.»  Apo. 6:5,6.

  Comme nous l’avons vu, le cheval blanc représente l’époque où l’homme gouvernait la terre alors qu’elle était encore  pure et libre. Or puisque  le noir  est  l’opposé du blanc, le cheval noir doit nécessairement représenter l’époque  où l’homme dominait la terre pendant la captivité et les  ténèbres spirituelles une condition  à l’opposée de  celle représentée par le cheval blanc.

  Ceci est confirmé par l’histoire: Du temps  d’Abraham,  environ seulement  trois cents ans après le déluge, le culte des idoles avaient envahi les habitants du monde. C’est à ce moment  qu’ Abraham quitta Charan, la maison  et le pays de son père  (Genèse 11:31; 12:1). Ses descendants,  le peuple Israël, devinrent finalement des  esclaves de Pharaon, et par la suite ceux de  Nebuchadnezzer, roi de Babylone.

  La balance dans la main du cavalier devrait déterminer encore  avec plus de clarté  de l’étendue de la période du  cheval noir et  de son cavalier, et ce qu’ils  qu’ils représentent. Comme nous l’avons déjà vu l’arc du premier  cavalier, représente le moyen par lequel Adam domina  la terre (car de lui sortit toute la race humaine); et l’épée du second cavalier, le moyen par lequel les descendants d’Adam enlevèrent la paix  de la terre. De la même manière, la balance du troisième cavalier doit nécessairement représenter  la nouvelle contribution apportée par  l’humanité…Et que pourrait  représenter le symbolisme sinon une forme de mercantilisme? L’on peut aisément reconnaître qu’un homme en possession d’une balance  doit certainement s’intéresser à  des activités commerciales. 

  Du temps d’Abram, les échanges commerciaux entre les nations était quelque chose  d’inconnu. Mais au cours de la période suivante, la période représentée par le cheval noir, cette  idée  fit son apparition. C’est alors que Sidon et Tyr devinrent des principaux centres commerciaux. Et  l’Inspiration propose cette  question: «“Qui a pris cette résolution contre Tyr, la dispensatrice des couronnes, Elle dont les marchands étaient des princes, Dont les commerçants étaient les plus riches de la terre? » Esaie 23:8.

  Tyr, la reine des Phéniciens  ne se trouvait q »’à  courte distance de Sidon. “Dans le temps, ils ont été d’étendre leur commerce colonies dans toute la Méditerranée, et jusque dans les terres d’autres, toujours à la recherche de nouveaux secteurs commerciaux et des centres commerciaux. Ils ont été les abeilles de l’ancien monde transportant le pollen de la culture partout où ils allaient . Les nécessités du commerce international et les a conduit à un alphabet parfait, et d’eux le monde occidental, il a obtenu. Dans certains égards, ils sont uniques dans le monde antique, et cette distinction a été enterré avec eux. Car ils n’étaient pas intéressés par des conquêtes, enregistrer commerciale;. ils n’ont pas l’esprit pour rendre hommage à des puissances militaires, tant que ces pouvoirs ne portait pas atteinte à leurs droits du commerce Ils avaient une capacité grecque comme pour les assimiler à eux-mêmes quelle que soit l’Egypte, la Babylonie, l’Assyrie, la Perse ou toute autre phase de la civilisation offerts, mais leur génie en chef réside dans invention, compétences techniques, l’activité, et dans l’industrie, le travail du fer, or, ivoire, verre, et les teintures de pourpre ils se tenaient dans le monde antique sans égal…

  «...Grâce à leurs villes coulait le commerce extrêmement rentable de l’Arabie et de l’Est: et si leurs fabricants ont été occupés à tourner leurs produits de métaux, de verre, et le violet par mer et par terre ils ont voyagé partout dans le monde - les missionnaires du commerce -. - le maître-négociateurs de l’Ancien Monde ». - Des connaissances essentielles, les Phéniciens, Vol. I, p. 69,70.

  L’ordre, « Ne faites pas du mal à l’huile et au vin » vint du milieu du trône, de la part  l’Ancien des jours,  et non pas du cavalier. Par conséquent, les deux denrées, l’huile et  le vin, ne représentent pas seulement qulequechose  que seul  Dieu peut créer, mais, aussi, dont Il peut seul déterminer la préservation de produits   que les méchants pourraient détruire; d’où la nécessité pour Lui de mettre en garde en garde contre  quiconque les détruirait. Et quelles   autres denrées spirituelles l’huile et  le vin pourraient-ils représenter  à ce moment particulier  - la  période  du cheval noir – sinon les  produits engendrés par  la Bible à  cette époque? En outre, presque tous  les étudiants de la Bible, admettent  que «l’huile  »  symbolise  la vérité prophétique , vérité qui  éclaire l’avenir, qui illumine  le sentier du voyageur  ( Ps. 45:7;. Zac. 4:12); et que le vin représente cette  partie de la vérité qui réjouit  celui  la reçoit,  qui provoque chez  ce dernier  un comportement différent   du passé. (Ésaïe 61:1-3).

  Pour me résumer, il est évident que l’ordre, “Ne faites pas de mal à l’huile et le vin,” interdit l’interférence avec les rédaction  des Ecritures, la Bible. Ceci  montre à nouveau que l’ouverture du  troisième sceau dévoile la période pendant laquelle l’alphabet fut  inventé et celle qui marqua  l’origine du mercantilisme; la  période durant  laquelle fut rédigée  la Bible,  et durant laquelle  une nation assujettit  une autre; la période qui donna  donné naissance aux empires.

  Ainsi, alors que la période de l’ancien Testament s’achève avec le troisième sceau, le début du Nouveau Testament se révèle a travers --LA SYMBOLISATION DU QUATRIÈME SCEAU.

  « Quand il ouvrit le quatrième sceau, j’entendis la voix du quatrième être vivant qui disait: Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval d’une couleur pâle. Celui qui le montait se nommait la mort, et le séjour des morts l’accompagnait. Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre. »Rev. 6:7, 8.

  Puisque le cheval pâle se situe dans la même période que la bête indescriptible  de Daniel 7:7,8 (voir p. 16,17), la période postérieure au troisième sceau, ces deux périodes ont parc conséquent quelque chose de semblable.   En effet, sa couleur étant pâle, blafarde,   dépourvue, d’un teinte ou d’un ton spécifique, le cheval est   en dernière analyse, indescriptible lui aussi. Bien  évidemment, le cavalier du cheval de couleur pâle est le pendant  de celui qui  prononcera des paroles contre le Très Haut, qui  opprimera les saints du Très Haut, et qui  « espérera changer les temps et la loi. ».” Dan. 7:25. L’on voit qu’il représente  l’apogée  de l’idolâtrie. Le gouvernement de la Rome antique est parfaitement  symbolisé par la bête indescriptible,  car en vérité son administration était  un mélange de lois civiles et religieuses, de doctrines Païennes  et de doctrines Chrétiennes. Impossible de dire si i le  gouvernement romain  était en réalité  païen ou chrétien, juif ou païen.

