MEDITATION POUR LA PRIERE D’OUVERTURE
Je lirai dans le livre Une Vie Meilleure, le dernier paragraphe de la page 132, après quoi nous commencerons un moment de prière.
V.M. p.132 : « Quand nous prions : ‘Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien’, nous prions aussi bien pour nos semblables que pour nous-mêmes. Et nous reconnaissons que les biens reçus de Dieu ne sont pas exclusivement pour nous. … ‘Celui qui sème peu moissonnera peu, et celui qui sème abondamment moissonnera abondamment’. … En nous enseignant à demander chaque jour ce dont nous avons besoin, tant pour notre corps que pour notre âme, Dieu a un but à accomplir pour notre bien : Il désire que nous nous sentions dépendants de Sa constante sollicitude. »
L’expérience de l’Institution est une bonne illustration du fait que ceux qui bénissent les autres, seront aussi bénis. Vous savez que la construction de cette Institution a commencé en 1935, en plein milieu de la dépression, et cette œuvre ne débuta avec rien de plus qu’une révélation du Seigneur. A tous égards son début était le plus petit parmi les petits et le plus pauvre parmi les pauvres. Et tandis qu’un nombre incalculable de personnes et d’organisations de commerce a fait faillite, cette Institution crut et prospéra. Elle fut ainsi bénie, parce qu’au lieu de thésauriser les bénédictions que Dieu lui avait donnés, elle se dépensa avec libéralité afin de bénir les autres. Cette Institution, dès ses débuts bénit les autres de façon altruiste et ce, jusqu’à ce jour, malgré une époque de dépression ; elle est devenue ce qu’elle est ; il y va de même pour les individus ; ils peuvent de même moissonner une bénédiction s’ils suivent la même règle.
Par conséquent, nous devons prier pour que nous sachions ce que signifie « Donne-nous notre pain quotidien » ; et que nous sachions que l’égoïsme conduit à la pauvreté et que la gérance et la libéralité conduisent à l’abondance. Nous, en tant que Chrétiens, nous devons prier pour que nous sachions de façon certaine que porter le nom de Christ c’est accomplir ce que Christ a accompli, c’est-à-dire, bénir l’humanité, faire savoir au monde que nous existons, afin de lui faire du bien et non pour lui être à charge.
Copyright, Réimprimé en 1953
Tous droits réservés
à V.T. HOUTEFF
LE REVEIL ET LA REFORME
DISCOURS DE V.T. HOUTEFF,
MINISTRE DES ADVENTISTES DU 7ème JOUR DAVIDIENS
SABBAT 02 NOVEMBRE 1946
CHAPELLE DU MONT CARMEL
WACO, TEXAS
Cet après-midi, nous débuterons notre étude au point où nous nous sommes arrêtés la dernière fois, c'est-à-dire, aux prophéties d’Agée et de Zacharie. Tournons nos Bibles dans :
Ag. 2 : 1-3 – « Le vingt et unième jour du septième mois, la parole de l’Eternel se révéla par Aggée, le prophète en ces mots : Parle à Zorobabel, fils de Schealthiel, gouverneur de Juda, à Josué, fils de Jotsadak, le souverain sacrificateur, et au reste du peuple, et dis-leur : Quel est parmi vous le survivant qui ait vu cette maison dans sa gloire première ? Et comment la voyez-vous maintenant ? Telle qu’elle est, ne paraît-elle pas comme rien à vos yeux ? »
Comme cela a été l’expérience lors de la construction du temple type, ainsi doit-il en être lors de la construction du temple antitype, à notre époque. A partir du type, nous remarquons que de la même manière que la Parole du Seigneur fut adressée aux gouverneurs, au grand prêtre et aux gens du peuple, ainsi la Parole du Seigneur doit être portée aujourd’hui à tout le peuple sans tenir compte du rang ou de la position sociale dans la vie.
Les constructeurs devaient reconnaître d’un cœur brisé par le désappointement que la gloire du temple qu’ils construisaient n’était rien à leurs propres yeux, en comparaison avec celle du temple de Salomon : Telle était la Parole que l’Eternel adressait à tout le peuple, aux jours d’Aggée et de Zacharie.
