MEDITATION
Une Religion Peu Enthousiaste Provoque l’Instabilité
Je lirai à la page 35 du livre Les Paraboles de Jésus:
« Si nous aimons Jésus, nous aurons le désir de vivre pour lui, de lui présenter nos offrandes d’actions de grâce et de travailler à son service. Notre labeur même paraîtra léger. Par amour pour notre Sauveur, nous accepterons peines, souffrances et sacrifices. Nous éprouverons un amour semblable au sien pour ceux qui se perdent et le même ardent désir de les sauver».
« Voilà la religion de Jésus-Christ. Tout ce qui est en dessous de cet idéal n’est qu’une illusion. Une simple théorie de la vérité évangélique, ou une simple profession de foi, ne sauvera personne. Nous ne pouvons appartenir au Sauveur qu’en nous donnant entièrement à lui. Celui qui sert Dieu d’un cœur partagé devient irrésolu et instable. Ses efforts en vue de servir à la fois ses propres intérêts et ceux du Christ font de lui un auditeur pour qui la semence est tombée dans un endroit pierreux et qui sera incapable de résister à l’épreuve. »
Maintenant nous nous agenouillerons et prierons afin de ne pas oublier que tout ce qui est moins qu’un sacrifice pour les âmes n’est pas la religion du Christ et que si nous avons un cœur partagé dans nos devoirs, nous deviendrons de plus en plus instables; qu’une religion qui vient du cœur et des actes qui viennent du cœur constituent l’unique preuve que le sang du Christ a accompli son œuvre en nous, et que c’est là la seule chose qui assurera notre droit à la Sainte Cité.
L’ORDRE CHRONOLOGIQUE DE L’APOCALYPSE CHAPITRE PAR CHAPITRE -LE RÉSUMÉ
DISCOURS DE V.T. HOUTEFF
MINISTRE DES ADVENTISTES DU SEPTIEME JOUR D.
SABBAT 8 NOVEMBRE 1947
CHAPELLE DU MONT CARMEL
WACO, TEXAS
Nos études précédentes ont montré que tous les livres de la Bible se résument et s’achèvent dans l’Apocalypse (Conquérants Pacifiques, page 520) et que le livre de l’Apocalypse couvre l’histoire entière du genre humain.
Dans ces études, nous avons aussi appris que l’événement qui provoqua l’ouverture du livre contenant les sept sceaux révéla aussi l’Apocalypse lui-même, et que parlant au sens stricte du terme, « la Révélation de Jésus-Christ que Dieu lui a donné » commence avec chapitre 6 et se termine avec le chapitre 22 - Dix-huit chapitres en tout que révèle l’ouverture des Sceaux. Nous avons aussi appris que les choses qui devaient arriver « dans la suite des temps », de l’époque de Saint-Jean, après l’an 96 après Jésus-Christ, étaient ces choses que cet événement mis en lumière, la grande assemblée elle-même s’était rencontrée autour du Trône pour examiner les choses contenues dans le Livre.
Maintenant, je voudrais que vous remarquiez que l’Apocalypse contient plusieurs sujets, chacun étant complet en lui-même, bien que un chapitre ou un sujet puissent chevaucher ou intercepter les autres; c’est-à-dire que tous les sujets et les chapitres ne sont pas classés de façon chronologique entre eux. Ces faits seront démontrés au fur et à mesure que nous avancerons dans notre étude.
Nous avons précédemment découvert que l’événement semblable à un événement judiciaire commença par la Révélation de Jésus-Christ que Dieu lui donna à savoir le livre scellé des sept sceaux. Il révéla l’Apocalypse, et en même temps l’assemblée céleste commença son œuvre qui consiste à passer en revue le passé, le présent et le futur du genre humain. Nous lirons maintenant les derniers versets du chapitre six:
Apo. 6:14-17 – « Le ciel se retira comme un livre qu’on roule; et toutes les montagnes et les îles furent remuées de leurs places. Les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes et aux rochers tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l’Agneau car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister? »
Puisque le chapitre six termine son histoire avec la fin du monde, il est évident que chronologiquement le chapitre sept est intercalé entre l’événement par lequel le chapitre six commence, et l’évènement par lequel il se termine.
