MEDITATION
La Véritable Sainteté est une Consécration Totale au Service
Je lirai dans Les Paraboles de Jésus, page 34, commençant par le deuxième paragraphe:
« Beaucoup de gens ont le sentiment de vivre loin de Dieu, d’être esclaves de leurs péchés et de leur égoïsme. Ils s’efforcent de se réformer mais ils ne crucifient pas le moi; ils ne s’abandonnent pas entièrement entre les mains de leur Sauveur pour recevoir de lui la force de faire sa volonté; ils ne désirent pas que leur vie soit modelée sur la sienne. D’une façon générale, ils reconnaissent leurs imperfections, mais ne renoncent pas à leurs mauvaises habitudes.... Le seul espoir pour ces âmes est d’expérimenter dans leur vie la vérité renfermée dans les paroles du Christ à Nicodème: “Il faut que vous naissiez de nouveau.” “A moins de naître d’en haut, nul ne peut voir le royaume de Dieu.” La véritable sainteté est une consécration totale au service de Dieu; sans une telle consécration, il ne saurait y avoir de vie chrétienne véritable. Le Christ exige de nous une consécration sans réserve. Il réclame notre cœur, notre esprit, notre âme, nos forces à son service. Celui qui ne vit que pour lui-même n’est pas chrétien. »
Ici il nous est demandé de nous rapprocher du Christ et de nous séparer du moi, et avant que nous puissions “naître de nouveau” nous devons premièrement mourir au péché. Prions pour que nous puissions nous rendre compte que si nous sentons que nous sommes séparés de Dieu que la faute est nôtre, et que nous devons faire quelque chose afin de remédier à la situation; afin d’accepter l’aimable invitation du Christ: « Venez à moi, vous tous qui êtes... chargés, et je vous donnerai du repos » - à savoir la paix.
Copyright, Réimprimé en 1953
Tous Droits Réservés
A V.T. Houteff
OÙ COMMENCENT ET S’ACHEVENT LES SCEAUX ET LES TROMPETTES
DISCOURS DE V.T. HOUTEFF
MINISTRE DES ADVENTISTES DU SEPTIEME JOUR D.
SABBAT 1er NOVEMBRE 1947
CHAPELLE DU MONT CARMEL
WACO, TEXAS
Cet après-midi, nous découvrirons où commencent et s’achèvent les Sceaux et les Trompettes. Lisons premièrement la description des cinq premiers sceaux:
Apo. 6:1-11 – « Je regardai, quand l’agneau ouvrit un des sept sceaux, et j’entendis l’une des quatre bêtes qui disait d’une voix de tonnerre: Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait avait un arc; une couronne lui fut donnée, et il partit en vainqueur et pour vaincre. Quand il ouvrit le second sceau, j’entendis la seconde bête qui disait: Viens. Et il sortit un autre cheval, roux. Celui qui le montait reçut le pouvoir d’enlever la paix de la terre, afin que les hommes s’égorgeassent les uns les autres; et une grande épée lui fut donnée. Quand il ouvrit le troisième sceau, j’entendis la troisième bête qui disait: Viens. Et voici, parut un cheval noir. Celui qui le montait tenait une balance dans sa main. Et j’entendis au milieu des quatre bêtes une voix qui disait une mesure de blé pour un denier et trois mesures d’orge pour un denier, mais ne fais point de mal à l’huile et au vin. Quand il ouvrit le quatrième sceau j’entendis la voix de la quatrième bête qui disait Viens Je regardai, et voici, parut un cheval d’une couleur pâle Celui qui le montait se nommait la mort et le séjour des morts l’accompagnait. Le pouvoir leur fut donné sur un quart de la terre, pour faire périr les hommes par l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre. Quand il ouvrit le cinquième seau, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été immolés à cause de la parole de Dieu et à cause du témoignage qu’ils avaient rendu. Ils crièrent d’une voix forte en disant Jusques à quand, Maître saint et véritable, tardes-tu à juger, et à tirer vengeance de notre sang sur les habitants de la terre? Une robe blanche fut donnée à chacun d’eux et il leur fut dit de se tenir en repos quelque temps encore jusqu’à ce que fût complet le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères qui devaient être mis à mort comme eux. » (Version King James).
Afin de découvrir où commencent les Sceaux, nous noterons avec soin que l’Histoire ne mentionne qu’une période de martyre telle que celle décrite dans le quatrième et le cinquième sceaux - la période de martyre qui commença avec Jean-Baptiste et qui continua, avec une petite interruption, jusqu’aux environs de la moitié du dix-huitième siècle.