Versets 4, 5 – « Maintenant fortifie-toi, Zorobabel ! dit l’Eternel. Fortifie-toi, Josué, fils de Jotsadak, souverain sacrificateur ! Fortifie-toi, peuple entier du pays ! dit l’Eternel. Et travaillez ! Car je suis avec vous, dit l’Eternel des armées. Je reste fidèle à l’alliance que j’ai faite avec vous quand vous sortîtes de l’Egypte, et mon esprit est au milieu de vous ; ne craignez pas. »
L’Eternel affirma à Son peuple que l’amour qu’Il lui témoignait n’avait pas diminué et que Sa puissance pour délivrer et aider était toujours la même, que lorsqu’Il fit sortir leurs ancêtres du pays d’Egypte. De même qu’Il n’avait pas failli à l’égard de Son peuple d’alors, ainsi, Il ne faillirait pas non plus en ce qui les concerne, et Il les rassura de la présence de Son Esprit au milieu d’eux.
Versets 6-8 – « Car ainsi parle l’Eternel des armées ; encore un peu de temps et j’ébranlerai les cieux et la terre, la mer et le sec ; J’ébranlerai toutes les nations ; les trésors de toutes les nations viendront, et Je remplirai de gloire cette maison, dit l’Eternel des armées, l’argent est à moi et l’or est à moi, dit l’Eternel des armées. »
Il est évident que les prophéties contenues dans ces versets doivent s’accomplir, car le jour où ce temple sera construit, Dieu secouera les cieux et la terre, ainsi que les nations ; que l’on répondra à leur attente et que le temple sera rempli de gloire ; que les constructeurs ne devraient pas se soucier quant aux finances.
Il est vrai que les hommes contrôlent et utilisent l’argent et l’or, toutefois, l’on ne doit pas oublier que tout appartient à Dieu et ce dont Il a besoin, il est bien capable de le prendre et d’en faire ce qu’Il désire ; les constructeurs n’ont pas à craindre une pénurie s’ils l’utilisent comme Dieu le souhaite.
Puisqu’il est clair que l’ancien temple était un type du temple qui sera bâti au jour où Dieu secouera les cieux, la terre et les nations, le sujet devient alors absolument limpide : l’Inspiration parle ici du temple antitype.
Verset 9 – « La gloire de cette dernière maison sera plus grande que celle de la première, dit l’Eternel des armées ; et c’est dans ce lieu que je donnerai la paix, dit l’Eternel des armées. »
La promesse est que la gloire qui accompagnait le temple de Salomon sera de loin dépassée par celle du temple antitype qui sera construite par l’église purifiée, l’église existant pendant la moisson, l’époque où Dieu secoue les cieux, la terre et les nations - pendant le jour grand et redoutable du Seigneur.
Puisque ces promesses ne se sont pas accomplies à l’époque du temple de Zorobabel, le sujet devient clair comme du cristal : ces promesses doivent s’accomplir maintenant et puisque ces vérités relatives aux derniers jours nous sont maintenant révélées, nous devons en être les constructeurs, la gloire de ce temple devant surpasser toute la gloire du passé. De plus, le lieu où ce temple antitype sera situé, aura la paix et le moyen par lequel cette paix peut être totalement acquise est dit dans :
Versets 21, 22 – « Parle à Zorobabel, gouverneur de Juda et dit : Je renverserai le trône des royaumes, je détruirai la force des royaumes des nations, je renverserai les chars et ceux qui les montent ; les chevaux et leurs cavaliers seront abattu, l’un par l’épée de l’autre. »
Une fois de plus, nous constatons que le jour où l’Eternel secoue les cieux, la terre et les nations, Il détruit aussi les royaumes de la terre en leur permettant de s’entretuer. Que l’on ne s’étonne pas alors que les nations soient absorbées dans une course à l’armement et que le monde entier soit sur le point de plonger dans le conflit le plus sanglant jamais connu alors. Il est difficile de parvenir à une conclusion autre que celle qui suit : le jour grand et redoutable du Seigneur est proche.
Le fait que Zorobabel soit un « sceau, » un symbole ou un type des constructeurs au jour où l’Eternel secouera les cieux et la terre, il s’ensuit que la description d’Ezéchiel relative au temple mystique (chapitres 40 à 47) qui sera construit, serait le plan du temple antitype de Zorobabel.