Le septième chapitre commence par le scellement des 144000 et s’achève par le rassemblement de la grande foule et effleure l’éternité.
Le chapitre 8 qui constitue l’ouverture du septième sceau, commence en introduisant un autre sujet, le sujet des Sept Trompettes. Comme nous l’avons appris dans les études précédentes, les Trompettes s’étendent du chapitre 9 au chapitre 11.
En outre, nous avons appris que les Trompettes révèlent les messages de Dieu et les conséquences subies par les pécheurs non repentants; que les Trompettes commencent avec un tel premier message, le message de Noé, et qu’elles s’achèvent par le dernier message proclamé durant le temps de la grâce, le message qui annonce que le mystère de Dieu, à savoir l’Œuvre Évangélique, est terminée, et que le temps de grâce a pris fin. Ceci peut se remarquer d’autant plus, par le fait que le reste des hommes qui ne furent pas tués par le feu, la fumée et le soufre qui sortaient de la bouche des chevaux (Apo. 9:18) ne se repentirent pas. En effet, l’on ne saurait dire « Ils ne se repentirent pas », si leur temps de repentance n’avait pas pris fin. C’est ainsi que les chapitres 8 et 9 nous conduisent à la fin du temps de grâce. Par conséquent les chapitres 10 et 11 sont intercalés entre les chapitres 8 et 9.
Il a été démontré que les Trompettes elles-mêmes se divisent en deux groupes, quatre à l’époque de l’Ancien Testament, et trois à l’époque du Nouveau; c’est-à-dire que les trois dernières sont des Trompettes de « malheur ». La première des Trompettes de malheur introduit la descente de l’Étoile céleste à qui la clé du puits de l’abîme fut donnée. Manifestement l’Étoile symbolise l’Ange qui enferme Satan dans le puits de l’abîme au commencement du millénium, car lui, l’Ange d’Apocalypse 20:1, est l’Ange qui a la clé du puits de l’abîme. Il ne saurait être en possession de la clé, si elle avait été donnée à quelqu’un d’autre.
Le chapitre 10 révèle que l’ange qui ouvrit (descella) le «petit livre » est l’ange qui apporte la pluie spirituelle pour le développement et la maturité du grain spirituel (car c’est ce que symbolisent le nuage et l’arc-en-ciel). Il fit aussi que le petit livre fut mangé (pris à cœur) et devint plus tard amer dans les entrailles de celui qui l’avait mangé.
La douceur du miel ressentie pendant que le livre était mangé signifie de toute évidence que les choses écrites à l’intérieur furent joyeusement reçues. Mais il causa, pour ainsi dire, plus tard une indigestion à celui qui l’avait mangé, et par conséquent un désappointement; c’est-à-dire que les choses écrites dans le livre ne furent pas totalement comprises, et ainsi à la fin la joie disparut et le désappointement prit place. Après cela, ceux qui mangèrent le livre furent chargés de « prophétiser encore», c’est-à-dire prêcher de nouveau.
Par conséquent, cet ange apparaît au cours du temps, à l’époque où le livre de Daniel est descellé, car c’est le seul livre de la Bible qui ait jamais été scellé et qui ne devait jamais être descellé depuis l’époque où il fut écrit jusqu’au « temps de la fin ».
Le sujet du chapitre 10 s’achève avec le deuxième verset du chapitre 11, verset qui nous conduit à l’époque où le peuple est mesuré (dénombré); il est évident qu’il s’agit du dénombrement des 144000 (chapitre 7:3-8), car ils constituent l’unique groupe de personnes dénombrées au cours des prophéties. C’est ainsi que le chapitre 10 incluant les versets 1 et 2 du chapitre 11 commence « au temps de la fin » et se termine par le dénombrement des 144000.
Le onzième chapitre, à l’exception des deux premiers versets qui appartiennent chronologiquement au dixième chapitre, remonte encore plus loin dans le temps que ne le fait le dixième chapitre. Il contient le sujet des deux témoins qui prophétisèrent pendant les 1260 jours prophétiques. Aussi, il nous conduit à la fin du monde, à l’époque où les royaumes du monde « sont remis à notre Seigneur et à son Christ. » Verset:15.