Il est alors évident que le quatrième sceau commença par la fermeture de la période de l’Ancien Testament et l’ouverture du Nouveau. Puisqu’il en est ainsi, et puisque les Sceaux se suivent, les trois premiers sceaux trouvent leur accomplissement non pas dans la période du Nouveau Testament, mais dans la période de l’Ancien Testament.
Voyons maintenant quand commença le second sceau. Il est rapporté que le cavalier du second sceau devait «enlever la paix de la terre, » ce qui implique que la paix existait autrefois. Par conséquent, pour connaître donc l’époque où se situe le second sceau, nous devons répondre à la question: Quand la paix fut-elle enlevée de la terre?
Nous savons tous qu’avant le déluge les guerres n’existaient pas, que les guerres ne commencèrent qu’après la confusion des langues à la Tour de Babel, après que la famille humaine eût été divisée en de nombreuses langues, nations et races. La première guerre mentionnée dans l’histoire sacrée eut lieu aux jours d’Abraham; dès lors, les guerres ont été notre lot. Avant cette époque, la paix régnait. Où pourrait donc se situer le second sceau si ce n’est qu’après le déluge, l’époque où la paix fut enlevée de la terre? Finalement nous devons rechercher l’histoire du premier sceau dans la période précédant le déluge. La couleur (blanc) du cheval elle même parle de paix, et ainsi donc il est évident que les sceaux commencent avec la création.
Que pourraient symboliser les chevaux montés par les hommes? Ils ne peuvent symboliser que quelque chose dominée par l’homme, car un cavalier a toujours la domination sur sa monture. Par conséquent, le cavalier doit symboliser la domination de l’homme sur la création de Dieu.
La couleur des chevaux et la profession de leurs cavaliers montrent un progrès en avidité et en crime. A partir du symbole il est évident que le règne de l’homme sur le monde n’a pas conduit au progrès.
Le cheval blanc est un symbole de la paix et de la pureté qui existèrent uniquement au commencement de la création de Dieu. Le grand but de l’homme qui est d’assujettir et de remplir la terre, se voit par le cavalier chevauchant le cheval blanc. Et par le cheval rouge et son cavalier, nous voyons effusion de sang et guerres. Cette brutalité ouvre la voie pour que le cheval noir entre en scène. La couleur noire est un symbole de l’esclavage des nations, et les balances expriment l’invention des plans commerciaux visant à l’enrichissement. Le quatrième cheval, à savoir le pâle, décrit un système au caractère indéfinissable, où il est difficile de distinguer le Chrétien du Païen, un système d’hypocrisie. Le cinquième sceau montre que la persécution des saints continua jusqu’à l’ouverture du sixième sceau. Ceux-ci ne sont-ils pas les grandes lignes de l’histoire? Par conséquent, les Sceaux ont pour point de départ le commencement de ces choses.
Apo. 6:12-17 – « Je regardai, quand il ouvrit le sixième sceau, et il y eut un grand tremblement de terre, le soleil devint noir comme un sac de crin, la lune entière devint comme du sang et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre comme lorsqu’un figuier secoué par un vent violent jette ses figues vertes. Le ciel se retira comme un livre qu’on roule; et toutes les montagnes et les îles furent remuées de leurs places. Les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes et aux rochers Tombez sur nous, et ca- chez- nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l’Agneau, car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister? »
Le sixième sceau contient les signes des temps et nous conduit à la fin du monde. Et puisque le sixième chapitre de l’Apocalypse nous conduit à la fin du monde et puisque les choses contenues dans le septième chapitre ont lieu avant la fin, il est évident que le sujet du chapitre sept, - à savoir le scellement des 144000 des tribus d’Israël et le rassemblement de la grande foule de toutes les nations (les premiers fruits provenant de l’Église, et les seconds fruits provenant des nations) - expire à l’époque du sixième sceau. De plus, le septième sceau commence au chapitre 8.
Maintenant où commence le septième sceau? Souvenons-nous premièrement que le sixième sceau nous conduit à la fin du monde. Il est alors évident que le septième sceau qui couvre un nombre de sujets, doit chevaucher le sixième. Remarquons que le commencement du septième sceau révéla les Sept Trompettes.
