MEDITATION POUR LA PRIERE D’OUVERTURE
Je lirai dans Une vie meilleure, pp.124-125, en commençant par le second paragraphe.
V.M., pp.124-125 – « Pour nous approcher de Dieu, il nous faut avant tout connaître l’amour qu’Il a pour nous et y croire, car c’est Son amour qui nous attire à Lui.
« La conscience de cet amour de Dieu engendre le renoncement personnel. Lorsque, nous adressant à Dieu, nous l’appelons notre Père, nous reconnaissons que tous Ses enfants sont nos frères. Nous faisons partie de l’humanité, car nous sommes membres d’une seule famille. Notre prochain doit, comme nous-mêmes, trouver place dans nos requêtes. Nul ne prie bien qui recherche des bénédictions que pour soi.…
« ‘Qui est aux cieux.’ Le Père vers qui Jésus désire que nous tournions nos regards « est au ciel » et « Il fait tout ce qu’Il veut. » Nous pouvons nous placer sous sa garde en disant : « Quand je suis dans la crainte, en Toi je me confie. »
Pourquoi la lecture nous enjoint-t-elle à prier ? Pour une appréciation de l’amour de Dieu et pour une meilleure compréhension de Dieu ; pour une juste compréhension de ce que cela signifie de prononcer l’Oraison dominicale ; pour la sagesse afin de savoir pourquoi nous appelons Dieu notre Père, pourquoi nous sommes les membres d’une seule famille, frères d’une seule maison ; pour la grâce, pour se souvenir de prier non pas uniquement pour nous-mêmes, mais pour nos voisins et même pour nos ennemis.
Copyright, Réimprimé en 1953
Tous droits réservés
A V.T. HOUTEFF
QU’EST-CE QUI REND QUELQU’UN ELIGIBLE ?
DISCOURS DE V.T. HOUTEFF,
MINISTRE DES ADVENTISTES DU 7ème JOUR DAVIDIENS
SABBAT 21 SEPTEMBRE 1946
CHAPELLE DU MONT CARMEL
WACO, TEXAS
De temps en temps, certains frères m’écrivaient, désirant savoir ce qui les rendrait éligibles pour recevoir le Sceau de Dieu. Certains voulaient savoir s’ils seraient scellés, en faisant telle ou telle chose. D’autres voulaient savoir s’ils seraient laissés sans le sceau en ne faisant pas telle ou telle chose.
Les questions sont en effet très opportunes et louables. De telles questions vitales méritent des réponses aussi concrètes que les questions elles-mêmes. Et qui peut donner une réponse plus concrète que ceux qui nous ont précédés, ceux dont les devoirs étaient semblables aux nôtres, ceux qui sont passés par une expérience identique, ceux qui ont voyagé sur la même route que nous, ceux qui comme nous s’étaient eux-mêmes préparés pour le Royaume.
En qui trouvons-nous un tel parallèle ? - En nul autre qu’en ceux qui quittèrent l’Egypte et marchèrent vers la terre promise. Non, en aucun autre. Ils sont notre seul type. L’Inspiration dit : « Ces choses leur sont arrivées pour servir d’exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles. » (1 Cor. 10 : 11). Leurs devoirs par conséquent, sont nos devoirs et leurs échecs devraient être nos pierres de gué vers la réussite. C’est ainsi que les actions de ceux qui entrèrent dans la terre promise doivent être nos actions, et si nous devons être scellés, alors, les actions de ceux qui ne réussirent pas à atteindre la terre promise, nous devons les fuir aussi rapidement et aussi définitivement que si nous devons fuir l’antre du lion.
Nous devons maintenant découvrir pourquoi certains sont entrés dans la terre promise et pourquoi d’autres n’y sont pas entrés, car c’est ce que l’Inspiration nous commande de faire. Ce texte implique que si les expériences de l’Israël d’antan’avaient pas pour but de servir d’exemples, elles n’auraient jamais été écrites. Ainsi donc, combien important il est pour nous de les étudier diligemment. Oui, afin de savoir ce que nous devons faire ou non pour recevoir le sceau et pour entrer dans la Terre Promise, nous devons examiner les actions de ceux qui y entrèrent et de ceux qui n’y entrèrent pas.
