Quʼest-Ce Que Le Christianisme ? Qui Peut Sʼen Saisir ? Et Qui Peut Passer À Côté

La Seule Paix De L'esprit

MEDITATION

 

Foi et prière

 

  « Par la foi dans le Christ, tous les défauts de caractères peuvent être corrigés, toutes les souillures purifiées, toutes les qualités développées.

  « Vous avez tout pleinement en Lui »

  « La prière et la foi ont des liens étroits et doivent être étudiées ensemble. Il y a dans la prière de la foi, une science divine, à laquelle doit accéder celui qui veut réussir sa vie. Le Christ a dit: «  Tout ce que vous demandez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et cela vous sera accordé. » Marc 11:24 . Bien sûr, nos demandes doivent  rechercher ce qu’il nous a promis, et utiliser ce que nous recevons selon son vouloir. Dans ces conditions, sa promesse est sans équivoque.

  « Nous pouvons demander le pardon de nos péchés, le Saint-Esprit, un caractère à l’image du Christ, la sagesse et la force pour accomplir l’œuvre de Dieu, ou n’importe lequel des dons promis; et puis croyons que nous le recevrons et remercions-en Dieu.

  Nous n’avons à attendre aucune manifestation extérieure de la bénédiction divine. Le don est dans la promesse, et nous pouvons vaquer à nos occupations, certains que ce que Dieu a promis, il peut l’accorder, et que ce don, que nous possédons déjà, se manifestera lorsque nous en aurons le plus besoin. » -- Education, p. 290

QU’EST-CE QUE LE CHRISTIANISME?

QUI PEUT S’EN SAISIR?

ET QUI PEUT PASSER À CÔTÉ?

 

ÉTUDE PRÉSENTÉE PAR V.T. HOUTEFF MINISTRE DES ADVENTISTES DAVIDIENS DU 7e JOUR SABBAT 25 MARS 1950 CHAPELLE MONT CARMEL WACO, TEXAS

 

  Le vrai Christianisme est une croissance. Il est semblable à une plante. Christ lui-même est symbolisé par une Branche (És. 11:1) et Son royaume est représenté par une graine de moutarde (Mt. 13:31) qui après avoir été plantée devient un arbre, le plus grand de son espèce. Mais puisque l’arbre littéral doit se nourrir nécessairement à partir de la nourriture physique, il en est de même de l’arbre spirituel qui doit forcément se nourrir de l’aliment spirituel, aliment qui servit de nourriture à la Branche elle-même:

  « C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, voici une vierge sera enceinte, elle enfantera un fils, et elle lui donnera le nom d’Emmanuel. Il mangera de la crème et du miel, jusqu’à ce  quIl sache rejeter le mal et choisir le bien. » És. 7:14,15

  Nous sommes certainement tous d’accord sur le fait que ce passage de l’Ecriture est une prophétie relative à l’Emmanuel dont il est fait mention dans Matthieu 12:3. Le premier avènement de Christ. Cependant, le fait que Christ mangea la nourriture permise, il fut même accusé d’être un « glouton » et un ivrogne » (Luc 7:34) mangeant avec les « Publicains et les pécheurs » (Marc 2:16), fait qui montre clairement que cette alimentation qui se compose « de beurre et de miel » n’est pas littéral. De plus, le fait que le beurre et le miel ne possèdent aucune vertu donnant à quiconque la sagesse et la volonté lui permettant de choisir le bien et de refuser le mal, pas plus que les autres aliments n’en sont capables, démontre donc finalement que ce « beurre et ce miel » représentent quelque chose de spécial, de même que la mouche et l’abeille du verset 18 sont un symbole de l’Egypte et de l’Assyrie. Et de quoi pourrait-il s’agir, sinon d’une nourriture spirituelle, cette classe d’aliments qui bâtit un caractère moral permettant à quelqu’un de « refuser le mal et de choisir le bien? » En outre, que pourrait représenter le miel si ce n’est le doux Esprit de Dieu qui bénit celui qui étudie sincèrement la Parole et qui possède en Elle une foi simple?