  Le nom du cavalier “la mort”, représente  parfaitement  l’esprit de persécution et les cruautés,  d’alors, perpétrés par les Juifs et les Romains. L’histoire et la prophétie confirment toutes deux   que la puissance  subversive de Romaine  mangeait, brisait, et foulait aux pieds ce qu’il restait; “Dan. 7:19.

  La vérité concernant  le  “quart  de la terre», sur lequel il leur fut donné  le pouvoir de  “tuer avec l’épée, la famine, et avec la mort, et avec les bêtes de la terre,” est facile à  découvrir : En divisant  6000, les années de la création jusqu’au début du  millenium,  en quatre parties égales, nous avons 1500 années (“le quart »), temps au terme duquel ce pouvoir commença  à décliner. Encore une fois, puisqu’il est vrai que le massacre des saints  a commencé  avec la crucifixion du Christ, ce «quart de la terre» a donc commencé à partir de  ce moment-là et a pris fin avec la «confession d’Augsbourg,» document établi par Luther et présenté à la diète d’Augsbourg à l’empereur, Charles Quint, en 1530, - exactement 1500 ans après la résurrection du Christ (en considérant que l’ère chrétienne est pré-date de 3 1/ 2 années pre-date), le temps où  la puissance romaine  fut effectivement sur le  déclin.

  Ces déductions sont encore plus contestables à la lumière du fait historique montrant que la lutte des protestants  contre le despotisme, a finalement entrainé  la fin de la persécution. C’est ainsi que cette partie de l’Écriture en cours de discussion, fut  accomplie en 1530 par l’affaiblissement du pouvoir  judéo-païenne et pagano chrétien-païen »avec l’épée, la faim, la mort, et les bêtes.

  (Cette partie de la prophétie, incidemment, renverse l’idée erronée qui veut que  la terre  existe depuis  pendant plus de 6.000 ans.)

  Il est bien  de noter, à  ce stade,   qu’alors  que le nombre de chevaux, quatre, représente les quatre coins cardinaux, le nombre de sceaux, sept, désigne la plénitude de  l’Evangile, le scellement  des saints. 

  Après avoir vu  la révélation de la vérité sur les  quatre premiers sceaux, nous allons maintenant explorer --LA SYMBOLISATION DU CINQUIÈME SCEAU.

  Quand il ouvrit le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été immolés à cause de la parole de Dieu et à cause du témoignage qu’ils avaient rendu. Ils crièrent d’une voix forte, en disant: Jusques à quand, Maître saint et véritable, tardes-tu à juger, et à tirer vengeance de notre sang sur les habitants de la terre? Une robe blanche fut donnée à chacun d’eux; et il leur fut dit de se tenir en repos quelque temps encore, jusqu’à ce que fût complet le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères qui devaient être mis à mort comme eux. Apo. 6:9-11. 

  La certitude que les âmes criaient  sous l’autel, lieu d’où est dispensée  la vérité de Dieu,  atteste de manière évidente  qu’elles furent  tuées à cause de  leur fermeté dans la Parole de Dieu, et, qu’elles  reçurent des robes   blanches en  raison  de  leur fidélité -- elles furent jugées dignes en faveur de   l’éternité. Qu’il  s’agisse  de martyrs de la période précédente, la période du  quatrième sceau,  il en ressort clairement par le fait  qu’ils étaient déjà morts quand le cinquième sceau fut  ouvert.

  En outre, un autel dénote  le renouveau  de la foi, une  réforme. Telle en fut la signification pour  Noé, Abraham, Isaac et Jacob, lorsqu’ils construisirent des autels (Genèse 8:20; 12:8; 26:25; 35:14). Le fait que les « âmes soient sous l’autel », indique qu’elles  ont sacrifié leur vie pour une cause semblable à celle des martyrs  durant  la Réforme protestante. 

  Et la question: «Jusques à quand, Maître saint et véritable,  tardes-tu à juger, et à tirer vengeance de notre sang sur les habitants de la terre?   mais aussi la réponse qui leur est faite, “ et il leur fut dit de se tenir en repos quelque temps encore, jusqu’à ce que fût complet le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères qui devaient être mis à mort comme eux », prouvent de manière concrète  que la persécution et le martyre survenus au  quatrième sceau devaient  se prolonger au  cinquième sceau, et que le Jugement des  morts (les martyrs) ne devait commencer qu’après  la fin de la persécution eût cessé, mais, qu’elle commencerait alors,   certainement .

  Cette séquence d’événements historiques  nous amène maintenant au temps des prochains  événements, révélés dans --LA SYMBOLISATION DU SIXIÈME SCEAU.

  Je regardai, quand il ouvrit le sixième sceau; et il y eut un grand tremblement de terre, le soleil devint noir comme un sac de crin, la lune entière devint comme du sang, et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme lorsqu’un figuier secoué par un vent violent jette ses figues vertes. APo. 6:12,13. 

  L’une des croyances fondamentales de la dénomination  stipule et que les prophéties du sixième sceau ont commencé de s’accomplir avec le grand tremblement de terre de Lisbonne de Novembre 1, 1755. Suite à ce tremblement de terre, le 19 mai 1780, le soleil s’obscurcit, et la lune devint comme du sang  la nuit  d’après. Puis vint la “chute des étoiles,” la grande pluie météorique du 13 de Novembre, 1833 (La Tragédie des siècles , p. 304-309, 333, 334).

  Anticipant  Dans la perspective de l’arrivée de  ces manifestations célestes (les signes des temps), Jésus avait annoncé   qu’ils surviendraient  “immédiatement après que la tribulation» eût cessé. (Matt. 24:29). Ainsi, alors que la paix, les guerres, le mercantilisme, l’écriture, et la persécution constituent  les signes des temps et l’identification des cinq premiers sceaux, de même le tremblement de terre, l’obscurcissement du jour, la pluie des météorites constituent sont les signes des temps et  l’identification du sixième sceau.

  Toutefois ces désordres mondiaux et ces manifestations  célestes  les années 1755 années et 1833,  semblent  en elles  mêmes être les présages  des choses survenant  pendant le jour grand et redoutable de l’Éternel. “Si cela est vrai, alors le tremblement de terre préfigure le prochain  criblage, parmi les nations, comme  le prédisent les prophètes:

  “.Voici, le nom de l’Éternel vient de loin; Sa colère est ardente, c’est un violent incendie; Ses lèvres sont pleines de fureur, Et sa langue est comme un feu dévorant; Son souffle est comme un torrent débordé qui atteint jusqu’au cou, Pour cribler les nations avec le crible de la destruction, Et comme un mors trompeur Entre les mâchoires des peuples;  et les cyprès seront terriblement secoués..” Isa. 30:27,28; Nah. 2:3.( version française King James)

  L’obscurcissement du soleil témoignerait de la fin de l’œuvre évangelique, la fin du temps de grâce, le temps où « les hommes «iront çà et là pour chercher la parole de l’Éternel, et ne  la trouveront pas.” «Car voici, les ténèbres couvrent la terre, et l’obscurité les peuples.” Amos 8:12; Isa. 60:2.

