Lʼarbre Genealogique Ancien

La Seule Paix De L'esprit

MEDITATION POUR LA PRIERE

 

  Je lirai dans Une Vie Meilleure, en commençant à la page 154, le dernier paragraphe.

  V.M, p.154 : « ... Regardant la foule assemblée pour entendre Ses paroles, et désirant vivement lui faire apprécier la miséricorde et l’amour de Dieu, Jésus prend pour exemple un enfant qui, ayant faim, demande du pain à son père. « Lequel de vous », dit-il, « qui si son fils demande du pain, lui donnera une pierre ? » Puis, se basant sur les sentiments très forts qui unissent parents et enfants, Il continue : « Si donc, vous qui êtes méchants vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est dans les cieux donnera-t-Il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent ». Aucun père ne se détournerait de son fils affamé. Se moquerait-il de ce fils, le torturerait-il en excitant son appétit avec l’intention de tromper son attente ?... Qui, alors, oserait offenser Dieu en pensant qu'il puisse rester sourd aux appels de Ses enfants ?

  « ... Le Saint-Esprit - le représentant de Dieu – constitue le plus grand de tous les dons. Toutes les « bonnes choses » sont comprises dans ce don. Le Créateur Lui-même ne peut rien nous donner de plus grand, ni de meilleur ... »

  Si nous ne croyons pas ce que Dieu nous dit, si nous ne croyons pas ce qu'Il dit qu’Il est, alors nous Le déshonorons. Il est très désireux de nous faire des dons, mais seulement si nous les voulons. Il est particulièrement désireux de nous donner le don le plus excellent - le don du Saint-Esprit. Naturellement, tous les autres dons sont offerts avec ce don. C'est ce don que Salomon demanda, et tous les autres dons lui furent dispensés avec. Prions de même pour recevoir ce don excellent. C'est précisément ce que Dieu veut nous donner si nous promettons seulement, de tout notre cœur et honnêtement, d'utiliser le don de la façon qu’Il voudrait que nous l'utilisions.

       

Copyright Réimprimé en 1953

Tous droits réservés

à V.T. HOUTEFF

 

 

L’ANCIEN ARBRE GENEALOGIQUE

 

DISCOURS DE V.T. HOUTEFF,
MINISTRE DES ADVENTISTES DU 7ème JOUR DAVIDIENS
SABBAT 08 MARS 1947
CHAPELLE DU MONT CARMEL
WACO, TEXAS


  Passons au onzième chapitre d'Esaïe, et commençons notre étude par le premier verset.

  Esa. 11 : 1 - « Et il sortira une verge du tronc d’Isaï, et une branche poussera de ses racines. » (Version King James).

  Voici un arbre généalogique dans lequel trois personnes sont présentées. Ce verset ne dit pas qui la verge représente ; il ne dit pas qui la Branche représente ; mais il dit bien que le tronc est Isaï, le père du roi David. Naturellement, la verge qui sort du tronc, ne pourrait être personne d'autre que le fils d’Isaï - David, le roi de l'ancien Israël. Les versets qui suivent ce verset expliquent que la Branche est le Seigneur lui-même. Il est donc clair que cet arbre généalogique représente Isaï, David et Christ.

  Le reste des versets du chapitre concernent Christ, Son œuvre et son Royaume.

  Verset 2 - « Et l'Esprit du Seigneur reposera sur Lui, l'Esprit de sagesse et d'intelligence, l'Esprit de conseil et dé force, l'Esprit de connaissance et de crainte du Seigneur. »

  Toutes choses dépendent de ce seul don - le don du Saint-Esprit.

  Versets 3, 4 - « Et Lui donnera un discernement rapide dans la crainte du Seigneur : et II ne jugera pas d'après la vue de Ses Yeux ; ni ne réprimandera d'après l'ouïe de Ses oreilles : mais Il jugera le pauvre avec justice, et prononcera le droit avec équité pour l'humble de la terre : et Il frappera la terre avec la verge de Sa bouche, et avec le souffle de Ses lèvres Il tuera le méchant. »

  Ces versets, j'en suis sûr, n'ont pas besoin de commentaires sauf, pour mentionner que « la verge de Sa bouche » et « le souffle de Ses lèvres » doivent signifier la Parole de Dieu, Sa Vérité. Par conséquent, cette Vérité même que nous écoutons cet après-midi, d'une part tuera ceux qui La rejettent ensemble avec ceux qui Lui désobéissent, mais d'autre part sauvera ceux qui y prennent garde et qui se soumettent à Ses exigences. Une conséquence est aussi naturelle que l'autre. Par exemple, la prédication de l'Evangile du Christ n'a-t-elle pas sauvé les Apôtres, mais en même temps fit Juda se suicider ? Et n'a-t-elle pas sauvé les disciples, mais détruit tous les incrédules de Jérusalem en l'an 70 ?