  Il est donc évident que ce symbolisme beurre et miel nous déclare avec assurance qu’Emmanuel, Le Christ était capable de discerner et de vaincre le Péché en étudiant la Bible en digérant son contenu et permettant à ce dernier à devenir une partie intégrante de sa personne. C’était  là son plaisir le plus doux, comme le révèle le symbolisme du miel. C’est pourquoi Il leur disait, « J’ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas » (Jean 4:32) et il est écrit, « L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Mt. 4:4)

  Par  conséquent, la  vérité  est  évidente:  Le  Christianisme est une plante spirituelle, se nourrissant de la Parole de Dieu telle qu’elle est révélée par le doux Esprit de Vérité. Par conséquent si Christ notre exemple croissait en sagesse de cette manière, devant Dieu et devant les hommes (Luc 2:52), alors il est d’autant plus essentiel que nous, ses disciples, nous vivions de la même Parole, du même beurre et du même miel, si nous devons posséder le véritable Christianisme qui soutient et qui préserve la vie. En effet, cela nous est précisément rapporté dans les versets suivants de la prophétie d’Esaïe.

  « En ce jour-là, chacun entretiendra une jeune vache et deux brebis; et il y aura une telle abondance de lait qu’on mangera de la crème, car c’est de crème et de miel que se nourriront tous ceux qui seront restés dans le pays. » És. 7:21,22

  Dans ces versets, l’Inspiration attire notre attention sur trois créatures produisant du beurre --une jeune vache et deux brebis, et Elle prévient que seuls ceux qui mangent de leurs produits auront le droit de vivre, d’habiter « dans le pays » - - dans le pays du peuple de Dieu. Aucune autre personne, personne d’autre, n’y sera.

  Puisque par conséquent il n’y a que ceux qui mangent le beurre, ceux de cette manière apprennent à refuser le mal et à choisir le bien seront autorisés à vivre dans la Terre Sainte, il est évident que le beurre symbolise une nourriture spirituelle. Et puisque les deux brebis et la jeune vache sont sa source d’approvisionnement, il est donc impératif que nous explorions le domaine de ce symbolisme Biblique afin de trouver ce qu’elles représentent.

  Il est évident que ces deux brebis, qui ne sont pas jeunes, symbolisent l’Ancien et le Nouveau Testament, la Parole qui permet à ceux qui la reçoivent de «choisir le bien et de refuser le mal.» Et la vache étant jeune et plus imposante que les brebis, donc d’origine plus récente, ne peut être par conséquent que le symbole d’écrits inspirés d’une origine plus récente et qui sont plus volumineux que la Bible elle-même. En dehors de la Bible, les seuls qui nous portent « Le témoignage de Jésus: Car le témoignage de Jésus est l’Esprit de la Prophétie » (Ap. 19:10)- l’interprétation inspirée des Écritures.

  Il est à remarquer, notamment, que ce beurre et ce miel sont produits à l’ère Chrétienne, à l’époque où les deux brebis, les deux Testaments existent et aussi à l’époque où l’Esprit de Prophétie est à l’œuvre.

  Et qu’est-ce que l’Esprit de Prophétie? – Le même chapitre et le même verset donnent la réponse:

  « Et je tombai à ses pieds pour l’adorer; mais il me dit: Garde-toi de le faire! Je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères qui ont le témoignage de Jésus. Adore Dieu. Car le témoignage de Jésus est l’esprit de la prophétie. » Ap. 19:10

  Nous voyons ici qu’au moment où les Prophéties furent dévoilées à Jean par l’un de ces frères, par ce moyen lui fut révélé le Témoignage de Jésus, l’Esprit de Prophétie. Il est alors clair, qu’un serviteur inspiré de Dieu qui porte un message à ses frères, leur porte le Témoignage de Jésus. En guise d’illustration: Supposez que le Seigneur Jésus vous communique un message personnel par l’intermédiaire d’un messager, son message ne serait-il pas Son témoignage pour vous? Et si Dieu revêtait le messager du don de Son Esprit dans le but de vous révéler les prophéties contenues dans les Ecritures, ne viendrait-il pas à vous avec l’Esprit de Prophétie?

  Ainsi, il est clair que le « Témoignage de Jésus » et « l’Esprit de la Prophétie » sont des termes synonymes pour un message pour l’époque, envoyé par Dieu «la nourriture au temps convenable». L’Esprit de Prophétie est donc le moyen de communication de Dieu, qui du ciel communique directement avec son Eglise sur la terre, lui dévoilant aussi les Prophéties scellées.