  La lune, associée au soleil, constitue un parfait  symbole de l’église, l’agent par lequel la Parole   de Dieu, la lumière du monde, est réfléchie. Devenant comme du sang, immédiatement après l’obscurcissement du soleil,  et  refusant de réfléchir la lumière, elle constitue un parfait présage de l’église qui  a achevé  son œuvre en faveur du salut, et qui n’a plus besoin  de  réfléchir la lumière de l’Évangile. Et l’église elle-même, bien sûr, à cette époque-là  empreinte de la vie éternelle,  est délivrée  de la destruction, tout comme  les premier-nés  dans les demeures dont  les linteaux des portes poteaux avaient été badigeonnés du   sang du sacrifice, le soir de la Pâque dans le pays d’Égypte.

  Les étoiles tombant du ciel évoquent  le jour  grand et terrible jour du Seigneur - le jour où “les cieux ... passeront » (2 Pierre 3:10.), le jour où tous les armées seront dissoutes, et où le Diable et son armée, aussi bien  que les méchants dans l’Eglise et dans le monde, “doivent tomber,  comme la feuille de la vigne, comme celle du figuier. »Esa. 34:4.

  Tous ces signes,  tels de  fidèles  témoins,  attestent  que le sixième sceau,  la sixième période de temps, amène  le grand jour de Dieu, la colère de l’Agneau.

  « Le ciel se retira comme un livre qu’on roule; et toutes les montagnes et les îles furent remuées de leurs places. Les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes et aux rochers: Tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l’agneau; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister? »Apo. 6:14-17.

  Ces versets retracent le sort, la crainte, et le remords de  tous ceux qui n’ont pu subsister au jour du jugement des vivants, le jour grand et terrible du Seigneur -- la colère de l’Agneau lors du grand «temps  de détresse tel qu’il n’y a jamais eu » (Dan. 12:1), « le jour  faisant suite à l’apparition de »   «Élie, le prophète» antitype  (Malachie 4:5) --  oui, le jour où ceux qui ne se sont pas revêtus de l’habit de noces, seront jetés dans les ténèbres du dehors, où il ya à des grincements  de dents (Matthieu 22:11-13).

  De plus, dans ces passages, (Apo. 6:14-17),  affirme l’Esprit de Vérité « deux catégories de personnes nous sont présentées.» Les unes se sont laissées séduire et se sont jointes aux ennemis du Seigneur. Elles ont méconnu les messages qui leur avaient été adressés et se sont drapées dans leur propre justice. Témoignages pour l’Église, Vol. 3, page 494.

  Ainsi donc, alors  que les quatre premiers sceaux nous ont  permis de traverser les périodes où les  œuvres de l’homme sont manifestes   les trois derniers sceaux  nous mènent au temps de Dieu, le temps où Sa vérité et ses  œuvres sont  rendues manifestes.

  Que l’œuvre de cette Cour connaisse,  à ce stade particulier de l’Écriture (Apo. 6:14-17),  une forme d’apogée n’est pas un mystère. Le fait qu’elle porte la marque  d’événements mettant un terme au le règne du péché, et que même les  pécheurs en prennent  eux-mêmes conscience, indique de manière particulièrement claire que le jugement des morts s’achève au   sixième sceau ,  et que commencent  les préparatifs en vue du jugement des vivants. . C’est  le «jour terrible » pour les méchants.

  En outre, puisque la première phase du Jugement s’achève  avec le sixième chapitre de l’Apocalypse, la seconde phase du Jugement commence  avec le septième chapitre; c’est-à-dire qu’il  commence par le scellement des vivants, les prémices. C’est le  “grand jour” pour les justes.

  Après cela, je vis quatre anges debout aux quatre coins de la terre; ils retenaient les quatre vents de la terre, afin qu’il ne soufflât point de vent sur la terre, ni sur la mer, ni sur aucun arbre.

  Et je vis un autre ange, qui montait du côté du soleil levant, et qui tenait le sceau du Dieu vivant; il cria d’une voix forte aux quatre anges à qui il avait été donné de faire du mal à la terre et à la mer, et il dit: Ne faites point de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu’à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu. Et j’entendis le nombre de ceux qui avaient été marqués du sceau, cent quarante-quatre mille, de toutes les tribus des fils d’Israël: .” Rev. 7:1-4.

  L’idée que  les quatre vents doivent souffler et que les quatre anges doivent frapper dès que les serviteurs seront scellés au front témoignent de l’imminence du temps de détresse tel qu’il n’y a jamais eu. (Dan. 12:1).

  Soufflant des quatre coins du globe, les vents doivent représenter une sorte de désordre mondial. De plus, et aussi, de toute évidence, le fait que les vents soufflent et que les anges doivent faire du mal, représentent deux armées en conflit. Les vents qui soufflent, représentent la colère des nations, et les anges qui font du mal, représentent l’exécution du jugement du Seigneur contre ses ennemis. En d’autres termes, les anges et les vents  représentent un conflit entre Dieu et les nations, impliquant à la fois les saints et les pécheurs. C’est, en réalité, le grand jour redoutable de l’Eternel.

  La différence entre la « grande tribulation telle qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde » (Matt.24:21) et le « temps de détresse tel qu’il n’y aura jamais depuis qu’une nation existe sur la terre » (Dan. 12:1), c’est que durant la « grande tribulation », les saints sont tués (Matt. 24:21,22), tandis que pendant le temps de détresse, ils en  sont délivrés. (Dan. 12:1)

  ‘Que les  anges retiennent les  vents   ne signifie qu’ils empêchent les nations de  se faire la guerre  entre elles, cela se traduit clairement par le fait qu’ils n’empêchent pas  les vents de s’entrechoquer (le choc d’une nation  contre une autre) mais plutôt  de nuire à la terre, à la mer, et aux  arbres. En outre,  que les  nations du nord et  du  sud, de l’Est et  de l’Ouest fussent   engagés dans la Première Guerre mondiale, mais aussi dans la Seconde Guerre mondiale, alors que les 144.000 ne sont pas encore scellés, voilà une autre preuve irréfutable que la détresse prédite par la menace des vents et la nuisance  des anges est encore à venir. Qu’il s’agisse d’un désordre mondial cela se voit encore par le fait que les vents d’une part et les anges d’autre part doivent frapper la terre et la mer. 

  Comme il est établi d’avance que Satan s’oppose aux saints,  et que le Seigneur s’oppose à la   multitude de ceux qui haïssent la  vérité et des impies, le sujet devient tout à fait clair: Lorsqu’ ils  seront lâchés, les vents frapperont le « reste » fidèle, ceux qui seront laissés  après que la terre a ouvrira sa bouche et engloutira  “le fleuve”, « l’ivraie » (Apoc. 12:16, 17); mais les anges qui se tiennent prêts à faire du mal, frapperont  ceux qui font la guerre contre le reste. Ceux dont les noms se trouvent dans le livre, sont «délivrés». Dan. 12:1 Puisque les 144.000, les serviteurs de Dieu, ne sont pas encore scelles (entourés, protégés , gardés  et prêts à  prendre leur poste sur le mont Sion avec l’Agneau, mais sont encore mêlés avec l’ivraie), les anges reçoivent l’ordre de retenir le conflit.  