Le chapitre 12 nous ramène encore plus loin dans le temps que ne le fait le chapitre 11, au-delà même de la naissance du Christ, puis à l’époque où la terre ouvre sa bouche et engloutit le fleuve, et jusqu’à l’époque du reste (le reste de ceux qui sont laissés après que les autres furent engloutis par la terre). Eux en tant que peuple, garde les commandements de Dieu et ont le témoignage de Jésus-Christ. Ils seront persécutés par le dragon immédiatement après que la terre aura englouti le fleuve.
Jusqu’ici nous ne connaissons pas de peuple dans le monde entier, au sujet duquel l’Inspiration peut dire qu’il, en tant que peuple (tous) garde en réalité les commandements de Dieu. Seuls les 144000 pourraient correspondre à un tel groupe de personnes à cette époque.
Comme l’explique l’Inspiration, le témoignage de Jésus-Christ c’est «l’Esprit de Prophétie» Apo. 19:10. Avoir l’Esprit de Prophétie, c’est avoir l’Esprit qui prononce les prophéties et qui seul peut les interpréter, car « aucune prophétie de l’Écriture ne peut être un objet d’interprétation particulière», sans l’inspiration du même Esprit. « Car ce n’est pas par une volonté d’homme qu’une prophétie a jamais été apportée, mais c’est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu. » (2 Pie. 1:20,21). Et par conséquent, seuls les saints hommes de Dieu poussés par l’Esprit peuvent interpréter les Ecritures.
Ainsi le chapitre 12 termine son histoire par le reste, les serviteurs de Dieu, les premiers fruits, les 144000. Ils deviennent le reste après que les hypocrites qui se trouvent au milieu d’eux auront été engloutis par la terre, pour ainsi dire. Ce reste en tant que peuple de Dieu gardera ses commandements et n’aura aucun mensonge dans sa bouche. Étant les premiers fruits, l’Inspiration indique donc qu’il y aura des seconds fruits, car sans second il ne saurait y avoir de premier. Et ainsi nous voyons que le chapitre 12 nous conduit à l’époque de la purification de l’église, l’époque où en tant qu’église elle gardera véritablement les commandements de Dieu.
A quel moment commence le chapitre douze? Eh bien, il commence le jour où la femme mentionnée ici conçut l’enfant mâle. Plus précisément, la conception de l’enfant se réfère à l’époque où l’Inspiration promit d’envoyer le Rédempteur à l’Église.
Le Chapitre 13 commence par la dissolution de l’Empire Romain, et avec les rois qui s’élevèrent et qui prirent ensuite leurs couronnes, comme ceci est symbolisé par les cornes couronnées de la bête semblable à un léopard. Ce chapitre se termine par le décret de la bête à deux cornes, le décret qui met à mort tous ceux qui ne reçoivent pas la marque de la bête. C’est ainsi que le dragon sera irrité contre la femme, et persécutera le reste.
Le quatorzième chapitre commence avec les 144000 debout avec l’Agneau sur la Montagne de Sion. Puis il s’ensuit les Messages des Trois Anges dans leur application directe et finale pour le rassemblement des seconds fruits. Ainsi le chapitre se termine avec la moisson de la terre. Le chapitre lui-même montre que la moisson est en deux phases; la première est moissonnée par le « Fils de l’Homme », et la deuxième par un ange. Manifestement, ces deux moissons récoltent les premiers et les seconds fruits.
Le Chapitre 15 décrit les évènements qui mettent fin au temps de grâce, et le chapitre 16 parle des sept dernières plaies.