  Ayant déjà vu que les deux brebis symbolisent l’Ancien et le Nouveau Testamentnous découvrons maintenant également que la jeune vache est le symbole de l’interprétation inspirée de la Bible, l’Esprit de Prophétie à notre époque. Il est maintenant évident que le produit de ces trois créatures doit nécessairement devenir notre nourriture spirituelle si nous espérons être « laissés » et recevoir l’autorisation de vivre dans la Terre Sainte et cela ne nous sert à rien de penser que nous supporterons le jugement d’une autre manière. Si à ce sujet un doute subsiste encore, alors considérez, je vous prie, ce que l’Apôtre Pierre déclare à ce propos:

  « Et nous tenons pour d’autant plus certaine la parole prophétique à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe  qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour vienne à paraître et que l’étoile du matin se lève dans vos cœurs; sachant tout d’abord vous-mêmes qu’aucune prophétie de l’Ecriture ne peut être un objet d’interprétation particulière, car ce n’est pas par une volonté d’homme qu’une prophétie a jamais été apportée mais c’est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu. » 2 Pierre 1:19-21

  Avez-vous remarqué ce que dit l’Inspiration? Elle déclare clairement que les Écritures ne sont pas interprétées de façon personnelle, elles ne sont pas interprétées sans la présence de l’Esprit de Dieu en l’homme, elles ne sont pas interprétées que par l’homme. Et la raison donnée, vous vous en rendez compte, est le fait qu’une prophétie n’arrive pas par la volonté d’un homme, mais par la volonté de l’Esprit, par l’entremise des saints hommes de Dieu. Mes frères, ceci est la loi et l’ordre du Ciel, et qui sommes-nous pour les changer? Mettre sa confiance dans des interprétations particulières, c’est vendre son âme à un homme. Voici l’ordre du Seigneur en ce qui concerne cette pratique si dangereuse:

  « Cessez de vous confier en l’homme, dans les narines duquel il n’y a qu’un souffle: Car de quelle valeur est-il? » És. 2:22

  Puisque la vérité n’est révélée que par l’Esprit de la Vérité à un moment, une époque donnée, toute personne alors qui rejetterait une telle révélation « la vérité au temps convenable » (Mt. 24:45), pécherait vraiment « contre le Saint-Esprit.» Mt. 12:31

  Puisque maintenant il apparaît clairement, telle la lumière du soleil, que l’interprétation inspirée des Ecritures qui n’a cessé d’être révélée est le vivant Esprit de Prophétie, les yeux de l’église à l’œuvre, (1 Sam. 9:9), alors ne pas posséder ces yeux spirituels, c’est essayer de marcher pour ainsi dire dans d’épaisses ténèbres.

  La science du processus trouve son pareil, très marqué, dans l’usage universel du courant électrique. L’électricité entre en action seulement lorsque le fil vivant (positif) entre en contact avec le fil de terre (le négatif). Ainsi en est-il du contact de l’église avec l’instrument choisi par Dieu (le fil de terre) qui se branche à l’Esprit de Dieu (le fil vivant) –ensemble ils re- présentent le positif et le négatif– c’est ce qui électrifie l’église, et ainsi ouvre la voie de communication entre l’église et le Ciel.

  Selon la logique de cette illustration, il s’ensuit que Jésus-Christ est la grande dynamo et le Père en est la Puissance. Lorsque  par conséquent, l’église toute entière, sans en exclure aucun membre, se connectera à la Centrale Céleste, alors la terre entière sera illuminée de la gloire de l’ange (Ap. 18:1). (C’est la raison pour laquelle l’imposition des mains est la méthode biblique  servant à transmettre l’Esprit de Dieu d’une personne à une autre.) Par conséquent, l’église qui n’a pas cette relation vitale avec le Ciel, est une église spirituellement morte, une église qui est forcément «misérable, pauvre, malheureuse, aveugle et nue.» (Ap. 3:17) Ainsi en est-il de chaque individu qui n’est pas en contact avec l’église. Seule cette puissance rend capable chaque membre de l’église individuellement, à choisir le bien et à refuser le mal et de traverser le jour grand et terrible de l’Eternel. En conséquence, l’on remarque une fois de plus que ce qui est applicable à l’église en tant que corps l’est aussi pour chaque membre individuellement.