  Par conséquent, lorsque cette œuvre de scellement sera achevée, les anges qui retiennent les vents, les laisseront  souffler, et les anges qui doivent  nuire à la terre, à la  mer et aux  arbres, commenceront  la tâche qui leur est assignée. En d’autres termes, laisser les vents,  c’est permettre à la bête à deux cornes de décréter  que «  tous ceux qui n’adoreraient pas l’image de la bête fussent tués. » (Apoc.13:15); et permettre aux anges de faire du mal,   c est de permettre  au  décret du Seigneur  de suivre son cours prendre effet: «Et un autre, un troisième ange les suivit, en disant d’une voix forte: Si quelqu’un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main, il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre, devant les saints anges et devant l’agneau. » Apo. 14:9,10. Cet avertissement sera suivi de la prédiction suivante: 

  « Et les quatre anges qui étaient prêts pour l’heure, le jour, le mois et l’année, furent déliés afin qu’ils tuassent le tiers des hommes ».   Ap. 9:15.

  Les deux décrets seront en vigueur( prendront effet) après le secllement des 144 000.  

  L’on voit ici que  d’entre les  prémices de la moisson proviennent les 144000, les serviteurs de Dieu en vue l’œuvre finale de la grande moisson. Ces sont les premiers saints à être à jamais débarrassés de l’ivraie. Prépare-toi, mon Frère, ma Sœur, car le temps est proche.     

  Nous venons de voir que les six premiers sceaux révèlent une phase de  vérité  couvrant  l’histoire du monde de l’époque d’Adam à notre époque. Cette phase de  vérité révèle le scellement des prémices et des seconds fruits:   D’entre les prémices  provinnent les 144000: 12.000  de chacune des douze tribus des enfants d’Israël. Ils ont traversé les siècles d’abord en tant que  Jacobites, puis en tant Chrétiens. Après eux, viennent les seconds,  la grande foule  “de toutes les nations.” Rev 7:9-17.

  (La théorie selon laquelle les saints vivants à la venue du Seigneur ne sont qu’au nombre 144.000, est discréditée en ce qu’elle ne laisse aucune chance, à quiconque d’être sauvé  à l’exception  les descendants de Jacob; même  pas  les  descendants  d’Abraham, sauf par le biais de Jacob lui-même. Par ailleurs, cette théorie vide le terme «prémices» de sa substance, car elle ne pas soutient pas la notion de second fruits défend pas les fruits.

  Le reste de la revelation est contenu dans  --LA SYMBOLISATION DU SEPTIÈME SCEAU.

  Quand il ouvrit le septième sceau, il y eut dans le ciel un silence d’environ une demi-heure. Et je vis les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et sept trompettes leur furent données.

  Et un autre ange vint, et il se tint sur l’autel, ayant un encensoir d’or; on lui donna beaucoup de parfums, afin qu’il les offrît, avec les prières de tous les saints, sur l’autel d’or qui est devant le trône. La fumée des parfums monta, avec les prières des saints, de la main de l’ange devant Dieu.

  “Et l’ange prit l’encensoir, le remplit du feu de l’autel, et le jeta sur la terre. Et il y eut des voix, des tonnerres, des éclairs, et un tremblement de terre. Et les sept anges qui avaient les sept trompettes se préparèrent à en sonner.” Rev. 8:1-6. 

  Après un certain  temps, les manifestations  liées au Jugement-- les voix “disant: Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu Tout-Puissant», les tonnerres et les éclairs, - cessent  l’espace d’une demi-heure; ce qui indique  très certainement  que la Tribunal de la  première session de Jugement a ajourné.

  A la suite de quoi,  les sept anges reçoivent les sept trompettes. Entre-temps , l’ange qui se tient devant  l’autel, offre les prières de tous les saints, prend l’encensoir, le remplit du feu de l’autel, et le jette sur la terre. C’est alors que le feu du ciel , les “tonnerres, les éclairs, les voix,” qui ont accompagné l’ouverture la première session du jugement du sanctuaire céleste (Apo. 4:5), descendent  sur la terre en ordre inverse (voix ,  tonnerres,  éclairs – Apo. 8:5); ce à  quoi  il faut ajouter un  tremblement de terre.

  Puis les sept trompettes, sonnent l’une après l’autre. Au moment où sonne  la septième trompette (non pas à l’ouverture du septième sceau) de «fortes voix»,  se font entendre,  disant: “Le septième ange sonna de la trompette. Et il y eut dans le ciel de fortes voix qui disaient: Le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ; et il régnera aux siècles des siècles.” Rev. 11:15. 

  Le silence d’une demi-heure dans le ciel amène les  voix vers la terre, et au son de la septième trompette le mystère de Dieu est accompli (Rev.10:7). C’est alors que «le royaume du monde est remis à notre Seigneur.” Qu’est-ce que  tout cela signifie? -  Tout simplement ceci:

  Comme nous l’avons vu, le silence sépare les deux sessions du Jugement précédent le millenium: un   jugement pour les morts et l’autre pour les vivants, et   le feu provenant de l’autel céleste, la voix, des éclairs et des tonnerres, descendent sur la terre. Ces faits, ainsi qu’un certain nombre  de passages des Ecritures sur le sujet, en plus du reste de la Révélation, les chapitres postérieurs à l’ouverture du septième sceau, prouvent que le jugement des vivants, la purification du temple terrestre, est un évènement qui  a lieu sur  la terre, et  non pas  dans le  ciel uniquement! 

  “Voici”, declare Le Seigneur, J’enverrai Mon  messenger, et il préparera le chemin devant Moi, et soudain entera dans son temple, le Seigneur que vous cherchez,... Mais qui pourra soutenir le jous de sa venue, qui restera debout quand Il apparaitra? car il sera comme le feu du fondeur, et comme la potasse des foulons’. Mal. 3:1,

  Oui, l’œuvre de la seconde  session du Jugement  inclut le sanctuaire terrestre, l’Eglise. En ce temps-là,  «  le feu » de l’Eternel est « dans Sion et Sa fournaise est dans Jérusalem. » Esa. 31: 9.

  Des nations s’y rendront en foule, et diront: Venez, et montons à la montagne de l’Éternel, A la maison du Dieu de Jacob, Afin qu’il nous enseigne ses voies, Et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, Et de Jérusalem la parole de l’Éternel.

  Il sera le juge d’un grand nombre de peuples, L’arbitre de nations puissantes, lointaines. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, Et de leurs lances des serpes; Une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, Et l’on n’apprendra plus la guerre. Ils habiteront chacun sous sa vigne et sous son figuier, Et il n’y aura personne pour les troubler; Car la bouche de l’Éternel des armées a parlé.” Mic. 4:2-4. 

  Il s’assiéra sur le trône de sa gloire. Toutes les nations seront assemblées devant lui: Il séparera les uns d’avec les autres, comme le berger sépare les brebis d’avec les boucs;  et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche. Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite: Venez, vous qui êtes bénis de mon Père; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde…

  “Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche: Retirez-vous de moi, maudits; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges.” Matt. 25:31-34, 41.

  “ Le  règne, la domination, et la grandeur de tous les royaumes qui sont sous les cieux, seront donnés au peuple des saints du Très Haut. Son règne est un règne éternel, et tous les dominateurs le serviront et lui obéiront. Ici finirent les paroles...” Dan. 7:27, 28.