Commençons notre examen en débutant avec Moïse, avec l’agent humain, le chef visible du mouvement. Elevé dans les cours de Pharaon, il a reçu la plus haute éducation que le monde pouvait offrir en ce temps. Et ayant compris qu’il était celui qui devait libérer ses frères de l’esclavage Egyptien, il se sentait tout à fait capable d’accomplir cette tâche.
Vous souvenez-vous comment dans l’histoire il avait commencé à les libérer, alors que nul ne lui avait encore dit de le faire. Il tua un Egyptien, se querella avec l’un des Hébreux et puis s’enfuit pour sauver sa vie. C’est ainsi qu’il obtint un travail dans le pays de Madian, qu’il devint berger et qu’il épousa la fille de son employeur. Durant ces quarante années de sa vie de berger, il oublia la langue Egyptienne, et avec elle l’éducation Egyptienne. Cependant, à la place de tout cela, il apprit à bien prendre soin des moutons. Par conséquent, il rejeta définitivement de son esprit l’idée qu’il devait délivrer le peuple de Dieu de l’esclavage Egyptien. C’est alors que Dieu le vit, fort et parfaitement capable et lui ordonna de retourner en Egypte et d’en faire sortir Son peuple qui gémissait. Vous rappelez-vous que Moïse avait protesté contre cette idée en disant qu’il avait échoué à sa première tentative à l’époque où il était jeune et bien informé, et qu’à ce stade avancé de sa vie, il n’essaierait pas à nouveau et qu’il ne pouvait même plus parler la langue Egyptienne. Après une longue conversation, Dieu rejeta toutes ses objections en lui promettant de lui donner son frère Aaron pour être son interprète et Moïse finalement consentit à retourner en Egypte.
Alors, avec sa verge de berger, il accomplit de nombreux signes et miracles devant les Egyptiens et les Hébreux. Et vous rappelez-vous ce qui se passa la nuit de la Pâque, la nuit avant qu’ils ne quittèrent l’Egypte : Moïse avait proclamé à travers le pays que dans chaque maison où aucune trace de sang ne serait trouvée sur le linteau, le premier-né de chacune de ces maisons périrait.
Ceux qui désobéirent à l’injonction Divine furent le jour suivant, occupés à gémir et à enterrer leurs morts, tandis que ceux qui avaient obéi au commandement quittaient les villes joyeusement et en ordre. Oui, seuls ceux qui furent capables de suivre les ordres furent libérés de l’esclavage. Par conséquent, c’est une condition préalable que nous apprenions à suivre les ordres si nous devons recevoir le sceau de Dieu sur notre front.
N’oublions pas cependant, que les enfants d’Israël quittèrent l’Egypte avec un grand zèle et de grands espoirs. Mais, lorsqu’ils virent la Mer Rouge devant eux et l’armée de Pharaon derrière eux, ils furent remplis de consternation. Ils se virent pris au piège de la mort, alors qu’ils pensaient être sur le point d’obtenir une autre merveilleuse délivrance. Alors, ils se tournèrent vers Moïse et l’accusèrent de les avoir menés jusqu’à la mer, ne leur donnant aucune possibilité d’échapper à leurs ennemis.
A vues humaines, ils étaient dans une situation difficile et précaire. A ce moment là, ils oublièrent leur miraculeuse délivrance des tyrans de Pharaon et leurs yeux ne voyaient pas la merveilleuse colonne de nuée le jour et la colonne de feu la nuit qui les avaient conduits tout le long du chemin. Comme une évidence, ils virent là la preuve écrasante de l’incapacité de Moïse à les mener en toute sécurité. Dans la mesure où ils étaient concernés, toute l’aventure semblait vouée à l’échec. Tous leurs espoirs d’aller de l’avant ou même de retourner en arrière s’étaient envolés, tout simplement parce qu’ils pensaient que Moïse et non Dieu était leur libérateur ! Combien sont imprévisibles, instables, incrédules et oublieux les êtres humains ! L’expérience dans l’œuvre de l’évangile m’a enseigné que le peuple de Dieu de nos jours a le même tentateur à combattre et a les mêmes tentations à vaincre s’il doit recevoir le sceau de Dieu.
