Laodiceen Ou Davidien — Lequel ?

La Seule Paix De L'esprit

MEDITATION POUR LA PRIERE D’OUVERTURE

  Je lirai dans Une Vie Meilleure, commençant par le dernier paragraphe de la page 125.

  V.M. pp.125-126 – « Sanctifier le nom du Seigneur c’est parler de l’Etre Suprême avec une extrême vénération. « Son Nom est saint et redoutable ». Les noms et les qualificatifs de Dieu ne doivent être prononcés à la légère. …

  « Mais sanctifier le nom du Seigneur signifie plus que cela. … Au sujet de l’Eglise du Christ il est écrit : ‘Et voici comment on l’appellera, l’Eternel notre Justice’. Ce nom est attribué à chaque disciple du Christ ; c’est l’héritage de l’enfant de Dieu. Le Père donne Son nom à Sa famille. Pendant la détresse et les tribulations d’Israël, le prophète Jérémie priait, disant : ‘Ton nom est invoqué sur nous : ne nous abandonne pas !’...

  « Vos moindres actions doivent glorifier Son nom. Cette prière exige de vous que vous modeliez votre caractère sur Le sien. Vous ne pouvez sanctifier Son Nom, vous ne pouvez pas Le représenter dans le monde si votre vie et votre caractère ne représentent pas Sa vie et Son caractère. Ce n’est qu’en acceptant Sa grâce et Sa justice que vous y parviendrez. »

  Réalisant que Dieu nous a reconnu devant les hommes et les anges comme Ses enfants, prions pour que « nous ne puissions pas déshonorer le ‘digne nom par lequel nous sommes appelés.’ » Prions pour que nous soyons Ses véritables représentants.

 

LAODICEEN OU DAVIDIEN – LEQUEL ?

 

DISCOURS DE V.T. HOUTEFF,
MINISTRE DES ADVENTISTES DU 7ème JOUR DAVIDIENS
SABBAT 28 SEPTEMBRE 1946
CHAPELLE DU MONT CARMEL
WACO, TEXAS

  Cet après-midi, je répondrai à la question : Comment puis-je savoir que je ne suis plus un Laodicéen, et que je suis maintenant un véritable Davidien ? Dans le but de discuter de cette question de façon intelligente, nous devons premièrement avoir à l’esprit l’image de ce que sont les Laodicéens, et de ce que doivent être les Davidiens. Je lirai :

  Apo. 3 : 14-18 : « Ecris à l’ange de l’Eglise de Laodicée : Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu : Je connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. »

  Quel est le problème avec l’ange de Laodicée ? – Il est tiède. Il n’est ni froid, ni bouillant. Le Seigneur recommande qu’il soit bouillant ou froid : non pas dans une situation inconfortable, mais qu’il soit à la recherche de quelque chose de meilleur, plutôt que de rester tiède, tout à fait satisfait de ses connaissances spirituelles, supposées riches et enrichies de biens (de Vérité). Ne sachant pas qu’il est spirituellement pauvre, aveugle et nu, il en fut averti par Celui qui sait tout et qui lui demanda de se repentir. Si la propre mise en garde du Seigneur échoue dans sa tentative de changer son esprit, alors la seule chose qui reste au Seigneur à faire c’est de le vomir de Sa bouche. 

  Par ces mots : « je suis riche, je me suis enrichi », l’ange de Laodicée est en train de dire qu’il a une bonne compréhension de la Bible et qu’il a les « Témoignages pour l’Eglise », que cela le rend riche. Et en supplément, il a les publications des autres dénominations, c’est là son enrichissement. Ainsi, il se trompe lui-même en pensant avoir toute la vérité pour le conduire directement au delà des Portes de Perles et qu’il pense n’avoir besoin de rien de plus. Cependant, le conseil du Seigneur : à savoir qu’il faut acheter de l’or éprouvé par le feu, afin qu’il soit riche, révèle que les richesses Laodicéennes ne sont pas de « l’or pur » et que leur soi-disant enrichissement, n’est pas un accroissement de Vérité, mais sont des interprétations non inspirées, sans valeur, et non éprouvées par le feu.