  Tous ces éléments indiquent  clairement   l’époque où chacun rejettera  homme jettera ses idoles d’argent et ses idoles d’or, « ce qui justement provoquera  la chute de «l’Assyrien,»  le pouvoir qui règne à Jérusalem à l’époque Dieu délivre Son peuple»  (Ésaïe 31:7,8).

  La vérité  ne souffre  donc d’aucune discussion:  le jugement  des morts et le jugement des vivants est séparé d’un silence d’une demi-heure: le  temps nécessaire afin de  mettre un terme  à  la première session du jugement  et à  la  préparation de la deuxième session du Jugement.

  Les autres versets du chapitre 8, ainsi que les chapitres 9 à 11, présentent une description des sept trompettes, sujet traité entièrement dans le Tract N° 5,  « L’Avertissement Final. »     

  Nous voilà  maintenant amenés arrivés au chapitre 12 de la Révélation, qui traite du sujet  de --L’ EGLISE ETERNELLE ET DE SON ENNEMIE.

  La première à  passer en revue devant le Trône du Jugement , c’est l’église éternelle.  

  « Un grand signe parut dans le ciel: une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête.

  Elle était enceinte, et elle criait, étant en travail et dans les douleurs de l’enfantement. 

  Un autre signe parut encore dans le ciel; et voici, c’était un grand dragon rouge, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes. 

  Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre. Le dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, lorsqu’elle aurait enfanté. 

  Elle enfanta un fils, qui doit paître toutes les nations avec une verge de fer. Et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône. 

  Et la femme s’enfuit dans le désert, où elle avait un lieu préparé par Dieu, afin qu’elle y fût nourrie pendant mille deux cent soixante jours.» Rev. 12:1-6.

  Il est d’évidence que cette «femme» fut revêtue du soleil et attaquée par le dragon, avant même la naissance de   son enfant, le Christ,   oui, des années avant que l’église chrétienne et l’Évangile ne soient apparus. Dire, alors, qu’elle représente l’église du Nouveau Testament revêtue de l’Évangile du Christ, est en effet une théorie  aussi dépourvue de fondement et aussi illogique  que celle  affirme  que le  poulet a  éclos avant que l’œuf n’ait été pondu.

  « La femme, revêtue   du Soleil, est bien sur, l’église éternelle de Dieu, revêtue de la lumière du Ciel, la Bible. Ta Parole dit le Psalmiste, est… une lumière sur mon sentier. » Psaumes 119:105

  La lune, comme nous le savons, est le vecteur  réfléchissant   la lumière du soleil  et   permet que  la  nuit soit    éclairée.   Etant  sous les pieds de la femme, elle constitue un symbole des plus  approprié de la période avant l’apparition de la  Bible,  période allant de  la création à Moïse. Cette phase du symbolisme indique très clairement que  la femme émergeait  de la période pendant laquelle la Parole de Dieu, “le soleil”, était réfléchie de  manière   indirecte, qu’elle était transmise de père en fils, et qu’elle entrait dans la période où   elle était revêtue de la Lumière de Dieu, la Bible.

  En outre, elle était enceinte au moment où elle était  revêtue du soleil, elle avait la  lune  sous ses pieds. Ce fait, en lui-même expose de manière claire qu’elle  représente dès le début  l’église après avoir reçu la promesse de donner naissance au  Rédempteur du monde, « le Fils, qui doit paître toutes les nations avec une verge de fer. »  “Il fut enlevé vers Dieu et vers son  trône.” Il  s’agit, bien sûr, du  Christ, le Seigneur.

  Les douze étoiles formant la couronne de la femme, témoignent bien évidemment de, l’autorité de l’Eglise  se confirmant avec les époques – qu’il s’agisse de celle de douze patriarches, des douze tribus des douze apôtres, et des  12.000 de chacune des douze tribus des Israël (les 144,000).

  Il est aussi à remarquer  qu’elle symbolise  l’église éternelle,  en lutte contre  l’ennemi.  

  « Un autre signe parut encore dans le ciel; et voici, c’était un grand dragon rouge, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes. Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre. Le dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, lorsqu’elle aurait enfanté. ».” Rev. 12: 3,4.

  Si l’étudiant de la  vérité  inspirée du Ciel doit connaitre la leçon enseignée par ce symbolisme, il doit maintenant considérer attentivement la signification attachée aux cornes dépourvues de couronnes  que porte le  dragon, ainsi que celles qui sont couronnées. En outre, si l’étudiant de la vérité doit tirer  profit de l’enseignement des Écritures, il devrait réaliser pleinement qu’il devrait prendre en compte les considérations Scripturaires et logiques  mentionnées précédemment,  aussi bien  que celles qui vont suivre.

  Pour commencer, étant un groupe de dix  cornes,  les cornes  du dragon doivent représenter tous les rois ou les royaumes présents à ce moment-là, tout comme les dix orteils de la statue de Daniel, chapitre 2, et les dix cornes de la bête du chapitre 7, représentent les rois ou des royaumes existant  sur un plan universel, à  leurs périodes respectives.

  L’on ne devrait pas non plus ignorer le fait  que toutes les cornes, les têtes, et les couronnes, y étaient regroupés sur le dragon lorsqu’il se tint prêt à «dévorer son Enfant.»Tout comme le révèle exactement le symbolisme, elles symbolisent bel et bien une coalition de deux parties distinctes (cornes et  têtes), existant toutes deux en  même temps,  et non pas se succédant l’une après l’autre. Il est aussi bien  de rappeler, que bien que les cornes apparaissent et tombent, il n’en jamais ainsi pour ce qui est des  têtes.

 

GUIDE POUR UNE BONNE INTERPRETATION DU SYMBLOE DES CORNES ET DES TETES

 

  Etant dépourvues de  couronnes, les cornes doivent nécessairement représenter un type de dirigeants   semblables à ceux symbolisés par les cornes sans couronnes de la quatrième bête de Daniel, le bouc et le bélier, et la  bête écarlate  et  la bête à deux cornes mentionnées par Jean; c’est-à-dire que les cornes  sans couronnes du dragon indiquent les autorités sans couronnes d’un certain type, tout comme l’indiquent les cornes sans couronnes de n’importe quelle  bête symbolique. Par exemple, les dix cornes sans couronnes de la quatrième bête mentionnée par  Daniel, symbole, selon l’explication l’ange, des rois qui s’élèveraient  de l’Empire romain, devaient  un jour s’emparer de leurs couronnes. Cependant, plus tard, dans la vision,  la corne en forme de  tête ayant perdu son pouvoir et les  futurs rois  ayant reçu leurs royaumes, sont donc par la suite représentés par des cornes couronnées, par les cornes de la bête semblables à un léopard comme (Rev. 13),  le symbole du monde après la chute de Rome.