  La conclusion qui ressort de ces faits scripturaires est évidente: le seul peuple qui sera épargné et qui sera autorisé à vivre dans la Terre Sainte durant le « Jour grand et terrible de l’Eternel » (Mal. 4:5) sera composé de ceux qui en font leur principale affaire et qui ont l’habitude de se régaler avec joie (comme l’indique le miel) du produit de ces trois créatures donnant du beurre.

  Le Révélateur dépeint par un autre symbole la calamité qui doit atteindre ceux qui refusent le beurre et le miel, et la délivrance qui viendra pour ceux qui se nourrissent de ces aliments:

  « Et la terre secourut la femme [l’église], elle ouvrit sa bouche et engloutit le fleuve [les méchants] que le dragon avait lancé dans sa gueule. Et le dragon fut irrité contre la femme et alla faire la guerre au reste de sa postérité [à ceux qui sont épargnés] qui garde les commandements de Dieu et qui retient le témoignage de Jésus. Car le témoignage de Jésus est l’Esprit de la prophétie. » Ap. 12:16,17; 19:10

  Ce passage révèle que le reste, ceux qui seront « laissés » après que la terre aura englouti le fleuve du dragon qui en ce moment menace de supprimer la femme (l’église éternelle) sont ceux qui en tant que groupe gardent les commandements de Dieu et possèdent le « témoignage de Jésus. » C’est à ce moment, et non maintenant, que le reste  en tant que corps, gardera vraiment les commandements de Dieu, possédera encore au milieu de lui l’Esprit de Prophétie et sera en réalité le reste, et non simplement quelque chose à venir ou une théorie.

  Puisque cette séparation de « l’ivraie » d’avec le « blé », « la moisson » est une chose, et que la même œuvre s’accomplit pour le Jugement des vivants, alors la seule différence qui existe entre le jugement des morts et celui des vivants est que dans le premier cas, le nom des méchants est retranché des livres qui sont dans le ciel, tandis que dans le deuxième cas les méchants sont physiquement balayés du milieu des membres qui sont vivants au sein de l’Église. Les prophéties et les paraboles que nous examinons ici ne sont pas les seules à enseigner cela, notamment le type (l’expiation- Lé. 23:27,29), Premiers Écrits, p. 118 et Testimonies to Ministers, p. 234 enseignent la même vérité.

  C’est cela la purification du sanctuaire (Da. 8:14). C’est ce que représente l’expiation antitype (le jour des expiations), (The Great Controversy, pp. 399-402; 420-422; 428-430; La Tragédie des Siècles pp 431-433; 454-466) C’est ce que représente le jugement des vivants, la purification de l’église (Testimonies, Vol. 5, p. 80). C’est de cette façon qu’arrive la fin du monde et c’est cela qui rétablit l’éternité au Christianisme.

  Sous les soins particuliers d’un « Epoux » qui ne trompe jamais, le Christianisme, comme nous l’avons déjà vu, est une association à la fois de l’humain et du Divin. De plus, en utilisant le beurre et le miel spirituels, les saints sont capables de vivre une vie fructueuse et utile en ce moment même, et de cette façon ils survivront aux jugements de Dieu.

  C’est ainsi que tandis que le Christ Lui-même, apprit à refuser le mal et à choisir le bien en utilisant ce beurre et ce miel, comme il nous a été dit, Ses disciples, qui maintenant s’assurent qu’ils resteront vivants et qu’ils seront emmenés dans la Terre Sainte, se régalent du beurre produit par les trois créatures mentionnées précédemment.

  Il devient pertinent de connaître tôt l’origine de l’esprit de la Chrétienté dans la course du temps:

  « Après avoir autrefois, et de plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils qu’il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde. » Hé. 1:1,2

  Ces écritures révèlent que Christ est non seulement notre Sauveur, mais qu’Il est aussi notre Créateur, qu’Il créa non seulement notre monde, mais aussi tous les autres mondes; ces versets révèlent qu’Il est un avec le Père. C’est la raison pour laquelle « Dieu (le Père) dit (à son fils), Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. » Ge. 1:26. Et lorsque le mouvement de l’Exode fut sur pied, tous « burent le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait et ce rocher était Christ. » 1 Co. 10:4

  Clairement donc, puisque la personne nommée maintenant Christ a été avec le peuple de Dieu depuis l’aube même de l’histoire  aussi bien durant l’Ancien et la période du Nouveau Testament, le Christianisme sur terre s’identifie lui-même depuis l’origine de la création.

