MEDITATION
Centrer Nos Esprits Sur Le Royaume de Christ
Nous poursuivrons notre lecture dans Les Paraboles de Jésus, à la page 31, au premier paragraphe.
« De même que les oiseaux guettent la semence qui tombe le long du chemin et s’en emparent, de même Satan se tient prêt à enlever de l’âme la semence de la vérité divine. Il craint que la parole de Dieu ne réveille l’indifférent et ne produise son effet sur le cœur endurci. Satan et ses anges sont présents dans les assemblées où la parole est prêchée. Un combat se livre entre les anges du ciel qui s’efforcent de toucher les cœurs par le divin message et l’ennemi toujours en état d’alerte pour le rendre inefficace. Avec un zèle qui n’a d’égal que sa malice, il s’efforce d’enrayer l’œuvre de l’Esprit-Saint. Tandis que le Sauveur du monde attire les âmes à lui par son amour, Satan essaie par tous les moyens de détourner leur attention. Il place devant elles des projets mondains, les pousse à la critique, au doute et à l’incrédulité. Le langage ou les gestes du prédicateur ne sont peut-être pas du goût des auditeurs qui s’entretiennent de ses défauts. Ainsi, la vérité dont ils ont besoin et que le Seigneur leur envoie dans sa miséricorde ne produira sur eux aucune impression durable. »
Quel devrait être notre sujet de prière en cet après-midi?– Que les anges nous entourent afin que l’Ennemi n’ait pas l’opportunité de nous enlever la semence de la Vérité Divine; afin de garder nos esprits totalement centrés sur Jésus et Son Royaume, pour qu’il n’existe aucune faille par laquelle le Malin ne puisse s’introduire et nous conduire ainsi au péché.
Copyright, Réimprimé en 1953
Tous Droits Réservés
A V.T. Houteff
COMMENT DOIT ARRIVER LE ROYAUME
DISCOURS DE V.T. HOUTEFF
MINISTRE DES ADVENTISTES DU SEPTIEME JOUR D.
SABBAT, 11 OCTOBRE 1947
CHAPELLE DU MONT CARMEL
WACO, TEXAS
Les Juifs s’étaient forgés une conception erronée de ce que devait être le Royaume, comment et quand il devait venir, ainsi donc, lorsque le Seigneur exposa leurs idées erronées, ils furent indignés. Ils furent très furieux, non parce que le Royaume que le Sauveur a révélé n’était pas beaucoup plus miséricordieux et réalisable qu’ils ne l’avaient jamais conçu, mais parce que leurs erreurs furent exposées! Ainsi, les Juifs le peuple privilégié du ciel, commirent erreur sur erreur et amenèrent sur eux la honte et le désastre.
Si l’idée que se font les Chrétiens du Royaume est quelque peu erronée également, et si nous ne tirons pas profit des erreurs des Juifs, notre chute sera donc même plus grande que celle des Juifs. Par conséquent, mettons de côté toute idée préconçue que nous pourrions avoir, et acceptons la Vérité révélée par le Seigneur qui nous apporte Son idée nouvelle du Royaume aujourd’hui:
Matt. 13:24-26 - « Il leur proposa une autre parabole, et il dit: Le royaume des cieux est semblable à un homme qui a semé une bonne semence dans son champ. Mais, pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de l’ivraie parmi le blé, et s’en alla. Lorsque l’herbe eut poussé et donné du fruit, l’ivraie parut aussi. »
L’ivraie importune qui pousse plus haut et qui est plus vigoureux que le blé, est inspirée par Satan et c’est par elle qu’il fabrique des théories erronées relatives au plan de Dieu. L’ivraie, selon la parabole, ressemble si étroitement au blé qu’on ne peut la découvrir qu’au moment où elle porte du fruit, c’est-à-dire qu’on ne peut la discerner que par les résultats définitifs produits par ses œuvres.
Que peuvent donc être ces résultats? Que pourriez vous espérer d’autre dans l’Eglise des idées qui ne sont pas inspirées par le Ciel, si ce n’est l’égoïsme, l’ergotisme, la bigoterie, la mondanité, les préjugés, la haine contre les reproches et la lumière projetée sur leurs œuvres mauvaises? N’est-ce pas leur objectif, de s’exalter plutôt que d’exalter Christ et Sa Vérité?
« Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Eloigne-toi de ces hommes-là. Il en est parmi eux qui s’introduisent dans les maisons, et qui captivent des femmes d’un esprit faible et borné, chargées de péchés, agitées par des passions de toute espèce, apprenant toujours et ne pouvant jamais arriver à la connaissance de la vérité. » 2 Tim. 3:1-7.
Matt. 13:27-30 - « Les serviteurs du maître de la maison vinrent lui dirent: Seigneur, n’as-tu pas semé une bonne semence dans ton champ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie? Il leur répondit: C’est un ennemi qui a fait cela. Et les serviteurs lui dirent: Veux-tu que nous allions l’arracher? Non, dit-il, de peur qu’en arrachant l’ivraie, vous ne déraciniez en même temps le blé. Laissez croître ensemble l’un et l’autre jusqu’à la moisson, et à l’époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs: Arrachez d’abord l’ivraie, et liez la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier. »
Nous réalisons ici que même les idées émanant des plus fidèles serviteurs de Dieu, concernant l’établissement de son Royaume et de l’élimination de l’ivraie, ne sont pas les mêmes que les plans de Dieu. Cette œuvre de purification n’appartient qu’aux anges du ciel, et cette œuvre, ils l’accompliront à l’époque de la moisson, après avoir reçu l’ordre de le faire et pas avant.
Il nous est aussi rapporté dans cette parabole que la moisson spirituelle est une «époque,» non une œuvre momentanée, et qu’elle amène la fin du monde tout aussi naturellement que l’année de la moisson amène la fin de l’été.
Vous constatez donc, que la séparation du blé et de l’ivraie a lieu dans les derniers jours et dans deux endroits différents: premièrement dans, la maison de Dieu (1 Pierre 4:17; Matt. 13:47,48), puis, dans Babylone (Apo. 18:2-4).
Dans la première, l’ivraie est enlevée du peuple de Dieu, mais dans la seconde, le peuple de Dieu est enlevé de l’ivraie – enlevé des habitations de démons, d’esprits et d’oiseaux impurs.
Il y a également deux fruits: Les premiers viennent des douze tribus des enfants d’Israël (Apo. 7:2-8), de l’Eglise, et les seconds, de « toutes les nations », (Apo. 7:9).
Matt. 13:31,32 - « Il leur proposa une autre parabole, et dit: Le royaume des cieux, est semblable à un gain de sénevé qu’un homme a pris et semé dans son champ. C’est la plus petite de toutes les semences; mais quand il a poussé, il est plus grand que les légumes et devient un arbre, de sorte que les oiseaux du ciel viennent habiter dans ses branches.»
La graine de sénevé étant la plus petite de toutes les semences, la parabole démontre donc, que ce qui constituera le Royaume à ses débuts, sera très insignifiant, contraire à toute attente humaine. Néanmoins, de même que la plante de sénevé devient la plus grande de toutes herbes, de même, le Royaume grandira et deviendra le plus grand de tous les royaumes. Ceci étant contraire à tout plan humain, il est cependant naturel que ceux qui sont comme Nicodème, et qui continuent d’avoir honte d’être identifiés avec quelque chose d’impopulaire, de haï et d’insignifiant, seront en fin de compte laissés hors du Royaume.
Matt. 13:33 - « Il leur dit cet autre parabole: Le royaume des cieux est semblable à du levain qu’une femme a pris et mis dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que la pâte soit toute levée. »
Ici, il nous est encore démontré que le Royaume débutera avec quelque chose de petit, mais cette chose minuscule sera comme du levain dans un pâton de pain. Que pourrait être le levain, sinon un message impopulaire porté par quelqu’un de peu d’importance et mis dans l’Eglise, le pâton. Eh bien, le levain se trouve en ce moment dans la pâte. Regardez comme il fait lever la pate toute entière
Matt. 13:44 - « Le royaume des cieux est encore semblable à un trésor caché dans un champ. L’homme qui l’a trouvé le cache; et, dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il a, et achète ce champ. »
Ceux qui parviendrons à entrer dans le Royaume sont symbolisés comme étant des chercheurs d’un grand trésor, et quand ils découvrent où se cache ce trésor, le champ, ils sont très pressés d’en être propriétaire. Ils sont certains de sa valeur, et ils ne pensent pas qu’il s’agisse d’un risque encouru que de vendre tout ce qu’ils possèdent, que se soit beaucoup ou peu, afin d’obtenir le Royaume. Il est certain que ce qu’ils vendent n’est pas uniquement constitué de terrains et de maisons, mais de tout ce que, s’ils ne s’en débarrassent pas, les empêchera d’entrer dans le Royaume. Ils sont sûrs de faire un bon investissement, qu’ils obtiendront davantage que ce qu’ils y ont investi. D’un autre côté, les insensés qui ne connaissent pas sa valeur, sentent qu’ils n’osent pas faire l’investissement et seront par conséquent les perdants.