« Mais », vous pouvez demander, « Cette idée n’est-elle pas contraire à nos anciennes croyances ? » Je l’admets. Mais devons-nous nous régler d’après ce que nous avons cru ou par ce que déclare la Parole de Dieu ? Quel est le but de ces prophéties si nous ne devons pas leur accorder notre attention ? Et pourquoi sont-elles maintenant descellées et soumises à notre attention si ce n’est pas l’époque où Dieu doit manifester Sa puissance et accomplir toutes ces choses ? Nous devrions nous souvenir que nous ne sommes pas le premier et le seul peuple qui eut à changer sa manière de penser ; nous ne sommes pas le premier et le seul peuple qui découvre que les plans de Dieu sont opposés aux nôtres. Moïse, également s’est rendu compte que son plan en vue de délivrer les enfants d’Israël de l’esclavage Egyptien n’était pas le plan de Dieu. De même, le plan de Dieu n’était pas le leur quant à la route qu’ils devaient emprunter lors de leur voyage vers la terre promise. Les Apôtres croyaient fermement que Jésus devait établir Son royaume lors de Son premier avènement, mais, eux aussi durent changer leur croyance. D’ailleurs, les Hébreux, d’esclaves qu’ils étaient, Dieu en fit des rois et reçurent la promesse que leur royaume devait durer à perpétuité ; ils furent, en effet très étonnés quand ce dernier s’écroula. Et il y eut d’autres surprises et ce, tout le long de l’histoire et ce, depuis ses débuts.
Les pionniers de la Dénomination des Adventistes du Septième jour s’attendaient à ce que le Seigneur revienne aussitôt que les 144 000 convertis se joindraient à l’église ; ils espéraient vivre pour voir Son retour. Cependant, le nombre de membres d’église a atteint déjà plusieurs fois 144 000, les pionniers sont morts et le Seigneur n’est pas encore venu. Il ne s’agit donc pas de savoir si nous voulons changer nos idées ou pas, mais si nous devons les changer !
Il y a de cela quelques années, il nous fut rapporté ce qui suit : « Les ouvriers seront surpris par les simples moyens que le Seigneur utilisera pour achever et parfaire Son œuvre de Justice. Ceux qui sont reconnus comme de bons ouvriers devront se rapprocher de Dieu, ils auront besoin de l’onction divine. Testimonies To Ministers, p.300.
Alors que l’Inspiration déroule le Rouleau, nous ne pouvons, bien sûr que nous attendre à ce qu’Elle nous trouve dans une ignorance étonnante sur un grand nombre de sujets. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le Rouleau se déroule. Par conséquent, si nous refusons d’échanger nos idées contre celles du Seigneur, quel espoir avons-nous alors d’être un jour éclairés et d’être dans les conditions requises pour l’éternité ? Vos idées doivent s’effacer et les prophéties du Seigneur doivent être « élevées et exaltées. » Au lieu de nous attacher avec obstination à nos préjugées et à nos idées erronées, notre devoir est de prouver que la Parole de Dieu est correcte, de peur que Dieu Lui-même n’intervienne et ne nous fasse honte.
En tant qu’Adventistes du Septième jour, nous nous vantions autrefois de « connaître notre Bible, » mais, dès lors que ce groupe cessa de se vanter, il découvrit qu’il connaissait peu, comparativement à ce qu’il connaît maintenant, et jusqu’à ce jour, je ne peux dire que je connais suffisamment la Bible pour pénétrer au-delà des portes de perles. En fait, je sais que j’ai beaucoup plus à apprendre.
Versets 10-13 – « Le vingt-quatrième jour du neuvième mois, la seconde année de Darius, la Parole de l’Eternel se révéla par Aggée, le prophète, en ces mots : Ainsi parle l’Eternel des armées : Propose aux sacrificateurs cette question sur la loi : si quelqu’un porte dans le pan de son vêtement de la chair consacrée, et qu’il touche avec son vêtement du pain, des mets, du vin, de l’huile, ou un aliment quelconque, ces choses seront-elles sanctifiées ? Les sacrificateurs répondirent : Non ! Et Aggée dit : Si quelqu’un souillé par le contact d’un cadavre touche toutes ces choses, seront-elles souillées ? Les sacrificateurs répondirent : Elles seront souillées. »
Si quelqu’un qui porte les saints oracles de Dieu touche à quelque chose de vulgaire, cette chose demeurerait toujours vulgaire et ne saurait être présentée à Dieu ; mais si quelqu’un dont le corps est souillé, touche une chose sainte, cette chose deviendrait impure et non conforme à l’usage du sacrifice qui devrait être offert au Seigneur. Ce qui revient à dire qu’un homme sanctifié ne doit pas offrir une chose impure au Seigneur, et un homme souillé ne doit même pas Lui offrir des choses saintes.