  Dans le royaume prédit ici, non seulement les hommes seront en paix avec les hommes, mais les hommes avec les bêtes, et les bêtes avec les bêtes tout autant. La raison avancée pour expliquer une telle paix est que la terre sera remplie de la connaissance du Seigneur. Donc, la connaissance est ce dont nous avons besoin, et la repousserons-nous maintenant qu'elle est apportée si librement à notre porte ?

  Aussitôt que le peuple de Dieu obtiendra cette connaissance du Seigneur, tout aussitôt apparaîtra le royaume. C'est ainsi, tandis que nous apprenons de Dieu et de Sa sagesse, nous amenons en même temps la paix sur terre. Il est donc clair que ceux qui n'ont pas cette connaissance du Seigneur ne peuvent pas devenir citoyens de Son royaume. Combien est-il donc essentiel que nous étudiions pour nous mêmes ; combien est-il essentiel que nous sachions ce qu'est la Vérité à travers notre expérience personnelle, non pas à travers l'expérience des autres !

  Verset 10 - « Et en ce jour-là il y aura une racine d’Isaï qui tiendra lieu de bannière pour les peuples ; les Gentils se tourneront vers elle : et son repos sera glorieux. »

  C'est à dire, qu'au temps de la Branche (dans la période Chrétienne), au jour où cet arbre généalogique est complété, c'est à cette époque que le royaume de paix (l'église purifiée), pour ainsi dire, germe du sol. II tiendra lieu d'enseigne pour les peuples, et les Gentils chercheront en Lui le salut. Il est donc clair que cet arbre généalogique ancien, le Royaume, doit être établi, tandis que le temps de grâce dure. En outre, l'endroit où Il doit se tenir (reposer) sera glorieux. Il doit par conséquent avoir Son propre lieu et Sa propre frontière. Il doit être pour le rassemblement des peuples, l'arche d'aujourd'hui, comme ce fut le cas de l'arche de Noé au temps de Noé. Ainsi, nous sommes ramenés à la même vérité que Esaïe, chapitre deux, et Michée, chapitre quatre enseignent :

  Versets 11, 12 - « Et il arrivera en jour-là, que le Seigneur mettra encore Sa main une deuxième fois pour récupérer le reste de Son peuple qui sera laissé en Assyrie, en Egypte, à Pathros, à Cush, à Élam, à Shinéar, à Hamath et dans les îles de la mer. Et Il installera une enseigne pour les nations, et assemblera des proscrits d'Israël, et rassemblera les dispersés de Juda des quatre coins de la terre. »

  Le Seigneur doit récupérer le reste (ceux qui sont épargnés) de Son peuple au temps où ce Royaume est établi ; c'est à dire, que le Royaume est établi, ensuite ceux qui sont laissés derrière parmi les païens, ceux qui recherchent l'enseigne, le Seigneur doit les récupérer. Cette deuxième récupération de Son peuple, déclare l'Inspiration, doit se faire aux quatre coins de la terre. La première, comme vous le savez, fut faite en Egypte seulement.

  Versets 13 - 15 - « L'envie aussi d'Ephraïm s'en ira et les adversaires de Juda seront retranchés : Ephraïm n'enviera plus Juda, et Juda ne vexera pas Ephraïm (il n'y aura pas de pécheur parmi eux). Mais ils voleront sur les épaules des Philistins vers l'ouest ; ensemble ils les dépouilleront de l'est : ils mettront la main sur Edom et Moab ; et les enfants d'Amon leur obéiront Et le Seigneur détruira entièrement la langue de la mer Egyptienne ; et avec Son vent puissant Il secouera Sa main au-dessus du fleuve, et le frappera pour en faire sept courts d'eau, et fera des hommes y passer à pied sec. »

  Les deux royaumes, Israël (parfois appelé la maison d'Ephraïm) et Juda, doivent être restaurés et réunis dans l'antitype. Ils ne s'envieront ni ne se vexeront jamais plus. Et par Ezéchiel le Seigneur ordonne :