Matt. 13:45,46 - « Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche de belles perles. Il a trouvé une perle de grand prix; et il est allé vendre tout ce qu’il avait, et l’a achetée. »
Ceux qui doivent hériter du Royaume sont à nouveau symbolisés comme cherchant un bijou d’une grande valeur, la Vérité du Royaume. Et quand ils le trouvent, ils ne considèrent pas qu’il s’agit d’un jeu de hasard que de vendre tout ce qu’ils possèdent afin que ce bijou devienne leur propriété. Ils savent qu’ils font là une affaire et qu’en réalité, un tel investissement les rendra riches.
Tous deux, l’homme qui acheta le champ contenant le grand trésor et l’homme qui acheta la perle de grand prix vendirent tout ce qu’ils avaient afin de conclure respectivement leurs affaires. Mais, bien que cela prit tout ce qu’ils possédaient, tous deux possédaient suffisamment afin d’acheter ce qu’ils désiraient. C’est ainsi que, peu importe qui nous sommes, combien riches et combien pauvres nous sommes, si nous nous décidons de vendre tout et d’acheter le Royaume, nous aurons suffisamment pour l’acheter.
Matt. 13:47,48 - « Le royaume des cieux est encore semblable à un filet jeté dans la mer et ramassant des poissons de toute espèce. Quand il est rempli, les pêcheurs le tirent; et, après s’être assis sur le rivage, ils mettent dans des vases ce qui est bon, et ils jettent ce qui est mauvais. »
Le filet doit forcément symboliser la Vérité, le message du Royaume: Alors qu’il est jeté dans la mer, c’est-à-dire, publié et distribué, il attrapera sûrement de bons et de mauvais poissons. Mais, lorsque le filet est tiré sur le rivage, les mauvais poissons sont séparés des bons et les bons sont mis dans des vases, dans le Royaume. Ainsi, ce n’est pas simplement parce que quelqu’un est attiré par la puissante Vérité, que cela signifie qu’il est sauvé. La chance qu’il a de demeurer pour toujours dans la Vérité dépend de sa capacité à se soumettre aux attentes du Seigneur.
Matt. 13:52 - « Et il leur dit: C’est pourquoi, tout scribe instruit de ce qui regarde le royaume des cieux est semblable à un maître de maison qui tire de son trésor des choses nouvelles et des choses anciennes. »
Le Maître fait clairement ressortir ici, que les messagers de Dieu qui proclament la Vérité du Royaume, font sortir de la Parole des choses anciennes et nouvelles: des choses qu’ils connaissent et des choses qu’ils ne connaissent pas. Il en a toujours été ainsi dans le déroulement du rouleau, et ainsi doit-il en être aujourd’hui.
Luc 14:16,17 - « Et Jésus lui répondit: Un homme donna un grand souper, et il invita beaucoup de gens. A l’heure du souper, il envoya son serviteur dire aux conviés: Venez, car tout est déjà prêt. »
Dans cette parabole, on fait savoir que dans les heures de clôture du temps de grâce (à l’heure du souper, vers la fin du jour), le Ciel doit envoyer un message à ceux qui sont invités, à ceux qui connaissent déjà l’Evangile de Christ, aux membres de l’Eglise. Le serviteur doit leur faire savoir que tout est prêt maintenant, qu’ils doivent venir maintenant, pour ce grand souper si longtemps attendu – un souper qu’ils prendront dans le palais du Maître (le Royaume) et non dans le leur.