  Donc, le Christianisme qui a débuté dès le commencement, montre que  Christ  est  au  monde  ce  qu’est  la  poule  pour ses  poussins:

  « Jérusalem, Jérusalem, qui tue les prophètes et qui lapide ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu! Voici, votre maison vous sera laissée déserte.» Mt. 23:37,38

  De plus, le Christianisme est comme une mère, « À peine en travail, Sion a enfanté ses fils! » És. 66:8

  En  outre  le  Christianisme  est  semblable  à  un  père,  « Car je  le connais », dit le Seigneur « Afin qu’il ordonne à ses fils et à sa maison après lui, de garder la voie de l’Éternel, en pratiquant la droiture et la justice, et qu’ainsi l’Éternel accomplisse en faveur d’Abraham les promesses qui lui sont faites… » Ge. 18:19

  Le Christianisme, est encore comparable à l’eau d’un puits, car le Christ dit «Mais celui qui boit de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.» Jean 4:14

  Le Christianisme est aussi comme du sel, Christ déclara car «Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra- t-on? Il ne sert plus qu’à être jeté dehors et foulé aux pieds par les hom- mes. » Mt. 5:13

  Le Christianisme est encore semblable à un bon foyer:

  « Malheureuse, battue de la tempête, et que nul ne console!  Voici, je garnirai tes pierres d’antimoine, et je te donnerai des fondements de saphir; je ferai tes créneaux de rubis, tes portes d’escarboucles, et toute ton enceinte de pierres précieuses. Tous tes fils seront disciples de l’Éternel et grande sera  la postérité de tes fils. » És. 54:11-13

  L’essentiel dans  le  Christianisme est  l’amour:  « Et  marchez dans l’amour, à l’exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s’est livré lui-même à Dieu pour nous, comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur. » Ép. 5:2

  « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Math. 22:39 « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique, afin que quiconque croit en lui, ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » Jean 3:16

  De plus, le Christianisme est comparable au vent: personne, sauf Dieu et celui qui est « né de nouveau » savent d’où ils viennent et où ils vont, car le vent [du christianisme] souffle où il veut et celui qui [n’est pas né de nouveau] entend le bruit, mais ne peut dire d’où il vient ni où il va; ainsi ceux qui sont nés de l’esprit ne peuvent être discernés par ceux qui ne sont pas nés de nouveau. Jean 3:8

  Par conséquent, un non Chrétien se trouve dans l’impossibilité de savoir ce qu’est le Christianisme authentique. C’est précisément la raison pour laquelle les Écritures avertissent avec force « … les méchants feront le mal et aucun des méchants ne comprendra. » Dan. 12:10 Que le pécheur abandonne donc son péché, qu’il prie afin de recevoir l’Esprit de Vérité, et alors il recevra la compréhension. « Cherchez l’Éternel pendant qu’il se trouve: invoquez-le, tandis qu’il est près. Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme d’iniquité ses pensées; qu’il retourne à l’Éternel, qui aura pitié de lui, à notre Dieu, qui ne se lasse pas de pardonner. Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Éternel. Autant les cieux sont élevés au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées. » És. 55:6-9

  Mais le Christianisme est bien plus que toutes ces choses. C’est du pain pour l’affamé, un abri pour celui qui est rejeté, une garde-robe pour celui qui est nu, un médecin et un foyer pour celui qui est malade. En résumé, il est tout pour tous ceux de la maison de Dieu. C’est ici le défi de tous ses adhérents:

  « Partage ton pain avec celui qui a faim, et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile; si tu vois un homme nu, couvre-le, et ne te détourne pas de ton semblable. » És. 58:7

  Ce défi, mes frères et sœurs ne peut être atteint qui si tous, avec sagesse, portent leur aide dans quelque soit la branche, se rappelant que seul l’effort qui  exige un sacrifice est récompensé. Parce qu’elle avait donné son tout, son salaire, (Marc 12:41-44) le salaire de la pauvre veuve fit davantage que ce que les dollars du riche n’aurait jamais pu faire. La veuve de Sarepta, elle aussi utilisa sa dernière goutte d’huile et son dernier pot de farine afin de nourrir le prophète de Dieu, sans aucun espoir d’obtenir davantage, sinon la seule perspective de mourir de faim, n’épargnant même pas son propre fils. Au contraire, sa cruche d’huile et son sac de farine ne furent jamais vides (1 Rois 17:12,15,16), et elle et son fils continuèrent à vivre.