Dans les Ecritures, le chiffre sept signifie toujours la plénitude. Par conséquent, les Sept Trompettes contiennent, à l’instar des sept sceaux, un sujet complet qui leur est propre. Le terme « trompette » signifie diffuser un message. Et, ainsi, les Sept Trompettes, en particulier, montrent les résultats des souffrances que subirent ceux qui désobéirent à ces messages, et ce du début jusqu’à la fin. On découvre rapidement que la septième trompette symbolise le dernier message, à partir de la lecture de:
Apo. 11:15 – « Le septième ange sonna de la trompette. Et il y eut dans le ciel de fortes voix qui disaient Le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ; et il régnera aux siècles des siècles. »
Ici, nous voyons que le dernier message sur la terre est le message qui annonce la fin de tous les gouvernements terrestres.
Les Trompettes se divisent en deux parties: les trois dernières sont des Trompettes de “malheur”, les quatre premières ne le sont pas. Les Sept Trompettes couvrent les périodes de l’Ancien et du Nouveau Testament, et l’on peut clairement le constater par une brève étude de la cinquième trompette.
Apo. 9:1-4 – « Le cinquième ange sonna de la trompette. Et je vis une étoile qui était tombée du ciel sur la terre. La clé du puits de l’abîme lui fut donnée, et elle ouvrit le puits de l’abîme. Et il monta du puits une fumée, comme la fumée d’une grande fournaise; et le soleil et l’air furent obscurcis par la fumée du puits. De la fumée sortirent des sauterelles qui se répandirent sur la terre; et il leur fut donné un pouvoir comme le pouvoir qu’ont les scorpions de la terre. Il leur fut dit de ne point faire de mal à l’herbe de la terre, ni à aucune verdure, ni à aucun arbre, mais seulement aux hommes qui n’avaient pas le sceau de Dieu sur leur front. »
Le pronom féminin « elle » s’applique à l’Etoile qui descendit du ciel. La clé du puits de l’abîme lui fut donnée. Qui l’Etoile pourrait-t-elle symboliser? - Tournons nous vers Apocalypse. 20:1
Apo. 20:1 – « Puis je vis descendre du ciel un ange qui avait la clé de l’abîme et une grande chaîne dans sa main. »
Ici, il nous est rapporté que cet ange puissant, l’ennemi de Satan, possède la “clé du puits de l’abîme”. S’il la possède, c’est que quelqu’un a du la lui « donner ». Par conséquent, l’Etoile qui reçut la clé symbolise cet ange. En outre, remarquons qu’aussitôt que la clé ouvrit le puits de l’abîme, les sauterelles furent libérées. Finalement le fait que les sauterelles soient les ennemies de ceux qui n’ont pas le sceau de Dieu sur leur front, donc « l’Etoile » (l’ange) qui descendit du ciel et ouvrit le puits pour relâcher les sauterelles est leur ami, et est un puissant ennemi pour Satan. On ne peut donc échapper à cette conclusion: l’Étoile céleste représente un Etre envoyé du ciel, le même « ange» au sujet duquel nous avons encore lu au chapitre 20:1; les sauterelles constituent la foule délivrée par le ciel. Alors qui d’autre « l’Étoile » et les sauterelles peuvent-elles représenter sinon le Christ et les Chrétiens? Satan avait enfermé toute la nation Juive dans le puits de l’abîme, - la seule nation qui autrefois se trouvait hors du puits. Par conséquent, Christ vint pour ouvrir le puits et libérer les captifs. C’est à un monde tel que celui-ci que fut envoyé le Seigneur du Ciel, et lorsqu’Il est venu Il a immédiatement déclaré:
Luc 4:18,19 – « L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour publier une année de grâce du Seigneur. »
Ici, dans le propre code du mysticisme de l’Inspiration est dévoilé avec force, que Jésus-Christ est vraiment un Etre envoyé du ciel, le Sauveur du monde.
Maintenant que la preuve est évidente que l’ère chrétienne commença au son de la cinquième Trompette, nous devons rechercher la vérité au sujet des quatre premières Trompettes à l’époque de l’Ancien Testament.
Nous sommes parvenus à découvrir maintenant la nature et l’époque où les sept sceaux et les sept trompettes commencent et s’achèvent, et ceux qui sont désireux de connaître ces sujets en détails peuvent le faire en étudiant les brochures, L’Avertissement Final et L’Ouverture des Sceaux qui seront envoyées gratuitement sur demande.