Luc 14: 18-20 - « Mais tous unanimement se mirent à s’excuser. Le premier lui dit: J’ai acheté un champ et je suis obligé d’aller le voir; excuse-moi, je te prie. Un autre dit: J’ai acheté cinq paires de bœufs, et je vais les essayer; excuse-moi, je te prie. Un autre dit: Je viens de me marier, et c’est pourquoi je ne puis aller. »
Ceux qui sont ici mentionnés ne s’excusent pas de ne pas pouvoir accepter l’Evangile du Christ, mais, ils s’excusent de ne pas pouvoir venir dans le palais du Maître, de ne pas pouvoir s’asseoir à Sa table! Oui, selon la parabole, ceux qui possédaient de l’argent afin d’acheter des terres, des bœufs et des maisons et notamment ceux qui se mariaient au moment où le dernier appel au souper se fit entendre, s’excusèrent tous unanimement. Cependant, le pauvre et l’affligé, ceux qui se trouvaient dans les rues et au bord des routes, pour ainsi dire, qui ne possédaient pas beaucoup, et qui avaient besoin de tout, furent heureux d’aller au souper.
Ceci est très naturel: Ceux qui sont satisfaits avec ce que donne le monde, ne se soucient pas d’en sortir. Vous comprenez ici pourquoi il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille, plutôt qu’à un riche d’entrer dans le Royaume des Cieux. (Matt. 19:14). Ceux dont la seule difficulté c’est d’essayer de devenir plus riches, ceux qui sont profondément absorbés dans les biens de ce monde, ne peuvent prendre du temps pour manger au souper du Maître. Ici le bon vieux dicton convient « Presque sauvé, mais entièrement perdu ». Ici, on réalise de façon très évidente, qu’accepter une vérité et rejeter la suivante ne profite en rien à autrui. Le dernier appel lancé à cette personne est celui qui compte le plus.
Aux époques où de nouvelles Vérités ont été introduites, des milliers de personnes ont été perdues, parce qu’elles étaient trop satisfaites avec ce qu’elles possédaient. Elles n’ont pas su discerner la nécessité de posséder quelque chose de meilleur, ou encore elles étaient trop fières pour accepter une Vérité impopulaire venant de l’un des messagers choisis par Dieu Lui-même. C’est ainsi que lorsque Dieu envoie un message, plutôt que ce dernier leur serve de tremplin vers le salut, il a été et est toujours pour beaucoup un pas en arrière vers la damnation. C’est ainsi qu’il fut ordonné aux prophètes: « … Va, et dis à ce peuple: Vous entendrez, et vous ne comprendrez point; Vous verrez, et vous ne saisirez point. Rends insensible le cœur de ce peuple, Endurcis ses oreilles, et bouche-lui les yeux, Pour qu’il ne voie point de ses yeux, n’entende point de ses oreilles, Ne comprenne point de son cœur, Ne se convertisse point et ne soit point guéri. » Esa. 6:9,10.
Luc 14:22, 23 - « Le serviteur dit: Maître, ce que tu as ordonné a été fait, et il y a encore de la place. Et le maître dit au serviteur: Va dans les chemins et le long des haies, et ceux que tu trouveras, contrains les d’entrer, afin que ma maison soit remplie. »
Le fait que dans la ville se trouvaient ceux qui avaient déjà été invités, au moment où le dernier appel au souper leur parvint, prouve que la ville représente l’Eglise. C’est vers eux que premièrement le serviteur fut envoyé. Les routes et le long des haies donc, où fut par la suite envoyé le serviteur, symbolisent le monde, de loin comme de près, en plus de l’Eglise. Mais, dans cette parabole, la partie la plus importante et la plus triste dont il faut se souvenir est ce qui est dit au verset suivant:
Luc 14:24 - « Car, je vous le dit, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon souper. »
Voilà ce qui arriva: Aussitôt qu’ils s’excusèrent, la porte de la grâce se ferma pour eux, ils n’avaient aucune autre opportunité de goûter à Son souper. Cependant, la porte de la grâce demeura ouverte pour ceux qui n’avaient pas encore été invités. Ceux qui se trouvaient dans les chemins et le long des haies pouvaient encore être sauvés.