Versets 15-17 – « Considérez donc ce qui s’est passé jusqu’à ce jour, avant qu’on eût mis pierre sur pierre au temple de l’Eternel ! Alors, quand on venait à un tas de vingt mesures, il n’y en avait que dix ; quand on venait à la cuve pour puiser cinquante mesures, il n’y en avait que vingt. Je vous ai frappé par la rouille et par la nielle, et par la grêle ; j’ai frappé tout le travail de vos mains. Malgré cela vous n’êtes pas revenus à moi dit l’Eternel. »
Par cette expérience qui se veut exemplaire, l’Ecriture enseigne que la pauvreté au lieu de la prospérité sera le lot de celui qui essaie de gagner de quoi vivre, alors qu’il néglige l’œuvre de Dieu. Par conséquent, il est absolument nécessaire que les croyants de la Vérité présente cherchent premièrement à construire le Royaume de Dieu et Sa justice s’ils veulent prospérer (Matt. 6 : 28-34). Nous devons constamment nous souvenir que si nous sommes totalement du côté de l’Eternel, derrière la haie de Dieu, à l’instar de Job, nous n’avons pas à craindre quoi que ce soit, même pas le diable.
Versets 18, 19 – « Considérez attentivement ce qui s’est passé jusqu’à ce jour, jusqu’au vingt-quatrième jour du neuvième mois, depuis le jour où le temple de l’Eternel a été fondé, considérez-le attentivement ! Y avait-il encore de la semence dans les greniers ? Même la vigne, le figuier, le grenadier et l’olivier n’ont rien rapporté. Mais dès ce jour je répandrai ma bénédiction. »
Le type enseigne qu’à partir du jour où nous commencerons à accomplir l’œuvre du Seigneur, ce même jour le Seigneur nous bénira.
Verset 14 – « … Tel est ce peuple, telle est cette nation devant moi, dit l’Eternel, telles sont toutes les œuvres de leurs mains ; ce qu’ils m’offrent là est souillé. »
Ce verset révèle qu’il n’y aura pas de substitut si nous ne parvenons pas à accomplir la tâche que Dieu nous a assignée.
Aussitôt que les péchés de leurs pères, ainsi que les leurs leur furent révélés, nos types se conformèrent joyeusement à la volonté de l’Eternel (voir Aggée 1 : 5-11). A partir de ce jour et par la suite, si nous aussi, à l’instar de nos pères nous reconnaissons et corrigeons nos mauvaises actions, le Seigneur nous bénira.
Ag. 1 : 12-14 – « Zorobabel, fils de Schealthiel, Josué, fils de Jotsadak, le souverain sacrificateur, et tout le reste du peuple, entendirent la voix de l’Eternel, leur Dieu, et les paroles d’Aggée, le prophète, selon la mission que lui avait donnée l’Eternel, leur Dieu. Et le peuple fut saisi de crainte devant l’Eternel. Aggée, envoyé de l’Eternel, dit au peuple, d’après l’ordre de l’Eternel : Je suis avec vous dit l’Eternel. L’Eternel réveilla l’esprit de Zorobabel, fils de Schealthiel, gouverneur de Juda, et l’esprit de Josué, fils de Jotsadak, le souverain sacrificateur, et l’esprit de tout le reste du peuple. Ils vinrent et ils se mirent à l’œuvre dans la maison de l’Eternel des armées, leur Dieu. »
Ces versets nous disent qu’immédiatement après que le peuple prêta attention aux messagers du Seigneur, tout aussitôt l’Esprit du Seigneur réveilla leurs énergies et instantanément ils se mirent à l’œuvre. Nous aussi, nous vivrons une expérience similaire, si nous enregistrons, une fois pour toutes dans nos esprits, qu’à partir de cette heure et par la suite nous accorderons une attention rigoureuse au message de Dieu et servirons le Seigneur de tout notre cœur et de toute notre âme. Ne repoussons pas les bénédictions que Dieu a pour nous.
Ag. 2 : 20, 21 – « La parole de l’Eternel fut adressée pour la seconde fois à Aggée, le vingt-quatrième jour du mois, en ces mots : Parle à Zorobabel, gouverneur de Juda et dis : J’ébranlerai les cieux et la terre. »
Dieu doit bientôt ébranler les cieux et la terre, à cause de cela, n’est-il pas impératif que dès à présent nous mettions de côté l’hypocrisie ? Cessons d’attirer sur nous la « sécheresse, » la « destruction » et la « rouille. » Au contraire, abandonnons nos cœurs à Dieu et par ce fait assurons-nous la joie, la paix, le bonheur et la vie éternelle. A moins que nous ne fassions cela, nous serons certainement ébranlés au lieu d’être réformés et renouvelés.
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