Quelle grande différence serait-ce si les Israélites avaient seulement cru que Dieu et non pas Moïse, les dirigeait, et que ce qui apparaissait être un piège mortel était leur porte d’espérance. Que leur expérience nous apprenne à nous souvenir que Dieu nous conduit soit tout à fait ou pas du tout, que Ses voies ne sont pas nos voies et que ce qui peut apparaître comme étant notre plus grand obstacle peut en réalité devenir notre plus grande bénédiction.
Le véritable danger d’Israël, nous le voyons maintenant, n’était pas ce que faisait Moïse, mais, leur incrédulité dans le fait que Dieu tenait les rênes dans Ses mains et en ne sachant pas que Ses voies sont hors de notre portée -- contraire aux nôtres. Ils ne parvenaient pas à voir que Dieu pouvait encore et encore accomplir miracle après miracle pour les délivrer de la main de leur ennemi, qu’Il pouvait assécher l’océan aussi facilement qu’Il pouvait inonder la terre.
Ayant leurs échecs devant nos yeux, nous devons en faire nos pierres de gué vers la réussite. Par conséquent, croyons de tout notre cœur que Dieu est responsable de notre salut, de nos vies et de notre mort également ; qu’Il est capable de nous guider en toute sécurité même si la terre devait disparaître de l’espace, que nous ne pouvons pas mourir s’Il veut que nous vivions et que nous ne pouvons pas vivre s’Il veut que nous mourions. Ayons toujours à l’esprit que nous, de nous-mêmes, ne savons rien au sujet des desseins de Dieu, hormis ce qu’Il a dit à travers les serviteurs qu’Il a choisi, les prophètes et dont nous en sommes les témoins jour après jour. Si nous marchons quotidiennement avec Dieu, si nous nous abandonnons entièrement à Lui, alors toute la responsabilité de notre vie repose sur Lui.
Dieu, dans Sa sagesse, amena Israël jusqu’à la Mer Rouge pour leur propre bien, et bien qu’ils n’avaient pas la même vision que Lui, pour l’amour de Son Nom, néanmoins, Il fendit la mer, les fit traverser en toute sécurité et au même moment, par le même miracle, Il détruisit leurs ennemis !
Si Moïse avait douté aussi de la puissance et des directives de Dieu comme l’avait fait le peuple qui était avec lui, quel effet aurait pu avoir sa verge lorsqu’il frappa la mer avec ? Aucun effet, quel qu’il soit. Si le jugement de l’Infini était le même que le jugement du fini, alors l’armée de Pharaon aurait soit tué, soit asservi Israël de nouveau.
Leurs puissantes délivrances devraient cependant pour toujours affermir notre confiance en Dieu et devraient s’élever comme des monuments éternels pour montrer, que la sagesse des hommes est une folie par rapport à celle de Dieu et que la foi en Lui, en réalité déplace les montagnes et les mers aussi.
Malgré ces exemples, cependant, les hommes s’attendent à ce que Dieu travaille en accord avec leur jugement, et c’est pourquoi, quelquefois, Il utilise des enfants dans son œuvre plutôt que de travailler avec des hommes sages et prudents.
La foule des Hébreux savait bien qu’elle fut conduite à la mer en suivant la colonne de nuée le jour et la colonne de feu la nuit. Pourtant, aucun de ces miracles ne semblait avoir fait une impression durable sur eux. Il y a un danger que nous aussi oublions la manière dont le Seigneur nous a conduits.
Après avoir traversé la mer et qu’elle se soit refermée sur leurs ennemis, les enfants d’Israël chantèrent tous et donnèrent la gloire à Dieu. Mais, bien que l’armée de Pharaon et la mer ne furent plus des sujets de crainte mais d’intérêt, ils n’étaient pas encore au bout de leurs épreuves, de leurs doutes et de leurs craintes. Presqu’ immédiatement après qu’ils virent la mer derrière eux et le désert devant eux, ils commencèrent à incriminer Moïse de les avoir emmenés dans le désert pour les y laisser mourir de faim et de soif. Il n’était jamais entré dans leurs esprits que si Dieu pouvait assécher la mer, Il pouvait aussi sûrement inonder le désert et le faire s’épanouir comme une rose. Malgré leurs doutes et leurs plaintes, Dieu, à nouveau, accomplit un miracle encore plus grand. Il fit jaillir l’eau du rocher et Il fit descendre la manne du Ciel!