  L’ange de Laodicée est également nu. Il ne porte pas l’habit de noces, donc, il n’a pas la justice du Christ. Et le fait d’être dénudé, sans avoir aucun vêtement à se mettre, dénote qu’il ne possède aucune justice sauf, la sienne – celle qu’il possédait à la naissance – sa peau nue. En outre, il est spirituellement aveugle, et c’est pour son mal que le collyre du Seigneur est le seul remède. Si seulement il voulait suivre les conseils du Seigneur et appliquer le collyre sur ses yeux malades, alors il pourrait voir.

  Que représente le collyre ? Premièrement, voyons ce qui rend un homme spirituellement aveugle. Celui qui connaît même le nombre de cheveux sur nos têtes indique que si « la lumière qui est en nous est ténèbres, combien seront grandes les ténèbres » Matt. 6 : 23. Si le fait de négliger de faire un bon usage de la lumière spirituelle rend le coupable aveugle, alors quelque chose ayant le pouvoir de réveiller en lui un zèle à découvrir sa véritable condition, est son seul remède. Seul un tel collyre peut éventuellement ouvrir ses yeux. Laissez-moi illustrer concrètement cela :

  Des individus écrivent souvent au bureau en disant : « J’ai entendu tellement de choses contre ‘La Verge du Berger’ et ce que j’ai entendu fait de moi quelqu’un rempli de préjugés tenaces. Mais, il m’est arrivé de posséder une de vos petites brochures … et par pure courtoisie, je pensais que je devrais voir de quoi il s’agissait. Mais, alors que j’en lisais quelques pages, mes yeux commencèrent à s’ouvrir, et je lus toute la brochure. Je suis maintenant pressé de lire le reste de vos livres. Pourriez-vous s’il vous plaît m’envoyer quelle que soit la littérature ? »

  Un incident semblable et Providentiel fut porté à notre attention depuis la lointaine Chine : « J’ai ramassé la moitié de votre petit livre (brochure n°13) dans la rue, et ma femme, quelques jours plus tard, a ramassé l’autre moitié sur le bord du trottoir de la même rue. J’ai réuni les deux morceaux et j’ai alors obtenu votre adresse. Je suis profondément intéressé par tout ce qu’il contient, et j’attends impatiemment de vos nouvelles. Pouvez-vous me dire tout ce qui pourra m’aider à trouver mon bonheur ? »

  Ces frères en quête de la vérité, de toute évidence, représentent ceux qui pourront sortir de leur condition Laodicéenne. Leurs expériences illustrent bien que le « collyre » représente la Vérité opportune de l’Inspiration.

  Maintenant laissez-moi vous parler d’une autre classe d’individus dont j’ai souvent entendu parler. Ecoutez ce qu’ils disent : « S’il vous plaît, gardez votre ‘Verge’ pour vous-mêmes, ôtez mon nom de votre liste d’adresses. Je ne suis pas le moins du monde intéressé par ce que vous faites. Vos livres atterrissent dans le feu aussitôt qu’ils me parviennent. Je ne les ai jamais lus et ne les lirai jamais, pas une seule ligne. Je suis satisfait [tiède] de ma religion. J’appartiens à la véritable église du reste et je souhaite y rester. Comment osez-vous essayer de me tromper ? »

  Un autre dit : « S’il vous plaît, ne m’envoyez plus aucune autre littérature car je suis satisfait de mes propres points de vue. »

  Cette façon de parler est propre aux Laodicéens. Elle exprime parfaitement leur tiédeur. Le Seigneur, cependant est contre leur attitude. Y a-t-il quelque chose qui pourrait plus complètement et plus rapidement couper pour toujours la ligne de communication de quelqu’un avec Dieu que l’attitude de penser connaître toute la Vérité et de n’avoir besoin de rien de plus ? Si les paroles des lettres que je viens de vous lire ne disent pas, « je suis riche et je n’ai besoin de rien d’autre, » alors que peuvent-elles bien vouloir dire ?