  « Dites leur : Ainsi dit le Seigneur Dieu ; Voici, Je prendrai le bâton de Joseph, qui est dans la main d'Ephraïm, et les tribus d'Israël ses compagnons, et Je les mettrai avec lui, et même avec le bâton de Juda et Je ferai d'eux un seul bâton, et ils seront un dans Ma main. Et les bâtons sur lesquels tu écris seront dans ta main devant leurs yeux Et dis leur : Ainsi dit le Seigneur Dieu ; Voici, Je prendrai les enfants d'Israël de parmi les païens, où ils sont allés, et Je les rassemblerai de tout côté, et les amènerai dans leur propre pays : et Je ferai d'eux une seule nation dans le pays sur les montagnes d'Israël ; et un seul roi sera roi pour eux tous : et ils ne seront plus deux nations, ni ne seront plus du tout divisés en deux royaumes : ils ne se souilleront plus avec leurs idoles non plus, ni avec leurs choses détestables, ni avec aucune de leurs transgressions : Je les sauverai hors de leurs lieux d'habitation, où ils ont péché, et Je les purifierai : Ainsi ils seront Mon peuple et Je serai leur Dieu. » Ezéch. 37 : 19 - 23.

  C'est ainsi que « … dans le temps de ces rois (non après leur temps) le Dieu des cieux suscitera un royaume, qui ne sera jamais détruit, et qui ne passera point sous la domination d’un autre peuple ; il (le royaume) brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement. C’est ce qu’indique la pierre que tu as vue se détacher de la montagne sans le secours d'aucune main, et qui a brisé le fer, l'airain, l'argile, l'argent et l'or. Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui doit arriver après cela. Le songe est véritable, et son explication est certaine. » Dan. 2 : 44, 45.

  Si le Royaume doit détruire tous ces royaumes-là, alors Il doit être établi avant que ces royaumes ne soient détruits. La pierre qui est détachée de la « montagne » au temps de ces rois doit elle même devenir une grande montagne, et Lui, le royaume doit remplir la terre entière (Dan. 2 : 35, 45).

  Au temps de Moïse le Seigneur ne frappa qu'un seul cours d'eau, la Mer Rouge, et qu'une seule nation, l'Egypte. Mais, maintenant le Seigneur promet de frapper chaque cours d'eau (tous les « sept ») et faire ainsi que Son peuple qui provient des quatre coins de la terre parvienne à leur pays, sans pour autant avoir les pieds mouillés. Bien qu'aujourd'hui comme au temps de Moïse une telle chose semble absolument impossible, il est cependant certain que tout comme Dieu l'a rendu possible jadis, Il la rendra possible aussi maintenant. La bataille est celle du seigneur, la volonté est nôtre. Nous n'avons rien à faire, sinon d’obéir à Sa voix. C'est notre unique devoir Frère, Sœur.

  Il n'y a pas de Vérité Biblique plus claire que celle-ci, et il n'y a aucune vérité qui soit aussi importante en ce temps-ci que cette Vérité. C'est pour ces raisons mêmes, que soit elle sauve soit elle détruit - L'accepter c'est avoir tous vos péchés effacés ; La rejeter, c'est pécher contre le Saint-Esprit. « Aujourd'hui si vous entendez Sa voix, n'endurcissez pas votre [cœur] » c'est le conseil de Dieu pour vous et pour moi. Vous savez bien maintenant que cette Vérité est irréfutable. Sondez et voyez par vous-mêmes.

  Verset 16 - « Et il y aura une grande route pour le reste de Son peuple, qui sera laissé d’Assyrie ; comme il en fut de même pour Israël au jour où il monta du pays d'Egypte. »