Aujourd’hui, comme à l’époque de Moïse, beaucoup reproduisent les péchés de ce peuple : certains sont tout feu tout flamme un jour et aussi froids comme la glace un autre jour. D’autres louent Dieu à tue-tête lorsque leur navire flotte doucement à la surface de l’eau. Mais, lorsque la mer devient houleuse et que les vagues commencent à les frapper, ils n’y voient alors qu’un homme à la barre et au lieu de demander à Dieu de calmer la mer, ils commencent à chercher un moyen de se sauver. D’autres encore, essaient constamment de s’élever par de continuelles critiques contre ceux qui portent tout le poids du fardeau. Il doit y avoir parmi nous aujourd’hui, dans l’antitype, des incrédules, des gens qui se plaignent, des gens qui cherchent des postes et des erreurs chez les autres, admettant une grande vérité un jour et l’oubliant le jour suivant -- aspirant cependant à être marqués du sceau de Dieu et à se tenir debout avec l’Agneau sur le Mont Sion !
Le Seigneur nourrit son ancien peuple avec la nourriture des Anges, celle qui convenait à leur travail et leur environnement. Il la donna quotidiennement et cela ne leur coûta pas un centime. Tout ce qu’ils avaient à faire était de l’emmener sous leurs tentes et de la manger. Mais, ils détestaient la manne et souhaitaient revenir en Egypte pour manger les potées de viande, « les poireaux, les oignons et l’ail ». A leurs yeux, Moïse était le plus grand des pécheurs et ils le blâmaient pour chaque épreuve de leur foi. Si Dieu leur avait donné autre chose que la manne, ils en seraient aussi insatisfaits parce qu’un mauvais esprit s’était installé en eux. Réjouissons-nous et avec remerciement mangeons et buvons ce que Dieu nous donne et quand Il nous le donne.
Vous rappelez-vous qu’en sollicitant la viande, ils rendirent la situation insupportable pour Moïse. Alors, à leur grande surprise, le camp fut rempli par les cailles et la foule les emporta sous leurs tentes. Mais à quel prix ! Des milliers d’entre eux moururent alors même que la viande se trouvait encore entre leurs dents. Alors, ils comprirent que la manne était la meilleure nourriture qu’ils puissent avoir. Ce fut une grande, mais très chère leçon. Qu’en est-il donc de nous, qui sommes Végétariens?
Leurs murmures, cependant ne s’arrêtèrent pas pour autant. Ils trouvèrent quelque chose d’autre contre quoi murmurer. Ils devinrent jaloux de Moïse et d’Aaron. « Ils prennent trop sur eux-mêmes », ceux qui cherchent des postes se plaignirent en disant : « nous sommes tout aussi favorisés par Dieu que le sont Moïse et Aaron. Dieu parle autant à nous qu’à Moïse et à Aaron. » Et qui étaient les principaux plaignants ? Les princes des tribus, les hommes qui semblaient être les plus aptes, ces hommes mêmes qui auraient dû donner l’exemple. Ceux qui devaient être la plus grande aide de Moïse devinrent son plus grand obstacle. Ils convoitaient le poste d’Aaron ainsi que celui de Moïse. Ils refusaient d’être comblés par quoi que ce soit d’autre. Le Seigneur Lui-même n’obtint rien d’eux ! La seule chose qu’Il pouvait faire était de faire que la terre les engloutisse. Ainsi, en un seul jour, des milliers, pratiquement tous les soi-disant sages, tombèrent dans les entrailles de la terre. Recherchons-nous aussi un poste pour exalter notre moi et sommes-nous en train de nous efforcer également d’usurper la place de l’Esprit de Vérité ?
Finalement, les enfants d’Israël affranchis arrivèrent aux frontières de la terre promise. Bien qu’ils aient été témoins de très grands miracles tout au long du chemin, ils ne voyaient pas que Dieu pouvait leur donner le pays. Ils avaient vu qu’Il était capable de les délivrer des chantiers de briques de Pharaon, pour les emmener à pied sec à travers la mer ; de détruire leurs ennemis ; de leur donner à boire et à manger dans le désert, où en principe il n’y avait rien. Et malgré cela, ils ne croyaient pas qu’Il était capable de prendre le pays pour eux et qu’Il pouvait finir ce qu’Il avait commencé!