  Abraham devint le père des fidèles et un ami de Dieu, parce qu’il offrit sur l’autel du sacrifice ce qu’il avait de meilleur et tout ce qu’il possédait – son fils unique (Ge. 22:1-13).

   À son époque, Joseph devint le sauveur du monde et fut en seconde position après le Pharaon; par égard pour la chasteté, il sacrifia son excellente position pour une cellule de prison (Ge. 39:7-20).

  Moïse devint le plus grand libérateur et le plus grand général de tous les temps, parce qu’il sacrifia le trône le plus élevé de son époque pour la liberté de ses frères (Hé. 11:24,25; Ex. 3:10).

  Les biens de Job et sa famille furent multipliés par deux, parce que Job supporta patiemment ses afflictions en l’honneur de Dieu (Job 42:10).

  Samuel devint prophète, prêtre et juge à cause de sa fidélité à son maître Divinement choisi, Élie (1 Samuel 2:18; 3:18; 7:6).

  Élie fut translaté parce qu’il choisit d’être fugitif à cause de la Réforme (2 Rois 2:1,11).

  Élisée reçut une double portion de l’Esprit de Dieu parce qu’il avait tout abandonné lorsqu’il commença son ministère prophétique auquel il avait été appelé. Oui, il s’interdit de retourner à l’agriculture. En outre, il était au service d’Élie jour et nuit, et il veilla sur lui jusqu’à ce que la « soucoupe volante » descendit pour l’enlever, et jusqu’ à ce qu’il disparut de sa vue (2 Rois 2:9-15).

  David fut proclamé roi, parce qu’il risqua sa propre vie pour sauver la vie du peuple de Dieu (1 S. 19:5; 2 S. 2:4).

  Salomon devint le plus sage et le plus riche de tous les rois, pour avoir choisi par-dessus tout, le don de la sagesse afin de juger le peuple de Dieu avec justice (1 Rois 3:11-13).

  Les Apôtres furent récompensés en ayant leurs noms gravés sur les fondements de la Cité Sainte et Éternelle, parce qu’ils n’ont pas regardé à leur vie à cause de l’Évangile (Ap. 21:14).

  Luther devint le père du Protestantisme, car il estimait la Réforme plus importante que sa propre vie.

  Henry Ford devint l’homme le plus riche du monde à son époque, parce qu’il essaya de faire pour les ouvriers et les plus pauvres plus que ce que firent ses concurrents.

  Ainsi s’élève la grande pyramide de faits historiques: les hommes qui ont eu le plus de succès dans la vie sont ceux dont les efforts furent centrés, non sur des intérêts égoïstes, mais qui furent une bénédiction pour autrui. Personne n’a pu encore changé cette loi.

  Pourquoi devrions-nous jouer aux insensés en essayant de la changer? Quelque soit votre but dans la vie, si vous voulez réussir, alors que vos efforts au lieu de tendre vers le moi, qu’ils tendent de préférence vers le bien de l’humanité. L’exhortation de Christ est la suivante: « Cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » Mt. 6:33

  Mon Frère, ma Sœur, ne soyez plus un païen ou un Gentil; soyez un Chrétien jusqu’au bout. Ne soyez pas comme l’égoïste, l’orgueilleux et le mondain, car le chemin de la compétition se termine au paradis de l’insensé. C’est l’autoroute vers l’enfer. Fuyez-la. Méditez au sujet de la terrible déclaration faite à l’encontre des bergers cupides de l’époque. (Éz. 34).