  Après que les premiers fruits et l'Agneau soient allés sur la Montagne de Sion, il y aura une route pour les seconds fruits, pour ceux qui sont encore en « Assyrie, » le monde. En d'autres termes, toutes les obstructions seront enlevées. Notre foi ne nous conduira pas à l'échec, et notre espoir ne sera pas vain, car Dieu n'a pas abandonné la terre. Celui Qui règle et dirige les étoiles dans leur infaillible course, est capable de nous conduire sains et saufs dans notre propre pays. En effet, tout comme pas une d'entre elles ne faillit dans sa course, ainsi pas une des promesses de Dieu ne manquera jamais de se matérialiser. Que personne ne vous trompe en ceci. Etudiez verset par verset, mot par mot, lisez, arrêtez et réfléchissez, ne passez pas hâtivement à côté de vérité indiscutable et très urgente, car comme il en fut au temps du déluge, ainsi en sera-t-il maintenant, dit le Seigneur (Matt. 24 : 37). Les premiers nés (les premiers fruits) qui avaient négligé de mettre le sang sacrificatoire sur le linteau de la porte lors du premier exode, le type, périrent. Ainsi, tout premiers fruits d'aujourd'hui qui néglige de se conformer aux exigences du message pour aujourd'hui, périra aussi certainement par les armes de destruction de l'ange (Ezéch. 9 : 5, 6).

  Esa. 12 : 1 - 3 - « Tu diras en ce jour-là : Je te loue, ô Éternel ! Car tu as été irrité contre moi, Ta colère s'est apaisée, et tu m'as consolé. Voici, Dieu est ma délivrance, Je serai plein de confiance, et je ne craindrai rien ; Car l'Éternel, l'Éternel est ma force et le sujet de mes louanges ; C'est lui qui m'a sauvé. Vous puiserez de l'eau avec joie aux sources du salut. »

  « En ce jour-là », c`est à dire, au temps où Son peuple est rassemblé des quatre coins de la terre, en ce jour-là ils doivent Le glorifier ainsi, parce qu'ils verront clairement que Sa colère a été détournée d'eux. Ils sauront avec certitude qu'Il est leur salut, leur crainte et leur force. Ils boiront donc avec une plus grande joie les vérités Bibliques fraîchement révélées.

  Verset 4 - « Et vous direz en ce jour-là : Louez l'Éternel, invoquez son nom, publiez ses œuvres parmi les peuples, rappelez la grandeur de son nom ! »

  « En ce jour-là, » c'est à dire, au temps du rassemblement, ils s'encourageront mutuellement à glorifier le Seigneur, à invoquer Son nom, et à déclarer Ses actes parmi les peuples. Ils seront donc de tout cœur et en connaissance de cause en train de faire un travail missionnaire réel et profitable. »

  Versets 5, 6 - « Célébrez l'Éternel, car il a fait des choses magnifiques : qu'elles soient connues par toute la terre ! Pousse des cris de joie et d'allégresse, habitant de Sion ! Car il est grand au milieu de toi, le Saint d'Israël. »

  Vous ne permettrez certainement pas à quoique ce soit de vous retarder ou d’étouffer votre voix, maintenant que le Seigneur ordonne de pousser des cris.

  « Alors le roi régnera selon la justice, et les princes gouverneront avec droiture. Chacun sera comme un abri contre le vent, et un refuge contre la tempête, comme des courants d'eau dans un lieu desséché, comme l'ombre d'un grand rocher dans une terre altérée. » Esa. 32 : 1, 2.

  Non, ceci n’est pas ce qu’enseigne la théologie populaire, mais vous voyez, mis à part cela, que c’est ce que la Bible enseigne et que nous devons y croire plutôt qu’à l’homme.

  Jusqu’ici, la foi dans les promesses de Dieu ne nous a pas fait faillir et pourquoi nous fera-t-Il faillir maintenant ? – Jamais. La foi mêlée aux œuvres apportera tout au temps convenable. Les adversaires de la Vérité failliront, mais la Vérité triomphera et les fidèles avec.

  « Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas. Pour l'avoir possédée, les anciens ont obtenu un témoignage favorable. C'est par la foi que nous reconnaissons que le monde a été formé par la parole de Dieu, en sorte que ce qu'on voit n'a pas été fait de choses visibles.

  « C'est par la foi qu'Abel offrit à Dieu un sacrifice plus excellent que celui de Caïn ; c'est par elle qu'il fut déclaré juste, Dieu approuvant ses offrandes ; et c'est par elle qu'il parle encore, quoique mort. C'est par la foi qu'Énoch fut enlevé pour qu'il ne vît point la mort, et qu'il ne parut plus parce Dieu l'avait enlevé ; car, avant son enlèvement, il avait reçu le témoignage qu'il était agréable à Dieu. Or sans la foi il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent.