  Ce groupe de Laodicéens n’aura jamais, non jamais, les yeux ouverts, ne sera rien d’autre que des malheureux, des misérables, des pauvres, des aveugles et des nus. Ni le ciel, ni le Seigneur Lui-même ne pourront les atteindre. S’ils continuent ainsi, alors la seule chose que le Christ peut faire c’est de les vomir de Sa bouche, ne jamais plus mentionner leurs noms devant le Trône de la Grâce. Si quelque chose de nouveau provenant de la Bible est porté par quelqu’un d’autre que par eux, même si cette chose prétend provenir de l’Inspiration, avec empressement, ils la désignent comme une « tromperie, » bien qu’ils se soient grandement trompés eux-mêmes. Ils lisent la Bible dans l’espoir de trouver des preuves par lesquelles ils pourront être en désaccord avec tout le monde, sauf avec eux-mêmes.

  Laissez-moi illustrer ceci : Je peux être en route pour la Banque avec un million de dollars en poche, et je peux alors sérieusement penser que je suis un millionnaire. Mais, supposons que le banquier me dise : « Votre argent est une contrefaçon » et supposons que je n’ai rien d’autre, alors combien riche serais-je ? Je serais aussi riche que l’ange de Laodicée. Les Laodicéens ont simplement besoin d’une telle expérience pour ouvrir leurs yeux. A moins qu’une chose de ce genre ne leur arrive, ils penseront toujours qu’ils sont riches et n’ont besoin de rien d’autre. Un beau jour, cependant, d’ici peu de temps, l’Observateur céleste Lui-même leur démontrera face à face que leur or n’est pas éprouvé par le feu. Alors, leurs yeux s’ouvriront, mais, pas assez tôt pour leur faire un quelconque bien. »

  Ce qu’ils voient maintenant à distance, leur apparaît naturellement être la « mer de verre ». Mais, lorsqu’ils atteindront la fin de la route et regarderont de plus près, ils crieront dans une indescriptible douleur et d’une voix vacillante : « Mirage, Mirage ! Non ce n’est pas la mer de verre ! » Alors, ils seront désireux de connaître la Vérité et ils donneront n’importe quel prix pour L’obtenir. Mais, il sera trop tard, et pour changer d’illustration, ils parviendront à la porte seulement pour entendre la Voix de l’intérieur dire : « Je ne vous connais point. » Matt. 25 : 12.

  A partir des traits du visage d’une personne, nous sommes capables d’identifier sa race ; et de la même manière, nous pouvons connaître la profession de quelqu’un grâce aux vêtements qu’il porte : si une personne porte de beaux vêtements et qu’il ne porte aucun ornement sur lui, nous jugeons qu’il s‘agit là d’un homme d’affaires. S’il porte des vêtements de bas de gamme, et s’il met sur son corps toutes sortes de babioles qu’il peut mettre, alors nous jugeons qu’il s’agit d’un radin. S’il est habillé en combinaison, nous jugeons qu’il s’agit d’un ouvrier. S’il est vêtu autrement, nous jugeons qu’il peut s’agir d’un employé de bureaux. Mais, s’il ne porte aucun vêtement, alors personne, sauf Dieu ne peut dire qui il est. Tel est le Laodicéen.

  Maintenant, si le vêtement blanc représente la justice du Christ, alors si quelqu’un ne porte pas de vêtement du tout, c’est qu’il est nu, et donc de qui provient la justice dont il est revêtu ? Sa propre justice, seulement la peau qu’il a eue à la naissance. La nudité des Laodicéens représente simplement cela, mais, ils ne le savent pas. Par pur respect, je réalise que cela en dit beaucoup mais, il n’en dit pas trop, parce que c’est le Seigneur Qui le dit.