  Et maintenant quand nous reconsidérons Ésaïe 58, nous découvrons que lorsque le Christianisme sera totalement réveillé à ce grand besoin et qu’il agira en conséquence, «alors»promet le Seigneur, « Ta lumière poindra comme l’aurore, et ta guérison germera promptement; ta justice marchera devant toi, et la gloire de l’Éternel t’accompagnera. Alors tu appelleras, et l’Éternel répondra; tu crieras et il dira: Me voici! Si tu éloigne du milieu de toi le joug, les gestes menaçants et les discours injurieux, si tu donnes ta propre subsistance à celui qui a faim, si tu rassasie l’âme indigente, ta lumière se lèvera sur l’obscurité, et tes ténèbres seront comme le midi. L’Éternel sera toujours ton guide, il rassasiera ton âme dans les lieux arides, et il redonnera de la vigueur à tes membres; tu seras comme un jardin arrosé, comme une source dont les eaux ne tarissent pas. » És. 55:8-11

  La vérité qui se dégage est que si le temps devrait durer et que si nous devions demeurer dans le sentier du Christianisme authentique où brille la lumière, tous nous devons donc faire quelque chose au sujet de cette œuvre qui a été très négligée: s’occuper du nécessiteux, car cela ne peut être fait à partir d’un point centralisé, mais à partir nécessairement de centres installés dans chaque état et dans chaque pays, tout lieu où le message de l’heure «poussera encore des racines par-dessous, et portera du fruit par-dessus. » És. 37:31

  « Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite: Venez, vous qui êtes bénis de mon Père; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli; j’étais nu, et vous m’avez vêtu; j’étais malade, et vous m’avez visité; j’étais en prison, et vous êtes venus vers moi. » Mt. 25:34-36

  Cependant, notre devoir est de considérer non seulement cette injonction, mais aussi tout ce que l’inspiration nous a présenté. Tout doit devenir partie intégrante de notre être, à l’instar de la nourriture que nous consommons, si nous devons expérimenter de toutes les promesses de Dieu, et devenir héritiers du Royaume éternel. C’est là le côté lumineux du tableau.

  Mais malheureusement, il y a aussi le côté sombre. En tout premier plan, nous avons le patriarche Lot. En laissant toutes les collines stériles à son vieil oncle Abraham, et choisissant égoïstement toute la plaine fertile, ne lui rapporta pas les fruits escomptés. Quand bien même il aurait prospéré pendant une période, finalement, lorsqu’il en eut terminé avec Sodome, il s’en alla le plus pauvre parmi les pauvres (Ge. 19:15-17).

  Pharaon et ses grands hommes furent engloutis par la Mer Rouge dans leur tentative de garder le peuple de Dieu dans l’esclavage à tout jamais, et ils furent enterrés vivants au milieu d’elle (Ex. 14:22,23,38).

  Pour avoir escroqué à Naboth sa vigne, et pour lui avoir ôté la vie, Achab, roi d’Israël et toute sa maison mourut, frappés par le tranchant de l’épée (1 Rois 21).

  Ceux qui jetèrent les trois jeunes Hébreux dans la fournaise, furent eux-mêmes brûlés par elle (Da. 2:32) de même que les hommes égoïstes, cupides et cruels qui jetèrent Daniel dans la fosse aux lions furent finalement dévorés par les bêtes affamées (Da. 6:24).

  Haman érigea une potence afin d’y pendre Mardochée, c’est lui qui s’y retrouva pendu (Esther 7:10).

  Pour s’être attribué la gloire et le mérite de son excellent discours, Hérode fut rongé par les vers (Actes 12:23).

  Pour quelques pièces misérables, Judas livra son maître à la mort, puis devenu fou, il dédaigna le salaire dérisoire, il retourna contre lui-même cette main cupide et trompeuse qui avait saisi ce salaire et par elle il se donna une fin maudite et violente et une pauvre fosse commune, et ce avant même que Jésus ne fut cloué à la croix (Mt. 27:5; Actes 1:18).

  En vérité, « Si quelqu’un mène en captivité, il ira en captivité; si quelqu’un tue par l’épée, il faut qu’il soit tué par l’épée. » Ap.13:10

  Ainsi la loi immuable des rétributions exige encore œil pour œil, dent pour dent. Oh! c’est si vrai que ce qu’un homme a semé il le récoltera. (Ga. 6:7)

  Ces exemples remarquables ne font que toucher le rouleau de l’histoire. L’on pourrait y ajouter des milliers, sans faire allusion à ceux que l’on saurait compter, qui n’ont pas été rapportés et qui remontent au temps les plus reculés.