  « C'est par la foi que Noé, divinement averti des choses qu'on ne voyait pas encore, et saisi d'une crainte respectueuse, construisit une arche pour sauver sa famille ; c'est par elle qu'il condamna le monde, et devint héritier de la justice qui s'obtient par la foi. C'est par la foi qu'Abraham, lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu'il devait recevoir en héritage, et qu'il partit sans savoir où il allait. C'est par la foi qu'il vint s'établir dans la terre promise comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes, ainsi qu'Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse. Car il attendait la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l'architecte et le constructeur.

  « C'est par la foi que Sara elle-même, malgré son âge avancé, fut rendue capable d'avoir une postérité, parce qu'elle crut à la fidélité de celui qui avait fait la promesse. C'est pourquoi d'un seul homme, déjà usé de corps, naquit une postérité nombreuse comme les étoiles du ciel, comme le sable qui est sur le bord de la mer et qu'on ne peut compter. C'est dans la foi qu'ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises; mais ils les ont vues et saluées de loin, reconnaissant qu'ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre. Ceux qui parlent ainsi montrent qu'ils cherchent une patrie. S'ils avaient eu en vue celle d'où ils étaient sortis, ils auraient eu le temps d'y retourner. Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c'est-à-dire une céleste. C'est pourquoi Dieu n'a pas honte d'être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité.

  « C'est par la foi qu'Abraham offrit Isaac, lorsqu'il fut mis à l'épreuve, et qu'il offrit son fils unique, lui qui avait reçu les promesses, et à qui il avait été dit : En Isaac sera nommée pour toi une postérité. Il pensait que Dieu est puissant, même pour ressusciter les morts ; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection. C'est par la foi qu'Isaac bénit Jacob et Ésaü, en vue des choses à venir. C'est par la foi que Jacob mourant bénit chacun des fils de Joseph, et qu'il adora, appuyé sur l'extrémité de son bâton. C'est par la foi que Joseph mourant fit mention de la sortie des fils d'Israël, et qu'il donna des ordres au sujet de ses os. C'est par la foi que Moïse, à sa naissance, fut caché pendant trois mois par ses parents, parce qu'ils virent que l'enfant était beau, et qu'ils ne craignirent pas l'ordre du roi.

  « C'est par la foi que Moïse, devenu grand, refusa d'être appelé fils de la fille de Pharaon, aimant mieux être maltraité avec le peuple de Dieu que d'avoir pour un temps la jouissance du péché, regardant l'opprobre de Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l'Égypte, car il avait les yeux fixés sur la rémunération. C'est par la foi qu'il quitta l'Égypte, sans être effrayé de la colère du roi ; car il se montra ferme, comme voyant celui qui est invisible. C'est par la foi qu'il fit la Pâque et l'aspersion du sang, afin que l'exterminateur ne touchât pas aux premiers-nés des Israélites.

  « C'est par la foi qu'ils traversèrent la mer Rouge comme un lieu sec, tandis que les Égyptiens qui en firent la tentative furent engloutis. C'est par la foi que les murailles de Jéricho tombèrent, après qu'on en eut fait le tour pendant sept jours. C'est par la foi que Rahab la prostituée ne périt pas avec les rebelles, parce qu'elle avait reçu les espions avec bienveillance.

  « Et que dirai-je encore ? Car le temps me manquerait pour parler de Gédéon, de Barak, de Samson, de Jephthé, de David, de Samuel, et des prophètes, qui, par la foi, vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent des promesses, fermèrent la gueule des lions, éteignirent la puissance du feu, échappèrent au tranchant de l'épée, guérirent de leurs maladies, furent vaillants à la guerre, mirent en fuite des armées étrangères.

  « Des femmes recouvrèrent leurs morts par la résurrection ; d'autres furent livrés aux tourments, et n'acceptèrent point de délivrance, afin d'obtenir une meilleure résurrection ; d'autres subirent les moqueries et le fouet, les chaînes et la prison ; ils furent lapidés, sciés, torturés, ils moururent tués par l'épée, ils allèrent çà et là vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités, eux dont le monde n'était pas digne, errants dans les déserts et les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre.

  « Tous ceux-là, à la foi desquels il a été rendu témoignage, n'ont pas obtenu ce qui leur était promis, Dieu ayant en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu'ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection. » Hébreux 11. -- {1SO31 14.1}

  Maintenant, tandis que les rapports éternels se font, n’allez-vous pas permettre que votre nom soit inscrit parmi les grands héros de Dieu ? Comment pouvez-vous vous permettre d’être éternellement perdu à une heure si tardive ?

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