  Il invite les frères Laodicéens à Lui acheter de l’or, celui qui a été éprouvé par le feu (la Vérité inspirée), alors c’est ainsi qu’ils pourront être véritablement riches. Il les invite à porter l’habit de noces, afin qu’ils ne soient pas jetés « dans les ténèbres du dehors, » là pour y pleurer et grincer des dents. S’ils n’acceptent pas Son invitation maintenant, - oui, maintenant - leur nudité sera exposée pour leur plus grande honte. 

  Si vous faites l’opposé de ce que font les Laodicéens, alors naturellement vous ne pouvez plus être un Laodicéen. Il est aussi facile de savoir si vous êtes un Davidien ou non. Pour savoir si vous êtes un Davidien, vous devez premièrement savoir ce qu’est un Davidien. Bien, en termes brefs, un Davidien se reconnaît par son vêtement, par la source d’où il la tire, et par ce qu’il donne en échange. Le prophète Zacharie explique :

  Zach. 3 : 1-4 - « Et il me fit voir Josué, le souverain sacrificateur, debout devant l’Ange de l’Eternel, et Satan se tenant à sa droite pour s’opposer à lui. Et l’Eternel dit à Satan : Que l’Eternel te tance, Satan ; que l’Eternel qui a choisi Jérusalem, te tance ! Celui-ci n’est-il pas un tison sauvé du feu ? Et Josué était vêtu de vêtements sales, et se tenait devant l’Ange. Et il prit la parole et parla à ceux qui se tenaient devant lui, disant : Otez de dessus lui les vêtements sales. Et il lui dit : Regarde, j’ai fait passer de dessus toi ton iniquité, et je te revêts d’habits de fête. »

  Le premier à qui le vêtement fut donné c’est Josué, le souverain sacrificateur, celui qui a la plus haute fonction dans l’église. S’il n’a pas le vêtement, alors personne d’autre ne l’a également. A partir de cela, nous voyons que le réveil et la réforme authentiques commencent par la tête et non par les pieds, et avant que le droit de mettre le vêtement soit donné à quelqu’un, son iniquité est enlevée – et il se repent de ses péchés et le Seigneur les effacent. Satan, cependant était tout prêt à lui résister et à l’accuser, mais grâce soit rendu à Dieu, le Seigneur est aussi là pour réprimander l’ennemi. Frères et Sœurs, avez-vous bien saisi la leçon ? Alors que vous obtenez le vêtement, vous rencontrerez une très forte opposition, mais quelle est-elle ? Est-ce trop que de se tenir fermement pour la Vérité et la justice, lorsque la majorité les abandonne ? De quelle autre manière deviendrez-vous un héros pour Dieu ? (Lire Matt. 5 : 10-12). 

  Les apôtres et les prophètes, non seulement ont résisté à l’opposition de leurs propres frères, mais ils sont mêmes morts dans l’allégresse pour leur vêtement blanc. Vous, cependant, vous n’êtes pas appelés à donner votre vie, mais à la sauver. Les « rôles » sont maintenant inversés. Le Seigneur ne vous permettra pas d’être consumés par les flammes. Il doit vous sauver comme un « tison arraché du feu. »

  À partir de cela, nous voyons que le Josué d’aujourd’hui a échangé ses vêtements sales contre des robes blanches, pour la justice du Christ.

  Verset 5 - « Et je dis : Qu’ils mettent une tiare pure sur sa tête ; et ils mirent la tiare pure sur sa tête, et le revêtirent de vêtements ; et l’Ange de l’Eternel se tenait là. »

  Non seulement, il est habillé d’un vêtement blanc, mais, il est aussi couronné d’une tiare. Et que pourrait dénoter d’autre une telle tiare, si ce n’est l’autorité qui lui fut donné comme gouverneur désigné par le Ciel ? Ainsi, il est habillé des pieds à la tête, et « l’Ange de l’Eternel se tenait là. » Quel don ! Et quel garde du corps quelqu’un puisse avoir dans un monde tel que le nôtre ! Malgré cela, les êtres humains sont très lents et très hésitants à prendre position auprès du Seigneur. La plupart d’entre eux préfèrent plutôt s’appuyer sur un homme.