Ils sont des milliers aujourd’hui à faire pratiquement la même chose quand ils disent que : « Esaïe chapitre 2, Michée chapitre 4, Jérémie chapitre 31 et Ezéchiel 36 et 37 ne s’accompliront jamais ». C’étaient les plus âgés, ceux qui auraient dû donner l’exemple, qui mirent en route la machine de destruction. Les plus jeunes, naturellement, ont dû forcément répéter les murmures des anciens, mais le Seigneur ne leur en tînt pas rigueur. Et dans le but de sauver les plus jeunes, Dieu se devait d’enterrer tous leurs parents qui murmuraient, sauf les deux hommes fidèles et confiants qui protestèrent contre le mauvais rapport des dix autres espions. Notez que, chaque adulte qui avait quitté l’Egypte, hormis Caleb et Josué, devait être enterré avant que les jeunes ne traversent le Jourdain ! Pourquoi ? Parce que bien que Dieu les fit sortir d’Egypte sans difficulté, Il ne pouvait ôter l’Egypte en eux. Vous demandez-vous alors encore pourquoi le prophète Elie doit « ramener le cœur des pères à leurs enfants, et le cœur des enfants à leurs pères ». (Mal. 4 : 6).
Souvent les chrétiens pensent que les Israélites étaient un peuple très mauvais et indiscipliné, mais ayant leurs expériences dont il nous faut tirer avantage, pensez combien nous sommes aussi pires qu’eux si nous faisons comme ils ont fait ! Si nous ne faisons pas mieux qu’eux, comment pouvons-nous espérer être éligible pour recevoir le sceau et le Royaume alors qu’eux-mêmes ne furent pas éligibles ?
Durant la première partie de sa vie, Moïse lui-même se sentait capable de délivrer les enfants d’Israël. Mais, la Providence a dit : « Tu n’es pas capable de faire ce travail, pars et je te rendrai capable de le faire. » Alors, Moïse partit.
Il n’avait pas besoin de la formation de Pharaon pour effectuer l’œuvre de Dieu. C’était même un obstacle pour lui ! Pourquoi ? Parce que cela le rendait autosuffisant, indépendant de Dieu. Une telle personne serait la personne idéale pour conduire le peuple de Dieu loin de Lui et dans le péché, mais la mauvaise personne pour le conduire à Dieu et loin du péché.
Combien véritable est la déclaration dans Testimonies vol.5, p.80 : « … Dans la dernière œuvre solennelle, peu de grands hommes seront enrôlés. Ils sont autosuffisants, indépendants de Dieu et Il ne peut les utiliser. Le Seigneur a des serviteurs fidèles qui au moment du criblage se révèleront à la vue. »
Dieu peut aider seulement ceux qui savent qu’ils ne sont pas à la hauteur de leur tâche, ceux qui savent qu’ils ont besoin de Son aide. Alors, ceux qui pensent qu’ils peuvent faire des merveilles sont ceux-là mêmes qui ne peuvent rien faire d’autre que le mal.
Manifestement, ceux que Dieu est amené à employer pour Son œuvre finale, durant le temps de la fin, ne doivent être en rien comme les princes couronnés d’Egypte et les Moïse instruits. Ceux qui peuvent apprendre à bien garder et à bien nourrir les brebis et qui peuvent obéir aux ordres facilement, sont ceux à qui on peut enseigner comment garder et nourrir le peuple de Dieu.
La femme de Moïse était la seule Ethiopienne dans la communauté tout entière. Pour cette raison, certains pensèrent qu’ils étaient supérieurs à elle. Ils pensèrent que Moïse avait commis le péché impardonnable en se mariant avec quelqu’un qui n’était pas de sa nation, comme si la race avait quelque chose à voir dans le fait qu’un peuple puisse être supérieur ou inférieur à un autre. La propre sœur de Moïse, Myriam, tomba dans ce péché. Aussi, elle essaya de briser sa famille, mais, Moïse malgré tout pria pour sa guérison lorsqu’elle fut frappée de la lèpre.