L’église semble bien connaître l’époque où se terminera le temps de grâce pour le monde, mais elle n’est pas du tout informée du fait que le temps de grâce pour ses membres se termine au moment même où ils rejettent le message que le ciel leur envoie. Il est ici démontré pourquoi que les cinq vierges folles trouvèrent la porte fermée, bien que plus tard elles aient obtenu l’huile et qu’elles soient parvenues à la porte: la porte de la grâce s’est fermé pour elles au moment où elles négligèrent à la première opportunité de remplir leurs vases avec de l’huile supplémentaire, un message supplémentaire.
Matt. 25:1-8 – « Alors [tandis que le serviteur infidèle sera mis en pièce. Matt. 24:51] le royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, allèrent à la rencontre de l’époux. Cinq d’entre elles étaient folles, et cinq sages. Les folles, en prenant leurs lampes, ne prirent point d’huile avec elles; mais les sages prirent, avec leurs lampes, de l’huile dans des vases. Comme l’époux tardait, toutes s’assoupirent et s’endormirent. Au milieu de la nuit on cria: Voici l’époux, allez à sa rencontre! Alors toutes ces vierges se réveillèrent, et préparèrent leurs lampes. Les folles dirent aux sages: « Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent. »
Ici, se trouve une vérité que personne ne devrait traiter avec légèreté: L’huile ne peut que représenter la Vérité prophétique révélée, la Vérité qui éclaire les pas en avant. L’huile dans un vase ne peut pas cependant éclairer les pas de qui que ce soit si elle n’est mise au préalable dans une lampe. D’où, l’huile qui se trouve dans les vases des cinq vierges doit représenter un supplément, une Vérité supplémentaire qui leur parvint pendant la période d’assoupissement et de sommeil. Car quand l’appel retentit «Voici l’époux vient», toutes les dix vierges découvrirent que l’huile qui était dans leur lampe était consumée. Toutefois, les vases des sages, étaient remplis et elles purent ainsi réapprovisionner leurs lampes. Par contraste, les folles découvrirent que non seulement leurs lampes étaient éteintes, mais que leurs vases aussi étaient vides. Elles s’en allèrent alors afin d’obtenir l’huile, mais cela ne leur fit aucun bien, car elles trouvèrent la porte fermée. Elles s’étaient contentées de ce qu’elles avaient dans leurs lampes, présumant qu’elles n’avaient pas besoin de plus. Contrairement à leur supposition, pendant la période d’assoupissement et de sommeil, elles réalisèrent soudainement que leurs lampes étaient éteintes. Se trouvant dans les ténèbres et la confusion spirituelles, elles furent alors anxieuses d’obtenir de l’huile.
Nous constatons ici que le message que détient l’Eglise pendant la période d’assoupissement et de sommeil n’est pas suffisant afin de conduire ses membres jusqu’à la fin. Ils ont besoin d’un message supplémentaire.
Qu’elle est donc la différence entre l’huile contenue dans la lampe et l’huile contenue dans le vase? -- Simplement ce qui suit: L’huile qui est dans la lampe qui éclaire déjà les pas du voyageur vers le palais du Maître, doit forcément représenter la Vérité en cours. Mais, l’huile dans les vases, doit forcément représenter la Vérité qui éclaire les pas de quelqu’un après que la Vérité précédente ait accompli son œuvre. Par exemple, lorsque la moisson (Le Jugement Investigatif) des morts sera terminée, d’autres vérités d’autant plus importantes seront introduites en vue de la moisson des vivants. Je dis des vérités plus importantes, parce qu’elles concernent les vivants eux-mêmes, ceux dont les cas devront être pesés dans la balance, ceux qui seront jugés soit comme « blé» ou «ivraie », soit comme bon « poissons » ou mauvais «poissons ».
En outre, après que le jugement des morts que l’Eglise a prêché pendant tant d’années sera terminé, si l’Eglise ne reçoit pas alors un nouveau message, le message relatif au jugement des vivants, elle n’aura aucun message, aucune huile pour l’époque du jugement des vivants.
Vu que l’huile était à la disposition de toutes les dix vierges, la parabole montre clairement que le message du jugement des vivants est porté à toute l’Eglise, mais que c’est seulement la moitié des vierges qui s’en est appropriée. Lorsque le jugement des vivants commencera et que le cri se fera, « Voici l’Epoux vient, allez à sa rencontre », toutes se réveilleront, mais seulement la moitié obtiendra la permission d’entrer. L’autre moitié aura péché contre le Saint-Esprit, elle aura rejeté Sa Vérité ! En conséquence, lorsqu’elles frapperont à la porte, l’Epoux répondra, «Je ne vous connais point. » Quelle folie! Et quelle déception ce sera!