  Verset 8 - « Ecoute, Josué, souverain sacrificateur toi et tes compagnons qui sont assis devant toi, car se sont des hommes qui servent de signes ; car voici, je ferai venir mon serviteur, le Germe. »

  Non seulement Josué, mais aussi ceux qui se sont assis devant lui (la congrégation) sont invités à entendre cette responsabilité. Et quelle sorte d’hommes sont-ils donc ? Des hommes qui servent de signes. Ce symbolisme montre qu’à l’accomplissement de cette prophétie, l’ange de l’église de Laodicée n’a plus la responsabilité de la maison du Seigneur, et que le peuple de Dieu sera entièrement composé d’hommes qui servent de signes !

  Manifestement donc, à la suite de ce réveil et de cette réforme au sein de l’église Laodicéenne, une autre église émerge, dont Josué en aura la charge, et non pas l’ange de Laodicée. En elle, il n’y aura ni « ivraie » (Matt. 13 : 30), ni « mauvais poissons » (Matt. 13 : 47-48), ni « boucs » (Matt. 25 : 32). L’église de Laodicée, la septième, c’est la dernière église qui soit constituée d’hypocrites, de saints et de pécheurs.

  Qui est celui qui apportera ce réveil et cette réforme, ce grand changement ? Le GERME. Et selon Esaïe 11 : 1 à 5, le Germe est le Seigneur, le Fils de David. Lisons maintenant :

  Verset 9 - « Car voici, la pierre que j’ai placée devant Josué : sur cette seule pierre il y aura sept yeux ; voici, j’en graverai la gravure, dit l’Eternel des armées ; et j’ôterai l’iniquité de ce pays en un seul jour. » (Version d’Arby).

  Ceux qui sont assis devant Josué sont les « hommes qui servent de signes. » En tant que tels, ils sont décrits par « la pierre » (l’église ou le Royaume), que voit Josué. La pierre a une vision parfaite de sept yeux. Quand cette purification de l’Eglise aura lieu alors, le péché dans le pays sera rapidement enlevé : « en un seul jour. »

  Ici, nous voyons un réveil et une réforme authentiques, accompagnés de la purification de l’église. Le Seigneur aura une église pure et un peuple pur.

  Verset 10 - « En ce jour-là, dit l’Eternel des armées, vous convierez chacun son prochain sous la vigne et sous le figuier. »

  « En ce jour-là, » le jour où la purification a lieu, l’œuvre de l’évangile doit être rapidement achevée avec chaque membre de la maison de Dieu qui appelle son voisin à venir le rejoindre sur sa propre parcelle de terre, ce que Dieu avait ordonné auparavant à chacun de faire. Chaque membre, par conséquent, se doit d’être un missionnaire, selon ses aptitudes. En effet, c’est le mouvement laïc qui terminera l’œuvre de l’évangile.

  La déclaration : « vous convierez chacun son prochain sous la vigne et sous le figuier » se trouve aussi dans Michée 4. Il enseigne la même chose que Zacharie enseigne.

  Ce sujet, cependant, ne s’arrête pas avec Zacharie trois, il continue.

  Zach. 6 : 11 - « Et tu prendras de l’argent et de l’or, et tu en feras des couronnes, et tu les mettras sur la tête de Josué, fils de Jotsadak, le souverain sacrificateur. »

  L’ordre est donné à l’Ange de prendre l’argent et l’or et de faire des couronnes, - non pas une seule, mais, plusieurs. Elles furent posées sur la tête de Josué.

  Verset 14 - « Et les couronnes seront pour Hélem, et pour Tobija, et pour Jedahia, et pour Hen, fils de Sophonie, pour mémorial dans le temple de l’Eternel. »

  Le verset 14 révèle que Josué doit donner les couronnes à ses collaborateurs, ceux que le Seigneur Lui-même a nommés. Et cela doit être un mémorial, un éternel témoignage dans le temple du Seigneur.