  Pour me répéter, les dix cornes sans couronnes de la bête écarlate (Rev. 17), la bête qui, succède finalement à la bête semblable à un léopard, représentent des rois « qui n’ont pas encore reçu de royaume, mais qui reçoivent autorité comme rois pendant une heure avec la bête. » “ Rev 17:12.  En d’autres termes, n’ayant pas de royaume qui leur soit   propre,  pendant  tout le temps où  de Babylone est assise (gouverne) la bête pendant  une «heure», les cornes sont naturellement  dépourvues de  couronnes.

  Puisque ces dix  cornes sont venues à l’existence en tant que groupe, elles doivent donc représenter des dirigeants  contemporains; alors que les cornes représentent des puissances  qui existent les unes après les autres. L’Inspiration n’omet pas d’indiquer ce fait en montrant que certaines cornes s’élèvent tandis que d’autres tombent. Par exemple, trois  des cornes de la quatrième bête mentionnée par Daniel furent  «  arrachées, et  qu’une corne extraordinaire en forme de tête monta à sa place. » De même, lorsque la corne de bouc se brisa quatre cornes la remplacèrent, et une cinquième corne,  la très grande apparut par la suite (Dan. 7 et 8). D’autre part, même les bêtes, elles-mêmes, qui dans leurs périodes respectives représentent le monde, sortirent de  la mer, l’une succédant  l’autre. Ainsi, symbolisme Divin expose  les puissances  précisément au moment où le temps et les événements les font  apparaître ou disparaître, selon leur cas respectif.

. . .

  En d’autres termes, lorsqu’une puissance diffère d’une autre, et quand elles existent ou qu’elles n’existent pas en même temps, l’Inspiration n’omet jamais d’en  faire la distinction. C’eut été   le cas, imaginez comment Ses  enseignements eussent été illogiques, absurdes, incohérents et incompréhensibles, et comment il eût été vain pour tout individu  d’essayer  même d’en connaître l’exacte vérité! La sagesse humaine a déjà démontré son incapacité de  comprendre les mystères de la Parole de Dieu, même si elles étaient  définies aussi parfaitement  que Dieu  seul Lui-même peut  le faire. En fait, plus un individu tente de sa propre initiative  d’expliquer les mystères de Dieu, plus il  dérive de la vérité.

  En outre, l’Inspiration ne pourrait  être aussi  illogique au point de réunir deux éléments différents (ceux représentés par les cornes et ceux représentés par les têtes) pour représenter une forme de gouvernement. Il n’est non plus concevable qu’Elle ne regroupe des cornes et des têtes, si les deux n’existaient pas littéralement  en même temps. Non,  l’Inspiration ne saurait ainsi pas confondre les termes, et espérer  néanmoins que nous comprenions Ses enseignements,   que nous sachions  comment interpréter Ses symboles et que nous attendions   le moment où  les événements  doivent avoir réellement lieu. Et combien il eût été logique si les puissances représentées par les cornes et les pouvoirs représentés par les têtes  ne changeaient quant  à leur nature comme  le font de  véritables cornes et  de véritables têtes?

  S’agissant du symbole représentant les têtes, l’Inspiration, elle-même, étant la seule source d’information, nous nous tournons de nouveau vers  la prophétie de Daniel 7. Nous y découvrons que la petite corne de  la quatrième bête, ayant les yeux et une bouche d’ «homme», était en réalité un corne en forme de tête - une combinaison de deux éléments distincts. Et étant le symbole de l’Eglise et de gouvernement de l’État (une combinaison de pouvoirs civils et religieux au Moyen Age), elle établit   sans l’ombre d’un doute qu’alors la partie représentée par la corne  symbolise  la phase civile, la partie par représentée la tête  symbolise la partie  religieuse—ce qui est aussi logique,  parce que la religion devrait être le cerveau de tout gouvernement. En outre, les gouvernements civils ont été initialement fondés sur les gouvernements ecclésiastiques. Ainsi, le symbolisme exprime clairement qu’un gouvernement Athée est à peu près aussi acceptable  que n’importe  corne  séparée de sa tête. Une telle puissance pourrait même être comparée à un poulet dont la tête est coupée: Dans un tel cas situation, le poulet sans tête saute bien fort , sans savoir  où il va, et il ne vit que quelques minutes.

  En outre, le gouvernement,  qui  a   succédé  après que  l’autorité civile ait  été  séparée du système politico-religieux  instauré au   Moyen Age, présentée à travers  le symbolisme de la bête semblable à léopard comme (celle  qui vient de manière chronologique dans la ligne des   symbolismes des  bêtes).  Sur cette bête,  les gouvernements  politico-religieux ayant été dissous,  sont  représentés par une tête normale  blessée, un système religieux, dépourvues de l’autorité civile, un  gouvernement souffrant d’un coup mortel - de toute évidence du coup qui le dépouille de son  autorité civile.

  D’après  ces considérations, il est particulièrement remarquable  de constater que  dans tous les cas où les bêtes symboliques ont à la fois des cornes et des têtes,  les têtes  dans chacun des   cas symbolisent des corps ecclésiastiques, des corps qui  touchent  aux  choses de Dieu,  et  qui sont censés  mêler   le sacré au profane.  Le nom de blasphème sur les  têtes  de la bête semblable à  un léopard,   les expose comme ayant commis ce péché-là.

  Et maintenant, en poursuivant le sujet du dragon,    l’on peut clairement voir, pour maintenir cette  cohérence, que  l’interprétation biblique  que  donne la Bible, des têtes du dragon et des cornes doit être que les premiers soient des organismes religieux, et  que les derniers soient des gouvernements civils. Et combien d’entre  eux, les cornes  et  les  têtes du dragon  représentent -ils  - Tous les gouvernements civils et tous les organismes religieux à ce moment précis. Comment le savons-nous? - Parce qu’il y a dix cornes et sept têtes couronnées, et parce que le nombre biblique «dix» désigne l’universalité, et le nombre «sept» désigne la plénitude. (Voir Tract n ° 3, Le Jugement et la récolte, p. 94, 1942 édition.)

  D’après les exemples cite précédemment, nous voyons déjà, que le temps est venu, pour tous les étudiants fidèles de la Bible, les étudiants à la recherche de la vérité salvatrice, de réaliser que l’Inspiration ne fait rien d’inutile,  ou   à la légère. Son œuvre relève toujours d’une construction précise,   est toujours digne de foi,  et d’une clarté incontestable.          

  Il est d’aussi de notoriété que les couronnes représentent toujours l’autorité royale.  Et  le fait qu’elles apparaissent  sur la tête du dragon, et non sur ses cornes, montre de manière particulièrement remarquable  qu’alors que le dragon dirigeait   à la fois  les mondes civils et religieux, il couronnait  pour autant  le monde religieux.

  En d’autres termes, l’église tenait le sceptre; l’église était assise sur le trône du dragon. Et le fait que le nombre de cornes du dragon représente l’universalité et le nombre de ses têtes couronnées, la plénitude,  et conjugué au  fait que  l’église juive et les Romains persécutèrent le Seigneur, montre que le dragon, globalement, représente   un  monde Satanico- Ecclésiastique  absolu, que Satan tenait  le      monde comme  captif. En vainqueur du  monde et armé des cornes et des têtes, il poussa Hérode à  tuer les nouveau-nés dès qu’il apprit  appris la naissance du Christ. Il  le fit, espérant détruire le Sauveur,  de dévorer l’enfant et par là  perpétuer son propre royaume. Telle était la condition du  monde lors du premier avènement du Christ, et ainsi  l’église eut elle les moyens de crucifier le Seigneur, de lapider Étienne, d’en décapiter d’autres, tout en échappant  aux sanctions des autorités civiles.