Le Chapitre 17 commence avec l’ascension de Babylone la Grande et de son Empire. Symboliquement parlant, la bête écarlate, la bête sur laquelle elle est assise, qu’elle dirige constitue son Empire. Ce gouvernement ecclésiastique mondial se développe après que le symbolisme de la bête semblable à un léopard (chapitre 13) achève sa carrière, car les cornes de la bête écarlate sont sans couronne, tandis que celles de la bête semblable à un léopard sont couronnées. Ces cornes couronnées montrent que le monde dirigé par des rois couronnés est sur le point de disparaître, et les cornes sans couronne de la bête écarlate décrivent un monde sans couronne dirigé par Babylone qui est assise sur la bête, et qui la dirige. Cette bête dit l’Inspiration, «était et n’est plus, et réapparaîtra. » C’est-à- dire qu’elle vécut avant les mille ans, donc « est », ne vit pas pendant les mille ans, par conséquent «n’est pas»; vit à cause de la résurrection après le millénium, donc « est. »
Elle est la huitième et est du nombre des sept; c’est-à- dire que les quatre bêtes du chapitre sept de Daniel plus les deux bêtes de Jean au chapitre 13 d’Apocalypse, font en tout six bêtes; la bête écarlate du chapitre 17 est donc la septième au commencement du millénium et la huitième après le millénium. Elle est du nombre des sept, comme je l’ai affirmé précédemment, elle doit mourir de sa première mort au commencement du millénium et, dans la résurrection après le millénium, elle revit pour une courte période de temps avant qu’elle ne connaisse sa seconde mort; et cela fait d’elle la huitième dans sa seconde phase et la septième dans sa première phase. Par conséquent, le chapitre 17 commence avec Babylone la Grande installée sur la bête dans sa première phase et se termine après le millénium la seconde phase de la bête.
Comme résultat de la purification de l’église, c’est-à-dire le scellement des 144000, les serviteurs de Dieu, la terre sera éclairée de la gloire de l’Ange (Apo. 18:1), de « l’Evangile Éternel » (Apo. 14:6). Le peuple de Dieu est appelé à sortir de Babylone afin de ne pas participer à ses péchés (Apo. 18:4). Ensuite il est emmené dans un lieu où il n’y a pas de péchés, là où le reste garde les commandements de Dieu, et où il n’y aura aucune crainte de voir tomber les plaies (Verset 4). Ainsi le chapitre 18 commence après le scellement des serviteurs de Dieu, et s’achève par la destruction de la femme, Babylone la Grande. Ceci s’accomplira après que les saints auront été appelés à en sortir et conduits à la maison.
Le dix-neuvième chapitre révèle la dissolution de la bête et du faux prophète, et aussi du reste (ceux qui sont laissés dans Babylone, le reste du monde). Ainsi le millénium, considéré dans le vingtième chapitre, commence après que la bête, le faux prophète et le reste du monde impénitent auront péri. Et les seuls habitants qui sont laissés sur la terre au commencement du millénium, sont les premiers et les seconds fruits (les saints) de la grande moisson du champ de la terre, et les « bénis et les saints » qui ressuscitent lors de la première résurrection. Ainsi Satan ne peut pas séduire les nations pendant le millénium, et c’est ainsi que le millénium est considéré comme une période de paix. Mais au jour où les nations seront ressuscitées, à savoir à la fin du millénium jusqu’à la seconde mort, le grand rebelle des âges les séduira encore. Donc, les morts qui ne sortiront pas de leurs tombeaux lors de la première résurrection (chapitre. 20:5) ne reviendront pas à la vie tant que les milles ans ne seront pas terminés.
A partir de cela, nous voyons que le chapitre vingt commence là où s’arrête le chapitre dix neuf.
Le vingt-et-unième chapitre dépeint la Nouvelle Terre, ainsi que la nouvelle Jérusalem.
Le vingt-deuxième chapitre décrit le trône de Dieu et le fleuve de la vie, et se termine par des avertissements contre ceux qui dans leurs interprétations privées ajoutent et retranchent afin de construire leurs théories. La restriction qui existe quant à l’addition ou au retranchement montre que l’Apocalypse est complet et qu’il n’a pas besoin de la sagesse humaine, ni de son aide. S’ils violent ce commandement, Dieu retranchera leur part du livre de vie.
Afin d’illustrer explicitement et chronologiquement ce que j’ai essayé de vous présenter, je vous laisserai l’étudier maintenant à loisir à l’aide du diagramme de la page suivante.
(Ceux qui désirent étudier L’Apocalypse de manière plus détaillée, pourront le faire à partir de la Brochure, Aux Sept Eglises. Toutefois, vous trouverez le sujet des Sept Trompettes, complet dans chaque détail, dans la Brochure n°5, L’Avertissement Final.)