  Qu’est-ce que tout cela peut signifier ? Juste ceci : Josué est le juge, le dirigeant désigné par le ciel. Il est lui-même couronné comme tel. Et en réponse au propre commandement du Seigneur, Josué couronne (autorise) ses collaborateurs que le Seigneur Lui-même a nommés. En d’autres termes, en tant que membres de « la maison de David, » Josué les autorise à s’engager dans l’œuvre. Ainsi, Josué est responsable devant le Seigneur, mais, ses collaborateurs sont responsables devant Josué. Ici, on voit une organisation avec un dirigeant et un sous dirigeant : le Seigneur et Josué. C’est ainsi que tout ce qui sera lié sur la terre, sera aussi lié dans le ciel (Matt. 16 : 19).

  Aussi concrètement que le ciel puisse le faire, ce symbolisme décrit que le peuple de Dieu dans cette œuvre finale, ne doit pas travailler dans des directions opposées. Tous doivent dire la même chose. C’est ainsi que Ses « sentinelles élèvent la voix, elles exaltent ensemble avec chant de triomphe, car elles verront d’un même œil, quand l’Eternel restaurera à nouveau Sion ». Esa. 52 : 8.

  Alors Son peuple sera appelé « peuple saint, rachetés de l’Eternel, » « ville non délaissée » (Esaïe 62 : 12).

  Verset 12 - « Tu lui diras : Ainsi parle l’Eternel des armées : voici, un homme dont le nom est GERME, germera dans son lieu, et bâtira le temple de l’Eternel. »

  Josué est bien avisé que la charge et l’ingéniosité pour construire ce temple spirituel appartiennent à Celui dont le nom est « le GERME ». Il germera dans son lieu. A lui soit la gloire. Il est le seul à être exalté : il doit construire le temple de l’Eternel.

  Versets 13, 15 - « Lui, il bâtira le temple de l’Eternel, et il portera la gloire, et il s’assiéra, et dominera sur son trône, et il sera sacrificateur sur son trône, et le conseil de paix sera entre eux deux. Et ceux qui sont éloignés viendront et bâtiront au temple de l’Eternel ; et vous saurez que l’Eternel des Armées m’a envoyé vers vous. Et cela arrivera, si vous écoutez fidèlement la voix de l’Eternel, votre Dieu. » (Version d’Arby).

  C’est ainsi que seront accomplies les prophéties d’Esaïe chapitre deux et quatre, ainsi que le quatrième chapitre de Michée.

  Finalement, comment faire pour savoir avec certitude si ce message avait été prévu et délivré spécialement pour l’église d’aujourd’hui ? Nous le savons par le fait que la révélation de ces écritures est maintenant dévoilée et proclamée, mais ne l’a jamais été auparavant. Maintenant, sa proclamation fait aussi savoir que le Seigneur « a pris les rênes dans ses propres mains » (Testimonies to Ministers p.300) ; que le temps de la purification de l’église (le Jugement des Vivants dans la Maison de Dieu : 1 Pie. 4 : 17) est proche (Testimonies, vol.5, p.80) ; que les purifiés, les 144 000 (le blé) : Apo. 14 : 1 seront rassemblés dans le grenier (Matt. 13 : 30), et ne seront plus mélangés à l’ivraie ; qu’une grande foule venant de toutes les nations (Apo. 7 : 9) sera emmenée dans la maison de l’Eternel (Esa. 66 : 19, 20).