Qui entra dans la terre promise ? Tous, sauf ceux qui murmuraient. Pensez-vous que vous pourriez recevoir le sceau et entretenir le même esprit de murmures et de plaintes ? Combien absurde peut être cette pensée ! Combien injuste serait pour un Dieu juste de détruire les désobéissant de cette période et de sauver les désobéissants de notre époque.
Qu’est-ce qui avait permis à un groupe d’être éligible pour traverser le Jourdain ? C’était leur confiance en Dieu, en sachant qu’Il était leur Dirigeant en Chef. Ils avaient reconnu Moïse et Josué, comme les seuls par qui Dieu communiquait avec eux. Ils ne les considéraient pas comme étant autre que ce qu’ils étaient en fait. Ils étaient satisfaits de leur sort. Ils suivirent les ordres à la lettre. C’est ainsi qu’ils furent les seuls à entrer dans la terre promise.
Ayant ces exemples devant nous, le modèle à imiter, je peux en toute confiance dire si je me dirige vers le Royaume ou si je me dirige vers les entrailles de la terre (Apo. 12 : 16) et je suis sûr que vous aussi, pouvez dire vers quel chemin vous vous dirigez. Le Seigneur ne demande ni plus ni moins que ce qu’Il demanda à nos types. Par conséquent, il n’y a aucun mystère dans ce que nous devons faire et ce que nous ne devons pas faire pour recevoir le sceau de Dieu.
Nous n’avons pas besoin d’aller dans un pays de merveilles, pas besoin d’avoir à l’esprit que nous devrions ressentir une sensation mystérieuse, une émotion intense, pas besoin de nous vautrer dans la poussière ou de sauter au plafond. Non, nous n’avons pas besoin de nous rendre idiots nous-mêmes. Tout ce que nous avons besoin de faire, c’est d’être nous-mêmes. Soyons calmes, décents, respectables, comme des êtres célestes s’efforçant de faire la volonté de Dieu sur la terre comme elle est faite dans le ciel. Nous n’avons pas besoin de nous exhiber, mais nous avons besoin de nous occuper de l’œuvre que Dieu nous a donné et de ne pas fourrer notre nez dans les affaires des autres.
C’est seulement, quand nous aurons fait tout ce que nous pouvons pour nous conformer aux exigences du message pour aujourd’hui, non pas le message d’hier, que nous serons scellés et que nous nous tiendrons avec l’Agneau sur le Mont Sion.
Ne devrions-nous pas être contents de savoir que, tandis que nous sommes invités au Royaume, il nous est aussi dit comment y parvenir ? En voyant tout cela, nous ne devons jamais laisser notre confiance en Dieu s’évanouir. Nous devons être stables, fermes en toute chose, ne manquant de rien. Les serviteurs de Dieu de la onzième heure doivent être, dit l’Inspiration : « un peuple nombreux et puissant, tel qu’il n’y en a jamais eu, et qu’il n’y en aura jamais ». Joël 2 : 2. Ils savent ce qu’ils croient et croient ce qu’ils savent. Le plus important de tout, ils savent qu’ils sont conduits par Dieu et non pas par l’homme.
Ils ne sont pas comme les pharisiens qui avaient bâti des monuments à la mémoire des prophètes morts (Matt. 23 : 29-31) et au même moment, tuaient ceux qui vivaient à leur époque. Avec cette lumière illuminant notre chemin, Hébreux chapitres 3, 4,10 et 11 s’interprètent d’eux-mêmes.
LA PAGE SACREE
Une gloire dore la page sacrée,
Majestueuse comme le soleil,
Elle donne la lumière à tous les âges,
Elle donne mais n’emprunte rien.
L’esprit souffle sur la parole
Et apporte la vérité au grand jour ;
Les préceptes et les promesses procurent
Une lumière sanctifiante
La main qui l’a donnée, fournit encore,
La lumière miséricordieuse et ardente,
Ses vérités sur les nations s’élèvent,
Elles s’élèvent mais jamais ne s’arrêtent.
Sois éternellement reconnaissant
Pour une aussi brillante illumination
Elle fait un monde obscur
Briller de rayons d’un jour céleste.
- Wm. Cowper.