Mon Frère, ma Sœur, vous vous en rendez compte, il ne s’agit pas là d’une théorie d’hommes. Il s’agit ici de la pure Vérité de Dieu. Combien triste alors sera le cas de ceux qui non seulement ont négligé de remplir leurs propres vases, mais qui empêchent même aux autres d’obtenir l’huile supplémentaire maintenant, alors qu’elle est dispensée à tous. Il y aura vraiment des pleurs et des grincements de dents, à moins que tous les Laodicéens tièdes, à la première opportunité changent leur état d’esprit à propos du fait qu’ils sont riches, qu’ils se sont enrichis et qu’ils n’ont besoin de rien.
Matt. 25:14-30 – « Il en sera comme un homme qui, partant pour un voyage, appela ses serviteurs, et leur remit ses biens. Il donna cinq talents à l’un, deux à l’autre, et un au troisième, à chacun selon sa capacité, et il partit. Aussitôt celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla, les fit valoir, et il gagna cinq autres talents. De même, celui qui avait reçu les deux talents en gagna deux autres. Celui qui n’en avait reçu qu’un alla faire un creux dans la terre, et cacha l’argent de son maître. Longtemps après le maître de ces serviteurs revint, et leur fit rendre compte. Celui qui avait reçu les cinq talents s’approcha, en apportant cinq autres talents, et il dit: Seigneur, tu m’as remis cinq talents; voici, j’en ai gagné cinq autres. Son maître lui dit: C’es bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître. Celui qui avait reçu les deux talents s’approcha aussi, et il dit: Seigneur tu m’as remis deux talents; voici, j’en ai gagné deux autres. Son maître lui dit: C’est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître. Celui qui n’avait reçu qu’un talent s’approcha ensuite, et il dit: Seigneur je savais que tu es un homme dur, qui moissonnes où tu n’as pas semé, et qui amasses où tu n’as pas vanné; j’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre; voici, prends ce qui est à toi. Son maître lui répondit: Serviteur méchant et paresseux, tu savais que je moissonne où je n’ai pas semé, et que j’amasse où je n’ai pas vanné; il te fallait donc remettre mon argent au banquier, et, à mon retour, j’aurais retiré ce qui est à moi avec un intérêt. Otez-lui donc le talent, et donnez-le à celui qui a les dix talents. Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a. Et le serviteur inutile, jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. »
Dans cette parabole, les talents représentent les biens du Seigneur. Les messages actuels destinés au peuple. Chacun de ses serviteurs est représenté comme ayant reçu une certaine quantité de responsabilités, cependant responsabilité n’allant pas au delà de leur «capacité».
Dans cette parabole nous voyons que tout service qui n’est pas à la mesure des 100% du rendement, qui ne double pas ses talents, n’est pas acceptable devant Dieu. Un service de peu d’enthousiasme n’est pas du tout un service, mais seulement une grande perte.
Matt. 25:31-40 – « Lorsque le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s’assiéra sur le trône de sa gloire. Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d’avec les autres, comme le berger sépare les brebis d’avec les boucs; et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche. Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite: Venez, vous qui êtes bénis de mon Père; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli; j’étais nu, et vous m’avez vêtu; j’étais malade, et vous m’avez visité; j’étais en prison et vous êtes venus vers moi. Les justes lui répondront: Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, et t’avons-nous donné à manger; ou avoir soif, et t’avons-nous donné à boire? Quand t’avons-nous vu étranger, et t’avons-nous recueilli; ou nu, et t’avons-nous vêtu? Quand t’avons nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi? Et le roi leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites. »
Il est souligné ici que les égocentriques n’entreront jamais dans le Royaume de Dieu. Il n’y a que ceux qui s’efforcent de faire quelque chose pour les autres, et d’une manière spéciale pour ceux qui partagent la même foi, qui entreront dans la joie du Seigneur pour toujours.