  Vous-mêmes, pouvez maintenant répondre à la question, à savoir, si vous êtes un Davidien ou si vous êtes toujours un Laodicéen. Si vous êtes satisfaits de vous-mêmes, de vos connaissances spirituelles, de votre programme d’évangélisation conçu par l’homme ; si vous pensez que le Seigneur vous parle lorsque qu’une idée vous vient à l’esprit, et si vous pensez que vous possédez toute la Vérité, et que vous n’avez besoin de rien de plus ; si vous pensez que chaque personne qui n’approuve pas vos croyances est un faux prophète, et si vous ressentez la peur constante que quelqu’un essaie continuellement de vous tromper parce qu’il enseigne quelque chose de nouveau ; s’il ne vous vient jamais à l’esprit que vous pouvez claquer votre porte au nez d’un messager de la Vérité, qui, lui peut vous apporter le « collyre » du Seigneur et le « vêtement de noces, » alors si vous faîtes toutes ou une partie de ces choses, vous êtes donc un aussi bon Laodicéen que vous pouvez l’être, mais sûrement pas un Davidien.

  Mais, si vous êtes conscients que vos vêtements sont sales, et que votre iniquité n’est pas enlevée ; si vous réalisez que vous devez marcher dans les voies du Seigneur comme Il l’a indiqué au travers du Josué d’aujourd’hui ; si vous faites tout pour Dieu et non pas tout pour le moi, ou pour le monde, alors, alors bien sûr, vous l’êtes déjà ou en train de devenir un Davidien. Si vous n’avez pas atteint tout ceci, vous devriez veiller à l’atteindre ; et si vous avez déjà fait toutes ces choses, alors continuez à avancer dans la lumière et avec certitude, vous serez finalement debout sur le Mont Sion avec l’Agneau.

  Maintenant, prenez le conseil du Seigneur, et ne soyez plus comme un morceau de navire flottant à la surface de la mer et ballotté par tout vent de doctrine.

  « … Dans le message à Laodicée, le peuple de Dieu est décrit comme se trouvant dans une position de sécurité charnelle. Les Laodicéens se sentent à leur aise et croient avoir atteint un niveau spirituel élevé. ...

  « Quelle terrible désillusion que de croire fermement que tout va bien alors qu’on est sur un mauvais chemin ! Le message du Témoin Fidèle surprend le peuple de Dieu dans cette triste situation, mais l’Eglise ignore en toute bonne foi dans quelle condition déplorable elle se trouve aux yeux de Dieu. Alors que ceux à qui s’adresse le message, se flattent d’être parvenus à un niveau spirituel élevé, le message du Témoin Fidèle vient mettre fin à leur sentiment de sécurité en leur faisant connaître leur vraie condition de pauvreté et d’aveuglement spirituels. Cette accusation si catégorique et si sévère ne peut être fausse, car, il s’agit d’une déclaration du Témoin Fidèle. » Témoignages pour l’Eglise, Vol.1, pp.374-375.


Nous n’avons aucun droit de juger un homme
Tant qu’il n’a pas été jugé équitablement,
Ne devrions-nous pas aimer sa compagnie,
Car nous savons que le monde est vaste
Beaucoup peuvent faire des erreurs : Qui n’en fait pas ?
Les anciens aussi bien que les plus jeunes,
Peut être, pouvons-nous, autant que nous sachions,
Avoir cinquante par rapport à leur seule faute.

-                                                                                    Joseph Kronthal.

Crois et Obéit

Quand nous marchons avec le Seigneur,
Dans la lumière de sa Parole,
Quelle gloire Il fait briller sur notre route !
Tandis que nous faisons sa bonne volonté,
Il demeure toujours avec nous
Et ceci avec tous ceux qui croient et obéissent.

Nous ne portons aucun fardeau,
Ne partageons aucun chagrin,
Mais de notre labeur, il doit s’en acquitter largement,
Sans une douleur, une perte,
Sans un froncement ni un pli de sourcil
Mais nous sommes bénis si nous croyons et obéissons.

Mais nous ne pouvons jamais prouver
Les bienfaits de Son amour
Jusqu’à ce que nous nous posions tous sur l’autel,
Par l’approbation qu’il nous montre,
Et la joie qu’il nous accorde
Sont pour ceux qui croient et obéissent.

                                                                               -J.H. Sammis

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