  C’est pour cette raison même, que le Fils de l’homme, le Rédempteur vint en temps opportun.  Toutefois, pour défendre son royaume Satanique le dragon, attendit  patiemment et guetta  soigneusement   l’arrivée du Rédempteur du monde promis. C’est ainsi que tandis que l’église Eternelle de Dieu,  était enceinte et était dans les douleurs de l’enfantement,     le dragon aux sept têtes couronnées et aux dix cornes, se tint  prêt à dévorer l’enfant dès qu’Il serait né.

  Une telle apostasie s’était emparé du le monde aux jours de Noé, et obligea le Seigneur d’agir  afin de le sauver.  Pour le bien de l’humanité, le Créateur envoya le déluge pour mettre un terme à la méchanceté. De même, la terrible l’apostasie  des Juifs au temps du premier avènement du Christ, exigea  une autre catastrophe  tout aussi destructrice   que le déluge terrible afin  d’éradiquer  la méchanceté ; Mais,  pour  aucune autre raison que celle  de garder la promesse infaillible faite à  son fidèle serviteur Noé, Dieu ne pouvait donc détruire le monde  une seconde  fois. Aussi  envoya – t-il  Son Fils  mourir   à la place du monde. Vu sous cette lumière,  combien plus lumineuse que jamais  la mission du Rédempteur  nous apparait-elle! Par Sa mort, Il sauva, en  ce  temps-là,   véritablement le monde de la destruction, et permit par Sa résurrection  qu’il subsiste  aujourd’hui.

  “ Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent, mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel.”

  “ Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui.” 

  “ Quand le dragon vit qu’il avait été précipité sur la terre, il poursuivit la femme qui avait enfanté l’enfant mâle...” Rev. 12:4, 7-9, 13. 

  Du temps de Job, Satan avait encore accès au ciel, car l’Ecriture nous rapporte ce qui suit Or, les fils de Dieu vinrent un jour se présenter devant l’Éternel, et Satan vint aussi au milieu d’eux. L’Éternel dit à Satan: D’où viens-tu? Et Satan répondit à l’Éternel: De parcourir la terre et de m’y promener.  Job 1:6, 7.

  Satan, ne fut pas donc  immédiatement chassé du ciel  après sa rébellion ou même quand il fit pécher  Adam et Eve. Il a dû au  plutôt, en être expulsé au delà   de l’époque de Job. Mais pour en  déterminer le moment exact, nous lirons Apo.  12:13: “ Et quand le dragon vit qu’il avait été précipité sur la terre, il persécuta la femme qui avait enfanté l’enfant mâle.”  Il  fut donc   chassé  avant de commencer à persécuter  l’église; c’est ce qu’il fit au moment ou Il y eut, ce jour-là, une grande persécution contre l’Église de Jérusalem; et tous, excepté les apôtres, se dispersèrent dans les contrées de la Judée et de la Samarie.  Actes 8:1. Ce fait est encore confirmé par l’Esprit de Prophétie:

  Le  Seigneur fut enlevé triomphalement  vers Son Dieu et vers Son trône  “  — tous acclament le Rédempteur”. Ils sont impatients de célébrer son triomphe et de glorifier leur Roi… Il présente également les marques de son triomphe, la gerbe des prémices, ceux qui sont ressuscités avec lui et qui représentent la grande multitude qui sortira du sépulcre, à son avènement…  

  Alors la voix de Dieu proclame que satisfaction a été donnée à la justice. Satan est vaincu. Ceux qui souffrent et qui luttent sur la terre pour le Christ sont acceptés en son Bien-aimé.”Ils sont déclarés justes.

  « Satan se vit démasqué. Son système de gouvernement était dévoilé aux yeux des anges qui n’ont pas péché et devant tout l’univers céleste. Il s’était fait connaître comme un meurtrier. En versant le sang du Fils de Dieu, il avait perdu les dernières sympathies des êtres célestes. Désormais son activité allait être restreinte. Quelle que fût son attitude, il ne pourrait plus accompagner les anges dans les parvis célestes, et accuser auprès d’eux les frères du Christ comme étant couverts de vêtements souillés par le péché. Le dernier lien unissant Satan au monde céleste était rompu » Jésus- Christ, pp.  837, 765.

  Se rendant vraiment compte  qu’il a mis un terme à son œuvre permanente d’accusation contre les  frères au ciel, et sachant que même son séjour sur la terre  serait très court, --SATAN EST DESCENDU ANIME D’UNE GRANDE COLERE.

  Après que le  dragon fut chassé du ciel  Jean entendit  dans le ciel une voix forte  qui disait:

  Et j’entendis dans le ciel une voix forte qui disait: Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l’autorité de son Christ; car il a été précipité, l’accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit. Ils l’ont vaincu à cause du sang de l’agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort. C’est pourquoi réjouissez-vous, cieux, et vous qui habitez dans les cieux. Malheur à la terre et à la mer! car le diable est descendu vers vous, animé d’une grande colère, sachant qu’il a peu de temps. “ Apo. 12:10-12.

  « Les accusations de Satan contre ceux qui recherchent le Seigneur ne sont pas provoquées par sa haine du péché. Il se réjouit au contraire des défauts de caractère des chrétiens, car il sait que seule la transgression de la loi divine lui assurera tout pouvoir sur eux. » PR 444.

  Satan, voyons-nous, encourage le pécheur à commettre inconsciemment la transgression, afin  d’obtenir sa condamnation, non pas nécessairement sur la terre, mais au ciel. Devant le juste Juge, Satan accuse le transgresseur d’  «être revêtu des vêtements  sales et souillés par le péché .»  Mais quand l’Esprit de Dieu le  convainc de reproche, Il révèle le péché et réprime  le pécheur par le biais de Son église.

  Le  peuple  de Dieu devrait  être  toujours à l’écoute de la voix de l’Esprit du Christ, et être tout aussi sur sa  garde  afin  discerner l’esprit de Satan. Quand les deux s’affrontent, l’un  s’efforce  d’amener à l’obéissance à la Parole de Dieu, l’autre excuse  le péché et sympathise avec le pécheur. De cette manière  subtile  Satan  gagne souvent  du terrain et gagne le pécheur dans ses rangs, car  le pécheur aime naturellement le  péché. Le  fidèle, lui, le vainc «  par le sang de l’Agneau et par la parole de leur témoignage ». Ils « n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort ».  Apo. 12:11.

  « Et les deux ailes du grand aigle furent données à la femme, afin qu’elle s’envolât au désert, vers son lieu, où elle est nourrie un temps, des temps, et la moitié d’un temps, loin de la face du serpent. »  Rev 12:14.

  Puisqu’un  un désert est tout le contraire d’une vigne, la déclaration «afin qu’elle s’enfuit dans le désert» implique avec force qu’elle a dû quitter la  vigne. Et c’est précisément ce qu’elle fit: Peu de temps après la résurrection, l’église (la femme)  quitta la terre sainte (la vigne) et s’en alla au pays des Gentils (le désert).