Très certainement, cette venue du Seigneur mentionnée dans ces versets, n’est pas celle où les saints vont à sa rencontre dans les airs, mais il s’agit certainement de celle où Il les rencontre lors du jugement sur la terre, « le jugement des vivants. » Il s’assied sur le trône de Sa gloire, sur le trône de Son Eglise, son Royaume et de là, Il juge et sépare le monde entier. Il place certains à sa droite et d’autres à sa gauche.
Jetons maintenant un regard sur la séparation dans l’Eglise selon Apocalypse.
Apo. 3:14-16 - « Ecris à l’ange de l’Eglise de Laodicée: Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu: Je connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. »
L’ « Ange », celui qui a la responsabilité de l’Eglise, ne peut représenter qu’une catégorie, les dirigeants de l’église, Ses serviteurs. Ceux qui sont satisfaits (tièdes), qui ne ressentent pas le besoin de quoi que ce soit, qui ne ressentent pas le besoin d’un message additionnel relatif au jugement des vivants - ceux-là, Il les vomira à moins qu’ils se repentent. – Vous réalisez que cette œuvre symbolise la purification de son temple.
Tournons-nous donc vers Malachie:
Mal. 3:1 - « Voici, j’enverrai mon messager; Il préparera le chemin devant moi. Et soudain entrera dans son temple le Seigneur que vous cherchez; et le messager de l’alliance que vous désirez, voici, il vient, dit l’Eternel des armées. »
Ce verset présente deux personnes, le Seigneur et Son messager. Dans le langage contemporain, ce verset se lirait comme suit:
« Voici, j’envoie mon messager, le messager même de l’alliance, et il préparera le chemin devant moi; et le Seigneur que vous cherchez et en qui vous vous réjouissez entrera soudainement dans son temple. Voici, Il viendra. Dit le Seigneur des armées. »
Versets. 2 – 4 - « Qui pourra soutenir le jour de sa venue? Qui restera debout quand il paraîtra? Car il sera comme le feu du fondeur, comme la potasse des foulons. Il s’assiéra, fondra et purifiera l’argent; il purifiera les fils de Lévi, il les épurera comme on épure l’or et l’argent, et ils présenteront à l’Eternel des offrandes avec justice.
Alors l’offrande de Juda et de Jérusalem sera agréable à l’Eternel, comme aux anciens jours, comme aux années d’autrefois. »
Ces versets prédisent avec clarté que le Seigneur doit envoyer Elie le prophète avant le jour grand et terrible du Seigneur, avant que le jugement des membres vivants de son église ne commence, avant la séparation de «l’ivraie » «du bon grain », des mauvais «poissons » des « bons ». Après quoi, Il purifiera les fils de Lévi: les dirigeants. Dieu nous donne l’assurance qu’avant que ne commence cette œuvre, Il enverra Son messager, le messager de la promesse, Elie le prophète.
Apo. 18:1-4 – « Après cela, je vis descendre du ciel un autre ange, qui avait une grande autorité; et la terre fut éclairée de sa gloire. Il cria d’une voix forte, disant: Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux, parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité, et que les rois de la terre se sont livrés avec elle à l’impudicité, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe. Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait: Sortez du milieu d’elle mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux. »
Ces versets illustrent la séparation qui s’accomplit au sein du monde pseudo-Chrétien. Mais, remarquez que l’ange proclame la chute de Babylone à l’époque du Grand Cri de l’ange, à l’époque où la terre est éclairée de la gloire de l’ange. C’est à ce moment que le peuple de Dieu est vraiment appelé à sortir de Babylone.
En outre, pour que Dieu puisse appeler son peuple à sortir de Babylone à cause de ses péchés, cela signifie qu’Il doit les amener dans un lieu où le péché n’existe pas, - dans Son Eglise purifiée, Son Royaume, le lieu qui est libéré du péché et qui ne court pas le danger de recevoir les plaies. Il est alors évident que la purification de l’Eglise a lieu premièrement, puis le reste de Son peuple est appelé à sortir de Babylone.
Souvenez-vous donc, que c’est ainsi que le Royaume doit venir.
« C’est pourquoi nous devons d’autant plus nous attacher aux choses que nous avons entendues, de peur que nous ne soyons emportés loin d’elles. Car si la parole annoncée par des anges a eu son effet, et si toute transgression et toute désobéissance a reçu une juste rétribution, comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut.…? » Héb. 2:1-3.