  Ainsi dans cette révélation complète des rayons lumineux provenant des puissants projecteurs Célestes, les « deux chemins pour les voyageurs »  sont  clairement  établis-le  mauvais  chemin,  orgueilleux,  sans rigueur et large sur lequel beaucoup voyagent vers la destruction; et le vrai chemin, sans pompe, étroit et resserré où peu voyagent et qui conduit à la vie. Les deux voies étant illuminées du début jusqu’à la fin, le voyageur peut voir toute la longueur de chaque voie, et il peut savoir par conséquent à quoi il peut s’attendre en voyageant sur l’une ou l’autre des voies. Pourquoi donc ne pas choisir de marcher sur la voie qui conduit à la vie, à la sécurité et au bonheur, et fuir celle qui conduit à la tristesse, à la pauvreté et à la mort? Pourquoi continuer à vous ridiculiser en tentant d’obtenir les promesses fidèles de Dieu en courant ici et là, d’une contrefaçon à une autre? Pourquoi ne pas rechercher les bénédictions de la vie dans la voie du Seigneur? Il est certain que toutes les voies de Dieu sont contraires à celles de l’homme, mais si elles ne l’étaient pas, seraient-elles meilleures que les nôtres?  « Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Éternel. » És. 55:8

  Pour terminer, le Christianisme parvenu à sa pleine stature, est l’image de Dieu reproduite dans Son peuple, lorsque ce dernier aura atteint sa pleine croissance; - quand ils seront rassemblés un à un de toutes les nations et qu’ils seront ramenés dans « leur propre pays » Éz. 34:11-13, au lieu et au moment où leur sang sera purifié, là où leur cœur de pierre leur sera ôté et   ils recevront en échange, dans la victoire et la joie, un cœur de chair sur lequel seront gravés les commandements de Dieu; quand ils les connaîtront tous et serviront le Seigneur, car les Ecritures déclarent: « Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau; j’ôterai de votre corps le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai mon esprit en vous, et je ferai en sorte que vous suiviez mes ordonnances, et que  vous observiez et pratiquiez mes lois. » Éz. 36:26,27 C’est ce qu’ils seront alors, et dans ce lieu ils seront préparés pour la translation.

  Qu’en sera-t-il de nous maintenant la voie glorieuse ou celle qui ne l’est pas, celle de servir Dieu et les autres ou Satan et le moi? Servir Dieu et les humains est chose noble, mais servir Satan  et le moi est vil. Alors ne choisirons-nous donc pas joyeusement de nous régaler du beurre et du miel afin de connaître la différence entre le bien et le mal, et apprendre à choisir le bien et à refuser le mal? Choisirons-nous d’être épargnés de la destruction et d’être emmenés dans « le beau pays »? À Dieu ne plaise qu’ils refusent sa gracieuse invitation. Il appartient maintenant à tout un chacun de saisir cette invitation ou de passer à côté de ce que le Christianisme lui offre. Je vous supplie d’en faire votre principale préoccupation  afin  d’obtenir  les  bénédictions  promises,  afin  que  vous soyez à même d’échapper à la destruction des méchants, des incrédules et de ceux qui doutent, et que vous soyez « laissé » afin que vous appréciiez éternellement la promesse.

  « Et  les  restes  de  Sion, les  restes  de  Jérusalem, seront appelés saints, quiconque à Jérusalem sera inscrit parmi les vivants… et il y aura un abri pour donner de l’ombre contre la chaleur du jour, pour servir de refuge et d’asile contre l’orage et la pluie… Car l’Éternel consolera Sion: il consolera ses ruines; il rendra son désert semblable à un Éden, et sa terre aride à un jardin de l’Éternel. La joie et l’allégresse se trouveront au milieu d’elle, les actions de grâces et le chant des cantiques. Ainsi les rachetés de l’Éternel retourneront, ils iront à Sion avec chants de triomphe, et une joie éternelle couronnera leur tête; l’allégresse et la joie s’approcheront, la douleur et les gémissements s’enfuiront. » És. 4:3,6; 51:3,11