  Outre ces faits historiques, nous avons également la signification biblique de la vigne: “«La vigne de l’Éternel des armées, c’est la maison d’Israël, Et les hommes de Juda, c’est le plant qu’il chérissait ».” Isa. 5:7.

  Ainsi donc, de manière incontestable, le  désert, où la femme   fut   nourrie  pour le temps présent ,  c’est la terre des Païens. Et  le fait que la femme dut   fuir  de son pays, loin de la face du serpent, montre que le dragon avait fait son siège  de la terre sainte. Non content de cela, cependant, il la poursuivit même  dans le désert.

  « Et, de sa bouche, le serpent lança de l’eau comme un fleuve derrière la femme, afin de l’entraîner par le fleuve »Apo. 12:15.

  Espérant détruire la femme, le serpent  commença par la  persécuter. Toute fois, sa tentative ayant   échoué, il changea toutefois de tactique. Il  cessa  de la persécuter et commença à sympathiser avec elle. Mais à quel prix pour la femme! Il lui lança habilement,  l’eau tel  un fleuve, destiné en apparence  alors que qu’ en réalité il visait vraiment par ce moyen, à la détruire.

  Les mots symboliques de l’Inspiration  expliquent  que la conversion forcée des Païens au Christianisme, et leur entrée en masse dans l’église au cours du  quatrième siècle de l’ère Chrétienne, ne fut pas en réalité  un acte amical. Ce fut au contraire  tel un torrent dévastateur destiné à noyer la puissance salvatrice du Christianisme. En d’autres termes,  l’Inspiration prédit la période pendant laquelle le dragon déguisa les politiciens païens sous le  manteau  du Christianisme, et les poussa  ensuite  à obliger les païens non-chrétiens à rejoindre l’église,  de telle sorte qu’ils puissent emporter l’église par le paganisme plutôt qu’elle ne les convertisse au Christianisme.

  « Les édits de tolérance de Constantin firent disparaître les dangers temporels qui retardaientle progrès du Christianisme, et les nombreux ministres actifs de la foi chrétienne furent autorisés et encouragés à employer en sa faveur tous les arguments qui pouvaient subjuguer la raison ou exciter la piété. L’équilibre parfait entre les deux religions [Chrétienne et païenne]  ne dura qu’un instant… On récompensa par des privilèges municipaux et par des dons considérables les villes qui signalaient leur zèle par la destruction volontaire de leurs temples [ceux des Païens]…. Le salut du peuple s’achetait à bon marché, tant il est vrai que dans une année douze mille hommes et un nombre proportionné de femmes et d’enfants furent baptisés à Rome, et qu’il n’en coûta qu’une robe blanche et vingt pièces d’or pour chaque converti….Telle  fut   la loi de Constantin, qui accordait la liberté aux esclaves qui embrasseraient   le Christianisme. Gibbon’s Rome,” Edition Anglaise  Vol. 2, pp. 273, 274 (Histoire du déclin et la chute de l’Empire Romain)

  « Et la terre secourut la femme, et la terre ouvrit sa bouche et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de sa bouche. »Rev. 12:16.

  La «terre», la  puissante  arme de Dieu, finira par aider la femme. Elle engloutira  le  «fleuve»; en clair,  le même moyen Divin  qui, comme l’enseigne  la parabole, enlève l’ivraie et la  brûle, élimine également tous ceux qui se  sont joints à l’église, mais qui demeurent encore des païens de  cœur. Et que se  passe-t-il  ensuite? - Les Écritures fournissent la réponse:

  “ Et le dragon fut irrité contre la femme, et il s’en alla faire la guerre au restes de sa postérité, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus..” Rev. 12:17.

  Le terme «reste» révèle que sa postérité  est divisée en deux parties: l’une est prise, l’autre est laissée. Néhémie, par exemple, explique ce qui suit: «Ceux qui sont restés de la captivité sont là dans la province, au comble du malheur et de l’opprobre. » Néh.  1:3. Un «reste» représente toujours une partie de l’ensemble, qu’elle soit grande ou petite.

  Et remarquez que le dragon    fait pas la guerre,  non pas  contre  le reste du « fleuve », mais contre le reste de sa postérité. Christ étant seul enfant de la femme, sa postérité représente donc les Chrétiens, ceux qui sont amenés dans l’Église par l’Esprit du Christ. En conséquence, le fait d’amener  les prémices sur  de la montagne de Sion (Apo. 14:1) crée  les conditions de l’existence d’un reste  qui se trouve encore parmi les Païens. Donc dans ce cas,  ces derniers, les   seconds fruits, constituent  le  reste.

  N’oublions pas que c’est après que la terre eût  englouti le fleuve  que le  dragon sera irrité  contre la femme, et  « fera la guerre aux restes de sa postérité [ non pas contre  elle personnellement], qui gardent les commandements de Dieu et ont le témoignage de Jésus-Christ. » Rev 12:16,17. Alors de manière manifeste, on ne peut échapper à la conclusion que  l’élimination du fleuve  de  Satan constitue  sans aucun  doute la purification de l’église, la destruction de ceux qui se  joints à  l’église  à l’aide du serpent. Cette purification constitue le véritable moyen qui  permet à l’Eglise en tant que corps  de  garder les commandements de Dieu et aussi d’avoir le témoignage de Jésus-Christ, l’Esprit de  Prophétie, vivant  (Rev. 19:10), au milieu d’elle. C’est là son unique  espoir, sa  seule force, sa  seule délivrance. Dans cette optique, Inspiration donne  maintenant une nouvelle vie à ces paroles:

  « Réveille-toi! réveille-toi! revêts ta parure, Sion! Revêts tes habits de fête, Jérusalem, ville sainte! Car il n’entrera plus chez toi ni incirconcis ni impur.  »  Esaie. 52:1.

  La purification de l’église, par conséquent, n’amènera pas la période millénaire de paix.  Absolument pas, mais elle entrainera  la fin des méchants dans l’Eglise, et avec elle, le plus grand courroux de Satan contre le reste, contre ceux qui,  se trouvant encore  parmi les Païens, oseront par la suite  prendre position du  côté du Seigneur. Ils  seront, néanmoins, délivrés  s’ils risquent   pour ainsi dire  leur vie - s’ils prennent  position au  côté du Seigneur et inscrivent, de ce fait, leurs noms dans le «livre». Dan. 12:1.

  Le dragon ne peut  faire la guerre à  la femme, l’église, composée des premiers fruits, car à ce moment-là, elle se trouve en compagnie l’Agneau sur le Mont. Sion (Apoc. 14:1), hors de la portée du dragon.

  Pour des études complémentaires sur Apocalypse chapitre 12 Lisez le Tract n° . 12, Le Monde, Hier,  Aujourd’hui et Demain,  édition  de 1946 pp. 45-48.  (Bien que le sujet  de La Révélation n’a été que partiellement traité dans ces lignes, l’espace limité du tract ne m’a  a permis  de traiter la question plus en profondeur).

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